« Un écart un peu forcé »

A Loyers, l’un des favoris de R1, Maxence Casamento et les Collégiens ont livré trente bonnes minutes, menant même de trois unités à la demi-heure avant de craquer inexorablement dans la dernière ligne droite pour s’incliner 92-74. Interview.

Maxence, comment s’est déroulé votre match à Loyers ?

Ce fut un match très serré en première mi-temps. Nous sommes restés proches au score pendant dix-huit minutes avant que les locaux ne prennent huit longueurs d’avance, 46-38 à la pause.

En seconde période, vous êtes revenus au score petit à petit pour finalement mener 59-62 à l’entame du dernier quart-temps.

Oui, nous lâchons dans le dernier quart lors duquel Loyers a augmenté son intensité. Nous finissons par prendre vingt points, ce qui est un écart un peu forcé vu le match que nous avons disputé. Mais les locaux méritent amplement leur victoire et vont sans doute jouer le top de la R1.

Que vous a-t-il manqué pour créer la surprise ?

Sans doute un peu plus d’agressivité à l’intérieur. Les locaux avaient de la taille et beaucoup de leurs paniers provenaient de la raquette. A nous de nous entraider davantage dans ce secteur vu la composition de notre effectif. Et, à l’avenir, il faudra évidemment jouer plus que trente bonnes minutes. C’est surtout cela qu’il faudra améliorer même si nous n’en sommes qu’au début. Nous avançons bien et je me réjouis de voir ce que nous pourrons faire par la suite.

David Lamborelle de retour à l’Etoile, Julien Halleux stoppe sa carrière

Après Marc Jacot, l’Etoile enregistre le retour d’un autre ancien emblématique de la maison jupilloise. En revanche, les Etoilés perdent Julien Halleux.

Voici quelques semaines, l’Etoile Jupille annonçait le retour de Marc Jacot. « J’’ai eu des contacts et j’avais dans l’idée d’arrêter complètement et de me consacrer aux autres sports que je pratique: la course (ndlr: Marc arpente inlassablement les sentiers de Louveigné et des alentours), le fitness et le crossfit. « Mich » m’a contacté pour apporter un peu d’expérience et des solutions dans la raquette, notamment » nous expliquait l’ancien scoreur vedette de Tilff. « L’Etoile était une évidence pour une reprise, c’est certain. Même si Tilff demeure mon club de coeur, l’Etoile m’a offert une seconde chance à un moment important, via Michel Nihon notamment. »

Ce mercredi, le club jupillois annonce le retour d’une autre figure emblématique des Argilières: David Lamborelle. « Joli coup du Maestro…avec le retour David Lamborelle à la maison ! Après Marc Jacot voici le deuxième grand retour au bercail dans l’effectif du Coach Michel Nihon. A noter que pour raisons familiales, Julien Halleux a décidé de stopper définitivement sa carrière. Nous souhaitons la bienvenue à Lambo ainsi qu’une pleine réussite sportive au sein de notre club. Nous remercions chaleureusement Julien pour les services rendus au sein de notre club » publie le matricule 2410.

L’Etoile a remporté au forceps son premier match de championnat à RSW Liège Basket le week-end dernier et recevra une équipe du Haut-Pré excessivement déforcée ce dimanche. Quant à la P4 du club jupillois, elle se renforce également avec l’arrivée d’Olivier Monteforte.

Pepines à la Fraineuse

Quelque chose nous dit que les Waregemoises ne seront pas accueillies les bras ouverts à Spa et non au Paire. Pendant ce temps, les Panthers se devront d’assurer leur qualification européenne aux dépens de Bergen. Sans oublier un (long) crochet par Den Helder, aux Pays-Bas. Ce sont les infos d’EMCE.

BNXT League : où joueront nos Belges ? Aujourd’hui, Den Helder

C’est un des clubs « historiques » des Pays-Bas. Ses sept titres sont là pour en attester. Il devait cependant mettre la clé sous le paillasson en 2015. Il était relancé par des inconditionnels deux ans plus tard avec des moyens réduits. Pour l’heure, il n’aligne qu’un étranger : le Luxembourgeois, Ben Kovac (21 a, 1,96 m). Depuis sa création en 65, il niche au « Sporthal Sportlaan » (1500 places, photo) dont la construction s’est élevée à 250.000 florins de l’époque. Soit, 113.000 €. Même pas le prix d’une maison moyenne aujourd’hui. Den Helder (55.000 âmes) se situe à l’extrême nord de la Hollande septentrionale, en face de l’île de Texel. Le mardi 13 novembre 1991, j’y étais avec Nathalie Evrard (La Meuse) pour Pays-Bas – Belgique (65-59) au terme d’un véritable parcours du combattant de 650 kilomètres (aller-retour) sur les infâmes autoroutes bataves et par un temps de chien. Bon voyage là-bas !

Dames : Panthers pour la « qualif », Waregem pas bienvenu à… Spa

Après le 57-98 de l’aller, les Panthers (avec Doppée) devraient assurés l’essentiel, ce soir (20 h 30), face aux Norvégiennes de Bergen. « Nous sommes impatientes de prouver que nous valons mieux que lors de la première manche », trépigne une Scandinave. Des Eagles qui pourraient être renforcées par l’Américaine, Terea Briggs (24 a, 1,90 m), en provenance de Mark Winna (Suè) où est filée la très éphémère US de… Pepinster. En bord de Hoëgne, on ne décolère pas envers les dirigeants de Waregem. Le Paire étant occupé les mercredis, il leur a été demandé à plusieurs reprises de bien vouloir reporter la rencontre d’aujourd’hui. Refus à chaque fois avec un duel qui se disputera donc ce mercredi (20 h) à la Fraineuse de Spa. Pendant ce temps, les réseaux sociaux du cercle flandrien annoncent toujours le match au Paire et à 20 h 30…

Gamble (ex-Brussels) à Ténériffe et Ross-Miller (ex-Liège) en Slovaquie

Lorsqu’il débarqua à Neder-Over-Hembeek (de 14 à 16), on se doutait que Julian Gamble (32 a, 2,08 m) serait appelé à une prometteuse carrière européenne. Pour preuve, il passe dorénavant de Bologne à Ténériffe, en Liga Endesa (D1 esp.). On l’avait vu ronger son frein au Country Hall à l’automne 2019 car il n’avait pas pu y jouer vu l’état des finances liégeoises. Cette fois, ce roquet de KC Ross-Miller (30 a, 1,83 m) quitte Karlsruhe (D2 all) pour le BC Komarno, au sein de l’élite slovaque.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Den Helder Suns

« Tous considérés comme des membres du BC Sprimont »

Ce dimanche, La Spéciale Aywaille jouera son premier match à domicile à… Sprimont contre… Sprimont. Une situation cocasse qui résulte de l’extrême générosité du matricule 854 qui héberge dans ses installations plusieurs clubs sinistrés.

Situation cocasse et surréalisme à la Belge: ce dimanche, La Spéciale Aywaille disputera son premier match à domicile à… Sprimont contre… Sprimont. Une « aberration » qui s’explique par la main tendue par le matricule 854 aux nombreux clubs touchés par les inondations et privés de leurs installations. Ainsi, outre les Aqualiens jusqu’à janvier minimum, Sprimont héberge aussi la P1 Dames de Fonds-de-Forêt pour l’entrainement et les trois équipes du même club pour les matchs. Sans oublier que durant tout le mois d’août, les Carriers ont accueilli les TDW1 et TDM2 de Pepinster. Un bel élan de solidarité qui a pu permettre ainsi à différentes équipes de retrouver le plaisir de fouler les parquets alors même que l’eau avait détruit leurs installations. « C’est une décision qui est apparue logique pour ma femme Secrétaire du club et la Trésorière ainsi que pour les responsables sportifs » nous explique Laurent Beck. « Nous nous sommes dits que si un tel cataclysme nous tombait dessus, nous voudrions qu’il en soit de même. Et après la pandémie, il était important que tous les clubs puissent reprendre. »

Si l’intention – louable – y était, encore fallait-il pouvoir caser toutes ces équipes invitées dans un planning déjà chargé. Un véritable casse-tête chinois que les responsables sprimontois – particulièrement pro-actifs – ont réussi avec brio. « Le plus gros travail fut en effet d’ajuster les calendriers des entrainements et des matchs » nous confirme Laurent. « Mais tout le monde, aussi bien les coachs en interne que les clubs accueillis, furent de bonne composition et, finalement, tout se passe dans la bonne humeur et tous nos invités sont considérés comme des membres du BC Sprimont. »

Une vraie réussite – pour laquelle le CP Liège, très flexible pour les clubs sinistrés, mérite également d’être remercié – et une nouvelle preuve que le basket liégeois demeure une grande famille.

« Un des plus beaux joueurs que j’ai vu »

Le week-end passé, l’ancien de Liège Atlas Maxime André était opposé au Spadois Laurent Lhote.

Belle victoire que celle conquise par Belgrade conte Oostkamp, 69-64 Pourtant, les Namurois étaient dans les cordes en début de match, menés 2 à 13 après cinq minutes. Les locaux réagissaient alors parfaitement pour virer en tête à la pause, 36-35. L’écart ne changeait pas à la reprise et le marquoir indiquait 51-50 à la demi-heure avant que Belgrade n’émerge définitivement sur la fin pour s’imposer avec brio, 69-64.

Une rencontre qui avait des accents liégeois avec l’opposition entre le natif de Creppe Laurent Laurent Lhote et le Namurois passé par Liège Atlas – et compagnon de l’ancienne Pepine Nina Crelot dans le civil – Maxime André. « Evidemment, je le connais de nom et lors de la saison que j’ai vécue en D2, ce fut un des plus beaux joueurs que j’ai vu mais lors de ce match, Laurent Lhote n’a pas eu beaucoup d’impact » nous confie Maxime. Tout bénéfice pour les locaux qui en profitèrent pour glaner une victoire qui vaudra cher lors du décompte de fin de saison.

A noter qu’après avoir fait les beaux jours de Ninane, Stavelot et l’Etoile Jupille, le cadet de Laurent Lhote, François, évolue cette saison à La Spéciale Aywaille. Pour le premier match de championnat, ce combo-guard à l’arsenal de feintes dévastatrices s’est fendu de 15 points (dont 3 triples) en première mi-temps pour placer sa formation sur du velours à la pause, 28-41. Un véritable artiste qui a malheureusement dû quitter ses partenaire en fin de match après un contact appuyé lors d’une pénétration acrobatique dont il a le secret.

Crédit photo: Oostkamp

Les deux visages du Brussels

Transparent vendredi contre Ostende, le Brussels montré un bien meilleur visage dimanche contre Alost. De quoi envisager avec enthousiasme le déplacement de ce mercredi à Mons-Hainaut.

Après avoir été sévèrement rossés par les Ostendais vendredi, les Bruxellois ont montré un visage bien plus conquérant dimanche contre Alost. De quoi aborder avec sérénité et sans pression le déplacement de ce mardi à Mons.

Bx1 revient sur la belle prestation du Phoenix contre les Okapis. A voir ici.

Crédit photo: Philippe Collin

« Ce fut le jour et la nuit, nous voulions cette revanche »

Comme à leur (bonne) habitude, les Unionistes ont parfaitement démarré leur saison en P3A proposant une défense de fer aux Argilières pour dominer la Vaillante Jupille 46-84. Ce samedi, les Liégeois tenteront de réussir la passe de deux contre Blegny alors que les Jupillois voudront se racheter à Theux dimanche.

Il n’a fallu qu’un match aux Unionistes pour démontrer que la longue trêve forcée n’avait rien enlevé à leur cohésion défensive. « Ce déplacement à la Vaillante s’est plutôt bien déroulé pour nous. Par rapport au match amical disputé contre la même équipe lors du tournoi de l’Etoile, ce fut le jour et la nuit. Nous voulions cette revanche » souligne Antoine Van Kerkhoven. « Notre intensité a joué en notre faveur. Les onze joueurs présents avaient envie de courir et ne voulaient pas laisser les locaux diriger le tempo comme ils en ont l’habitude. » Et de conclure: « Avec la match de Coupe de la semaine précédente, nous pouvons constater une amélioration dans notre jeu. A nous de continuer sur cette lancée. »

Pour l’Union Liège, cela signifiera enchainer samedi lors de la réception de Blegny, une formation qui était au repos le week-end passé. Les Jupillois tenteront eux de se refaire la cerise en se rendant à Theux, également une équipe qui disputera son premier match de la saison.

« Les Visétois ont bien joué le coup après l’expulsion de Philippe Maurissen »

Entrée en matière réussie pour le RBC Awans contre Visé, 76-68. Les Awansois tenteront d’enchainer dimanche à Aubel.

« Premier match et victoire, nous ne pouvions pas espérer mieux » sourit Maxime Werll. « Nous avions fait pareil la saison dernière avec Harimalia. A nous d’enchainer maintenant ! »

Mais avant de se projeter vers le prochain déplacement à Aubel, l’ancien du Haut-Pré analyse la performance réalisée contre les Visétois. « Le déroulement de la rencontre fut périlleux. Nous avons commencé directement à bien nous mettre en place pour remporter le premier quart et compter jusqu’à vingt points d’avance avant de conclure la mi-temps avec quatorze longueurs d’avance » nous raconte notre interlocuteur. « En seconde période, après l’expulsion de Philippe Maurissen, les Visétois ont bien joué le coup en revenant à trois unités avant que nous finissions par nous imposer 76-68. »

Le grand bonhomme de la rencontre ne fut autre que le petit frère de Max. « Il a bien planté trente points » félicite Max. « C’est top de commencer ainsi mais il ne s’agit que d’un match. Nous devrons reproduire ça toute la saison en demeurant compétitifs et collectifs. Mais c’était fun comme début de compétition. »

« Le maintien sans forcément passer par le play-down »

Pour leur retour en R1, les Ansois sont venus à bout de Ciney, 69-64. Avant un derby de feu à Belleflamme, Marc Jérôme se confie sur cette entrée en matière réussie, la préparation de ses troupes et les ambitions que poursuivra son équipe cette saison. Entretien.

Marc, comment analyses-tu votre préparation ?

Elle fut très compliquée suite à mon choix de privilégier des rencontres face à des équipes d’une division supérieure: Pepinster TDM2, Tongres TDM2, Ninane TDM2 et Alleur P1 mais qui a le niveau d’une régionale. Nous nous sommes refaits une petite santé avec notre victoire contre la R2 de Ninane avant notre déplacement compliqué en Coupe à Loyers.

Quels sont vos objectifs cette année ?

Le maintien, assurément, sans forcément aller jusqu’aux play-downs.

Vous receviez Ciney pour ouvrir votre saison.

J’ai ressenti beaucoup de pression personnelle dès l’entame de ce match. Mes gars veulent jouer et, surtout, sont des compétiteurs nés. Il y avait vraiment de l’excitation pour ce premier match de championnat, nous ne devions pas nous louper.

Et ce ne fut pas le cas puisque vous avez fini par vous imposer 69-64. Comment s’est déroulée cette rencontre ?

Nous avons entamé ce match avec une excellente intensité défensive mais cela nous a punis au niveau des fautes personnelles. A la mi-temps, c’était 40-32 avec un goût de trop peu. Connaissant le potentiel de ma team, je savais que nous pouvions mieux. Malgré tout, Ciney nous a accrochés dans le troisième quart. Nous n’arrivions plus à concrétiser efficacement et en toute simplicité. Il a fallu aller chercher cette victoire avec nos tripes et défensivement tout en prenant nos responsabilités aux 6,75 mètres. Cela a assommé nos adversaires, les obligeants à commettre des fautes pour arrêter le chrono. Et nous avons converti nos lancers-franc pour terminer ce match dignement.

La fille de Bozidar Maljkovic comme nouveau coach des Cats ?

Qui sera à la tête des Belgian Cats ?

La prochaine fenêtre internationale approche à grands pas et il y a déjà urgence pour dénicher la perle rare capable de prendre le relais de Philip Mestdagh. Selon des bruits de couleurs et alors que les spéculation vont bon train, la DH annonce que Marina Maljkovic, la fille de l’immense Bozidar (qui a notamment remporté le triplé avec Limoges avant de coacher Axel Hervelle au Real Madrid), ancienne coach de la Serbie, figure sur la short list de la Belgique.