Grosse déception pour les Blue Rabbits, totalement dépassés à Waremme samedi dernier. Gael Colson attendait une réaction de ses gars ce dimanche en Coupe aux Argilières contre la surprenante équipe des Pistols et il l’a eue.
Samedi dernier à Waremme, Bellaire a fait de la figuration, concédant une large défaite, 66-47. « C’était de la m****, je n’ai jamais vu ça ! Nous n’avons marqué que 47 points dont seulement 6 dans le deuxième quart-temps. Nous avons fait plus de fautes que marquer de points, je n’en reviens toujours pas. En plus, la mentalité fut pitoyable et cela m’a considérablement énervé » peste Gael Colson qui en gros sur la patate. « Nous avons été ridicules, incapables de mettre un lay-up comme ces trois double-pas ratés sur la même action. J’avais dit avant le match que ce serait mauvais car à chaque fois que nous faisons une soirée après le match, ça ne ressemble à rien. »
Après leur contre-performance, les Blue Rabbits devaient absolument se racheter, au moins dans la manière. Et pour cela, le derby de Coupe provinciale aux Argilières contre les surprenants Pistols tombait à pic. A dix heures du matin, les pensionnaires de P1 étaient bien réveillés et ont assuré leur qualification pour les quarts de finale en dominant les valeureux Pistols, 70-93. Les protégés de Gael Colson recevra la superbe P2 d’Henri-Chapelle au prochain tour pour un match qui vaudra le déplacement !
Contre Phantom Boom, Gaëtan Hertay et Tongres – privés d’Olivier Macfly cloué au lit – se sont inclinés de trois petites unités sur le buzzer en Coupe des Flandres. Le week-end prochain, les Limbourgeois recevront Comblain pour l’affiche de la TDM2B.
Ce week-end, Gaëtan Hertay découvrait la Coupe des Flandres. « C’est semblable à la Coupe AWBB » constate l’intérieur limbourgeois. Contre la TDM2 de Phantom Boom, Tongres s’est incliné de trois petits points sur le buzzer. « Nous avons manqué d’inspiration offensive mais cette défaite nous évite de jouer un 29 décembre (rires). »
Le week-end prochain, les Limbourgeois recevront Comblain pour l’affiche de la TDM2B. « Les Comblinois shootent très vite en première intention et avec un jeu up-tempo. Leurs « plays », c’est une ou deux entrées maximum et puis ça joue. Le danger vient de partout » analyse Olivier Macfly. « Il faudra faire attention au repli défensif, jouer agressif en défense et profiter des missmatchs car le Mailleux switche beaucoup. »
Avec Comblain, Maxime Princen a vécu un (trop court) rêve d’enfant en affrontant Ostende. L’ailier comblinois a épaté pendant vingt minutes en affichant du culot et de sacrées qualités offensives. Interview.
Evidemment que nous l’étions car nous pensions à ce match depuis un mois et demi. Tout le monde nous en parlait, beaucoup d’amis et la famille étaient sur place et même personnellement, le rêve fut trop court. Mais, Ludo Humblet et Chris Henri ont fait le bon choix.
Quelles sont tes impressions concernant ce match historique ?
C’était vraiment impressionnant d’affronter les Côtiers. Quand on les regarde à la TV, on ne se rend pas vraiment compte de leur taille et de leur puissance physique (rires) (ndlr: nous confirmons que dans la petite salle de Combain, les Ostendais paraissaient surdimensionnés). Nous n’arrivions pas à construire un seul système et attaquer l’anneau était presque missions impossible. Nos adversaires ont proposé une très grosse défense tandis que devant, la balle arrivait à chaque fois au bon endroit. C’est la meilleure équipe de Belgique depuis dix ans, quoi…
Que vas-tu retenir de ce match ?
Nous nous sommes faits dominer dans tous les secteurs et c’est bien normal. Nous devons juste retenir le beau moment que nous avons vécu et nous inspirer, pour la saison en cours, de la dureté et du souci du détail des Ostendais.
Qu’est-ce qui t’a le plus impressionné chez les multiples champions en titre ?
Leur puissance physique ! J’avais l’impression de n’avoir que des Mourad (ndlr: Chikhaoui) qui défendaient sur moi (rires). Et puis, un peu tout au final: leur qualité de shoot, leur passing, leur prestance.
En venant à bout d’une belle équipe d’Ans 82-74, Thierry Dario et ses Métallos se sont qualifiés pour les quarts de finale de la Coupe provinciale où ils défieront la P1 de l’Union Liège. « Coach T » revient sur cette belle victoire et le nouveau dynamisme de Flémalle. Entretien.
Thierry, vous avez vaincu une séduisante équipe d’Ans ce samedi en Coupe, 82-74.
Nous fûmes sérieux offensivement dès le début et nous nous trouvions facilement mais les Ansois avaient également une excellente réussite et nous étions côte à côte. Nous avons alors changé de défense et ainsi prendre de nombreux rebonds et partir en contre-attaque pour être devant à la mi-temps, 40-34. Nous avons bien débuté le troisième quart et sommes restés au-dessus des dix points pour pouvoir gérer la fin de match.
Il s’agit là d’une victoire collective.
Exactement, tout le monde y a participé. Nous étions un peu courts à l’intérieur car Loïc Gachertz est blessé et Maxime Herbeto et Kevin Hubrecht étaient absents mais nous avons compensé par une grosse solidarité des neufs courageux ! Nous avons affiché une super mentalité d’équipe et cela toujours dans la bonne humeur.
Ce sera encore un gros morceau mais c’est normal en atteignant les quarts de finale. J’ai vu jouer deux fois les Unionistes: c’est costaud physiquement et ça shoote très bien. Il va falloir bien préparer ce match et éventuellement nous entrainer une fois ou deux (rires). Nous sommes tout de même très motivés et nous voulons saisir notre chance. Cela amène du public à Flémalle et plusieurs de nos jeunes viennent nous voir jouer. J’aime ce nouvel élan et cet esprit du club.
Après un départ en boulet de canon, Benoit Blanchy et les Buffalos ont dû cravacher pour assurer leur victoire 80-86 chez la P1 d’Hannut et obtenir le droit de défier la magnifique P1 d’Alleur lors des quarts de finale de la Coupe Provinciale.
Ce vendredi, Benoit Blanchy faisait son retour dans une salle qui l’a vu enchainer les cartons pendant sept saisons. « C’était très chouette de revoir tous les Hannutois. Nous avons bien fêté la troisième mi-temps tous ensemble » sourit le nouveau scoreur des Buffalos.
La fête fut d’autant plus belle que la P3 de Grâce-Hollogne est sortie victorieuse de ce huitième de finale, 80-86. « Cette victoire ne fut pas facile à aller chercher. Nous avions pourtant bien commencé avec un 15-43 (ndlr: les pensionnaires de P3 comptaient dix points d’avance comme le veut le règlement) au premier quart-temps. Ensuite, les Hesbignons ont tenté le tout pour le tout avec un gros pourcentage de réussite » continue Benoit. « D’après certains supporters, ce fut leur plus belle prestation de la saison. »
Les Buffalos sont désormais qualifiés pour les quarts de finale où ils rencontreront Alleur, leader autoritaire de l’élite provinciale. « Mais quelle que soit l’équipe en face de nous, nous allons devoir travailler dur afin de préparer au mieux cette rencontre car dans cette compétition à élimination directe, tout est possible » conclut l’aîné de la fratrie Blanchy.
Dans un chaudron en ébullition, les Comblinois ont offert une belle résistance pendant vingt minutes aux Côtiers d’un Olivier Troisfontaines impeccable.
Plus d’une heure avant le coup d’envoi, la salle de Comblain était déjà bien peuplée et chauffée à blanc pour ce huitième de finale de Coupe de Belgique historique contre la grande équipe d‘Ostende. Le Mailleux avait mis les petits plats dans les grands avec un chapiteau, un bar à pâtes et des gradins partout mais avant même le début de la partie, un premier « couac » obligeaient les locaux – très fairplay sur le coup – à changer de vareuses (Ostende jouant en rouge, les autorités imposaient aux Comblinois de revêtir une tunique davantage différente) et de faire comme contre mauvaise fortune bon cœur en endossant les chasubles d’Esneux. Cela n’empêchait pas Charly Bernard de faire mouche de loin d’entrée pour répondre à Booth, 13-3, le match était lancé sous la supervision de Renaud Geller. Djordjevic scorait en pénétration mais Rondoz, super actif et étincelant en attaque comme en défense, se faisait contrer illégalement sur une superbe pénétration pour faire 15-9 dans cette partie qui n’avait pas respecté de round d’observation. Agressifs en défense et switchant sur de nombreux écrans, les Comblinois se voyaient malheureusement souvent sanctionnés, parfois pour des fautes plus que légères, et Buysschaert – qui paraissait gigantesque sur le petit terrain de Comblain – ramenait Ostende à 15-12 grâce à un « 2+1 ».
Un contre et un steal de Rondoz plus tard, Princen – Tony Fernez avait rapidement fait tourner son banc – obtenait et convertissait les deux premiers lancers comblinois alors que c’était six fautes à une. Un oubli coupable permettait à Buysse de faire mouche de loin et les Côtiers passaient devant pour la première fois, 17-18. Rondoz scorait alors en pénétration et Max Princen réussissait un magnifique « step back three » pour redonner l’avance à Comblain, 22-20. A peine monté au jeu, Olivier Troisfontaines scorait depuis la ligne de réparation, imité ensuite par un coéquipier mais Marien, combatif en diable et bien servi inside, répondait. D’un triple, Booth scellait le score à 24-30 après dix minutes.
Après une nouvelle bombe de Buysse, Princen en post-up et Goémé au lay-up après un bon zone press ramenaient Comblain à 28-35 alors que Dario Djergja discutait déjà avec Renaud Geller et que plusieurs joueurs commençaient à glisser sur le revêtement. Après deux lancers de Troisfontaines – qui allait réaliser une véritable masterclass dans ce quart-temps – et un temps-mort local, les deux banc changeaient de côté car les dirigeants locaux se voyaient contraints d’ouvrir les portes pour tenter de rendre le terrain moins glissant. Une décision qui chauffaient encore davantage les bouillants supporters locaux – mention spéciale à la P2 locale qui possède dans son registre un nombre incalculable de chants et de blagues – qui donnaient de la voix depuis la présentation « NBA » des équipes. Ce changement ne semblait pas contrarier Thomas Goémé qui faisait mouche à mi-distance en transition, 30-37. « Oli 3F » faisait alors honneur à son surnom en plantant consécutivement deux bombes tandis que Pierre-Antoine Gillet s’emparait d’un rebond offensif pour ensuite aussi faire mouche de loin, 30-47. Charly Bernard avec un turnaround jumper et puis Tom Durante avec un long mid-range jumper offrait du répondant aux Côtiers mais Troisfontaines continuait sa démonstration en pénétration base line et sur la ligne de réparation, 34-52. Charly Bernard plantait une nouvelle bombe mais Randolph l’imitait par deux fois, 37-58 alors que le jeu devait s’arrêter plus souvent afin d’essuyer le sol. Buysschaert et Troisfontaines – au lay-back – scellaient le score à 37-64 à la pause.
Une pause qui allait se prolonger puisque les arbitres décidaient de stopper les échanges estimant que le terrain était devenu trop « dangereux » pour un match de cet acabit. « Toutes les meilleures choses ont une fin » dit l’adage. Les Comblinois et leurs bouillants supporters – mention spéciale à la P2 locale – auraient sans doute préféré qu’elle fut moins rapide. Malgré l’écart final, l’impression visuelle était tout autre grâce à la débauche d’énergie de Collard et de ses coéquipiers qui peuvent être fiers d’avoir su offrir pareil répondant à des Côtiers qui étaient venus tout sauf en dilettantes. « C’est dommage que cela se soit fini ainsi car c’était vraiment une bonne ambiance » concluait Olivier Troisfontaines, incontestable homme du (demi)match.
Ce dimanche, pour clore ce week-end consacré aux Coupes, Alexandre Bousmanne et des Aubelois déforcés tenteront de forger un petit exploit au Canter Schaerbeek. Interview.
Alex, que représente la Coupe pour toi AWBB ?
A titre personnel, j’en ai gagné une avec Aywaille il y a quelques années et donc, pour être tout à fait honnête, la Coupe ne m’excite plus du tout. Mais je reste un compétiteur et je monte sur le terrain pour tout gagner malgré tout. Cependant, au vu de notre retard tactique et physique, nous avons besoin de matchs pour être prêts en championnat. Nous utiliserons ainsi ce déplacement à Schaerbeek comme un entrainement géant.
Que devrez-vous faire pour tout de même l’emporter ?
Ne ne sommes à nouveau plus que six ou sept à pouvoir nous entrainer. La clé de ce match sera donc la même que pour toutes les semaines à venir: faire preuve de solidarité. Sans Gauthier Liégeois, Rémy Grooteclaes et maintenant Sacha Gorlé dont nous attendons le diagnostic après une lourde blessure à la cheville à l’entrainement. Nous imaginons que nous allons devoir nous passer de lui au minimum un mois. C’est un gros coup dur car il est actuellement notre meilleur marqueur. Mais ce sera aussi l’occasion pour ceux qui ont moins joué ces dernières semaines de revenir dans le coup et de prendre du temps de jeu. C’est aussi pour cela que nous avons construit un noyau de dix joueurs.
Ce seizième de finale de Coupe AWBB entre Mont-sur-Marchienne et Liège s’annonce totalement indécis. Après les Aubelois, ce sont les Sang et Marine qui veulent monter au braquo chez les Hennuyers.
Ces deux équipes présentent exactement le même bilan: deux victoires et trois défaites. Elles ont toutes les deux baissé pavillon contre Aubel, pas plus tard que dimanche dernier pour les Hennuyers. « Ce fut très compliqué car nous ne sommes pas bien rentrés dans le match »reconnaissait Martin Lambot.« Les locaux étaient bien en place défensivement et nous perdions de douze unités à la pause. »
En seconde période, les Aubelois étaient encore à la peine. « Nous avons encore souffert dans le troisième quart. Ensuite, Adri Gerarts et Raph Perin ont pris feu et nous avons gagné ce match 83-92. » Et de conclure, goguenard: « Nous n’avons mené que les quatre dernière minutes, ce fut un vrai braquage. »
Avec leur fougue, leur jeunesse et leur adresse, les protégés de Joseph De Sutter ont des atouts indéniables pour imiter les Herbagers et arracher la victoire dans le Hainaut pour rejoindre les huitièmes de finale de la compétition. Notre début de saison fut bon car nous sommes à deux sur quatre. Il ne faut pas oublier qu’à part Boris Ntumba et moi, personne n’avait encore joué en régionale et en hommes et que notre noyau est majoritairement composé de 2003 et 2001 »rappelait Dorian Muller à juste titre après la victoire des Principautaires à Courcelles.
Pour Liège & Basketball, Xavier Hubert se confie sur son arrivée aux Pistols, la Coupe de la Province et le derby de ce dimanche aux Argilières contre la P1 de Bellaire.
Xa, qu’est-ce qui te plaît dans la Coupe ?
C’est qu’une surprise contre une équipe évoluant dans une division supérieure peut arriver. Si nous faisons un match plein, que certains d’entre nous sont en grande forme et que Bellaire est un peu moins en réussite, il y a la place pour créer l’exploit.
Qu’il s’agisse en plus d’un derby rajoute-t-il du piment à une rencontre qui n’en manque déjà pas ?
Nous avions eu du monde contre l’Avenir au tour précédent et je suppose qu’il y en aura également contre Bellaire. Mon fils Clément joue en jeunes à Bellaire et je connais certains joueurs et le coach pour avoir joué avec eux ou les avoir coaché. Mais, par contre, nous ignorons leur façon de jouer… Je ne les ai plus vus sur un terrain depuis plusieurs années.
Comment allez-vous aborder ce huitième de finale ?
Comme un match comme les autres, pour prendre du plaisir entre amis et tenter de passer encore un tour de plus.
Comment te sens-tu dans ta nouvelle équipe ?
Je me sens très bien avec les Pistols qui sont vraiment des gens agréables et super sympas même si j’avoue être un peu déçu de nos résultats en championnat où seuls les Buffalos nous étaient réellement supérieurs. Nous avons repris le goût de la victoire – merci à Thibaud Smolders qui nous a fait la surprise de sa présence dimanche dernier – et ça a laissé des traces puisque nous voilà enfin lancés dans le championnat.
Après avoir vaincu Ciney et trébuché pour la première fois contre La Rulles, les Précieuses d’Esneux accueillent la R1 d’Alleur pour un derby de feu en Coupe AWBB.
C’est une nouvelle victoire qu’ont remportée des Précieuses le week-end dernier. « Face à une très belle équipe de Ciney et enfin au complet selon le coach, j’ai été très agréablement surpris. L’actuelle lanterne rouge était à la recherche d’une première victoire qui ne saurait tarder et en amener d’autres » nous confie Julien Schreiber. « Agressives et précises dès l’entame, les visiteuses ne furent pas larguées au score et nous n’avons réussi à « passer la deuxième » au niveau de l’intensité et de l’agressivité qu’après trente-cinq minutes. »
De quoi s’imposer 54-61 pour un match piège disputé le mercredi et pointer alors à quatre victoires en autant de rencontres. « Physiquement et tactiquement, nous ramons un peu par manque d’entrainements. Avec un seul entrainement par semaine, la plupart des joueuses n’ont pu être régulières à cause de différentes obligations. Mais cela va se régler au fil de la saison et j’espère que l’envie comblera ces lacunes jusque-là » ajoute le coach des Précieuses qui devait ensuite affronter La Rulles pour un « deuxième instant de vérité. »
Face aux Ardennaises, les Esneutoises ont mordu la poussière pour la première fois mais auront sans nul doute retrouvé tout leur mordant ce dimanche en Coupe AWBB pour le derby contre la R1 d’Alleur, une formation qui connait un début de championnat plutôt mitigé et qui vient d’être touchée par le Covid.