« Nous bossons ensemble dans plusieurs projets, il y a un grand respect entre nous »

Ce samedi, Nicolas André retrouvera son pote Ludo Humblet pour un derby épicé en TDM2B. Entretien croisé de deux « Spirit Friends » et excellents coachs.

Nico, après votre superbe victoire en prolongation contre Spa, vous enchainerez par un autre derby à Comblain ce samedi. A quoi t’attends-tu au Mailleux ?

Nico André: Nous nous attendons à énormément d’intensité défensive des Comblinois et à un jeu super rapide.

Ludo, premier derby à domicile pour vous aussi après celui remporté à Spa.

Ludo Humblet: Effectivement, ce sera un vrai derby, un match serré de la première à la dernière minute. En gros, cela sera un top match pour les spectateurs.

Que devrez-vous faire pour remporter la victoire ?

Nico: Nous devrons être prêts dès la première minute. A domicile, les Comblinois jouent à six sur le terrain grâce à l’engouement de leur public.

Ludo: Les maîtres-mots de cette rencontre seront: intensité défensive, concentration et plaisir. Nous devrons parvenir à demeurer concentrés durant quarante minutes car nous affronterons des joueurs qui ont une grosse expérience basket combinée à beaucoup de lectures de jeu et du talent. Du coup, nous devrons être rigoureux dans nos déplacements et placements défensifs.

Nico, affronter ton pote Ludo Humblet ajoute-t-il du piment à ce derby qui n’en manque déjà pas ?

Nico: C’est chouette de pouvoir coacher face à Ludo. Nous bossons ensemble dans plusieurs projets, il y a un grand respect entre nous. Nous serons juste adversaires pendant quarante minutes.

Et pour toi Ludo, cela épice ce derby de te retrouver face à Nico ?

Ludo: Sincèrement, cela n’apporte pas de piment pour moi, que du contraire. L’un de nous deux sera déçu après le match et, du coup, cela ne fera plaisir à aucun des deux. Nico est un de mes meilleurs amis et nous nous voyons tous les jours. Je serai juste content de passer une soirée de plus avec lui et sa petite femme après le match. Le Covid nous a tous changé et de mon côté, j’avoue que les moments de convivialité avec mes proches ou entre amis sont devenus bien plus important que le reste. Je serai un compétiteur toute ma vie mais les relations humaines restent une priorité.

N. B. : parmi les projets sur lesquels ces deux jeunes coachs de talent bossent ensemble, il y a notamment la production et la distribution de breuvages aussi sympathiques que savoureux à découvrir ici.

« Nous l’avons fait pour Côme »

Ce mercredi, Bellaire et Hannut se sont qualifiés pour les huitièmes de finale de la Coupe de la Province. Blue Rabbits et Hesbignons se retrouveront ce vendredi en championnat. Reportage.

Sans leur entraineur devenu papa, les Blue Rabbits ont assuré l’essentiel en Coupe contre une équipe de la Vaillante combative, 88-64. « A nouveau, nous ne faisons pas un très bon match mais la victoire est quand même là ! Nous l’avons fait pour Côme » sourit Antoine Froidmont qui, avec ses partenaires, devra déjà être sur le pied de guerre ce vendredi pour recevoir Hannut. « Il faut absolument que nous redevenions une équipe, une famille, pour demain et les matchs suivants. Nous devons plus nous serrer les coudes en défense, l’attaque suivra. Il faut aussi reconnaitre que nous ne sommes pas en réussite pour le moment. »

Hannut, justement était également sur le pont ce mercredi en Coupe. Et les Hesbignons se sont qualifiés de justesse au dépens de Welkenraedt, 63-56.

Première réussie à « domicile » pour La Spéciale

Pour son premier match à domicile à Sprimont, La Spéciale Aywaille a dominé Sprimont 74-50. Ce samedi, les Aqualiens devront négocier un délicat déplacement à la Vaillante Jupille.

Samedi, La Spéciale Aywaille disputait à… Sprimont son premier match amical contre Sprimont. Et, comme un symbole, ce furent les deux anciens Sprimontois Jordan Lizein (6 points) et Lionel Dechêne (4 unités) qui marquaient les trois premiers paniers aqualiens pour mettre leur nouvelle formation aux commandes. Bien en place derrière, les « locaux » prenaient rapidement le large pour mener 15-5 et puis 19-5 après dix minutes. Les Carriers, exceptionnellement coachés par Antoine Massart, ne baissaient pas les bras dans le second quart et parvenaient d’une bombe « on the buzzer » de Horris à revenir à 34-21.

A la reprise, les Aqualiens en remettaient une couche via Vanlaar (10 points) et Moreau (10 unités également). Les Carriers optaient alors pour une zone très vite déjouée grâce à la maitrise du tandem Van Roy (7 pions)/Lhote (17 points). L’écart enflait et, à la demi-heure, le marquoir affichait 62-35. Le plus dur était fait pour les « locaux » qui terminaient en roue libre cette partie et s’adjugeaient une seconde victoire de rang, 74-50.

« En P1, tout le monde peut battre tout le monde

Avant de retrouver ce samedi son ancien équipe de Dison-Andrimont pour un derby qui s’annonce particulièrement disputé, Jordan Delrez analyse le début de championnat de Welkenraedt.

Jordan, comment s’est déroulé votre derby à Spa ?

Nous ne sommes pas très bien rentrés dans la partie et nous fûmes rapidement menés de dix points. Nous avons dû resserrer la vis en défense pour pouvoir passer devant. Nous avons ensuite fait les montagnes russes en alternant le bon et le moins bon mais nous sommes tout de même satisfaits d’avoir pu repartir avec les trois points.

Selon toi, qu’est-ce qui vous a permis de l’emporter 65-79 ?

La différence s’est faite grâce à notre expérience et à la force de caractère que nous avons affichée tout au long de cette rencontre. Même si nous fûmes plusieurs fois menés, nous avons toujours réussi à repasser devant malgré notre effectif réduit. Chapeau à tout l’équipe et au staff !

Comment analyses-tu votre niveau de jeu actuellement ?

C’est difficile de le juger après deux matchs de championnat. Nous savons qu’en P1, tout le monde peut battre tout le monde. Il faudra donc essayer de rester concentrés tout au long de la saison – en espérant être épargnés par les blessures – et gommer nos petits défauts.

Comment juges-tu votre début de saison ?

Il correspond à nos attentes même si nous aurions peut-être pu créer la surprise contre Alleur. Il faudra essayer de continuer sur notre lancée en essayant de prendre les trois points ce samedi contre Dison.

« Eviter la crise cardiaque à notre coach »

Deuxième victoire de rang pour le RBC Awans avant d’accueillir Verlaine ce samedi.

« Encore un top match pour notre équipe mais pas durant quarante minutes. Quand allons-nous réussir à sortir un match parfait ? », s’interroge Maxime Werll après la victoire du RBC Awans à Aubel, 57-63. « La longueur du terrain d’Aubel a pesé dans les jambes en début de rencontre mais nous avons tout doucement trouvé notre rythme, surtout en défense, pour mener d’une courte tête à la pause. »

Au retour des vestiaires, les visiteurs poussaient sur le champignon pour prendre vingt points d’avance avant de vivre une dernier quart catastrophique où personne ne parvenait à marqueur. Heureusement pour Awans, malgré le 15-2 concédé dans le dernier quart, la victoire était tout de même au bout. « C’était pareil contre Visé. Notre niveau est à la fois bon et immonde » analyse Max. « Nous devons combler ces lacunes pour éviter la crise cardiaque à notre coach (rires). »

Après deux matchs, les Awansois pointent à deux victoires et accueilleront Verlaine ce samedi. « Inutile de trop nous précipiter pour annoncer nos objectifs mais peut-être que l’issue finale en vaudra le coup » conclut l’ancien du Haut-Pré.

« Plusieurs joueurs ont besoin d’un troisième poumon »

En P3B, Blegny a créé la surprise en venant à bout d’Oupeye, 65-56. Voilà les Miniers en tête de leur série avec un bilan immaculé.

« Le match fut très intense, physique et Oupeye a pris dix points d’avance dans le deuxième quart mais nous sommes revenus et passés devant à la pause pour mener 34-32 » nous raconte Dylan Iser. « Nous avons super bien repris la deuxième mi-temps et pris dix longueurs d’avance. Cependant, un peu de gâchis avec des balles perdues et des shoots trop rapides a permis aux visiteurs de repasser devant à cinq minutes du coup de sifflet final. »

La partie allait-elle basculer ? « Nous sommes restés calmes, nous ne nous sommes pas emballés les uns sur les autres et nous avons joué juste pour gagner ce match 65-56 » sourit Dylan. « Nous fûmes très bons défensivement en seconde période. Nous avons réussi à empêcher les deus shooteurs adverses de prendre feu comme ce fut le cas en première mi-temps. »

Voilà les Miniers avec un probant deux sur deux. « Dans l’ensemble, notre jeu est bon, nous nous trouvons facilement sur le terrain et nous nous encourageons. Nous devons juste insister sur quelques détails et travailler physiquement car plusieurs joueurs de l’équipe ont souvent besoin d’un troisième poumon » rigole l’intérieur. « Nous ne pouvions pas demander mieux que de démarrer le championnat par un deux sur deux, surtout que nous ne sommes jamais au complet aux entrainements et aux matchs et que, en P3B, il y aura beaucoup de surprises. »

« Le premier buzzer beater de la saison pour Romain Albert ! »

En P3A, Dison-Andrimont a remporté de justesse le derby contre Ensival, 65-64. De quoi aborder en pleine confiance le déplacement de ce vendredi à Blegny. Reportage.

Le basket peut être cruel comme viennent d’en faire l’amère expérience les jeunes Ensivalois. Après s’être inclinés 54-56 contre La Spéciale, c’est un nouveau court revers enregistré par les troupes de Jérémy Delsemme battues 65-64 à Dison. « Ce fut encore une victoire compliquée (ndlr: Dison s’était imposé de justesse à Sprimont lors de la journée inaugurale) et pas méritée dans le sens où nous n’avons pas pris la rencontre en main mais sommes toujours restés au contact de nos adversaires grâce à leurs erreurs » reconnait Arnaud Porcu. « Nous disputions un second match consécutif contre une équipe composée de jeunes joueurs qui courent beaucoup mais ne sont pas toujours très précis. Et nous ne parvenons pas à dicter notre jeu car nous sommes trop impatients et ne respectons pas les consignes du coach. »

Malgré tout, les Disonnais ont réussi à remporter ce derby. « Notre physique nous a permis de rester dans le match et assurer des paniers dans la raquette car notre adresse extérieure demeure fluctuante. Après une grosse erreur sur un rebond, Ensival est passé devant mais Romain Albert a planté un gros shoot à la dernière seconde pour le premier buzzer beater de la saison » continue Arnaud. « Cependant, notre niveau de jeu est mauvais. Nous ne sommes pas dans le bon tempo au niveau des systèmes et nous précipitons nos actions. Défensivement, nous n’appliquons pas les fondamentaux du basket et nous sommes trop souvent piégés à cause de rotations défensives absentes. » Et d’ajouter: « Fait rare aussi, nous sommes souvent onze ou douze sur le banc actuellement. Ce n’est donc pas facile pour le coach de contenter tout le monde et l’énervement et la déception peuvent vite arriver dans le chef de ceux qui ne jouent pas. Heureusement, nous tenons la baraque grâce à notre jeu physique et aux qualités individuelles des gars. »

Ce vendredi, les Disonnais iront à Blegny, une formation qui s’est inclinée d’un petit point à l’Union Liège. « Même si la beauté du jeu n’y est pas, nous sommes à deux sur deux après une belle prestation en Coupe contre la P1 de Bellaire. Le boulot est fait et, comme chaque année, nous prenons match après match pour voir où cela nous mène » conclut notre interlocuteur.

« Une décision difficile à prendre »

A 41 ans, Pau Gasol a décidé de raccrocher.

La légende espagnole met un point final à une carrière formidable qui l’aura vu briller en NBA avec les Lakers et régner sur le basket européen et même mondial avec la Roja. “Aujourd’hui, je suis ici pour vous dire ce que vous avez pu anticiper : que je vais prendre ma retraite du basket professionnel. C’est une décision difficile à prendre après tant d’années. C’est une décision réfléchie. Il faut savoir comment changer de vitesse et savoir s’amuser. Je ne voulais pas finir par jouer avec des béquilles et avec des opérations” a ainsi déclaré Gasol. “Merci aux fans. Vous ne réalisez pas l’importance des fans et l’énergie qu’ils vous donnent. Lorsque les salles sont pleines et vibrantes, ils vous font sentir comme une personne très spéciale. Je remercie les fans pour leur affection et leur soutien au cours de ces années. L’admiration que je reçois est toujours bouleversante. “

Crédit photo: Euroleague

« Une prestation monstrueuse de Benjamin Mahiat »

En P2B, Guillaume Reynders et Verviers ont dominé LAAJ 88-52 et réalisent un début de championnat parfait. Interview.

Guillaume, vous vous êtes largement imposés contre Atlas le week-end dernier.

Nous avons commencé très fort en mettant beaucoup de rythme et d’intensité, chacun prenant ses options au bon moment. Une fois l’avance prise, nous nous sommes un peu relâchés défensivement mais, globalement, nous avons contrôlé la partie de bout en bout avec une prestation monstrueuse au scoring et au rebond de Benjamin Mahiat.

Comment analyses-tu votre niveau de jeu actuel ?

Nous allons dans le bon sens. Nous avons la chance de nous entrainer à plus de dix depuis le début de l’année en commun avec la R1. Les automatismes commencent à être là mais nous savons aussi que nous pouvons faire beaucoup mieux. Que cela soit contre Pepinster ou Atlas, nous avons eu de vrais moments de relâchement et nous sentons parfois l’envie de jouer trop collectivement, ce qui nous amène à refuser des options ouvertes que nous devrions prendre. Tactiquement, nous commençons aussi à être bien en place et dès que Fred Carton nous donne des consignes pour nous ajuster offensivement, nous exécutons cela correctement. Il y a donc beaucoup de positif à retirer de ce début de championnat mais nous restons les pieds sur terre.

« Du culot face à des monuments »

Fameux choc des générations le week-end dernier entre les jeunes de Belleflamme et les expérimentés Alleurois de la « Bien Belle Equipe » qui a tourné en faveur des Haricots qui pourront aborder en pleine confiance le déplacement de ce samedi à Stavelot.

« Un réel choc des générations ! », s’exclame d’emblée Maxime Clavier au sujet de la victoire de sa jeune P2 contre Alleur, 72-64. « Nous avions bossé toute la semaine sur la zone pour finalement subir une « homme à homme ». Les plans avaient un petit peu changé et nous avons eu du mal à trouver des solutions pour contenir Benoit Jérôme qui a planté 31 points sur les 64 des Noirs. Défensivement, nous étions un peu trop naïfs dans le premier quart mais après, nous avons vraiment mis une folle pression qui a étouffé Alleur et nous a offert des paniers faciles. Franchement, la pièce aurait pu tomber des deux côtés mais je crois que nous fûmes plus lucides que nos adversaires en fin de match. Et pourtant, à seize ans (ndlr: l’âge de la majorité des joueurs de Belleflamme), c’est logiquement l’inverse qui aurait dû se produire. »

Alors que le jeune coach s’interrogeait voici quelques semaines sur ce à quoi ses protégés pouvaient prétendre pour leur première campagne en P2B, les voici avec un idéal deux sur deux. « Je peux dire à mes joueurs qu’il reste six victoires à aller chercher car il en faudra sûrement huit pour se sauver. Nous ne sommes plus que neuf soldats mais nous irons à la guerre chaque semaine avec cette même envie. Mes jeunes sont vraiment impressionnants par leur volonté et leur capacité à s’adapter » enchaine Max. « Franchement, ils me surprennent. Ils ont vraiment du culot. Ils ont affronté un gars comme Tony Fernez qui est un monument et n’ont pas eu peur. Ils sont agressifs et pas dans le « sur-respect ». Je suis fier d’eux ! »

Ce samedi, les Haricots iront à Stavelot. « Un déplacement qui sera compliqué sans Arthur Authelet. J’avais tablé sur un trois sur cinq pour débuter mais vu l’exploit réalisé contre Alleur, nous devons être capable de viser le quatre sur cinq » conclut le mentor des Liégeois.