« Une année de transition importante pour l’entente Saint-Louis/Esneux »

Le derby entre Saint-Louis et Atlas en P2B est revenu aux locaux, 74-65. Les Collégiens signaient ainsi une deuxième victoire et pourront profiter d’un week-end off.

« Nous avons commencé le match difficile à cause d’un manque de rigueur défensive qui ne nous a pas permis de créer un écart immédiatement. Mais notre coach a tout de suite pointé du doigts cette carence et nous avons resserré les boulons » nous explique Antoni Irrera. De 14-13 à la dixième, le score passait à 26-18 à la pause. La seconde période était parfaitement équilibrée et disputée et les Collégiens l’emportaient 74-65.

« Deux victoires sur trois, c’est un très bon départ pour cette équipe fraîchement née de l’entente entre Saint-Louis et Esneux. Il y a cinq joueurs fixes dans cette P2 et le coach a alors la possibilité de reprendre quatre ou cinq joueurs de ce noyau élargi P2/P3 » continue Antoni. « Cela donne automatiquement un dynamisme aux entrainements avec une saine concurrence. Cela se joue au mérite. Et chaque semaine nous pousse à nous remettre en question. » Et de conclure: « Cette année de transition est importante pour l’entente Saint-Louis/Esneux. Ce genre de victoire participe à renforcer ces nouveaux liens qui se créent. »

Crédit photo: PP Photography Amateur

Madrilènes dans l’arène

Splendide affiche européenne, ce soir (20 h 30) au Country Hall avec l’Estudiantes Madrid venant défier « nos » Panthers mosanes. Toujours en EuroCup, les Brainoises partiront favorites devant les Allemandes de Keltern : 2 sur 2 en vue ? Les Montois pour la gagne au Sporting Lisbonne. Ce sont les infos d’EMCE.

EuroCup (1) : tout savoir sur l’Estudiantes Madrid, rival des Liège Panthers

Rentrées frustrées de Slovaquie, les Angleuroises s’apprêtent à partir à l’assaut, ce mercredi (20 h 30), de l’Estudiantes Madrid. Pourquoi le cacher ? Le challenge proposé aux nôtres s’annonce redoutable. Pour info, la formation ibérique a imposé des vues (70-67, 30-9 au 4e quart), voici huit jours, aux Lyonnaises de Julie Allemand. Pour l’heure, les Madrilènes s’appuient notamment sur trois Américaines, une Grecque et une Argentine. Sans oublier Mariona Ortiz (photo) ayant défendu les intérêts de Namur et de Braine. Pour couronner le tout, elles sont drivées par Alberto Ortego, élu « coach de l’année » au terme du dernier exercice en date. « C’est loin d’être gagné d’avance à Liège car la formation locale dispose d’excellente tireuses à distance et, surtout, d’une intérieure de référence avec Britanny Brewer. » En revanche, c’est moins glorieux en championnat avec un bilan provisoire d’un seul succès en quatre sorties dont un lourd échec (54-71) ce week-end des œuvres d’Avenida. Pour rappel, rendez-vous au Country Hall.

EuroCup (2) : face à Keltern (All), les Brainoises viseront le sans faute

Au même moment et dans la même compétition continentale, les Brainoises voudront conserver leur brevet d’invincibilité. Pour ce faire, elles devront venir à bout des championnes d’Allemagne, Keltern qui est aussi l’ancienne phalange d’Emmanuella Mayombo. Pendant ce temps, les Namuroises (pas au mieux) risquent de souffrir

sur le parquet espagnol de Valence. Et ce n’est pas tout puisqu’à 20 heures, l’ASVEL d’Allemand s’efforcera de rectifier le tir européen aux dépens des Slovaques de Ruzomberok, bien connues des Principautaires. La boucle est bouclée…

FIBA Europe Cup : cap sur le Portugal et la Grèce pour Mons et Anvers

La semaine dernière, les Renards sont tombés trop court face à Ionikos (Grè). Du coup, les Hennuyers iront en appel de ce faux-pas, aujourd’hui (21 h 30), au Sporting Lisbonne. A ce propos, on notera que la capitale lusitanienne abritera aujourd’hui deux duels européens car Benfica croisera le fer avec Perm (Rus) soixante minutes plus tard. Humiliés dimanche à Louvain, les Anversois, pour leur part, rendront visite, ce mercredi encore (18 h) aux Hellènes d’Ionikos… rentrés victorieux de Mons. La boucle est (encore) bouclée.

La télé crève l’écran

Dans le contexte de la reprise en NBA, Eleven Sports 2 diffusera, cette nuit (4 h), la confrontation opposant les Blazers de Portland aux Kings de Sacramento.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Castors Braine

Le Spirou craque et Mons remporte le derby hennuyer

Bien partis à la Mons Arena, les Carolos ont craqué et laisser filer le derby dans l’escarcelle des locaux.

A Mons, c’était le Spirou qui démarrait le mieux la partie pour s’isoler à 13-21 après dix minutes. Le second quart était équilibré et Botuli (10 points) et le Spirou rentraient au vestiaire avec une petite avance, 31-37. Au retour des vestiaires, les Renard grappillaient leur retard et revenaient à deux longueurs des visiteurs à la demi-heure avant de s’assurer la victoire dans la dernière ligne droite, 83-73.

Crédit photo: Philippe Collin

« Nous n’avions pas un calendrier facile »

Rigoureux derrière et particulièrement adroits derrière l’arc, Jérémy Brulmans et les Grenouilles ont vaincu Verlaine 69-66 malgré les 26 unités de Sacha Massot pour s’offrir une quatrième victoire consécutive avant d’imposer leurs vues aux Aubelois 28-66 pour demeurer invaincus et en tête de la P2A. Entretien.

Jérémy, vous avez conquis votre quatrième victoire de haute lutte en venant à bout de Verlaine 69-66 ?

Nous étions au coude à coude tout le match avec un léger avantage pour nous à la mi-temps. Les visiteurs sont rapidement repassés devant en début de second mi-temps mais nous avons su rester calmes pour arracher la victoire.

Outre ce calme olympien, qu’est-ce qui vous a permis d’émerger ?

C’est d’abord la grande solidarité et le fighting spirit dont nous avons fait preuve, comme à chaque match. Nous savions que nous ne pouvions pas rivaliser à l’intérieur et que pour gagner il fallait prendre le dessus dans tous les autres compartiments: pression défensive, jeu rapide, shoot extérieurs – onze triple convertis.

Comment évalues-tu votre niveau de jeu actuel ?

Il me plaît, évidemment. Nous sommes dans une spirale plus que positive et nous prenons beaucoup de plaisir à jouer tous ensemble. Notre esprit d’équipe et les amitiés qui nous lient tous font clairement partie de nos plus grandes forces.

T’attendais-tu à vivre un telle début de saison et à caracoler en tête de la P2A ? Votre bilan parfait après cinq matchs modifie-t-il vos ambitions pour la suite ?

Nous n’avions pas un calendrier facile: à Wanze, contre Tilff, à Comblain, contre Verlaine et à Aubel. Nous en sortir avec un quatre sur quatre est génial. Nous surfons sur la vague positive et la confiance engrangée. Mais nous gardons la tête froide, nous ne devons pas nous enflammer maintenant que tout vas bien ni après une potentielle première défaite. Nos ambitions ne changent pas: nous voulons assurer le maintien le plus tôt possible pour ensuite pouvoir profiter à fond et voir où le vent nous mène.

Jean-Marc Jaumin remplace Ian Hanavan au Brussels

Le légendaire meneur remplace l’intérieur US à la tête du Brussels.

Le revers du Brussels contre Liège fut celui de trop pour Ian Hanavan. « Ian Hanavan n’est plus le Coach du Phoenix Brussel » annonçait lundi le club bruxellois dans un communiqué. « De commun accord et avec beaucoup de regrets, le Club et le Coach Ian Hanavan ont décidé de mettre un terme avec effet immédiat à l’aventure commencée la saison dernière.Nous tenions à remercier Ian Hanavan pour ce qu’il nous aura apporté durant cette période parsemée d’embûches et nous lui souhaitons une bonne continuation dans sa future carrière qu’on lui espère très prometteuse.Le nom de son successeur sera communiqué prochainement. »

Les dirigeants bruxellois n’ont pas trainé puisqu’ils annonçaient ce mardi l’arrivée de Jean-Marc Jaumin. « Le bruxellois natif de Berchem-Sainte-Agathe est le nouvel entraîneur du Phoenix Brussels. On ne présente plus Jean-Marc Jaumin dans le paysage du basket belge, une carrière au plus haut niveau (Malaga, Real Madrid, Gran Canaria, Ostende et Mons-Hainaut) suivi d’une carrière d’entraineur également au plus haut niveau (Ostende, Lugano, Genève, Alost et plus récemment Den Bosch). Il connait aussi bien la ligue belge que néerlandaise et en fait donc un profil parfait dans cette BetFIRST BNXT League. Jean-Marc Jaumin se dit impatient de travailler avec une équipe possédant autant de talents et de jeunes bruxellois. Il espère déjà pouvoir apporter sa mentalité de compétiteur dès ce vendredi face à Limburg United ! », expliquait le Brussels sur les réseaux. Un nouveau chapitre commence pour le Brussels avec JMJ.

« Nous avons enfin retrouvé notre jeu offensif avec vitesse et précision »

A domicile, Virgile Materne et les Hesbignons ont retrouvé leurs standards offensifs pour remporter le derby contre Waremme, 81-77. Interview.

Virgile,, comment s’est déroulé le derby contre Waremme ?

Ce fut une très belle rencontre avec beaucoup d’intensité. Nous avons enfin retrouvé notre jeu offensif avec vitesse et précision. Ce fut, avec le match contre Bellaire, la rencontre où nous avons vraiment joué notre jeu.

Comment analyses-tu votre évolution ?

Cela fait vraiment plaisir de constater notre évolution depuis la reprise. Cependant, il nous reste encore du chemin et nous devons nous concentrer sur notre jeu.

Cette victoire va-t-elle définitivement lancer votre saison ?

C’est certain qu’elle nous redonne le moral et permettra d’aborder le championnat avec davantage de confiance.

« Nous nous en souviendrons toute notre vie »

En septembre, Marine Minguet a participé en famille au marathon de Rome. Une expérience incroyable et même onirique dont l’Alleuroise se souviendra toute sa vie.

C’est une magnifique expérience qu’a vécue Marine Minguet avec son copain, sa sœur, sa maman et son papa en participant au marathon de Rome. « C’est quand nous étions partis à Boston que nous avions eu cette idée avec Jules (ndlr: Vaesen, ancien pivot du MOSA et compagnon de Marine). Nous étions arrivés le jour du marathon et cela nous avait vraiment donné envie – nous aimions déjà bien courir mais quinze kilomètres, c’était alors notre maximum (rires) – et nous nous étions promis de réaliser cela ensemble un jour » commence l’Alleuroise. Le confinement étant passé par là, Marine a profité de la nature de Louveigné pour se plonger plus sérieusement dans running et l’idée du marathon a alors resurgit. « Nous nous sommes un peu renseignés et notre choix s’est porté sur Rome car un marathon aux USA coûte un pont et c’est très difficile d’y avoir une place. En plus, la capitale italienne est l’une des villes que nous préférons en Europe. »

Les deux tourtereaux ne se lancèrent pas seuls dans l’aventure romaine puisqu’ils rallièrent à leur cause Mimi et Laura. « Depuis qu’elle a arrêté le basket, maman court dans un groupe à Liège. Elle disait qu’elle ne ferait jamais de marathon à son âge mais s’est finalement décidée deux ou trois mois après nous et ma sœur a aussi fini par s’inscrire, sûrement motivée par les séances collectives » poursuit Marine qui s’est préparée avec sérieux pour boucler cette distance mythique. « Nous avons beaucoup couru avant en allongeant les distances petit à petit. Avec Jules, nous avons également fait très attention à notre alimentation les deux mois précédant la course et avons stoppé l’alcool un mois avant. Mais nous nous sommes bien rattrapés à Rome les jours qui ont suivi (rires). »

« Un musée à ciel ouvert et un départ à l’aube »

Mi-septembre, voilà toute la petite famille qui embarquait en direction de Rome-la-Magnifique. « J’y étais déjà allée lorsque j’étais petite et je me souvenais que c’était très beau mais la voir avec des yeux « d’adulte » est encore différent. J’ai pu me rendre compte que tout est toujours aussi impressionnant, si pas plus. Et il faut reconnaitre que courir dans un musée à ciel ouvert comme l’est cette ville rend le moment plus agréable » enchaine la All Black. Néanmoins, la souffrance ne s’estompait pas malgré la beauté environnante. « Beaucoup de choses m’ont traversé l’esprit durant l’épreuve mais j’étais avant tout hyper heureuse d’être là et de vivre ce moment. Pour éviter la chaleur, le départ fut donné à l’aube ce qui offrait un côté très théâtral à cette expérience. Les vingt-cinq ou trente premiers kilomètres sont passés relativement vite – si tant est que je puisse dire cela – en déboulant dans des endroits magnifiques. C’est à partir du trentième kilomètre que cela s’est compliqué. Nous n’avons pas échappé au fameux « mur », la chaleur a commencé à se faire ressentir, la fatigue aussi. »

Quand les jambes commencent à ne plus répondre, c’est la tête qui doit prendre le relais. « Ca se joue au mental, uniquement » nous confirme la pivot. « Arrivée au quarantième kilomètre, j’étais tellement heureuse que je n’ai pas pu m’empêcher d’accélérer – autant que faire se peut après une telle distance bien sûr » rigole notre interlocutrice qui franchissait la ligne d’arrivée main dans la main avec sa sœur. « J’ai d’abord ressenti du soulagement d’enfin couper la ligne mais surtout une très grande fierté. C’était très fort en émotions, j’ai d’ailleurs versé quelques larmes (rires). J’ai effectué tout le parcours avec ma sœur, ce fut d’une grande aide. Nous nous sommes soutenues mutuellement dans les moments les plus difficiles et je pense que nos blagues et anecdotes nous ont bien aidées l’une et l’autre. »

« Mon petit exploit personnel »

Après 42,195 kilomètres, la fierté et la joie étaient immenses. « C’est la chose la plus dure physiquement que j’ai réalisée mais aussi la plus belle à mes yeux. Cela m’a apporté un sentiment que le sport collectif en général ne m’apportera jamais – même si le basket m’apporte beaucoup d’autres choses – et c’est mon « petit exploit personnel ». Revoir les photos et vidéos me procurent encore des frissons. L’arrivée fut vraiment intense. Y retrouver Jules, qui avait fini bien avant moi, et nous dire que nous l’avions fait après en avoir parlé et s’être entrainés pendant des semaines, c’était juste trop cool » continue Marine. « C’était vraiment fort de vivre cette expérience en famille avec papa comme photographe/ravito sur le parcours. Je pense que nous nous en souviendrons toute notre vie. Et que dire de maman qui affirmait être trop vieille et qui a bouclé le parcours comme une fusée avec le meilleur temps de nous quatre ! »

Un exploit qui en appelle d’autres ? « Le lendemain de la course, j’ai affirmé que j’allais recourir un marathon quand mon corps aurait oublié la souffrance ressentie. Et même si après grimper les marches du Colisée fut tout sauf évident, j’ai constaté que le corps oublie vite (rires). Mais je me repose d’abord un peu car combiner cela avec le basket, c’est compliqué physiquement » conclut la nouvelle gladiatrice des arènes romaines.

« Le facteur X Valery Borgers »

Avec son duo Gerlache/ Boxus précis et le retour de Valery Borgers, les Grenouilles ont dominé Tilff pour remporter le derby de R1A 97-88.

Le début de rencontre était en faveur de Bastin (16 points dont 4 triples) et des Porais qui s’isolaient à 9-14 mais voyaient ensuite les locaux recoller au score et faire 18-16. Dans le second quart, Boxus (26 pions), Gerlache (23 unités) et Borgers (22 points dont 4 bombes) faisaient parler la poudre pour assommer les Porais et se forger une large avance à la pause, 49-30.

Au retour des vestiaires, Warnimont (15 points), Forthomme (13 unités) et les visiteurs remontaient sur le parquet le couteau entre les dents et réduisaient quelque peu l’écart mais le trio magique local veillait au grain et offrait à Cointe le derby et sa seconde victoire de la saison en R1A.

« J’avais prédit que ce serait le match des facteurs X et samedi il s’appelait Valery Borgers » sourit Julien Moray. « Depuis jeudi à l’entrainement et au match ce week-end, il a boosté toute l’équipe et scoré et joué comme s’il n’avait jamais arrêté ! La mentalité fut excellente, tout le monde a été concerné et nos vingt premières minutes furent de loin nos meilleures de la saison. Nous avons par contre trop encaissé en deuxième mi-temps mais notre attaque tenait la route. Nous avons chaque fois mis un shoot dans les bons moments afin d’éviter de nous faire peur. Félicitations au groupe ! »

Première victoire pour RSW Liège Basket, Lio Bosco prolongé jusqu’en 2025 !

Avec un super Bazoumana, les Liégeois se sont imposés dans la Capitale, 90-98.

Un succès qui s’est dessiné en deuxième période et surtout dans un dernier quart mené à toute berzingue par Bazoumana (34 points, 4 rebonds et 7 passes), Depuydt (21 points et 5 passes) et Robeyns (12 points et 5 assists) et qui ravit les Sang et Marine.

Et si la victoire liégeoise sonnait le glas de l’aventure de Ian Hanavan dans la métropole, c’était bien tout l’inverse pour Lionel Bosco à Liège. « Dans la foulée de la victoire de ce dimanche au Brussels, nous sommes heureux de vous annoncer la prolongation du contrat de notre coach Lionel Bosco pour 3 saisons supplémentaires, soit jusqu’au 31 juillet 2025 ! Ceci nous permet de maintenir une stabilité pour l’évolution de notre projet de formation pour les saisons futures » annonçait le club principautaire sur sa page Facebook.

Crédit photo: Philippe Collin

Vevey : 365 points à 131

A peine remontées en D2, les troupes de Bavcevic visent clairement l’élite helvète et s’en sont donné les moyens Et leurs rivales de passer à la moulinette… On a aussi en magasin une visite rapide de la plus belle salle des Pays-Bas alors que l’ancien Bruxellois, Radic, découvre Crémone. Ce sont les infos d’EMCE.

BNXT League : où les Belges joueront-ils ? Aujourd’hui, the Hague Royals

Au départ, il s’agit du club de Feyenoord Rotterdam qui a trouvé refuge à La Haye. Du coup, les « Royals » évoluent dans ce qui est considéré comme la plus belle salle des Pays-Bas : le Sportcampus Zuiderpark » (photo), inauguré le 14 juin 2017 (3500 places) et dont le coût total s’est élevé à 73 millions d’euros. Infrastructure qui d’ailleurs a déjà glané plusieurs prix mondiaux d’architecture. Sur le plan sportif, c’est moins glorieux avec une équipe se contentant jusqu’à présent d’un seul succès en cinq sorties officielles. Au niveau kilométrique, La Haye se situe à 238 bornes de Liège.

La pépite (helvète) du mardi

Peut-être avez-vous lu l’interview de Bavcevic dans la DH de samedi ? Le bougre ne mâche pas ses mots concernant le basket belge. Exception faite d’Ostende et de Mons. En attendant, l’ami Niksa cartonne en ce début de saison avec Vevey (D2 suisse). En championnat, ses émules ont successivement écrabouillé Swiss Basket (107-44) et Sion (122-47). Même tarif pour Renens, en coupe : 136 à 40 !

Ivica Radic (ex-Brussels) poursuit sa tournée européenne…

C’est, en quelque sorte, une autre « pépite » : faut bien avouer qu’Ivica Radic (31 a, 2,08 m) n’avait pas marqué les esprits lors de son séjour bruxellois en 2018/2019. Ce qui n’empêche pas le géant croate de poursuivre sa tournée européenne, voire transalpine. A la mi-octobre, il en est ainsi à son… quatrième club au cours de cette année. Il l’a commencée en Pologne (Anwil) avant de prendre la direction de Cantu puis de débarquer à Bologne. Pas pour longtemps, mais il vient d’être recruté par les décideurs de Crémone, toujours au sein du gratin italien.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : The Hague Royals