« J’adore abattre un énorme boulot en défense ! »

Aujourd’hui, Liège & Basketball vous emmène à la découverte de Marine Bada. Entretien.

Marine, peux-tu nous retracer ton parcours basket ?

J’ai effectué mes classes jeunes à Haneffe avant de partir au Centre de formation où j’ai évolué en R1 et puis à Sprimont et aux Panthers avec Pierre Cornia pour rejoindre l’équipe des cadettes. J’ai ensuite pu connaitre quelques sélections avec la D1 des Panthers. J’ai également été en sélection nationale U16 et nous avions participé au EYOFF et au championnat d’Europe. Après, j’ai évolué durant deux ans avec la R2 de Liège Atlas de Pascal Vanderoost et puis je suis partie à Huy mais la saison fut arrêtée à cause du Covid.

Qu’est-ce qui te plaît dans ce sport ?

Ce qui me plaît le plus, c’est le jeu d’équipe ainsi que le travail défensif qu’il faut fournir pour obtenir de belles attaques. Sans oublier la troisième mi-temps et l’entente avec la fille.

Quel genre de joueuse es-tu ?

Je joue d’abord pour les autres avant de jouer pour moi-même. J’aime bien lire le jeu et faire circuler la balle. Et j’adore abattre un énorme boulot en défense !

Quels sont tes meilleurs souvenirs liés au basket ?

La médaille d’argent décrochée avec la sélection nationale en Géorgie pour les Jeux Olympiques de la jeunesse et les nombreuses Coupes AWBB obtenues avec les Panthers.

Pourquoi avoir décidé de revenir à Haneffe ?

A la base, j’avais décidé de raccrocher mes baskets. Mais après être allée voir d’autres équipes jouer, je me suis vite rendue compte que cela me manquait. Mon retour à Haneffe s’est fait assez rapidement car il s’agit de mon club formateur, j’habite à dix minutes de la salle, je connais les filles là-bas depuis des années et ma meilleure amie, Inès Colon, y joue aussi en P1. Et, surtout, ce qui est très important, c’est que les Templières comprennent que je vais devoir louper des entrainements ou des matchs lorsque je serai en stage car je suis actuellement en dernière année dans mes études pour devenir infirmière.

Quelles sont tes envies pour ce retour au bercail ?

Mon envie principale, c’est de prendre du plaisir sans me prendre la tête. J’ai vraiment envie de retrouver un groupe familial où on s’entraine tout en s’amusant. C’est certain que j’ai aussi des ambitions mais après un an et demi d’arrêt, il va falloir bien reprendre en évitant de me blesser. Je pense que l’équipe veut se donner à fond à chaque match afin de remporter des victoires et peut-être créer des surprises comme les filles l’ont fait pour le premier match. Le mieux serait de finir dans le Top 5 mais je ne connais pas les autres équipes de la division.

Sebo Lussadissu ultra-clutch offre la victoire à Bilzen

En prolongation et au bout du suspens, Sebo Lussadissu -ultra-clutch ! – et Bilzen se sont imposés 71-70 contre Nieuwekerken. Reportage.

Les protégés de Nicolas Gerads rentraient bien dans la partie et comptaient huit longueurs d’avance à l’issue des dix premières minutes et encore cinq à la pause. Une avance qui fondait rapidement à la reprise et qui voyait les visiteurs revenir à une unité à la demi-heure. Dans le dernier quart, l’adresse faisait défaut aux locaux et leurs adversaires en profitaient pour passer devant et prendre huit unités d’avance. Sebo Lussadissu et ses partenaires enfilaient alors deux triples pour revenir à deux points de Nieuwekerken à quarante secondes du coup de sifflet final. Les visiteurs prenaient ensuite trois points d’avance grâce à un lancer-franc converti après une faute obtenue. Il restait alors seize secondes de jeu à l’horloge et la balle était dans les mains des locaux.

« J’ai dit au coach que j’allais aller chercher la prolongation et j’ai dit à mes coéquipiers d’aller au rebond. J’ai pensé à ce que Marek Krala m’avait dit lors d’un temps-mort, il m’avait encouragé à tirer. J’ai pris la balle et allumé à un mètre derrière la ligne des trois points, à quatre-vingt centimètres du sol et avec la tête de mon défenseur devant mes bijoux de famille. Le ballon est bien parti et est rentré. J’étais soulagé » nous raconte Sebo. Voilà les deux équipes parties pour une prolongation dans laquelle elles se rendaient coup pour coup. « A cinq minutes de la fin de l’over-time, je vole un ballon et obtient une faute sur mon lay-up alors que le score était de 70 partout. Je marque un lancer sur deux et nous l’emportons 71-70 » termine le héros d’une soirée palpitante.

Pour admirer le shoot de Sebo, c’est ici.

Sarlette rime avec basket

Kevin-le-Germanophone a peaufiné son basket aux Bressaix pour aboutir à l’Etzella Ettelbrück, un des cadors luxembourgeois. Découvrez aussi le budget « XXL » d’une Ligue des Champions où Ostende s’est incliné en Turquie. Ce matin, le ciel est gris : Léon Wandel n’est plus. Ce sont les infos d’EMCE.

L’étonnant parcours du St-Vithois : des minimes de Stavelot à la D1 grand-ducale

Il y a de ces joueurs qui font leur nid sans défrayer la chronique. Parmi ceux-ci, on peut ranger sans hésitation Kevin Sarlette (24 a, 1,86 m). L’habitant de la rue de Malmedy découvrait ainsi le basket dans sa commune de St-Vith. Afin de poursuivre sa progression, il rejoignait, en 2012/2013, les minimes de Stavelot. Dans la cité des « Blancs Moussis », il avait comme coach Sébastien Hella, François Poull et Quentin Bonaventure. Il jouait, entre autres, avec Pierre Dagnely et Nathan Erler (photo, 2e debout à gauche). En 14/15, il s’aguerrissait aussi avec la P4 locale. Ses humanités terminées, il optait pour des études d’éducation physique à Beeckman. Raison de son affiliation à Liège Atlas avant de transiter par le BC Visé. Son diplôme en poche, il trouvait vite un job à l’Institut Episcopal de Bullange où il enseigne le français, le sport et l’informatique. De retour au bercail, donc, il tombait d’accord, l’an passé, avec les dirigeants de l’Etzella Ettelbrück et évolue désormais au plus haut niveau luxembourgeois. Soit, à 60 bornes de son domicile germanophone.

Ligue des Champions : un prizemoney de plus de… 5 millions d’euros

Au niveau sportif, les Ostendais (Randolph 15 p) se sont donc inclinés (92-83 après 29-16 à la 10e) sur le parquet turc de Bursa. Juste avant les trois coups de la compétition, on a également appris l’ampleur d’un prizemoney pour le moins XXL. C’est ainsi que le club du littoral est d’ores et déjà assuré de toucher 40.000 € pour sa (simple) présence au sein d’un groupe qualificatif. Quant au futur vainqueur de la Ligue des Champions, il se verra gratifié d’un chèque d’un million d’euros. Le tout pour une « enveloppe » totale de… 5.420.000 € !

Le basket belge perd un dirigeant d’exception : Léon Wandel n’est plus

Il était l’intime de David Stern, l’ancien boss de la NBA. Né malin, l’Ucclois du Vallon d’Ohain se doublait d’un redoutable businessman. Amoureux du « cuir orange », il avait pris en charge notre équipe nationale à la fin des années ’80 à l’occasion notamment d’un mémorable tournoi européen à Anadia, au Portugal. J’ai eu l’immense chance de le fréquenter régulièrement à cette époque. Un grand Monsieur dans tous les sens du terme. Il nous a quittés le week-end passé. Je lui consacrerai le prochain « Carnet ». C’est bien la moindre des choses…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : RBC Stavelot

Les Anversois dictent leur loi aux Renards

Avec son trio Tiby, Rogiers et Coffer, les Anversois ont dominé les Montois, 73-62.

Une rencontre que les locaux, dans le sillage de Tiby (18 points et 7 rebonds), Rogiers (19 points et 4 rebonds) et Cofer (12 pions), prenaient directement à bras-le-corps pour faire le break dans le second quart après un premier quart équilibré. A la pause, les Anversois menaient 41-31 et n’allaient pas craquer à la reprise pour s’imposer 73-62.

Crédit photo: Philippe Collin

« Match presque parfait de notre part chez une équipe habituée à truster les 1ères places »

En P3A, les Miniers d’Hervé Odeurs ont bien failli créer l’exploit à Union Liège, ne s’inclinant que 54-53 dans les dernières secondes.

Il n’est jamais facile d’aller s’imposer à l’Union Liège, les Miniers viennent d’en faire l’amère expérience. « Ce fut un match presque parfait de notre part sur un terrain très glissant. Nous avons menés pendant trente-huit minutes, moment choisi par les « petit gris » pour sans lancer dans quelques coups de sifflet hasardeux. Nous avons alors pris un trois points sur la truffe à cinq seconde de la fin du match » regrette Hervé Odeurs. « Mais pour une équipe dont ce n’est que la deuxième année en P3 et face à une formation habituée à truster les premières places depuis des années, ce fut quand même pas mal du tout. »

« Même à cinq contre trois, les Wawas furent très bons »

Nouveau succès pour Grâce-Hollogne, 101-74 contre Waremme. Ce dimanche, les Buffalos iront défier les Pistols.

Seconde victoire pour Grâce-Hollogne, 101-74 contre Waremme. « Une équipe sérieuse et expérimentée. Les Wawas ont fait un excellent match alors qu’ils étaient dans une situation compliquée avec seulement six joueurs » contextualise Julien Wéry. « La première mi-temps fut équilibrée et nous avons éprouvé quelques difficultés à rentrer dans la partie. Waremme jouait très juste et nous n’avons pas réussi à développer notre jeu. »

A tel point que les visiteurs menaient alors 20-28. « Nos supporters nous ont alors poussés à réagir pour inverser le cours du match en prendre dix longueurs d’avance à la pause » continue l’emblématique Buffalo. « En seconde période, nos adversaires ont lâché prise suite à des blessures et des joueurs comptés cinq. Mais même à cinq contre trois, les Wawas ont vraiment été très bons avec une mention spéciale à Arnaud Bastin. »

Avec un deux sur deux, le contrat des Buffalos est rempli. « Même si nous sortons largement gagnants dans les chiffres de nos deux premières joutes, nous devons encore nous adapter collectivement à la division » nuance Julien. « Je pense que nous sommes bien dans le coup mais que nous pouvons vraiment mieux faire ! Nous avons de grosses échéances de mois-ci, il faudra être prêts ! »

« Nous devons composer avec les blessures »

C’est par une première victoire en TDM2B que Julien Walravens et Tongres ont conclu la réception de RSW Liège Basket. Entretien.

Julien, comment s’est déroulé ce presque derby contre les Sang et Marine ?

Très bien vu que nous sommes repartis avec la victoire (rires). Nous n’avons pas mal joué en défense avec 56 points encaissés, je pense que ce fut la clé dans ce match pas très offensif.

Comment analyses-tu votre niveau de jeu actuellement ?

Ne nous jouons pas trop mal mais, malheureusement, nous devons composer avec les blessures et nous sommes contraints de disputer nos matchs à sept. Cela induit qu’en fin de match, nous manquons de lucidité par manque de fraîcheur. De plus, nous ne faisons jamais de  » cinq contre cinq » aux entrainements vu notre petit nombre lors de ceux-ci.

Comment juges-tu votre début de saison ?

Nous affichons un bilan équilibré avec une défaite chez un solide adversaire qui est Neufchâteau, qui possède un roster de douze joueurs pour mettre une grosse intensité durant quarante minutes. La victoire contre Liège fait du bien mais nous nous réjouissons de revoir nos blessés parmi nous.

« Un Denis Van Asch en feu »

Après un revers inaugural en P3B à Harimalia, le groupe de Michel Derouaux a parfaitement réagi en venant à bout de de RSW Liège Basket. Les Fromagers tenteront d’enchainer à Oupeye ce samedi.

Michel, raconte-nous cette première victoire acquise 66-60 contre les Sang et Marine.

Ce match s’est bien déroulé. Nous avons toujours mené au score mais avons malheureusement laissé les visiteurs revenir dans le dernier quart-temps.

Selon toi, qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur ?

Très clairement notre expérience face à une très jeune équipe, notre implication défensive et un Denis Van Asch en feu.

Comment évalues-tu votre niveau de jeu ?

Il n’est pas encore optimal. Nous n’avons joué aucun match au complet et nous avons perdu Logan Solot – fracture lors du dernier match de Coupe – qui s’était parfaitement intégré chez nous. Cependant, le groupe a bien réagi après un non-match total à Harimalia.

« Je joue moins des coudes car j’écope plus facilement de fautes offensives »

Avec 30,5 points de moyenne, Robin Malpas réussit plus que parfaitement à s’acclimater à la première provinciale.

Machine à scorer en D3 avec Sprimont, Robin Malpas a certes changé physiquement mais pas quant à sa capacité à faire flamber les cercles. Après une pointe à 32 unités à Welkenraedt pour la journée inaugurale de P1, le pivot des All Blacks a récidivé avec 29 pions lors de la réception de Tilff. De quoi afficher une faramineuse moyenne de 30,5 points en championnat. « Je vais essayer de garder cette moyenne sur la saison » lance en guise de boutade le sympathique intérieur.

Il n’a donc vraiment pas fallu longtemps pour que Robin s’adapte à la première provinciale, lui qui évoluait en TDM2 les précédentes années. « Je joue un peu moins des coudes au post-up car j’écope plus facilement de fautes offensives mais je n’ai pas fondamentalement bouleversé mon jeu même si tout est logiquement plus facile » nous confie-t-il.

Durant le premier confinement, l’ancien pivot de Sprimont avait littéralement fondu. Une transformation physique qui influence évidemment un peu sa manière d’évoluer sur le terrain. « Mon style de jeu n’a pas vraiment changé mais je suis plus explosif sur mon premier pas et au rebond » ajoute Robin. « Et puis, avant j’étais vite cramé alors que maintenant, ma condition est meilleure. Avant, je me reposais un peu en défense, je ne faisais pas forcément l’effort au rebond. Désormais, je peux me donner à fond dans tous les aspects du jeu. » Et c’est Alleur qui en profite…

« Nous avons manqué de cohérence dans le jeu avec la blessure rapide de Thomas Michel »

Rapidement privés de Thomas Michel, les Blue Rabbits se sont inclinés à Saint-Louis 91-77.

Après avoir dominé Esneux en semaine, les Blue Rabbits espéraient enchainer à Saint-Louis. Un déplacement ardu chez des Collégiens qui alignaient Dykmans, Batardy et les « Francoeur brothers ». « Nous avons manqué de cohérence dans le jeu avec la rapide blessure de Thomas Michel. Nous avons commencé à discuter avec les autres sans nous préoccuper de jouer » déplore Gaël Colson. « Nous avons aussi raté une vingtaine de lancers-francs sur l’ensemble du match et des paniers simples sous l’anneau. »

Néanmoins, au caractère, les Blue Rabbits parvenaient à se relancer avant de s’écrouler à nouveau et de s’incliner 91-77. « Après notre horrible troisième quart où nous comptions vingt-quatre unités de retard, nous avons eu un sursaut d’orgueil pour revenir, en deux minutes, à neuf points. Mais nous sommes ensuite retombés dans nos travers. » Et de conclure: « Un match à oublier lors duquel nous n’avons gagné qu’un quart-temps sur quatre. »