« Un hold-up grâce à notre défense en fin de match »

A Charleroi, Olivier Troisfontaines et les Ostendais furent menés toute la rencontre avant d’émerger dans les dernières secondes pour rafler la victoire, 72-73. Interview.

Oli, t’attendais-tu à un tel répondant de la part du Spirou vendredi ?

Nous nous attendions à un match difficile pendant vingt ou trente minutes mais nous ne nous attendions pas à être menés pendant trente-neuf minutes et cinquante-sept secondes et passer devant à la toute fin pour créer le hold-up.

Selon toi, qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur pour vous permettre de rafler la mise de justesse ?

Sur la fin, nous avons su enchainer cinq ou six stops d’affilée car nous étions encore menés de six ou sept points à deux ou trois minutes de la fin. Nous sommes restés concentrés et avons su faire la différence défensivement sur la fin, ce que nous ne sommes pas parvenus à faire durant le reste de la rencontre.

Comment juges-tu votre début de saison ?

Notre début de saison en BNXT League est parfait puisque nous n’avons aucune défaite. Nous sommes par contre un peu déçus de ne pas avoir pu engranger des victoires en Coupe d’Europe. Mais avec les problèmes que nous connaissons au poste de pivot, c’est un peu plus compliqué. C’est, je pense, le poste le plus important avec le poste de meneur de jeu quand tu veux performer au niveau européen. Et là, avec les blessures et comme nous ne parvenons pas à trouver de remplaçant, c’est un peu difficile. Il y a un peu de malchance sur ce poste à Ostende ces derniers temps mais le club travaille pour trouver un remplaçant.

Crédit photo: BCO

« J’avais toujours dit à Michel Nihon que je jouerai un jour pour lui »

C’est un come-back qui fait plaisir: celui d’Olivier Monteforte.

En 1995, trois petits mots avaient ébranlé la planète basket. « I’m back » annonçait Michael Jordan dans un fax que son agent avait envoyé aux Bulls. Début octobre, c’est un autre come-back qui ravira les passionnés du ballon orange même si, évidemment, le séisme de l’annonce n’est pas le même que pour His Hairness.

« J’avais toujours dit à Michel Nihon que je jouerai un jour pour lui » sourit Olivier Monteforte. « Suite à mon opération des ligaments croisés, je ne devais jamais recommencer le basket. Mais cela me manquait. »

L’ancien meneur scoreur de l’US Awans décidait alors de rejoindre l’Etoile Jupille. « J’ai signé en P4 d’abord pour retoucher le ballon. Ensuite, j’intégrerai les entrainements de la P1 » nous précise-t-il. « En tout cas, cela me fait du bien de rejouer. »

D’autant plus que les Etoiles peuvent nourrir certaines ambitions en P4D. « Je ne connais pas du tout le niveau de la quatrième provinciale mais j’aimerais que nous jouions le Top 3; et puis pourquoi pas ne pas être plus ambitieux et viser plus ensuite ? Nous verrons bien au fil des matchs » conclut Oli.

Schmidt (ex-Liège) coach au Sparta

Grand coup de balai au Sparta Bertrange qui se sépare de son coach et de son Américaine Gray. Dorénavant, Laura Henket aura comme mentor la Polonaise Roksana Schmidt, son ancienne équipière aux Panthers. Hulsen n’a rien pu faire pour Termoli face à Pescara, en D3 italienne. Ce sont les infos d’EMCE.

Les « + » et « – » du week-end

Le « + » : à Roskana Schmidt (1,80 m, 28 a) qui a accepté de prendre en charge les destinées sportives d’un Sparta Bertrange (photo) en déliquescence : 1 sur 7. L’ancienne Polonaise des Liége Panthers et équipière de Laura Henket y remplace Tom Kries, démissionnaire, alors que l’Américaine, Briana Gray, s’est vue montrer la porte de sortie.

Le « – » : le phénomène n’est pas une exclusivité régionale, mais il ne faudrait pas que les débordements de supporters deviennent une « spécialité » ( ?) provinciale. En cause, les récents incidents à Seraing, au Standard et même à l’AS Eupen pourtant réputée pour le fair-play de ses supporters.

Principautaires hors frontières : l’ASVEL au top avant Liège…

En Russie, les ouailles de Petit continuent de faire la « Koursk » en tête : 79-54 au détriment d’Orenbourg. Idem, en Turquie, pour l’Antalaya 07 (Mayombo 7), vainqueur (81-70) de Kayseri. Double journée au Luxembourg où Contern (Fuger) s’incline (59-65) devant Résidence, mais rectifie le tir (58-66, Lerlihy 24) à Wiltz. Le Sparta (lire ci-contre) mord la poussière à Steinsel (64-54, Henket 14) et contre Dudelange (57-75, Henket 8). Reste Lyon (Allemand 11) qui a explosé (45-85) Basket Landes. Bref, l’ASVEL est au top avant sa venue à Liège… En garçons, revers pour Termoli (73-91) et pour Hulsen (11) des œuvres de Pescara. Retour au Grand-Duché où Sarlette (2 pts par match) et Ettelbrück ont battu (70-74) les Pikes avant de tomber trop court (80-83) face à Dudelange.

Etranger : un ancien « Belgicain » prend la direction du Portugal

Khaliq Spencer (27 a, 2,06 m) a déjà défendu les peintures de Limburg United (de 17 à 19) et du Brussels, la saison suivante. Depuis la reprise, il était toujours sans employeur. Ce n’est désormais plus le cas puisque le puissant Américain vient de se mettre d’accord avec les décideurs de Benfica. Pour l’heure, le club-phare de la capitale portugaise pointe en 1ère position de son championnat (4/4) tout en alignant Arnette Hallman dont le papa a déjà joué à… Verviers.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Sparta Bertrange

« Je vis ma vie d’adolescent ordinaire »

Il est l’un des plus gros et intrigants prospects du basket mondial, la licorne absolue.

Le Français Victor Wembanyama fait saliver tous les scouts et a pris la décision de quitter Nanterre pour l’ASVEL. « Chaque année des U11 à Nanterre aux pros, j’ai progressé en tant que basketteur. J’espère que ça va continuer. Je sais que je vais pouvoir montrer des choses en Euroleague et j’ai hâte de commencer. Je vais également profiter de l’année prochaine pour progresser physiquement. Je veux être prêt la saison prochaine, je dois élever mon niveau pour jouer un jour en NBA » a-t-il indiqué au site Eurohopes dans des propos rapportés par Basket Europe. « J’ai l’impression d’acquérir de l’expérience dans tous les domaines. Je sais que je peux être un leader, même si je suis jeune, j’apprends à avoir des responsabilités. Je joue au basket, j’essaie de manger et prendre soin de mon corps… Je vis ma vie d’adolescent ordinaire. »

Crédit photo: DR

« Encore loin de notre niveau »

A Prayon, les Aqualiens de Pascal Chardon ont décroché leur premier succès de la saison mais n’ont pu rééditer leur performance dimanche contre Theux.

A Prayon, le 4A Aywaille s’était imposé 49-73. « Il y a eu beaucoup plus de hauts que de bas dans ce match que nous avons remporté grâce à notre défense et notre meilleure efficacité offensive. Le travail commence à payer mais nous sommes encore loin de notre niveau. Vu les circonstances, nous sommes rarement complet aux entrainements. Mais nous montons en puissance à chaque entrainement et à chaque sortie. Je suis content de mon groupe, de sa mentalité et du travail effectué depuis quinze jours » nous résumait Pascal Chardon.

Ce dimanche, les Aqualiens recevaient une équipe de Theux qui a le vent en poupe depuis sa victoire en Coupe contre le BC Réveil. Pour ce derby, les deux formations étaient ultra-motivées mais la victoire revenait finalement aux visiteurs, 51-59.

« Certains coéquipiers me comparaient à Dirk Nowitzki »

Aujourd’hui, Liège & Basketball vous emmène à la découverte de Sébastien Demez, le stretch four de la R2 d’Ensival. Entretien en toute décontraction.

Sébastien, peux-tu nous retracer ton parcours ?

J’ai effectué mes classes de jeunes à SFX. La fusion avec Saint-Michel eut lieu quand je commençais en seniors, j’y ai évolué en P3 pendant deux saisons. J’ai ensuite fait une pige d’un an à Battice avec qui nous sommes montés et où j’ai croisé Kevin Jacques avec qui je joue aujourd’hui. Ensuite, je suis revenu à Saint Mich’ et j’ai participé à la majorité des montées avec différents coachs: Alain et Olivier Cordonnier, Fred Ledain, Julien Denoz, Pascal Mossay et Christophe Grégoire. J’en suis à ma troisième saison à Ensival en tant que joueur. Je suis également coach depuis quinze ans, principalement de jeunes, et j’ai eu différentes équipes à Saint-Michel et Ensival.

Qu’apprécies-tu dans le basketball ?

L’aspect tactique et les lectures de jeu.

Quel genre de joueur es-tu ?

Certains coéquipiers me comparaient à Dirk Nowitzki (rires). Je suis un joueur intérieur pas impressionnant physiquement et qui shoote de loin. Un poste quatre dans le jeu actuel.

Quels sont tes meilleurs souvenirs depuis que tu as commencé le basket ?

Pour le coaching, ce fut la victoire en finale de la Coupe provinciale U12 contre Pepinster lors de la saison 2011-201, la demi-finale de Coupe AWBB U16 2016-2017 contre Mons avec une perf’ de Rahmani Akinbodu ainsi que le maintien de la P3 de Saint-Michel en 2017-2018 alors qu’un paquet de personnes nous voyait descendre. Comme joueur, la première montée de P3 en P2 avec Saint-Mich’ à l’issue de la saison 2009-2010 ainsi que les montées de P2 en R1 sur quatre saisons. La victoire en demi-finale de la Coupe AWBB 2019-2020 demeure un bon souvenir aussi malgré cette finale annulée à cause du Covid.

Qu’apprécies-tu à Ensival et dans ton équipe ?

L’ambiance familiale et l’esprit d’équipe qui règne dans notre groupe.

Quelles sont tes envies pour cette saison forcément particulière ?

J’ai envie de vivre une belle saison en évitant les blessures pour moi et mes coéquipiers – ce qui est déjà mal parti – pour pouvoir être ambitieux collectivement et peut-être accrocher les Playoffs.

Tu n’es pas le seul de la famille à taquiner la balle orange. Quelles similitudes et différences y-a-t-il entre tes frères et toi ?

Mes deux frères sont deux joueurs bien différents de moi. Ils sont plutôt bons défensivement en périphérie sur l’homme alors que je suis davantage performant dans les aides et les lectures. Offensivement, je suis plutôt un joueur de catch and shoot. Dorian me ressemble un peu de ce côté-là tandis que Gauthier est plus un joueur de pénétration.

La muraille liégeoise avait des failles

A domicile, les Liégeois n’ont pas su contenir l’attaque anversoise.

Les dix premières minutes étaient en mode portes ouvertes, surtout du côté des locaux qui semblaient avoir donné les clés du Country Hall aux Anversois qui menaient 17-30 à l’issue du premier quart. Robeyns (13 pions), Iaro (13 points et 6 rebonds) et leurs coéuipiers réagissaient au cours des dix minutes suivantes pour réduire l’écart 42-47 à la pause. En seconde période, les visiteurs augmentaient leur viatique pour s’imposer 75-100.

Crédit photo: Philippe Collin

« Match catastrophique contre des Chestrolais qui ont leur place dans le Top 3 »

A domicile, les Carriers n’ont pas fait illusion contre Neufchâteau.

« Actuellement, nous jouons mieux quand nous sommes dos au mur et nous devons pouvoir corriger cela, mieux rentrer dans nos matchs » nous confiait Marc Hawley avant d’effectuer le court déplacement à Sprimont avec ses protégés de Neufchâteau. L’ancien coach de Ninane avait visiblement été entendu par ses Chestrolais qui, malgré l’absence de De Keyser, ont rapidement tué tout suspens à Sprimont pour s’imposer assez nettement, 65-96.

« Ce match fut catastrophique pour nous. Nous avons été dominés pendant quarante minutes dans tous les secteurs du jeu. Mes gars ont complètement déjoué » déplore Jérôme Jacquemin.

Reste que les Ardennais ne sont pas un oiseau pour le chat et demeurent invaincus depuis le début de championnat de TDM2B et ne se sont même inclinés qu’une seule fois depuis la reprise, en Coupe contre Limburg – et de peu ! « Neufchâteau est une magnifique équipe qui a assurément sa place dans le Top 3 de la division » souligne le coach local. « Mais nous le savions déjà avant le match… »

Robin Malpas endosse sa cape de super héros pour terrasser l’Etoile

Magnifique derby entre Alleur et l’Etoile qui a bien failli revenir à de séduisants Jupillois avant que Robin Malpas ne prennent complètement feu pour faire basculer la victoire dans le camp de All Blacks toujours invaincus. Reportage.

Devant des gradins bien garnis, le derby entre Alleur et Jupille a tenu toutes ses promesses. Dans le sillage de Carbonari (17 pions) et Dallenogare (13 unités), les locaux démarraient pied au plancher pour faire 23-7 après seulement sept minutes. Mais sans paniquer ni se désunir, les Etoilés trouvaient alors la cible et resserraient leur défense pour revenir à 34-22 à l’issue du premier quart. Continuant sur leur lancée, Pluys (25 points), Jacot (20 unités) et leurs coéquipiers profitaient des dix minutes suivantes pour grappiller leur retard et recoller à 52-48 à la pause.

Mieux, au sortir des vestiaires, les Jupillois continuaient de plus belle et tenaient la dragée haute aux All Blacks. A la demi-heure, une petite unité, 67-66, séparait les deux équipes dans ce match passionnant. Dans le dernier quart, les protégés de Michel Nihon passaient même devant et semblaient proches de créer l’exploit. C’est alors que Robin Malpas (29 unités) endossait son costume de super héros pour planter quinze points consécutifs – dont quatre bombes ! – pour terrasser l’Etoile et offrir une cinquième victoire à sa formation, 95-85.

Les gars de Damien Deblond auront un rendez-vous important à négocier ce jeudi en Coupe AWBB contre la R1 de Loyers et pourront l’aborder en pleine confiance et avec le statut de leader incontesté de l’élite provinciale liégeoise.

RBC Alleur – Etoile Jupille : 95 – 85

QT : 34-22 / 18-24 (52-48) / 15-18 / 28-21

RBC Alleur : Forthomme F 10,  Malpas R 29 (4×3), Notelaers M 4, Carbonari L 17 (4×3),

Dallenogare M 13 (2×3), Debefve M 18 (4×3), Aldenhoff C 2, D’Heur A 0, Di Prospero S 2

Etoile Jupille : Jacot 20,  Deliamchine 10 (1×3),  Pluys 25 (4×3), Niedziolka 6,  Bruls 4, Bassini 3,  Blanchy 13,  MVita 4

Walravens (ex-Spa), détonateur de Tongres

Julien Walravens s’est rappelé au bon souvenir de Spa pour guider Tongres à la victoire, 60-71.

Pas mal de monde, samedi soir, pour assister au (quasi) derby opposant Spa à Tongres. Le match avait du mal à démarrer (7-7, 5e) avant que les Ardennais, un zeste moins imprécis que leurs rivaux, n’avancent à 14-10, à la 9e. Et Olivier Matray d’y aller d’une gueulante entendue jusqu’au lac de Warfaaz… Après 14-14 (13e), c’est un Julien Walravens plus motivé que jamais qui entrait en action. Sous l’impulsion de l’ancien Bobelin (2018/2019), les Limbourgeois signaient un 2-12 les propulsant à 16-22, au quart d’heure. Tout restait néanmoins possible au repos (28-30) et encore à la 26e minute. Ne lâchant rien, les troupes de Bruno Dagnely repassaient en tête à 38-37. A défaut de grandes envolées techniques, on avait donc droit à un suspense constant. Du moins jusque-là car, dès cet instant, les « Ambiorix » creusaient insensiblement l’écart (42-54, 32e) pour rafler la mise à 60-71. A l’évidence, les riverains du Wayai étaient en panne offensive.

M.C.