« Faire preuve d’une mentalité irréprochable »

La seconde partie du championnat de R1 démarre en fanfare avec un derby entre Belleflamme et Saint-Louis.

Quelle(s) tactique(s) adopteront les Haricots ce vendredi contre Saint-Louis ? « Je ne peux pas le dire » nous répond Jean-Pierre Darmont dans un franc éclat de rire. « Par contre, je peux déjà assurer que nous devrons absolument faire preuve d’une mentalité irréprochable et être prêts à nous battre tous ensemble durant quarante minutes. » Voilà qui est dit !

« A la mi-temps, nous étions confiantes »

A la suite d’une deuxième mi-temps catastrophique, Amandine Henrard et Alleur ont complètement craqué à Brunehaut et devront proposer un meilleur basket ce vendredi à Fleurus. Interview.

Amandine, avez-vous vécu un calvaire à Brunehaut ?

Nous n’avions pas si mal commencé, avec une bonne agressivité et un jeu offensif correct. Nous avions certes encaissé vingt-huit points dans le premier quart mais nous avons réalisé de gros stops dans le deuxième lors duquel les locales ne marquèrent que trois points. Il n’y avait que dix points à la mi-temps, nous étions confiantes.

Comment expliquer alors cette défaite 71-33 ?

La deuxième mi-temps fut une cata… Nous avons mal recommencé le troisième quart en perdant beaucoup trop de ballons et en encaissant de trop nombreuses contre-attaques. Cela a laissé les locales en confiance et nous a un peu démoralisées. De plus, nous n’avions pas de réussite. Je ne suis d’ailleurs pas curieuse de connaître nos pourcentages. Brunehaut possède une belle équipe et surtout une équipe complète par rapport à la nôte mais nous aurions tout de même pu et dû rivaliser jusqu’au bout.

« L’énorme match de Noé Kreusch »

Aux Argilières, les promus de l’Union Liège ont remporté une superbe victoire qui matérialise leurs progrès et leur permet d’aborder en pleine confiance la prochaine réception de Dison-Andrimont.

Quelle belle victoire que celle conquise par les promus de l’Union Liège aux Argilières dimanche dernier, 69-74. « C’est très agréable de s’imposer dans cette salle où il y a toujours une superbe ambiance » sourit Sébastien Dethioux avant de détailler les raisons du succès de sa formation. « Il y a bien évidemment l’énorme match de Noé Kreusch qui, tout en finissant à vingt points, avait pour mission de limiter au maximum De Liamchine. Mais j’ai surtout envie de retenir notre prestation défensive. Nous étions bien en place, les aides et rotations étaient présentes et cela nous a permis de provoquer de nombreuses pertes de balles tout au long de la rencontre. Je tiens aussi à mettre en avant mes joueurs qui s’alignaient diminués. Ils ont été au bout d’eux-mêmes pour aider l’équipe. »

L’autre explication de la victoire des Unionistes tient à leur bonne gestion des moments-clés. « Nous faisions la course en tête avant du subir une panne offensive et de nous retrouver à six longueurs des locaux à trois minutes de la fin » rappelle le coach emblématique de l’Union. « Nous avons opté pour des changements défensifs qui ont empêché notre adversaire de prendre le moindre shoot sur quatre possessions consécutives alors que nous scorions onze points. »

Une victoire qui rassure les Liégeois et confirme leur montée en puissance avant d’accueillir la surprenante équipe de Dison samedi. « Mes gars méritent vraiment cette victoire contre l’Etoile sur l’ensemble du match et pour le sang-froid avec lequel ils ont abordé le money time. Par le passé, nous n’aurions certainement jamais gagné une fin de match de ce type » souligne Sébastien. « Notre bilan comptable est bien entendu positif d’autant que sur nos quatre victoires, il y en a deux en déplacement. »

« Etienne Dubois sera malheureusement out jusqu’en février »

Avec un noyau limité, Cointe a brillé pendant vingt minutes avant de craquer à la reprise. La poisse continue pour les Grenouilles qui seront privées d’Etienne Dubois jusqu’en février.

Cette saison n’est pas de tout repos pour Julien Moray et les Grenouilles qui, depuis la reprise, doivent bricoler pour présenter un effectif compétitif numériquement. Et la guigne continue de poursuivre les Cointois qui seront privés de leur meneur pendant plusieurs mois. « Etienne Dubois se fait opérer cette semaine et sera malheureusement out jusqu’au mois de février, si tout va bien » soupire le coach local.

C’est à sept que se déplaçait Cointe samedi à Quaregnon. « Nous savions que ce match serait compliqué, surtout là-bas » nous confie Julien qui n’ignorait pas la folle ambiance qui règne parfois dans le Borinage. Néanmoins, les Grenouilles allaient briller pendant vingt minutes, rejoignant les vestiaires avec un petit viatique en leur faveur, 38-43. « Les locaux ont augmenté leur intensité dès la reprise. Nous n’avions plus aucune réussite offensive et ils ont pu dérouler jusqu’à la fin du match. » A l’issue de celui-ci, les Borains s’imposaient 82-61. « Le score est forcé et cette défaite est quand même frustrante car nous avions le match en main jusqu’à la mi-temps » conclut l’entraineur liégeois.

..

« Les sept matchs à l’extérieur ne furent pas toujours faciles à aborder »

Quentin Desert et sa jeune escouade ont terminé leur roadtrip par une victoire convaincante à Ciney, 76-83. Les Collégiens retrouveront leurs installations ce vendredi contre Vieux Campinaire. Interview.

Quentin, vous avez réalisé une prestation sérieuse à Ciney.

Oui, nous avons mené pendant quarante minutes. En début de deuxième mi-temps, nous avons même compté quatorze longueurs d’avance avant de laisser Ciney revenir dans la partie suite à une baisse de régime.

Qu’est-ce qui vous a permis de l’emporter 76-83 ?

Notre capacité à nous adapter aux différentes défenses proposées par Ciney fut prépondérante.

Cette victoire matérialise-t-elle les progrès de ta jeune escouade ?

Offensivement, nous avons énormément progressé. Les gars jouent relativement juste malgré quelques erreurs de jeunesse. Il nous restent maintenant à bosser pour ne plus encaisser autant. Mais, effectivement, les gars méritent cette victoire car, mentalement, les sept matchs à l’extérieur ne furent pas toujours faciles à aborder.

Une particularité qui vient de prendre fin.

En effet, nous réintégrons la salle du Collège Saint-Michel. Nous allons avoir quatre matchs à domicile consécutifs à partir de ce vendredi. Je devais rater ce premier match pour me faire opérér jeudi à Anvers mais, finalement, l’opération est reportée à lundi et je serai bien fidèle au poste.

Bonus: le résumé vidéo de la rencontre est disponible ici.

Crédit photo: GR Production

« Progressivement quitter cette zone d’inconfort »

Après vaincu Brainois 72-66, Mika Berger et Haneffe veulent choper une quatrième victoire consécutive à Beez ce jeudi.

Contre Brainois, Haneffe s’est imposé 72-66. « Une belle victoire qui nous permet de réaliser la passe trois ! », s’exclame Mika Berger. « Nous avons démarré fort en menant très vite d’une dizaine de points. Malheureusement, notre troisième quart fut mauvais. Nous avons laissé trop d’options aux visiteurs et notre circulation de balle était mauvaise. Heureusement, nous avons réussi à nous reprendre dans la dernière ligne droite pour ne pas encore perdre un match que nous devions gagner. »

Les Templiers remontent tout doucement au classement et iront ce jeudi défier une équipe de Beez en nette perte de vitesse après des débuts tonitruants. « Nous ne sommes pas spécialement là où nous aimerions être mais en continuant à jouer en équipe, nous devrions progressivement améliorer notre classement et quitter cette zone d’inconfort dans laquelle nous nous trouvons » conclut le shooteur hesbignon.

Koch et Lhote retrouvent leur impact, le collectif aqualien renoue avec la victoire

A Saint-Louis, La Spéciale Aywaille n’a jamais pu se reposer sur ses lauriers contre des Collégiens combatifs mais a toutefois renoué avec la victoire, 70-93. Samedi, Saint-Louis ira à Sprimont pour un match déjà capital pour le maintien tandis qu’Aywaille recevra Welkenraedt.

C’est par un panier à l’intérieur que Julien Vanlaar (12 points) donnait immédiatement l’avantage aux Aqualiens qui ne parvenaient toutefois pas à arrêter Irrera (5 unités), Roccour (13 points) et les locaux. Lizein (9 points) se montrait particulièrement actif durant les premières minutes mais Aywaille ne menait que 23-25 à l’issue du premier quart. Dans le second, les rotations aqualiennes se montraient efficaces. Van Roy (5 points) faisait mouche de loin tandis que Degré (4 points) scorait en transition et que Koch (17 points) ramassait tous les ballons perdus pour offrir un viatique confortable aux visiteurs. A la pause, le marquoir affichait 40-52.

A la reprise, les Aqualiens allaient balbutier leur basket et Matthieu (17 points) et les locaux en profitaient pour effacer une grosse partie de leur retard et revenir à 61-68 à la demi-heure. Dans la dernière ligne droite, Moreau (9 unités), Lhote (22 points) et les visiteurs réalisaient plusieurs bonnes séquences pour reprendre le large et Raquet (2 points) mettait la touche finale, 70-93.

La Spéciale Aywaille renoue ainsi avec la victoire après deux faux-pas, à Saint Vith et contre Spa, tandis que Saint-Louis s’incline pour la deuxième fois contre des Aqualiens, la P2 locale ayant été préalablement vaincue par le 4A Aywaille. Samedi, Lété (7 points) et ses partenaires recevront Welkenraedt tandis que les Collégiens iront à Sprimont (où évolue aussi La Spéciale) pour y défier les Carriers dans un match déjà capital pour le maintien.

« Je vais essayer d’aller chercher les 44 »

Trois ans après avoir claqué 43 points en TDM2 contre Neufchâteau avec Sprimont, Robin Malpas a récidivé en P1 avec Alleur contre Dison-Andrimont.

Il y a trois ans, Robin Malpas faisait flamber les anneaux avec Sprimont lors de la venue des Chestrolais. Montant de l’addition: 43 points ! Un total égalé vendredi avec Alleur contre Dison-Andrimont. « Je vais essayer d’aller chercher les 44 » rigole Robin avec une franche humilité, son Président nous ayant informé de la prestation de mammouth du pivot qui l’avait, lors de notre discussion, passée sous silence.

Ce que n’a pas tu Robin, par contre, c’est la difficulté qu’éprouvent les All Blacks à « tuer un match ». Un petit souci qui se répète pour les protégés de Damien Deblond qui demeurent toutefois invaincus. « Contre Dison, comme d’habitude, nous avons pris quinze points d’avance avant de laisser nos adversaires revenir au score. Dans le dernier quart, nous avons à nouveau repris quinze longueurs d’avance avant que les Disonnais n’inscrivent quelques paniers de « raccroc » pour atténuer le score final » nous précise Robin. « C’est une mauvaise habitude que nous devons perdre. A chaque fois que nous prenons de l’avance, nous ne tuons pas le match et laissons notre adversaire revenir dans la partie. Nous devons absolument rectifier cela. »

Une « faiblesse » dont l’origine demeure inconnue. « A chaque fois, quand l’adversaire a la tête sous l’eau et que nous prenons quinze ou vingt points d’avance, au lien d’enfoncer le clou, nous nous relâchons » soupire le pivot des All Blacks. « Nous remettons alors un coup d’accélérateur dans le dernier quart pour reprendre le large mais cela ne va peut-être pas se passer comme ça à chaque fois donc nous devons être plus réguliers. »

Reste que les Alleurois sont toujours invaincus après sept matchs et semblent bien partis pour décrocher le titre en P1 et accéder à la régionale. « Je l’espère mais la saison est encore longue » nuance Robin. « Mais nous sommes bouillants pour monter (rires). »

« Cédric Renard comme franchise player et le travail de l’ombre d’Hervé Schoonbroodt »

Pour Liège & Basketball, Simon Wuidar – avant de se rendre dimanche à Verlaine pour l’affiche du week-end – analyse la belle victoire conquise contre Aubel, la montée en puissance des résidents de la Cité de l’Oie et leur début de championnat ainsi que cette P2A particulièrement enthousiasmante. Entretien.

Simon, vous vous êtes assez largement imposés contre Aubel samedi, 88-66.

Ce fut une nouvelle victoire collective contre les Aubelois ! Dès le premier quart-temps, nous avons pris les devants grâce à une attaque performante. Nous avons ensuite géré notre avantage en impliquant tout le monde.

Un succès qui confirme votre bon état de forme ?

Personnellement, je prends de plus en plus de plaisir dans l’équipe. Les nouvelles recrues s’insèrent de mieux en mieux dans le collectif et cela se ressent sur le terrain. Cédric Renard s’affirme comme notre « franchise player » tandis qu’Hervé Schoonbroodt fait un énorme travail de l’ombre en passant 38 minutes à batailler.

Vous voilà avec quatre victoires en six rencontres. De quoi te montrer satisfait ce de début de championnat ?

Malgré les blessures et autres absences, l’intensité est bonne à l’entrainement et nous tendons vers notre rythme de croisième. Notre bilan actuel reflète assez bien notre début de saison. Nous nous préparons maintenant pour les prochains matchs qui s’annoncent plus accrochés.

Dont le prochain qui s’annonce ardu avec un déplacement dimanche à Verlaine. Comment juges-tu cette série de P2A ?

Les premiers écarts commencent à s’y creuser même si l’ensemble reste très homogène. Si notre collectif continue de parler, nous devrions être en mesure de gêner pas mal d’équipes. A nous de tout faire pour accrocher le wagon de tête !

Loin des yeux mais pas loin du coeur

Si Maël Widart s’épanouit en Bretagne, il est encore possible de profiter de son expertise basket en Belgique.

A Trégueux, Maël Widart coache non seulement l’équipe première en N2 féminines mais s’acquitte également de sa tâche de formateur (hors-pair) et de Directeur Technique tout en gardant un pied en Principauté de Liège via le BC Fléron.

Et pour tous ceux qui voudraient continuer de profiter de l’expertise de l’ancien coach de LAAJ, c’est encore possible via youtube notamment avec un clinic sur comment initier les jeunes à la prise de décision(s).

Crédit photo: Trégueux Basket