Deux anciens Liégeois étaient les invités de Xtra-balles.
LAurent Costentiello, ex-coach de Liège Basket, et Bastien Gillain, passé par Liège Atlas, étaient les invités d’une émission spéciale – à découvrir ici – basket sur Matélé.
Crédit photo: Philippe Collin
Ziomara Morrison a été la première Chilienne en WNBA, elle le sera aussi au sein notre championnat indigène. Très en vue dimanche à Courtrai, Hanne Mestdagh prend la direction de Lublin, en Pologne. Quant à « notre » Martin Van Hoye, il voit du pays… sifflet au bec. Ce sont les infos d’EMCE.
Une ex-Namuroise en Pologne, un « phénomène » chilien à Malines
Il y avait une bonne affaire à faire. Les Kangoeroes l’ont faite. Explication : cet été, Ziomara Morrison (32 a, 1,94 m, photo), en provenance de Nantes, se liait avec Roche Vendée (Ligue 1 française). Elle y disputait cinq matches puis décidait de rejoindre son pays natal « pour raisons personnelles ». Celle qui fut la 1ère Chilienne en WNBA retraverse donc l’Atlantique afin de venir défendre la raquette des Malinoises. Un plus indéniable pour notre championnat. Ziomara en sera ainsi à son… 9e pays. Ayant mis fin à son contrat à Gran Canaria, l’ancienne Namuroise, Hanne Mestdagh (28 a, 1,78 m), prestera comme pigiste médicale à Lublin, en tête (5/5) du championnat polonais.
FIBA Europe Cup : un derby belge qui comptera pour du beurre
Lors du tirage au sort, Montois et Anversois furent versés au sein du même groupe. Il se fait que les deux phalanges belges s’affronteront, aujourd’hui (20 h 30), dans le Hainaut. Un duel qui comptera cependant pour du beurre puisque les Renards sont déjà éliminés tandis que les Métropolitains (2e derrière le Sporting Lisbonne) sont assurés de leur qualification pour le tour suivant de la compétition. L’occasion pour les deux coaches de donner du temps de jeu à ceux qui en manquent et, surtout, d’éviter de nouvelles blessures.
La semaine « infernale » de Martin Van Hoye, un « Flament » à Mons
Après avoir officié ce week-end en BNXT League, Martin Van Hoye se multipliera encore les prochains jours. Mardi soir, il sifflait Charleroi – Louvain (75-64) ; ce mercredi, on le retrouvera à Den Bosch – Perm (Rus) en FIBA Europe Cup et le Condruzien a sans doute un autre match du championnat belge à son programme de fin de semaine. En espérant qu’il ait un employeur compréhensif… Un autre officiel belge sera, lui aussi, en action ce soir sur la scène européenne. Il n’aura toutefois pas trop de kilomètres à effectuer puisque le Brabançon, Patrick Flament, sera le commissaire FIBA de… Mons – Anvers.
La télé crève l’écran
Double journée cette semaine en Euroligue. D’où Barcelone – CSKA Moscou, à 21 h, sur VOOsport World 2.
Michel CHRISTIANE
Crédit photo : Kangoeroes Malines
Magnifique victoire en prolongation de Quentin Soyeur et d’Oupeye contre Ans, leader de la P3B, 72-67. Malheureusement, les protégés de Thierry Carton allaient ensuite s’incliner ce mardi à Braives, 58-46. Reportage.
Ce samedi était à marquer d’une pierre blanche pour Quentin Soyeur qui retrouvait Ans. « Contre mes anciennes couleurs, c’était un match particulier pour moi » nous confirme-t-il. « Je l’ai abordé avec beaucoup d’envie et de concentration. »
Face au leader de la série, les locaux allaient parfaitement résister dans une partie serrée de bout en bout. « En deuxième mi-temps, nous avons su trouver des solutions contre la zone adverse. Malheureusement, nous avons mal géré la toute fin de match et Julien Moran Garcia a scoré huit points dans la dernière minute pour provoquer l’égalité » continue Quentin. Le marquoir affichait alors 60 partout et les deux équipes étaient parties pour une prolongation. « Dans celle-ci, nous sommes restés plus calmes et avons mieux géré la pression défensive imposée par Ans pour l’emporter 72-67. A noter la prestation de Mbaye Sarr proche du triple-double avec au moins sept ou huit contres ! »
Une superbe victoire face aux leaders de la série qui met un peu de baume au coeur des locaux. « Notre début de saison n’est pas en phase avec nos objectifs mais nous avons beaucoup de blessés et avons affronté les équipes du haut du tableau » nuance notre interlocuteur. « La bonne nouvelle est que les jeunes de P4 qui viennent nous aider apportent du positif à chaque match. J’espère que nous avons enfin trouvé notre rythme et que les victoires vont s’enchainer. »
Malheureusement pour Quentin, ses voeux n’allaient pas être exaucés et ce mardi, l’irrégularité chronique d’Oupeye se confirmait avec une défaite 58-46 à Braives, équipe du fond du peloton.
Crédit photo: Didier Plumat
Dans le sillage d’un excellent Libert, le Spirou a vaincu les Bears de Romain Boxus.
A domicile, Libert (21 points) montrait la voie aux Carolos qui faisaient d’emblée le break pour mener 21-9 après dix minutes et contrôler le reste de la rencontre contre les Bears d’un timide Boxus (0 point et 1 rebond en 8 minutes) pour s’imposer 75-64.
Crédit photo: Philippe Collin
A Tilff, Sacha Massot et Verlaine ont fait le job pour s’imposer 70-80 et aborder la réception de Visé ce dimanche en pleine confiance.
Dans la salle des Porais, Sacha Massot (26 points), Thonon (15 unités) et les Verlainois ont joué à se faire peur mais ont assuré l’essentiel: une victoire 70-80. « Ce ne fut pas un grand match de notre part mais le principal est là » notre Jérôme Louwette. « Nous avons bien commencé la partie mais je pense que nous avons trop vitre cru que cela allait rouler tout seul. Ce ne fut pas le cas et nous avons laissé les Porais revenir dans le match et nous faire douter jusqu’au bout. »
Ce dimanche, Verlaine accueille une équipe de Visé qui sort d’une victoire convaincante, 88-66, contre Aubel.
Portés par leur formidable public, Maxime Princen et les Comblinois sont parvenus à émerger 89-8″ contre Aarschot pour demeurer invaincus en TDM2B. Interview.
Max, ce ne fut pas facile samedi contre Aarschot.
Aarschot est vraiment une très belle équipe, composée en majorité de jeunes qui possèdent des physiques impressionnants et affichent une grosse agressivité, un peu comme nous. Nous avons bien commencé mais les visiteurs sont rapidement revenus dans le match. Nous étions menés de cinq points alors qu’il restait trois minutes de jeu… Et finalement, nous avons réussi à émerger en fin de match.
Qu’est-ce qui vous a permis, justement, d’émerger sur la fin ?
Jouer à domicile nous a clairement avantagé. D’ailleurs, j’adresse un tout grand merci à Tambour et à la P2 pour l’ambiance incroyable qu’ils ont mis durant toute la rencontre. Cela nous a vraiment portés en fin de match et a mis dans le dur l’équipe adverse. De plus, nous n’avons pas paniqué ni ne nous sommes excités quand Aarschot a pris l’avance. Nous sommes restés sereins et sommes allés chercher les options qui fonctionnaient tout en donnant le maximum en défense.
Un quart de la saison vient de s’écouler et vous êtes toujours invaincus.
Je pense que même si nous sommes très loin du compte, nous pouvons être fiers de notre première partie de championnat. Au-delà des résulats, nous sommes vraiment une famille. Nous sommes heureux d’être là, d’être ensemble. Et, au final, c’est ça le plus important.
Crédit photo: PP Photography Amateur
A LAAJ, les jeunes prennent le pouvoir et réalisent de formidables résultats en AWBB tout en pointant le bout du nez en seniors. Un véritable projet de formation dans lequel on retrouve l’excellent Julien Denoz.
Les U15, U16 et U17 de LAAJ enchainent les excellents résultats et dament le pion à tous les autres favoris. « Même le Spirou a perdu des matchs » nous informe Fabs Madert. « Personne ne fait mieux qu’Atlas pour le moment. » Une excellence que l’on doit au projet de formation du club jupillois. « C’est un projet sur trois générations talentueuses, de U14 à U17. Nous bossons avec Vincent et Stéphane Kreush ainsi qu’avec Max Princen » nous précise Julien Denoz, formateur hors-pair et apprécié partout où il est passé. « Nous travaillons sur le développement individuel des joueurs afin qu’ils atteignent le plus haut niveau possible. »
Cela passe par une philosophiede jeu assumée. « Nous cherchons à rendre nos joueurs plus « malins ». Nous utilisons peu de systèmes mais insistons beaucoup sur la lecture des écrans, les lectures offensives et défensives afin de leur donner un maximum d’armes pour que, plus tard, ils puissent se débrouiller dans tous les systèmes et trouver d’eux-même des solutions offensives » nous précise celui qui fait monter la classe biberon de SFX jusqu’en P1. « Bref, c’est de la formation quoi (rires). »
Et certains jeunes Brasseurs comme Martin Randaxhe (né en 2006) et Naël Defraine (né un an plus tôt) s’illustrent déjà en… R2 ! « Je ne suis pas étonné mais croire qu’ils vont performer toutes les semaines à ce niveau est un peu prématuré » temporise Julien. « Ils doivent continuer à bosser en jeunes. Le reste n’est que récompense et bonus… Et tant mieux si ça marche. »
Ayant le goût de la formation et du travail bien fait, celui qui fit aussi de l’excellent boulot à Ninane, autre club formateur, ne veut pas « cramer » ses protégés. « Ils sont encore en pleine adolescence. Le physique, leurs attitudes, leur mentalité: à cet âge, tout peut encore changer » prévient-il. « Je plaisante souvent avec eux là-dessus et leur répète: pas de bière et pas de femme avant dix-huit ans ! C’est évidemment pour rire mais c’est aussi tellement vrai. »
Bien encadrée par d’excellents entraineurs et dans un club qui semble retrouver un nouvel élan comme en témoigne la soirée de vendredi pour le match de la P2 de Jérôme Etienne contre Sprimont, la classe biberon de LAAJ semble avoir toutes les cartes en main pour continuer sa fulgurante ascencion et tutoyer les sommets d’ici quelques années.
Dusan Djordjevic et Dario Gjergja sont presque indissociables à Ostende.
Le meneur et le coach des Belgian Lions ont tout gagné ensemble depuis dix ans. Ils se connaissent sur le bout des doigts et forment le duo le plus prolifique de l’histoire du basket belge. « Il a en quelque sorte la folie de la gagne. On se rejoint sur ce point même si je suis (beaucoup) moins démonstratif que lui. Chaque match, il l’aborde avec la rage de vaincre, c’est inné chez lui » constate Djordjevic à propos de son entraineur dans un long entretien accordé à la DH. « Nous ne sommes jamais satisfaits, nous sommes à la recherche constante de diverses améliorations. C’est une très bonne chose pour les jeunes. C’est beaucoup plus facile de dire ‘Ostende sera champion’ que de l’appliquer. On n’est jamais rassasié. Gagner n’est jamais ennuyant, croyez-moi… »
Crédit photo: Philippe Collin
Pour Liège & Basketball et avant un déplacement ce jeudi à Beez, Yourik Szabo revient sur la troisième victoire des Templiers conquise contre Brainois et sur la progression de sa formation. Entretien.
Yourik, vous avez conquis une troisième victoire de rang, 72-66 contre Brainois. Comment ce match s’est-il déroulé ?
Nous avons réussi un bon début de match en prenant celui-ci à notre compte et en gérant le tempo à notre manière. Nous étions moins dominants physiquement et athlétiquement que nos adversaires mais grâce à notre envie et notre intensité, nous avons su gérer la plupart des « un contre un » et le rebond des deux côtés du terrain.
Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur alors que Brainois avait repris l’avantage dans le troisième quart ?
C’est grâce à notre gestion du match. Nous fûmes devant tout le temps sauf qu’à un moment donné, nos opposants ont pris quelques points d’avance. Mais nous n’avons pas stressé et nous avons joué juste pour reprendre les choses en main. Nous avons resserré notre défense qui commençait à prendre l’eau et, du coup, la confiance était de nouveau de notre côté. Nous avons alors su gérer positivement les dernières possessions pour bien finir ce match.
Alors que vous irez à Beez ce jeudi, comment juges-tu votre premier quart de saison ?
Nous avons réalisé un mauvais début de championnat en commençant par un zéro sur quatre mais là, nous sortons de trois victoires qui nous rassurent et font du bien au moral de l’équipe. Chaque joueur a compris son rôle dans l’équipe et nous arrivons de mieux en mieux à jouer ensemble. Le message du coach semble être bien passé à présent, nous sommes en train de progresser collectivement et c’est plus agréable pour tout le monde.
A Welkenraedt, la délivrance est venue des mains de Martin Ceulers pour les Wawas victorieux 71-73. Samedi, les Wawas tenteront d’enchainer à Tilff tandis que les « Noirs » iront défier les Collégiens. Reportage.
Drôle de match auquel se sont livrés Welkenraedt et Waremme samedi. Les Wawas démarraient parfaitement cette rencontre en respectant bien leur « game plan » pour prendre assez vite quinze points d’avance et les conserver jusqu’à la pause. Mais, à la reprise, les protégés de Max Gaudoux balbutiaient leur basket alors que ceux de Gino Fortuna montaient en régime. Les locaux effaçaient illico presto leur retard et c’était l’égalité parfaite à l’entame du quatrième quart. Dans celui-ci, les deux équipes se rendaient coup pour coup mais la victoire tombait dans l’escarcelle de Waremme grâce à une bonne dernière pénétration de Martin Ceulers.
« C’est une bonne victoire car nous avons vraiment livré une piètre deuxième mi-temps » concède Denis Lambion. « Notre début de saison est positif avec cinq victoires et deux défaites de moins de cinq points. Je crois que nous aurions signé à deux mains en début de saison pour un tel bilan. Il nous reste désormais à confirmer dans les semaines à venir. »