« Un certaine philosophie de jeu un peu folle »

Nouveau superbe succès pour Comblain en Coupe de Belgique avec une très nette victoire contre la TDM1 d’Oxaco. Les planètes semblent alignées pour l’instant pour des Comblinois particulièrement séduisants avec leur basket total.

En Coupe de Belgique, Comblain a réussi la passe de deux en dominant assez nettement Oxaco, une formation qui évolue pourtant avec bonheur dans la division supérieure. Largement en tête à la pause, les Comblinois enfoncèrent le clou pour s’imposer brillamment 111-79. « Comme très souvent, nous avons joué sans complexe et avec un cœur énorme. Mes joueurs se sentent bien dans leur peau et jouent complètement libérés. Ils effectuent un tout gros travail aux entrainements et cela se ressent sur le terrain » sourit Ludo Humblet.

Un début de préparation en fanfare, tant dans les résultats que dans la manière. « Il faut savoir que lorsque nous sommes arrivés à Combain avec mon assistant Tony Fernez, nous avons pris la décision d’immédiatement instaurer un style de jeu un peu particulier, une certaine philosophie de jeu en peu folle » poursuit le mentor comblinois. « En réalité, notre but était que notre groupe possède sa propre et unique marque de fabrique et non un basket qu’on retrouve généralement un peu partout. C’était un gros risque car nous ne savions pas ce que cela pouvait donner mais nous avons eu la grande chance que cette philosophie « matche » immédiatement avec nos joueurs et, surtout, que ceux-ci l’appliquent à merveille. Tout le coaching staff est admiratif de la qualité de nos joueurs mais surtout de leur intensité et de leur implication. »

Le soleil brille dans la vallée comblinoise et le Mailleux confirme qu’il possède intrinsèquement les qualités d’un futur champion. « Les joueurs s’entendent tous à merveille, c’est une vraie bande d’amis. Les résultats sont bons mais nous ne sommes qu’en préparation » tempère Ludo. « Il est important de bien rester les pieds sur terre. La préparation ne veut jamais rien dire et énormément de choses peuvent encore se passer, avec des paramètres – les blessures par exemple – que nous ne maîtrisons pas. »

Crédit photo: PP Photography Amateur

« Un groupe compétitif pour réaliser une belle saison »

En vacances cette semaine, Bastian Franken a pris le temps de se confier sur la préparation de la P2 de Verlaine, l’ambiance qui règne dans l’équipe et le club, les ambitions à l’aube de découvrir la deuxième provinciale et le déplacement ardu de ce vendredi chez la P1 d’Alleur en Coupe de la Province. Entretien.

Bastian, comment se déroule la préparation avec la P2 de Verlaine ?

Elle se passe très bien. Pour l’instant, nous fûmes quasi au complet aux entrainements, le groupe est très motivé et l’entente est top. Nos nouveaux joueurs sont vraiment bien dans le groupe et dans notre mentalité qui est de jouer pour nous faire plaisir en donnant un maximum pour l’équipe. Nous sommes dans une bonne dynamique et cela fait vraiment plaisir. Je pense que nous possédons un groupe compétitif pour réaliser une belle saison.

Ce vendredi, place à la Coupe pour vous chez la terrible P1 d’Alleur.

Malheureusement, je ne serai pas présent contre les All Blacks car je suis en vacances cette semaine. Mais je sais que l’équipe va aborder ce déplacement sans pression, en donnant le maximum et en tentant de retrouver les automatismes car nous n’avons eu qu’un seul match amical, contre Braives, pour le moment.

Qu’est-ce qui te plaît tant à Verlaine ?

C’est la dynamique du groupe. Nous jouons pour nous faire plaisir et pour le groupe, nous ne nous râlons pas dessus mais nous nous tirons non-stop vers le haut. C’est une ambiance super positive qui donne envie de jouer au basket. Avec le confinement, on perd un peu l’habitude du basket mais jouer dans un groupe et dans un club comme Verlaine donne tout de suite envie de s’y remettre.

Vous allez réellement découvrir la deuxième provinciale cette saison.

Je ne sais pas trop comment nous positionner en P2 car, c’est vrai, ce sera notre première vraie saison. Mais je sais que nous avons l’ambition, dans un premier temps, de nous maintenir et, ensuite, de pouvoir embêter les grosses équipes si nous en avons les capacités. Nous sommes tous impatients de commencer cette saison et de voir où nous nous situons par rapport aux autre formations. Pour ma part, je me réjouis de jouer contre Cointe et mes potes Max Evrard, Séba Robert, Simon Henrioulle et Jeremy Brullemans ! Ce sera un gros match pour moi et j’ai déjà hâte d’y être.

« C’est maintenant que nous devons faire des erreurs »

Pour Liège & Basketball, Kris Mayele évoque la préparation de la R1 de Belleflamme et le match amical de ce vendredi contre la TDM2 de RSW Liège Basket. Interview.

Kris, comment se passe la préparation avec la R1 de Belleflamme ?

La préparation se passe bien. Nous nous remettons dans le rythme après la longue période de trêve. C’est un long processus et nous essayons de ne pas brûler les étapes.

Comment évolue le groupe ?

Le groupe évolue bien. Nous retrouvons les différents automatismes. Nous apprenons à nous connaître et à jouer au maximum avec les aptitudes de chacun.

Comment allez vous aborder le match de vendredi contre la TDM2 de RSW Liège Basket ?

Le match de ce vendredi est un match de préparation. Nous allons nous en servir pour être prêts pour le début de saison. Le championnat est notre priorité et nous essayons de prendre tous les matchs qui le précèdent comme des matchs de préparation pour être prêts. C’est maintenant que nous devons faire des erreurs, ainsi nous pouvons les corriger et nous améliorer de semaine en semaine.

Retour victorieux pour Justin Kohajda

A Huy, le pivot liégeois a fêté son premier match par une victoire conquise au forceps contre Leverkusen.

Ce mercredi, Lionel Bosco était de retour dans la salle de ses premiers exploits pour un match de préparation contre la D2 teutonne du Bayern Leverkusen. Cette rencontre était aussi la première pour Justin Kohajda, signé en début de semaine par le club principautaire. « Notre nouveau poste 5 qui va accompagner Mario dans ce job est Justin Kohajda ! Après une saison passée en Espagne, le viking rentre à la maison. Nous sommes convaincus que sa combativité et sa motivation vont être un plus pour notre équipe ! Bienvenue à la maison Justin ! », annoncait avec emphase Liège Basket sur les réseaux sociaux.

Devant un public limité mais enthousiaste, les Liégeois étaient dominés par les Allemands en début de rencontre et menés 42-56 à la pause. Plus fringants et combatifs en deuxième période, les Sang et Marine allaient recoller au score pour faire 88 partout au coup de sifflet final et décrocher la prolongation. Dans celle-ci, offensive à souhait, les locaux allaient finir par émerger de justesse pour s’imposer 104-103.

Crédit photo: Thierry Net

Ex-Pepin en ½ de l’Afrobasket

Edi, passé par la D3 hoëgnarde, a pris une part déterminante dans la qualification de la Côte d’Ivoire aux dépens de la Guinée. Quant à Vincent Kesteloot, il a rejoint les Spirou du côté de la Fraineuse alors que les Belgian Lions connaissent leurs futurs rivaux en vue du Mondial 2023. Ce sont les infos d’EMCE.

Le très gros coup des Spirou : Vincent Kesteloot débarque à Charleroi

Celle-là, on ne s’y attendait vraiment pas : Vincent Kesteloot (photo) quitte Anvers – où il semblait parfois trainer un certain spleen – pour Charleroi. Rejoints par leur nouvelle recrue, les Hennuyers ont profité de leur stage à Spa pour croiser le fer, hier soir, avec le ZZ Leiden, champion des Pays-Bas. Sur le parquet de Battice, on eut droit à une partie à (quasi) sens unique puisque les Bataves prenaient largement la mesure (57-93) des Carolos. Selon nos informations, ceux-ci effectueront un scrimmage (sans public) ce jeudi, à la Fraineuse, contre les Allemands de Bremershaven.

Mondial 23 : les Lions face aux Serbes, Slovaques et autres Lettons

Nos Belgian Lions tenteront de décrocher leur ticket pour le Mondial 23 aux dépens de trois autres adversaires. A savoir, les Serbes, les Slovaques et les Lettons. Ces différentes rencontres se dérouleront à l’occasion de six fenêtres internationales. Celles-ci s’étaleront entre le mois de novembre de cette année à février 2023. Pas gagné d’avance, mais parfaitement dans les cordes de nos compatriotes.

Afrobasket : de l’élimination du Rwanda à la qualif de la Côte d’Ivoire

En début de semaine, le Rwanda pouvait se propulser en quarts de finale de l’Afrobasket. Les équipiers de Robeyns (9 pts, 24’) croyaient toujours tenir le bon bout à 54-44, à la 28e minute. C’est alors que la Guinée entamait une « remontada » lui permettant de faire la différence à 68-72. En revanche, les Ivoiriens de l’ancien Pepin, Landy Edi (9 p, 6 r, 5 a), ont fait joujou (98-50) avec ces mêmes Guinéens et défieront les Sénégalais, samedi, en demi-finales de l’épreuve africaine. Autre quart : la Tunisie de Roll et Mejri se lancera à l’assaut du Soudan du Sud, aujourd’hui, à 15 heures.

Etranger : une éphémère Namuroise au Kosovo, Gorgemans en… Afrique

La reprise des championnats approche et beaucoup de clubs s’attachent à rectifier le tir en matière de noyau. Au rayon féminin, Jelena Antic (30 a, 1,87 m) passe au KAM Basket (D1 kos). Il faut savoir qu’elle fit une fort brève apparition à Namur, en septembre dernier : un match puis blessée. Non content de changer d’équipe, Amaury Gorgemans (26 a, 1,97 m) opte carrément pour un autre… continent. En effet, l’ancien Angleurois évoluera à Mellila Sports, une D2 ibérique dont les installations se trouvent en Afrique (en bordure du Maroc).

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Spirou Charleroi

« Nous sommes sur une pente ascendante »

Avant de se rendre à Ninane pour y affronter la TDM2 en match amical, Maxime Grégoire analyse la préparation des Oursons.

« La préparation se passe plutôt bien » sourit Max. « Il a fallu le temps de redémarrer et de retrouver le rythme mais cela commence à revenir. Le groupe évolue dans le bon sens. Nous sommes sur une pente ascendante et nous avançons au fil des semaines, les résultats des matchs amicaux le prouvent. »

Les Oursons sont en progrès et devront profiter de ce déplacement à Ninane pour encore peaufiner leur fond de jeu. « Le rythme revient et notre jeu commence à se mettre en place » continue Max. « Nous allons aborder ce déplacement comme tous les autres, avec l’envie de reprendre du plaisir et des sensations sur le terrain et de travailler afin d’être prêts pour fin septembre avec la Coupe AWBB et le début du championnat. »

« Les Buffalos sont déjà bien dans le coup avec de beaux résultats à la clé »

Dans une préparation savamment orchestrée et qui permet à Stéphane Grandry et ses coéquipiers de monter crescendo en intensité, le Haut-Pré disputera ce jeudi son premier match amical contre la redoutable P3 de Grâce-Hollogne.

« Nous n’en sommes qu’à quatre entrainements et cela se passe plutôt bien. Le coach mise sur une ‘prépa’ beaucoup plus crescendo que l’année passée pour éviter les bobos » nous précise d’emblée Steph Grandry. « L’ambiance dans l’équipe est toujours au top et les sensations reviennent petit à petit mais il faudra encore quelques semaines pour que le physique soit à son niveau optimal. »

Ce jeudi, en match amical, Ougrée recevra Grâce-Hollogne. « Ce match contre les Buffalos sera notre premier match alors qu’eux sont déjà bien dans le coup avec de beaux résultats à la clé » souligne très justement le scoreur du Haut-Pré. « Sur papier, ce sera donc déséquilibré (ndlr: pour rappel, les Buffalos évoluent en… P3, preuve de respect que Steph et l’ensemble du basket liégeois témoignent à cette équipe) mais c’est justement contre des équipes pareilles que nous devons travailler les automatismes entre nous. » Et de conclure: « L’objectif sera aussi de ne pas se blesser et le groupe se réjouit de remonter sur le terrain pour un match. »

Marc Jacot de retour à l’Etoile Jupille !

L’ancien scoreur vedette de l’Etoile vient renforcer le noyau P1 des pensionnaires des Argilières.

Une excellente nouvelle pour les Etoilés qui pourront profiter de la polyvalence, de l’expérience, de l’impeccable état de forme et du scoring du versatile forward résidant à Louveigné.

« Qu’est-ce qui nous empêche de monter ? »

Scott Zadar est de retour « à la maison » à l’Etoile Jupille et compte bien faire de la P4 des Etoilés un prétendant au titre. Interview.

Scott, tu as décidé de retourner à l’Etoile Jupille pour y renforcer la P4. Pourquoi cette décision ?

Honnêtement, le ballon et le goût de la compétition me manquaient beaucoup trop. L’Etoile, c’est le club où j’ai vécu mes plus belles années, je voulais absolument revenir à la maison.

Quelles sont tes envies pour la prochaine saison ?

Je joue pour gagner, pas pour rigoler ou pour amuser les belles filles dans les gradins. Je suis là pour gagner.

Penses-tu que vous pourrez vous mêler à la lutte pour le titre ?

Quelle que soit l’équipe dans laquelle j’évolue, je veux gagner et monter dans la catégorie supérieure. J’ai Damien Gillis, mon inséparable, qui signe avec moi, Patrick Noel au coaching et un Directeur Technique fabuleux, l’unique Michel Nihon. Du coup, qu’est-ce qui nous empêche de monter ?

« Le public était tellement bruyant et les fans tellement fous »

Avant que Maxime De Zeeuw ne brille à Holon, le club israélien a compté dans ses rangs un sacré gaillard récemment champion NBA avec les Bucks: PJ Tucker.

Cette année, Maxime De Zeeuw a brillé en Israël sous les couleurs de l’Hapoël Holon. Cartons réguliers au scoring, buzzer beater historique pour assurer la qualif’ de sa team en Champions League, victoires à la pelle, le bilan du Belgian Lion avec Holon est irréprochable, les résultats de fin de saison ne pouvant objectivement pas rentrer en ligne de compte tant les dernières semaines (conflit armé, blessures, panne d’électricité) furent mouvementées.

Le championnat israélien a toujours su attirer des stars, comme récemment avec Amar’e Stoudemire. Voici quelques années, l’Hapoël Holon comptait dans ses rangs PJ Tucker qui, après une saison outre-Atlantique, s’était expatrié et avait pas mal bourlingué. « A l’époque, la NBA était différente. Être un tweener (un joueur coincé entre deux postes ou deux rôles) était une tare. Personne ne voulait de nous. Il fallait être un ailier capable de shooter à 3 points, ou un big man qui joue dos au panier. Si tu te trouvais entre ces deux choses-là, tu n’avais pas ta place. J’ai longtemps été perdu » raconte le récent champion NBA dans le New York Times. « Partir en Israël m’a appris à être un joueur d’équipe. J’ai dû grandir. Par la suite, j’ai été l’option n°1 pendant 3 ou 4 ans et j’ai appris à être un leader. Quand je suis revenu en NBA, j’ai tout de suite su comment je devais faire mon boulot. »

Dans ce magnifique pays où le sport passionne les foules, le Buck fut rapidement séduit par l’engouement populaire autour de la balle orange et par la ferveur des supporters d’Holon. Surtout que les outsiders d’Holon étaient parvenus à renverser le grand Maccabi Tel-Aviv pour s’adjuger le titre. « Le public était tellement bruyant et les fans tellement fous… Je n’ai jamais joué dans un autre endroit comme celui-là. C’est le top à ce niveau, de très loin. Ce titre, c’est le meilleur souvenir de ma carrière à ce jour. »

Crédit photo: Hapoël Holon