« Chaque semaine sera une bataille pour rester dans la division »

Excellente entrée en matière pour la TDM2 de Mike Bodson face aux Espoirs de Louvain. Interview.

Mike, vous avez débuté votre championnat de TDM2B par la réception de Bears de Louvain. Comment s’est déroulée cette rencontre ?

Nous sommes tombés sur une très bonne équipe de Louvain qui possède un effectif bien balancé. Nous avons su élever notre niveau au fur et à mesure du match et, surtout, nous avons bien négocié les moments clés de cette rencontre.

Qu’est-ce qui a fait pencher la balance en votre faveur et vous a permis de l’emporter 75-61 ?

Ce fut, sans conteste, notre intensité défensive. Nous mettons énormément d’envie de ce côté-là du terrain. Avec 61 points encaissés, c’est difficile de perdre un match.

De quoi te rendre satisfait de cette entrée en matière ?

Oui, la victoire était primordiale pour faire le plein de confiance. Chaque semaine sera une bataille pour rester dans la division.

Crédit photo: RSW Liège Basket

« Notre physique a fait la différence en fin de match avec quelques stops défensifs »

Après une préparation mitigée, les Etoilés ont parfaitement rebondi en décrochant une première victoire à RSW Liège Basket, 68-74, au terme d’une rencontre passionnante.

Dans la sympathique salle de Sainte Walburge, les deux équipes démarraient pied au plancher et, après dix minutes, c’était l’égalité parfaite, 18 partout. Dans le deuxième quart, les Etoilés prenaient les commandes de la partie pour se constituer un viatique intéressant à la pause, 37-46. Cependant, à la reprise, les Sang et Marine montraient un meilleur visage et recollaient à 59-60 à la demi-heure. Les locaux allaient même passer devant mais les troupes de Michel Nihon parvenaient à donner le coup de rein nécessaire pour décrocher leur première victoire, 68-74.

« Ce fut un vrai premier match de championnat. L’envie de bien faire était présente, les attitudes étaient bonnes mais je nous ai sentis crispés, nous avions du mal à débouler » nous confie Jérôme Niedziolka. « Nous avons pris une petite quinzaine de points d’avance mais l’écart a fondu pour finalement voir Sainte-Walburge passer devant à quelques minutes de la fin. »

Heureusement pour « Polska » et ses partenaires, la victoire basculait finalement dans leur escarcelle. « Nous manquons encore d’expérience dans la gestion car nous n’avons pas encore eu l’occasion de mener au score et donc d’apprendre à gérer notre avance » souligne le « Rodman des Argilières ». « Notre physique a, je pense, fait la différence en fin de match. Physiquement, nous sommes bien présents et cela nous a sauvé avec quelques stops qui ont fait pencher la balance en notre faveur. » Et de conclure: « Ce qui est positif, c’est que nous avons encore une belle marge de progression et l’envie de travailler. A voir pour la suite ! »

« Les joueuses se sont libérées en fin de match »

Avec sa R1 des Panthers, Lola Paulus a décroché une victoire au forceps contre Loyers, 51-49.

Les visiteuses ne pouvaient pas encore compter sur Marjorie Carpréaux pour ce déplacement dans la Cité Ardente. « Elle ne coachait pas encore, elle devrait commencer la semaine prochaine d’après les bruits de couloirs. Mais y être opposée ne m’aurait rien fait du tout » rigole Lola Paulus qui, pour son premier match de championnat à la tête des Panthers a conduit sa formation à une victoire importante, 51-49.

« Ce match fut loin d’être parfait mais la victoire est là et c’est tout ce qui compte » assure la Comblinoise avec un sens certain du pragmatisme. « Nous avons plutôt bien démarré la partie avant de rencontrer des difficultés suite aux fautes de mes joueuses qui n’ont guère eu facile de s’adapter. » Devant de quatre unités à la pause, les Liégeoise se retrouvaient souvent menées en deuxième période. « Nous avons bien raté quinze paniers sous l’anneau » soupire Lola. « Mais les filles n’ont rien lâché et se sont libérées en fin de match. C’est cela qui a fait la différence. Dès que certaines auront pleinement conscience de leurs capacités et arrêteront de réfléchir, nous verrons une belle progression. » Et de conclure: « Je suis satisfaite de cette victoire et, petit à petit, nous allons corriger ce qui est nécessaire. »

Crédit photo: DR

Quelle victoire pour les Templières !

Au bout du suspens, les Templières se sont imposées 41-40 face aux White Tigers en P1 Dames. En R2 Dames, le suspens fut moins de mise contre Namur Capitale mais la victoire également au bout, 71-38.

Second revers de rang pour les White Tigers, déjà éliminées de la Coupe de la Province le week-end dernier. Il s’en est pourtant fallu d’un peu lors d’une rencontre riche en émotions diverses et variées. Les deux équipes furent constamment au coude-à-coude dans un beau chassé-croisé où l’écart n’excéda pas les cinq unités. Dans cette partie placée sous le sceau de la défense, une anti-sportive sifflé à deux secondes de la fin à une visiteuse permettait aux locales d’empocher la victoire, 41-40.

En R2B Dames, le suspens fut moins de mise contre Namur Capitale mais la victoire également au bout, 71-38.

« Un joueur s’est sacrifié pour faire la table »

Dans des conditions rocambolesques, les jeunes Liégeois ont nettement pris leur revanche sur Harimalia ce week-end en dressant les barbelés.

Une semaine après avoir été éliminés de la Coupe par Harimalia, les jeunes Liégeois de la P3 de RSW Sainte Walburge retrouvaient les Abeilles pour le premier match de championnat en P3C. Et c’est à un tout autre match que les spectateurs présents ont pu assister. En effet, dans la superbe salle d’Hermalle, les Sang et Marine ont dressé les barbelés pour rapidement prendre le contrôle de la partie. « Tout le mérite revient à mes joueurs car je suis arrivé au deuxième quart-temps (ndlr: il jouait en même temps avec la P1 de RSW Liège contre l’Etoile Jupille) et le score était alors de 17-37 » souligne Tarik Bouchaouir. « J’ai juste eu le temps de déposer mes clés de voiture que notre adversaire déposait ses réserves (ndlr: un coach ne peut arriver en cours de match). J’ai donc dû monter dans les gradins et mes gars ont terminé sans coach. »

Comme beaucoup d’autres équipes et clubs, les Sang et Marine souffrent parfois d’un manque de bénévoles. « C’est un problème pour chaque club, renforcé encore depuis la crise Covid et l’arrêt du basket » constate Tarik. Espérons que les prochaines semaines encouragent davantage de passionnés à prêter main forte aux différentes équipes qui en ont besoin.

Crédit photo: PP Photography Amateur

« Viser le plus haut possible dans une série assez relevée »

Face à son ancien club de Pepinster, Fred Carton a remporté avec Verviers le premier derby de la saison en P2B. Entretien avec un coach passionné et ambitieux.

Fed, comment s’est déroulée votre préparation ?

Elle fut, comme pour de nombreux clubs touchés par les inondations, chahutée. Nous n’avons eu qu’un seul match de préparation avec la P2 mais nous fonctionnons avec de nombreux jeunes, chacun ayant son quota de matchs avec différentes équipes.

Quels objectifs poursuivez-vous cette année ?

Ils demeurent identiques malgré la perte de trois cadres. Je fais confiance à mon équipe pour viser le plus haut possible dans une série relevée.

Pour votre premier match de la saison, vous avez remporté le derby de la Vesdre à Pepinster, 39-75. Que retiens-tu de cette rencontre ?

Après un premier quart-temps où nous avons commis beaucoup trop d’erreurs défensives et lors duquel nous avons manqué de fluidité en attaque, le score était de 18-17. Nous avons alors corrigé les erreurs défensives avec seulement 21 points encaissés en 30 minutes tout en continuant notre travail de sape sur les intérieurs pépins sur jeu placé et sur les transitions offensives lors desquelles les jeunes locaux étaient incapables de nous suivre.

Une victoire qui fait du bien pour lancer la saison en bonne et due forme ?

Oui, je suis très satisfait de notre première victoire contre mon ancien club, du très bon arbitrage lors de ce match, des 39 points encaissés et de l’envie de bien faire pour un groupe composé de jeunes – sauf un gars de 25 ans (ndlr: Guillaume Reynders) – qui ont entre 16 et 20 ans. J’attends désormais de voir ce que mon groupe a dans le ventre contre un adversaire plus coriace.

Crédit photo: Guillaume Reynders

Hazard et le Brussels décrochent leur première victoire contre Alost

Parfaite réaction des Bruxellois contre Alost après la gifle reçue vendredi contre Ostende.

Vendredi contre Ostende pour le premier match de la saison, les Bruxellois avaient complètement coulé, encaissant un revers historique. Ce dimanche, c’est un tout autre Phoenix qui est monté sur le parquet de Neder sous le regard de Sven Gatz. Dans le sillage de Louis Hazard (16 points, 4 rebonds et 2 passes), les locaux ont livré une partie sérieuse pour arracher la victoire des mains des Okapis. Score final: 78-72.

Crédit photo: Phoenix Brussels

Hulsen dans la Botte

Infatigable voyageur, Gaël évoluera dorénavant en D3 italienne et semble y avoir déjà trouvé son bonheur. Au Grand-Duché, Fuger a le sourire… Henket beaucoup moins. En Russie, Petit en demi-finale de la coupe ce lundi soir. Entre la P4 et la D1, Jason Potier n’a pas hésité longtemps. Ce sont les infos d’EMCE.

Quid de nos Principautaires hors frontières ?

Il y avait un bout de temps qu’on n’avait plus parlé de Gaël Hulsen. Il y a quelques jours, il signait à Air Basket Termoli (D3 italienne, photo). Il y a vite trouvé ses repères car, ce week-end, il remportait le tournoi de Chieti avec successivement 10 et 7 unités à son compteur. Tout va bien aussi pour Thibaut Petit. Après avoir éliminé Samara (46-82), ses nouvelles protégées de Koursk disputeront déjà ce lundi la demi-finale de la coupe de Russie à Perevest. Au rayon féminin, Julie Allemand et l’ASVEL ont bouclé leur préparation en s’offrant le scalp (84-62) des championnes suissesses de Fribourg. Doubles surprises au Luxembourg avec le prometteur succès (71-61) des Conternoises de Fabienne Fuger sur Esch. En revanche, le Sparta Bertrange s’emmêle les baskets (74-70) à Wiltz, le (modeste) promu. Et ce, malgré les 18 « roses » de Laura Henket.

Fortunes diverses pour deux anciennes figures marquantes du Sart Tilman

Coïncidence : Tyler Larson (29 a, 1,90 m) et Dwight Coleby (27 a, 2,06 m) jouèrent ensemble au Country Hall lors du printemps 2018. L’an passé, Larson louait ses services à Bamberg (1 Bundesliga), mais rejoint désormais Novgorod, au plus haut niveau russe. Pendant ce temps, Coleby croyait avoir trouvé un nouvel employeur à Cholet (D1 française) après son non-renouvellement à Sassari. Que nenni car son examen médical a révélé qu’il était insuffisamment rétabli d’une opération au genou subie en juin dernier.

Les « + » et les « – » du week-end

Le « + » : rafraîchissante la déclaration de Jason Potier, ce dimanche, sur Vedia : « A SFX/St-Michel Verviers, on me proposait juste une place en P4 alors qu’ici à Liège, je me bats chaque jour pour faire ma place en BNXT League. » Effectivement…

Le « – » : la mise en bière à Louvain (évidemment) des Belges aux championnats du monde sur route. Et ce, dans chaque catégorie. Comment donner tort à Rodrigo Benkens quand il s’écrie : « En football et avec des tels résultats catastrophiques, n’importe quel entraîneur sauterait automatiquement. »

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Air Basket Termoli

« Gérardchamps du cygne »: frayeurs et victoire au forceps pour La Spéciale

Au forceps et dans une fin de match à couteaux tirés, La Spéciale Aywaille s’est imposée à Ensival, 54-56. Reportage.

C’est privés de Julien Van Roy et Gwenaël Degré et avec son sniper Jordan Lizein qui arriva à la mi-temps que les Aqualiens se rendaient à la Bulle de Gérarchamps dimanche en fin d’après midi pour y défier la jeune et fougueuse P3 locale dirigée par Jérémy Delsemme. Sans marquoir ni chrono, les coachs devaient sen remettre à la table – qui abattait un boulot formidable – pour gérer une partie forcément spéciale.

Dès le début de la rencontre, les visiteurs étaient bien en place défensivement, alternant les défenses individuelles avec une zone agressive pour faire 0-6 via Lété (12 points), Lhote (16) et Wey (8). L’écart grandissait à vue d’œil et les Aqualiens menaient 9-22 après dix minutes. Dans le second quart-temps, les visiteurs profitaient de l’adresse de Lhote (16 pions) pour encore un peu leur avance malgré un Vaes (21 unités) très précis avant de commettre quelques erreurs qui permettaient aux Ensivalois – qui avaient écopé de deux anti-sportives très légères – de faire 28-41 à la pause.

A la reprise, les locaux remontaient sur le terrain le couteau entre les dents et montraient un tout autre visage, bien plus conquérant, pour grignoter leur retard. Les Aqualiens écopaient eux aussi d’anti-sportives (trois au total) très légères, suscitant l’incrédulité dans leurs rangs et amenant aux exclusions de Vandersanden et Dechêne. A la demi-heure, Aywaille était toujours devant malgré une ribambelle de paniers « faciles » ratés, 45-48.

Le dernier quart-temps était étouffant. Les Ensivalois poussaient mais la zone aqualienne se montrait particulièrement efficace. A défaut d’alimenter le marquoir, les Aqualiens s’arc-boutaient en défense. A peine monté au jeu, Lizein (5 points en 6 minutes) inscrivait deux lancers et une bombe salvatrice pour permettre aux visiteurs de rester au commandes de la partie alors que Lhote, blessé sur une pénétration, devaient quitter ses camarades de jeu. Dans les dernières minutes, chaque possession valait son pesant de cacahuètes, chaque rebond était âprement disputé, chaque déplacement contesté. Buizza (6 points) ne tremblait pas sur la ligne de réparation pour ramener Ensival à égalité pour la première fois de la rencontre à une minute du terme. Néanmoins, malgré une adresse catastrophique aux lancers-francs sur l’ensemble de la rencontre, Wey d’abord puis Koch ensuite, avec chacun un sur deux depuis la ligne, remettaient Aywaille aux commandes, 54-56. Une dernière bonne défense des visiteurs leur permettait d’arracher une victoire amplement méritée malgré les efforts louables des jeunes et talentueux Ensivalois, 54-56.

RABC Enisval C – La Spéciale Aywaille: 54-56

QT: 9-22 / 19-19 / 18-7 / 8-8

Ensival: Delsemme 2, Mathieu 5, Debecker 10, Buizza 6, Vaes 21, Roecraets 1, Millet 0, Tambuirini 2, Derouane 6, Monsez 0.

La Spéciale Aywaille: Lizein 5, Lété 12, Raquet 0, Vandersanden 4, Vanlaar 0, Koch 4, Wey 8, Dechêne 7, Lhote 16, Moreau 0.

« L’égo n’a pas sa place chez nous »

L’exploit du week-end est sans conteste à mettre au crédit de la P1 de Dison-Andrimont qui s’est imposée 74-80 au Haut-Pré grâce, notamment, à l’insolence de Cédric Petit dans le money time. Une victoire qui comptera double en fin de saison et qui encourage les Disonnais à vouloir « tordre le cou aux discours qui font de nous l’équipe la plus faible de la division ».

Au Haut-Pré, les Disonnais sont allés chercher une victoire aussi belle que précieuse, 74-80, au terme d’une partie serrée du début à la fin et dans laquelle les deux équipes ont compté chacune jusqu’à dix longueur d’avance mais sans jamais parvenir à réellement faire le break. « Nous avons bien démarré avec une super entrée de Jérémy Closset qui a bien géré le tempo, a été malin face à la défense fort agressive des locaux tout en mettant une belle pression de l’autre côté » nous explique Rémi Porignaux. « Cédric Petit a fait du Cédric Petit dès le départ mais a gardé le meilleur pour la fin. Et Mike Petit et Marvin Gabriel sont aussi bien rentrés dans la partie. »

Néanmoins, c’est dans la dernière ligne droite que les Andrimontois ont assuré leur victoire. « Grâce à l’insolence de Cédric petit qui nous a sorti un dernier quart à la Steph Curry (rires) mais aussi grâce à la belle cohésion collective, Stéphane Kpako qui a fait les bons choix, François Beauve qui a éteint progressivement Stéphane Grandry, Mike Petit qui a tapé des bâches et un bloc défensif performant » continue le vétéran. « Ce ne fut pas une victoire facile car les locaux avaient un axe meneur-ailier-pivot de qualité et des vieux briscards dans l’effectif. »

Une prestation de qualité et une victoire importante qui ne peuvent logiquement que rendre heureux les Disonnais. « Je suis évidemment très satisfait de ce résultat et hyper content de jouer dans un club aussi familial et surtout avec une équipe qui met avant tout la notion de collectif dans son approche » sourit Rémy. « L’égo n’a pas sa place chez nous – There is no I in Team comme dirait un coach bien connu – et nous sentons venir une belle entente avec des encouragements régulier du banc. C’est important pour une équipe aussi « nouvelle » qui doit apprendre à jouer ensemble. » Et de conclure: « Cette première victoire remettra peut-être en cause les discours entendus dans la presse en avant-saison mais rien n’est fait car il reste beaucoup de victoires collectives à aller chercher ! Néanmoins, nous voulons tordre le cou aux discours qui nous annoncent comme l’équipe la plus faible de la division. »