Lamarche prend feu et Bellaire remporte le topper !

Avec un Lamarche en feu derrière l’arc, les Blue Rabbits ont remporté le choc de P3A en dominant l’Union Liège à la Constitution.

« Ce ne fut pourtant pas un vrai mauvais match de notre part et l’arbitrage était top » constate Antoine Van Kerkhoven. Mais les Unionistes sont tombés sur os nommé Lamarche. Le meneur de Bellaire, qui évolue aussi avec la P1, était en réussite derrière l’arc. Avec huit paniers primés, il fait basculer ce topper dans l’escarcelle de Bellaire, infligeant aux locaux leur premier revers de la saison, 51-59

« Continuer cette belle série grâce à notre défense »

Auteur d’une excellente prestation contre Awans, Martin Di Prospero n’est pas pour rien dans le formidable début de saison d’Alleur.

Martin, après avoir connu votre première défaite, en Coupe à Grâce-Hollogne, vous avez parfaitement réagi en venant à bout d’Awans, 73-67.

Ce fut un match compliqué et une belle victoire que nous sommes allés chercher au caractère ! Nous avons mené tout le début de match grâce à une très bon début de rencontre et bien que les visiteurs soient revenus au score petit à petit, nous n’avons pas craqué sur la fin.

Selon toi, qu’est-ce qui vous a permis de rester invaincus ?

Notre atout, ce fut notre défense. C’est d’abord grâce à cela que nous avons pu prendre de l’avance en début de match et c’est ensuite aussi grâce à notre boulot derrière que nous avons réussi à rester devant dans les ultimes instants.

Vous êtes leaders de la P2A. T’attendais-tu à un tel début de championnat ?

Je suis évidemment très content de notre début de saison et de ces quatre victoires consécutives en championnat. J’espère que nous pourrons continuer cette belle série.

« Pas mal de curieux viennent voir nos matchs »

En dominant la P2 d’Alleur 95-71, les Buffalos se sont aisément qualifiés pour les huitièmes de finale de la Coupe provinciale tout en demeurant invaincus en P3C. Grâce-Hollogne est devenu l’une des attractions du basket liégeois, comme le confirme Julien Wéry. Entretien.

Julien, vous voilà qualifiés pour les huitièmes de finale de la Coupe provinciale après votre large victoire contre la P2 d’Alleur, 95-71. Comment s’est dessinée celle-ci ?

Une fois de plus, nous avons entamé très fort cette rencontre pour nous détacher à 18-0 (ndlr: Grâce-Hollogne comptait cinq points d’avance). Nous fûmes ainsi rapidement dans une situation très favorable. Nos adversaires n’étaient que sept et ont perdu rapidement Hervé Cordonnier. Nous fûmes performants à distance et suffisamment agressifs derrière, de quoi contrôler ce match de bout en bout.

Outre la victoire et la qualification, que retiens-tu de ce match ?

Match après match, nous nous adaptons. Jusqu’à présent, nous trouvons les solutions pour dominer et l’emporter. Contre une belle, très belle équipe composée de joueurs intelligents, nous avons évité le piège. C’est mission accomplie.

Concrètement, pouvons-nous affirmer que vous réalisez le début de saison rêvé ?

« Rêvé » est peut-être un terme un peu fort. Je préfère employer « espéré ». L’objectif est désormais de passer le prochain tour pour recevoir la P1 d’Alleur chez nous. Je pense que cela peut être une superbe affiche. Pour ce qui est du championnat (ndlr: les Buffalos sont à quatre sur quatre), nous sommes également dans nos plans mais nous allons continuer de prendre match par match en prenant un maximum de plaisir.

Sens-tu un engouement ou un frémissement autour de ton club suite à vos excellents résultats ?

Oui, nous pouvons en effet remarquer que nous sommes davantage suivi que par le passé. Pas mal de curieux viennent voir nos matchs. Nombreux sont ceux qui évoquent le fameux match contre Flémalle (ndlr: le 18 décembre à 20h). Nous sommes assez bien soutenus pour le moment mais je crois que le meilleur reste à venir.

« Eliott Anderson fut très fort tactiquement »

Dans la rencontre de fond de classement entre deux équipes que les observateurs attendaient plus haut, la victoire est revenue aux Esneutois contre le Haut-Pré 87-68.

Si peu d’observateurs imaginaient Dison-Andrimont caracoler en tête de l’élite provinciale, peu nombreux étaient aussi ceux qui auraient prédit qu’Esneux et Ougrée se partageraient la lanterne rouge après trois rencontres. Mais, tant chez les Dragons que chez les Sérésiens, les blessures sont venues perturber un début de championnat déjà chargé d’inconnues après la longue trêve forcée.

Ce samedi, il y a avait déjà urgence pour les deux derniers du classement à la recherche d’un premier succès qui pourrait lancer leur saison et les faire quitter la zone rouge. En l’absence de leurs intérieurs, les locaux ont misé sur la vitesse et l’intensité pour dominer une équipe du Haut-Pré déforcée et en plein doute. « Nous avons directement entamé cette rencontre avec une défense agressive et beaucoup de contre-attaques. Nous étions plus rapides que nos adversaires et cela nous a offert beaucoup de situations de surnombre, notamment avec Ethan Vanoost » nous résume Victor Letihon après la première victoire de sa formation, 87-68. « Et mention spéciale à Eliott Anderson qui fut très fort tactiquement (rires). »

Un résultat positif qui met du baume au cœur des Esneutois. « Nous vivons un début de saison très frustrant avec toutes les blessures dont nous sommes victimes. Nous jouons tous nos match avec cinq joueurs e P1 et des jeunes de P4 qui viennent en renfort. Il nous font du bien » nous explique le shooteur local. « Et nous devons apprendre à jouer ainsi car nous ne récupérerons sûrement pas Barbay, Leemans, Castermans et Pieffer avant janvier. »

« Nous avons joué avec notre bonheur ! »

Cardiaques s’abstenir ! Grâce à une minute et demie de folie, un Agapit inarrêtable et un Mayron Wilkin décisif, les Verviétois sont revenus du diable Vauvert pour arracher la victoire au CFWB, 87-90. Récit d’une folle soirée.

« What a game ! », et « cardiaques s’abstenir », ce sont en substance les deux expressions qui pourraient presque suffirent à résumer le duel homérique auquel se sont livrés pensionnaires du CFWB et Collégiens ce vendredi à Jambes. Tout avait bien débuté pour les Verviétois qui menaient de dix unités à la pause. Mais au retour des vestiaires, les protégés de Quentin Desert subisaisent la déferlante locale. A une minute et vingt-quatre secondes du coup de sifflet final, les visiteurs comptaient encore huit points de retard.

« C’est alors que nous avons mis, en dernier recours, un zone press » nous raconte le coach du BC Verviers. « Les jeunes du Centre peinèrent face à cet défense et Philippe Agapit décidait de montrer la voie en marquant huit points consécutifs (ndlr: le Français marquera 15 des 20 derniers points verviétois) pour revenir à égalité avant que Mayron Wilkin, le capitaine, ne plante le triple de la victoire ! »

Une rencontre riche en suspens et durant laquelle les Verviétois sont passés par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. « Nous avons démarré le match en laissant les locaux prendre des options faciles et en ratant des easy lay-ups, du coup, c’était jeu égal pendant dix minutes » continue Quentin. « Dans le second quart, nous avons joué avec notre bonheur en ne prenant que dix points d’avance alors que nous aurions pu en choper le double si nous avions été plus appliqués offensivement. En début de seconde période, nous avons laissé nos adversaires imposer leur rythme et nous avons subi. Notre jeu s’est désorganisé offensivement et nous avons beaucoup encaissé sur le ‘un contre un’. ».

Heureusement, les Vervietois parvinrent à une victoire 87-90 qui restera dans la mémoire collective. « Je tiens à adresser une mention spéciale à Maxence Casamento (ndlr: qui affrontait son ancienne équipe) qui a sorti un tout gros match. Il a peu marqué mais produit une défense et une organisation géniale » conclut l’heureux entraineur.

Bojovic et Limburg s’enfoncent encore davantage dans la crise !

Sixième défaite à la suite pour Milos Bojovic et Limburg.

Incapables d’arrêter Calhoun (27 points dont 5 triples et 5 assists), les Limbourgeois se retrouvaient menés 39-35 à la pause. De retour des vestiaires, Bojovic (6 points et 5 rebonds) et les visiteurs renversaient la vapeur pour faire 52-57 à la demi-heure. Malheureusement, les Limbourgeois craquaient totalement dans le dernier quart et s’inclinaient 79-72, encaissant leur sixième défaite consécutive.

Crédit photo: Philippe Collin

« Un problème dans la réalisation des ‘set plays' »

A domicile, les Dragons ont craqué dans la dernière ligne droite contre Geel, s’inclinant 49-63. Reportage.

Dans leurs installations qui revivent depuis le retour du public, les Dragons furent excellents en défense. « Mais nous avons concédé beaucoup trop de rebonds offensifs » nous précise Robin Lhoest qui n’a que peu foulé le terrain, n’ayant pas encore récupéré à 100% de sa blessure. « Pendant tout le match, nous étions derrière mais de très peu. »

A la reprise, poussés par leurs supporters, les locaux allaient passer devant au marquoir. « Les visiteurs sont alors passés en zone. Cela nous a fait beaucoup de mal car nous ne trouvions aucune solution » regrette le pivot esneutois. « Nous avons manqué de réussite, c’est indéniable. Mais le plus gros problème fut la réalisation des set plays. » Menés de trois unités à quatre minutes du coup de sifflet final, les Dragons finissaient par s’incliner 49-63. « Nous allons avoir deux semaines pour tout retravailler et j’espère que nous serons prêts pour l’emporter contre Ninane » conclut Robin.

« Nous sommes des épicuriens du basket »

Invaincus en P3C et qualifiés pour les huitièmes de finale de la Coupe provinciale après la belle victoire conquise contre la P1 de Tilff 92-74, Thierry Dario et Flémalle assument leur statut avec bonne humeur. Entretien avec Coach T, en lice pour succéder à Michel Nihon, Nicolas Gerads et Didier Pissart comme entraineur de l’année.

Thierry, avec ton équipe de Fémalle, vous avez vaincu la P1 de Tilff 92-74. Comment s’est déroulée cette rencontre ?

Nous avons eu du mal à nous installer dans le match et j’ai ressenti un grand stress dès le début de la partie, ce qui nous a fait manquer de nombreuses choses faciles. Néanmoins, nous sommes restés solidaires et nous nous sommes battus sur chaque ballon pour rester devant à la mi-temps. Au retour des vestiaires, j’ai opté pour une zone condensée et Tilff s’est retrouvé en difficulté. Nous avons également bien plus attaqué l’anneau en seconde période et avons ainsi pu nous détacher.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur pour vous permettre de décrocher votre ticket pour les huitièmes de finale de la Coupe provinciale ?

Notre physique en défense et notre maitrise du rebond offensif ont fait la différence en seconde période. La profondeur de notre banc – où chacun fut impliqué – a également pesé dans la balance. Je tiens aussi à souligner l’excellente prestation de Max Herbeto qui fut présent des deux côtés du terrain durant l’intégralité de la rencontre. Je veux également remercier Patrick Maquinay et son équipe pour la troisième mi-temps que nous avons vécue. Vivement que nous nous revoyons tous.

Au prochain tour, ce sera la P3 d’Ans qui sera votre adversaire. A ce stade de la compétition, est-ce un bon tirage pour vous ?

Oui et non. Nous avons la fâcheuse habitude de nous mettre au niveau de l’adversaire et, bizarrement, je préfère affronter des P1 pour que la motivation soit à son paroxyme.

Avec Grâce-Hollogne, vous polarisez un peu l’attention du basket liégeois. Cela implique-t-il des complications ou des aménagements pour vous ?

Nous sommes évidemment sous le feu des projecteurs avec tout ce que cela implique de positif et de négatif mais nous gardons la tête froide. Nous sommes un groupe d’amis qui avons décidé de profiter du moment présent tout en essayant de gagner l’ensemble de nos matchs. Nous sommes des épicuriens du basket avec tout ce que cela implique.

Vous êtes invaincus en championnat – victorieux d’Harimalia 62-52 samedi – et toujours en lice en Coupe. Quel premier bilan peux-tu faire de cette reprise du basket ?

Le bilan est évidemment positif même si nous peinons parfois à développer notre jeu comme nous le devrions. Cela vient aussi du fait que nous ne nous entrainons que très peu. Mais quand les grandes échéances approchent, nous répondons présents.

Et revoilà Elia…

Comment ne pas être admiratif et plein de respect par rapport à l’exceptionnel courage et leçon de vie administrés par la souriante Hutoise ? Le (très) Français, Valery Demory, prend les commandes de nos Belgian Cats pendant que le Sparta de Laura Henket pédale dans la choucroute. Ce sont les infos d’EMCE.

Les « + » et « – » du week-end…

Le « + » : un « + » avec un P majuscule à Elia Fontaine (photo). Amputée du pied droit suite à la Covid-19, elle est (re)montée au jeu, dimanche, avec la R2 de Huy face à Hannut (65-33). Sa banane faisait plaisir à voir. Voilà qui nous change de certaines judokates plus actives dans les médias que sur les tatamis. Perso, je connais « ma » sportive de l’année.

Le « – » : aux Sérésiens qui, à 11 contre 10 et menant 0-2, sont parvenus à subir une véritable humiliation au Parc Duden où la mythique équipe du cru l’emportait 4-2. Une fois de plus, « Gourou Mazu » a frappé ! A l’image d’Elia, c’est l’Union qui sourit.

Belgian Cats : Valery Demory succède à Philip Mestdagh, quid de Cornia ?

C’était dans l’air depuis un certain temps déjà, Valery Demory succède donc à Philip Mestdagh aux commandes des Cats. Au niveau des chaises musicales, on notera que Petit avait dû dégager à Montpellier pour lui faire place. Dans la foulée, le Nordiste sera assisté par Rachid Méziane (Villeneuve d’Ascq), lui-même écarté à Montpellier pour de ténébreuses raisons et ayant dû céder le témoin à Thibaut. Reste à savoir ce qu’il adviendra de Pierre Cornia, toujours sous contrat ? Quant à Carpréaux, elle a annoncé qu’elle mettait un terme à sa carrière internationale. Mais, sait-on jamais avec elle. On pointera encore cette remarque préalable de Demory : « Je me fous de la question linguistique : toutes les joueuses parlent français. » Pas sûr qu’on apprécie au nord du pays…

Principautaires hors frontières : la joyeuse entrée de Mayombo

Un seul duel masculin était au programme de nos Principautaires. Il permit à Sarlette (0) et à Ettelbrück de se payer le scalp (81-76) d’Esch, le co-leader luxembourgeois. En dames, Lyon, avec une Allemand en mode mineur (1), décroche son premier accessit (60-59) au détriment de Villeneuve d’Ascq. En Russie, Koursk (Howard 21) et Petit continuent de tracer : 61-87 à Enisey. Mayombo (7) a signé une joyeuse entrée en Turquie, via la victoire (75-76) d’Antalya à Bursa. Après un 0 sur 2, Widart et Trégueux se devaient de l’emporter contre Rennes. Mission accomplie à 68-49. Retour au Luxembourg où Fuger et Contern (Herlihy 17) ont mordu la poussière (75-59) à Gréngewald alors que rien ne va plus au Sparta (Henket 14) rayé de la carte (44-76) par les Pikes de la Moselle.

Michel CHRISTIANE

Photo : Facebook

« Oli 3F » et Ostende demeurent invaincus

Les Côtiers ont dominé les Kangourous, 89-76.

Un écart trompeur, le break ayant déjà été réalisé dans les dix premières minutes remportées 30 à 17 par les locaux. Dans le deuxième quart, Olivier Troisfontaines (12 points, 3 rebonds et 2 passes), Gillet (3 points, 5 rebonds et 3 passes) et les visiteurs tuaient définitivement tout suspens pour compter vingt points d’avance à la pause: 49-29. La seconde mi-temps était équilibrée mais cela ne changeait rien au résultat final, Ostende l’emportait 89-76 et conservait son brevet d’invincibilité.

Crédit photo: Philippe Collin