Liège: la D3 qui « pleure », la P1 qui « rit »

En TDM2, les Sang et Marine ont subi la loi des Dragons d’Esneux alors qu’en P1, ce fut l’inverse.

A domicile, les troupes de Mike Bodson débutaient bien la rencontre pour mener 25-19 après dix minutes. Les dix minutes suivantes voyaient les locaux augmenter leur viatique avant de voir les Dragons réduire l’écart pour faire 41-38 à la pause sur un buzzer beater.

A la reprise, les deux équipes se rendaient coup pour coup et le marquoir affichait 59-57 à la demi-heure. Dans la dernière ligne droite, portés par leurs fervents supporters, les Esneutois parvenaient à passer devant au marquoir pour finalement s’imposer 72-82, un score un peu forcé.

En P1, par contre, les Principautaires ont décroché leur première victoire en dominant une équipe d’Esneux déforcée, 78-66.

Crédit photo: Aleksandra Milanovic Photographe

« Welkenraedt a crânement joué sa chance »

Week-end réussi pour la P1 des Wawas qui s’est défaite de la P4 de Welkenraedt en Coupe et de Saint-Louis en championnat.

Ce jeudi, les Wawas recevaient la P4 de Welkenraedt dans le cadre des seizièmes de finale de la Coupe provinciale. « Un match assez compliqué car nous n’étions que sept du noyau P1 – dont Hervé Piedboeuf qui se remet d’un méchant coup au nez, Arnaud Deville qui revenait de blessure et Alexandre Germay qui s’est refait mal au cours de la partie – en début de match et que nous avons dû composer avec des jeunes n’ayant jamais joué avec nous mais qui nous ont bien aidés » nous précise Denis Lambion. « Nous avons bien débuté cette rencontre en combinant rythme, agressivité et réussite dans nos tentatives avant de connaitre un passage à vide complet – peut-être lié à la défense box-and-one adverse ? – et de finalement regagner les vestiaires avec les quinze points de retard initiaux. »

En deuxième période, les Wawas retrouvaient leurs allant mais les visiteurs ne s’avouèrent pas facilement vaincus. « Nous avons joué un meilleur basket à la reprise et la jeune équipe de Welkenraedt a craqué. Je ne sais pas si nos adversaires du soir jouent ainsi chaque week-end mais contre nous, ils ont crânement joué leur chance sans pression et cela a failli fonctionner. Un peu plus de maturité nous a permis de nous imposer et de rejoindre le prochain tour » commente le meneur après la victoire de Waremme 79-67.

Samedi, c’était une équipe de Saint-Louis également assez jeune que recevait Denis et ses partenaires. A domicile, les Wawas sont allés chercher une deuxième victoire en s’imposant 67-58.

« Deux points sur lesquels nous avions insisté tout la semaine »

A domicile, Jérôme Jacquemin et les Carriers ont dominé Hasselt 87-70. Interview.

Jérôme, comment s’est déroulé votre match contre Hasselt ?

Il s’est plutôt bien passé. Nous avons mieux défendu et pris beaucoup plus de rebonds, deux points sur lesquels nous avions insisté toute la semaine. A partir de là, tout fut plus simple… D’autant plus que nous avions une bonne réussite en première mi-temps. Nous sommes donc relativement satisfaits, à part pour les dix-neufs lancers-francs manqués.

Que retenir de cette victoire 87-70 ?

Au-delà de la victoire, ce match est encourageant pour la suite. Les gars travaillent bien à l’entrainement et nous avançons dans le bon sens. Nous ne jouons pas le week-end prochain mais il faudra tout de même être focus cette semaine à l’entrainement car la future réception de Neufchâteau, l’une des plus solides équipes de la série, sera une autre paire de manches.

Crédit photo: BC Sprimont

« Taper la balle pendant des heures comme si le temps s’était arrêté »

Laurent Caubergh profitait de la période estivale pour jouir des petits plaisirs du quotidien. Entretien.

Laurent, quoi de prévu cet été ?

Je n’ai encore rien de prévu, ce sera le boulot pendant les deux mois d’été. Je viens de prendre une semaine de repos pour recharger les batteries avant d’attaquer les grosses journées qui vont arriver au travail. J’aurai ensuite deux semaines de vacances début septembre et là, nous organiserons peut-être quelque chose en last minute avec ma copine… Mais je ne me projette pas trop, la situation peut changer rapidement (rires). Je vis au jour le jour pour l’instant (rires).

Quelles sont tes vacances idéales ?

Pour moi, il ne s’agit pas spécialement de partir à l’autre bout du monde ou dans des lieux touristiques. Je préfère largement retrouver mes amis autour d’un verre pendant de longue journées au soleil, profiter d’un bon resto, passer des moments en famille, taper la balle pendant des heures avec des amis d’enfance comme si le temps s’était arrêté, aller me promener. En résumé, rien de grandiose, juste les petits bonheurs de la vie.

As-tu des habitudes estivales ?

Pas vraiment hormis de profiter d’un dépaysement total, d’utiliser le moins possible le gsm et de profiter à 100%.

Quels sont tes meilleurs souvenirs de vacances ?

Cela reste incontestablement les promenades en famille dans les montagnes suisses et dans les alpes françaises. Nous partions toute la journée, nous arrêtions dans les petits refuges d’altitude, découvrions des paysages différents. Un autre excellent souvenir, c’est un voyage à Dublin entre amis. Je signe à deux mains pour en refaire un comme ça toutes les années.

N. B. : cet entretien a été réalisé fin juin

« Notre esprit d’équipe et notre cohésion grandissent à chaque prestation »

A domicile, Jean-Pierre Darmont et les Haricots ont remporté une troisième victoire consécutive en dominant le CFWB 97-60.

Vendredi à l’ABC Arena, les Haricots ont pris la mesure des jeunes du CFWB, 97-60. « Nous avons hyper bien commencé la rencontre en jouant sérieusement tout en prenant énormément de plaisir » sourit Jean-Pierre Darmont. « Notre esprit d’équipe et notre cohésion grandissent à chaque prestation et nous ont permis de faire la différence face au Centre. Et personnellement, je prends énormément de plaisir avec mes coéquipiers, le coach et les personnes du club. »

Une victoire qui permet aux Haricots dont la préparation avait été mitigée d’afficher un bilan parfait et de demeurer invaincus. « Il faut poursuivre avec la mentalité que nous affichons depuis trois semaines et le reste suivra » conclut « Jipé ».

Chez Léon…

Les Carnets du basketteur, saison 5 !

Pendant la semaine, je vous rappelais le souvenir de Léon Wandel. Il avait l’habitude de répéter : « J’ai toujours eu deux grandes passions : le basket et la Belgique. C’est le pays qui accueillit mon père, petit juif polonais, qui est arrivé ici à l’âge de 18 ans en espérant une vie meilleure. »

Pour mieux situer l’influence et la puissance du personnage, ces deux exemples pour le moins significatifs… On est en 1989, il vient de reprendre une équipe nationale en déliquescence. Pour la conférence de presse de présentation, il convie la presse spécialisée au « Comme chez Soi », l’incontestable restaurant n°1 en Belgique (3 étoiles au Michelin, photo). Avec vue directe sur la cuisine de Pierre Wynants et visite d’une impressionnante cave à vin. Pour ne rien vous cacher, j’ai encore le menu dans mes archives…

Dans ans auparavant, il met sur pied un « Final Four » réunissant le gratin européen et une franchise de NBA. L’évènement attire plus de 20.000 spectateurs et 400 journalistes au « Flanders Expo » de Gand. Lors de la réception d’ouverture, il m’appelle et me présente à la personne à ses côtés. C’est alors que celui-ci me serre dans ses bras et m’adresse une énergique poignée de mains. Tout juste s’il ne me fait pas l’accolade. Ce n’est qu’en cours de soirée que j’apprendrais que mon (très chaleureux) interlocuteur n’est autre que… David Stern, le big boss de la NBA…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Au comme chez Soi

« Allez, j’me barre ! »

C’est par cette punchline après une bombe du milieu de terrain sur le buzzer du troisième quart-temps qu’Alexandre Koch a quitté ses coéquipiers pour filer à un mariage où il était attendu.

Avec ce panier magistral de son fougueux forward qui venait de scorer 13 de ses 25 points dans le troisième quart (et dont la punchline n’était pas sans rappeler celle de Kobe), La Spéciale Aywaille menait 39-60 aux Argilières. Pourtant, au coup d’envoi, les interrogations étaient multiples dans les rangs des visiteurs qui devaient composer sans Wey, Moreau, Vandersanden et avec Koch qui ne pouvait jouer (normalement) qu’une mi-temps. Mais dès le début de la partie, les Aqualiens allaient défendre le plomb et déjà commencer à enfiler les triples – 12 au total ! – via Vanlaar (6 unités) et Koch (25 pions et une palanquée de rebonds), auteur de deux bombes chacun dans ces dix premières minutes qui s’achevaient sur le score de 11-22. Dans le second quart-temps, Blondiaux (23 points) – un vrai talent – et les Jupillois augmentaient leur intensité et profitaient d’un peu de maladresse des visiteurs pour revenir à quelques longueurs avant que Lété (3 points) d’une bombe redonne un peu d’air à La Spéciale qui repartait de l’avant pour rentrer aux vestiaires avec une avance confortable, 26-37.

A la reprise, la zone 3-2 des locaux était bien en place mais avec Lhote (27 points dont 5 triples) – qui connait parfaitement tous les recoins cette mythique salle des Argilières – et Koch impériaux, une défense de fer et un collectif rayonnant, les Aqualiens augmentaient leur écart pour filer à 39-60. Dans le dernier quart, sous l’impulsion de Van Roy (8 points) au four et au moulin avec des Degré, Lizein (3 pions), Raquet et Dechêne précieux et combatifs en diable, l’écart culminait jusqu’à vingt-huit unités avant que le match ne se termine sur le score de 53-74.

« Pour gagner au basket, il faut mettre la balle dedans »

Très maladroits depuis l’entame du championnat, Bastian Stassen et les Sucriers veulent enfin lancer leur saison ce dimanche contre US Awans.

A Comblain, les Sucriers ont concédé leur seconde défaite consécutive et la troisième après celle vécue en Coupe. « Pour être honnête, même si la défaite est toujours amère, celle-ci fait « moins mal ». Il y eut beaucoup plus de positif qu’au premier match, notamment dans l’esprit collectif » nous confie Bastian Stassen. « Néanmoins, pour gagner au basket, il faut mettre la balle dedans, ce qui est notre point noir en ce moment. Nous tenons le choc en shootant autour des 25%, c’est presque rassurant. Sur les deux premiers matchs, nous en sommes à deux sur trente-trois derrière l’arc. Cela en dit long. »

Ce dimanche, les Wanzois voudront enfin renouer avec la victoire en accueillant l’US Awans. « Il faudra retirer le frein à main et nous faire plaisir individuellement pour rendre le collectif meilleur. Cela devrait nous aider à mettre la balle dedans » prévient Bastian. La série noire des Sucriers prendra-t-elle fin ?

« Nous pourrions marquer plus mais l’ambiance est au top »

Pour Liège & Basketball, Loïc Gachertz aka « La Gâchette » analyse le début de saison de Flémalle et le déplacement dominical à La Villersoise. Interview.

Loïc, comment évalues-tu votre début de saison ?

C’est un bon début de saison même si, en attaque, nous pourrions marquer plus. Nous commençons à avoir des automatismes, c’est positif pour la suite du championnat. Et concernant l’ambiance, nous sommes déjà au top.

Ce dimanche, vous irez à Villers en visant la passe de trois. A quel genre de match t’attends-tu ?

Je crois que comme les autres équipes de la série, La Villersoise va nous attendre.

Quelles seront les clés de cette rencontre ?

Nous devrons imposer notre jeu et notre rythme offensif tout en évitant d’encaisser trop.

« Arrêtons de nous positionner en victimes consentantes »

Ce dimanche aura lieu un derby de R1 Dames entre Herve-Battice et LAAJ, deux équipes à la peine en ce début de saison. Pascal Vanderoost préface cette rencontre déjà essentielle. Entretien.

Pascal, à quel genre de match t’attends-tu dimanche à Herve-Battice ?

Je pense que les deux équipes cherchent actuellement leur adresse qui fait défaut. Les deux groupes remettent l’ouvrage sur le métier pour tenter de retrouver des pourcentages plus intéressants et peut-être que l’une des deux équipes aura la chance de les voir réapparaître ce week-end… En espérant que cela soit nous ! Plus concrètement, Herve possède l’un des secteurs intérieurs les plus complexes à déjouer grâce à la qualité des joueuses et aux principe prônés par le coach Deno (ndlr: Alain Denoël). Un secteur dans lequel nous déplorons deux absentes de taille. A cela s’ajoute généralement une bonne organisation défensive qu’il n’est pas aisé de contourner. Cela sera donc un match compliqué, comme chaque semaine finalement.

Comment analyses-tu votre niveau actuel ?

Chez nous, chaque individualité doit hausser son niveau pour réussir à former un collectif plus cohérent. Il est essentiel d’hausser notre rythme atrocement bas depuis plusieurs semaines. Et il faudra arrêter de nous positionner en victimes consentantes. J’ai besoin de combat, d’envie, de vitesse… Il est nécessaire que nous tenions enfin compte aussi des détails, des bonnes lectures. Bref, nous devons tout améliorer.

Quelles seront les clés de ce derby ?

L’équipe qui aura les meilleurs pourcentages en attaque risquera de trouver l’allant offensif nécessaire et sera difficilement arrêtable. Nous ne pourrons retrouver ceux-ci qu’en jouant sur un tempo élevé. Ce qui signifie que nous devrons jouer dur, éviter les bêtises individuelles qui coûtent au collectif, gagner des seconds ballons et courir ! Actuellement, ce sont nos manquement offensifs qui conditionnent nos prestations. Je souhaite plutôt switcher d’état d’esprit et en arriver à nous dire que notre organisation défensive conditionne positivement nos attaques, ce qui n’est pas encore le cas