« Bonny était en feu »

A domicile, Vincent Louis et la P2 d’Ensival, derniers finalistes de la Coupe de la Province, ont éliminé la P1 de Dison-Andrimont dans le derby verviétois.

Vincent, comment s’est déroulé votre match de Coupe remporté 61-57 contre la P1 de Dison-Andrimont ?

L’entame de match ne fut pas facile. Notre avance de cinq points a tenu trente secondes, le temps d’encaisser un 0-7. Après, cependant, nous sommes revenus à nos principes et nous sommes parvenus à passer devant à la mi-temps et à ne plus jamais nous faire remonter.

Selon toi, qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur ?

Notre collectif même s’il nous manquait deux pivots, Banneux et Lejeune. Nous avons pu faire tourner le banc et et pour une fois John Bonny était en feu (rires). Nous en avons donc profité.

Rêvez-vous de reproduire l’excellent parcours que vous aviez réalisés il y a deux quand vous aviez disputé la finale au Hall du Paire ?

Tout le monde rêve d’être en finale ! Mais nous allons prendre match par match car beaucoup d’équipes se sont bien renforcées.

« Bodson magistral, the GOAT ! Merci à Nico Paulus, « son » article nous a motivés »

Superbe exploit de la P3B d’Harimalia qui a sorti le redoutable P2 de Wanze de la Coupe de la Province.

Pour bon nombre d’observateurs, les Sucriers se profilent parmi les favoris au titre en P2 et comme de sérieux candidats au carré final en Coupe de la Province. Malheureusement pour Nicolas Paulus et ses coéquipiers, pour la Coupe, c’est déjà terminé, les Abeilles de la P3 d’Harimalia ayant décidé de forger un authentique petit exploit de début de saison en s’imposant 78-74. « Très belle victoire avec la manière. Malgré les absents et les blessés, je ne donnais pas cher de notre peau à la base. J’avais annoncé quarante points d’écart (rires). Comme quoi… Vu l’équipe en face, avec les rotations dont disposait le coach adverse, je ne m’attendais pas à grand chose mais en tant qu’outsiders, nous avons géré le match en étant toujours devant au marquoir » nous confie Kevin Lesoinne avec une franchise rafraichissante. « La différence s’est surtout opérée à la mène, nous avons eu un Bodson magistral, the GOAT ! Il a alterné le jeu et shooté aux bons moments, surtout avec ses deux trois points vers la fin – et le plus dégueulasse par la planche, ce qui a encore fait plus mal à l’adversaire. »

Une vraie satisfaction pour les Abeilles qui auront vécu un excellent week-end. « Je tiens à remercier Nicolas Paulus pour « son » article qui aura motivé les troupes et qui ne perdra pas en finale mais au premier tour cette année » rigole, un brin taquin, l’ailier local. « Bon rétablissement à Bastian Stassen touché à la cheville durant la rencontre et félicitations aux trois équipes hommes d’Harimalia qui passent le deuxième tour de la Coupe. »

« Réussir à casser la pression défensive pour organiser nos systèmes »

Contre les jeunes de Limburg, les Bobelins ont pris un sacré éclat.

Ce week-end en Coupe de Belgique, Spa a souffert face à l’équipe B du Hubo Limburg. Un revers conséquent, 67-110, que les Bobelins prennent avec philosophie. « Nous avons encore du pain sur la planche et une grosse marge de progression et, surtout, nous devons réussir à casser la pression défensive pour organiser nos systèmes » nous résume Romain Nicaise.

Crédit photo: Charnikon Prod.

« Nous commençons à trouver nos automatismes »

Week-end fructueux pour Tom Malempré avec une victoire en Coupe de Belgique chez la TDM1 de Gembo avec la TDM2 de RSW Liège Basket et un succès en amical avec la D1 contre Ettelbruck. Interview.

Tom, jolie victoire ce week-end avec la TDM2 chez la TDM1 de Gembo, 73-77.

Je pense que ce que nous devons principalement retenir de cette rencontre, c’est notre très bonne entame. Nous avons directement mis beaucoup d’intensité. Bien que nous n’avons pas su conserver l’avance obtenue au premier quart-temps, chacun a su apporter à l’équipe à un moment du match pour nous permettre d’enlever la victoire.

Comment évolue votre équipe ?

Le groupe évolue positivement. Petit à petit, nous commençons à trouver nos automatismes, ce qui est de bon augure pour la suite.

Avec la D1 aussi vous avez gagné ce week-end, 82-70 contre Ettelbruck.

C’est surtout à l’intérieur (ndlr: Iaro, Spaleta, Kohajda et Lhoest a compilé cinquante-cinq points à eux quatre) que nous avons fait la différence vu l’absence de grands dans l’équipe que nous recevions.

Crédit photo: Philippe Collin

Lynch en manque de… frites

Dimanche, à Kigali, les Tunisiens (avec 3 « Belgicains ») ont conservé leur titre africain. Toujours orpheline d’employeur, Jana Raman jouera en D2 espagnole tandis que Brian Lynch reprend du service sur le petit banc tout en avouant que « nos » frites lui manquent beaucoup. Ce sont les infos d’EMCE.

Afrobasket : quand la Tunisie récidive et la Côte d’Ivoire étonne…

Incroyable, mais le titre africain se jouait entre des éléments ayant déjà mouillé leurs maillots pour Pepinster et Anvers, voire coaché à Ostende. Pour atteindre ce stade (suprême) de la compétition, la Tunisie (Roll, Mejri 14 pts chacun) prenait la mesure du Cap Vert alors que la Côte d’Ivoire (Edi 6 p, 14 r, Bauermann sur le petit banc) s’imposait au Sénégal. Sur un score identique : 75 à 65. En finale, les Maghrébins (Mejri 22, Roll 18, photo) s’octroyaient jusqu’à 16 longueurs d’avance avant que les Ivoiriens (Edi 9) ne grignotent leur retard, mais n’échouent de justesse à 78-75. Autrement dit, les troupes de l’ancien mentor côtier confirme leur sacre continental.

Brian Lynch reprend du service comme coach dans une high school

On le sait, l’époux de Kim Clijsters et toute sa petite famille sont partis s’établir aux Etats-Unis. Après une année quasi sabbatique, l’ancien joueur de Bree a décidé de reprendre du service actif. Il devient ainsi le coach de la formation masculine de la Ste-Rose High School, à Belmar, sa ville natale. Sur la vidéo de présentation, Brian avoue que « les frites belges du samedi soir après les matches lui manquent beaucoup ». Le tout avec en fond musicale… la Brabançonne.

Jana Raman reste en Espagne, mais change de crèmerie ibérique

Décidément, la Flandrienne (30 a, 1,85 m) aura connu un été assez agité. Non contente de se blesser dans le train de Strasbourg avec les Cats, elle était toujours sans employeur jusqu’au week-end passé. La compagne de Sam Van Rossom s’est finalement mise d’accord avec les dirigeants de Paternade (banlieue de Valence), dans l’antichambre de l’élite espagnole.

Les « + » et les « – » du week-end

Le « + » : très chouette initiative que celle prise par les organisateurs du Van Damme qui, vendredi soir, ont présenté au public du meeting nos « héros » de Tokyo. Même ce bon vieux (84 piges), mais toujours alerte Gaston Roelants (golfeur à Avernas) était de la fête.

Le « – » : dès la reprise, l’ex-emblématique « Week-end Sportif » dominical est relégué sur la Deux alors que, samedi, la page sportive du 13 heures était de 8 minutes sur la VRT pour 2 sur la chaîne publique francophone. Ce qui n’empêche pas le pathétique Vincent Langendries d’éructer : « Plus que jamais, la Rtbf est la chaîne du sport ». Disons, du foot et du vélo…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FIBA

« L’objectif de cette saison reste avant tout le championnat P1 »

En Coupe de la Province, Alleur a dominé la P2 de Verlaine tandis que les All Blacks, le lendemain et dans le sillage d’un Robin Malpas (35 points) des grands soirs, ont atomisé Welkenraedt en Coupe AWBB.

Vendredi, les All Blacks recevaient la P2 de Verlaine en Coupe de la Province. La première mi-temps était disputée et équilibrée malgré l’absence de Sacha Massot dans les rangs Verlainois. A la reprise, Notelaers (19 unités), Dallenogare (14 pions) et leurs coéquipiers appuyaient sur le champignon et passaient un 15-0 aux derniers champions de P3 de faire le break et filer vers une large victoire, 82-55. « Nous avons bien couru tout au long du match, ce qui nous a permis de creuser l’écart à un moment » nous résume Robin Malpas, auteur de onze unités.

Le lendemain, les All Blacks se rendaient à Welkenraedt dans le cadre de la Coupe AWBB. Dans le sillage de leur pivot en feu (35 points !), les visiteurs prenaient d’emblée les commandes de la partie et menaient 36-49 à la pause. En seconde période, Touette (11 points), Delrez (13 unités) et les locaux recollaient à sept partout mais un temps-mort de Damien Deblond relançait les Alleurois dans leur marche en avant et ces derniers l’emportaient assez nettement, 69-94. « C’est sur que deux matchs de suite c’est assez fatigant. Mais nous sommes une jeune équipe donc nous n’allons pas nous plaindre » rigole Robin. « Ces Coupes sont à moitié un objectif. Nous jouons pour gagner un maximum de matchs mais l’objectif de cette saison reste avant tout le championnat. »

« L’énorme générosité du club de Lier »

Week-end contrasté pour Pepinster avec un succès et un revers en Coupe de Belgique, la belle surprise de l’élan de solidarité du club de Lier mais la perte pour blessure de Thomas Nyssen.

A Lier, les Pepins ont mordu la poussière. Directement menés 30-14 puis 61-22, Nyssen (11 points) et ses coéquipiers faisaient davantage jeu égal en seconde période mais ne pouvaient contester la supériorité des locaux et s’inclinaient 106-57.

« Lier a réalisé un super match en faisant preuve d’une énorme intensité défensive tout en étant très adroit de loin » reconnait Maxime Halkin. « Nous n’avons pas réussi à rentrer dans le match, à installer notre rythme et nous avons subi la pression défensive pendant quarante minutes. »

Au-delà du match, les Pepins furent touchés par l’élan de générosité de leurs hôtes. « Je tiens à souligner l’énorme générosité du club de Lier qui a reversé l’ensemble des recettes de la soirée à notre club qui a été impacté par les inondations » continue Max.

Ce dimanche, Pepinster recevait l’équipe B des Giants d’Anvers. « Nous devrons oublier la défaite de vendredi et repartir le couteau entre les dents pour affronter les Anversois » prévenait le combo-guard verviétois. « Ce sera notre premier match a domicile (ndlr: au Hall du Paire) et nous espérons voir un maximum de monde. »

Et les Pepins affichaient un autre visage. Si la réussite n’était pas au rendez-vous pour Halkin (meilleur marqueur du match avec 13 points), la défense locale rappelait les meilleures heures du Hall du Paire et permettait à Pirson (8 unités), Maréchal (8 pions également) et leurs coéquipiers de battre les jeunes et talentueux Anversois, 53-47. Malheureusement, la joie ne pouvait être totale car les Pepins avaient vu leur capitaine et métronome Thomas Nyssen quitter le parquet pour une blessure au tendon d’Achille.

Combien gagnent les stars de l’Euroleague ?

Si les salaires en Europe sont (très) loin d’atteindre ceux octroyés en NBA, les joueurs majeurs d’Euroleague tirent quand même leur épingle du jeu.

Le site Eurohoops a publié le Top 10 des salaires d’Euroleague pour la saison à venir. C’est Nikola Mirotic qui arrive en tête avec 4,5 millions de dollars, suivi par Shane Larkin avec 3,7 millions. Vasilije Micic complète le podium avec 3,4 millions. « “Une fois de plus, les chiffres mentionnés dans cet article sont calculés en dollars américains pour des raisons de comparaison avec les salaires de la NBA. De plus, plusieurs pays de l’EuroLeague n’utilisent pas l’euro comme monnaie et représentent des salaires nets. C’est la partie la plus délicate pour obtenir les chiffres finaux car la fiscalité est différente selon les pays et à certaines occasions, les impôts baissent, comme cela s’est produit récemment en Grèce, ou augmentent, comme en Turquie où les impôts passent cette année de 17 % à 37 %” précise le site Eurohoops.

Le Top 10 au complet: 1- Nikola Mirotic (Barcelone) 4,5, 2- Shane Larkin (Anadolu Efes) 3,7, 3- Vasilije Micic (Anadolu Efes), 3, 4- Nikola Milutinov (CSKA Moscou), 2,5, 5- Jan Vesely (Fenerbahçe) 2,3, 6- Walter Tavares (Real Madrid) 2, 7- Nando De Colo (Fenerbahçe) 1,9, 8- Tom Sengelia (CSKA Moscou) 1,8, 9- Kostas Sloukas (Olympiakos) 1,8, 10- Nick Calathès (Barcelone) 1,8.

« Après treize ans dans le même club, le changement peut avoir du bon »

Pour Liège & Basketball, Maude Balthasart explique sa décision de quitter le MOSA pour Alleur et se confie sur son intégration et ses envies pour ce nouveau défi. Entretien.

Maude, pourquoi avoir décidé de quitter la R1 du MOSA pour celle d’Alleur ?

Parce que j’avais besoin de changement(s). Ce choix ne fut vraiment pas simple car je m’entendais vraiment bien avec les filles d’Angleur mais après treize ans dans le même club, je pense que le changement peut avoir du bon.

Comment se passe ton intégration à Alleur ?

Franchement, elle est top. Les filles m’ont bien accueillies et l’ambiance est bonne.

Comment fut la reprise ?

Elle fut chouette mais courte car je suis partie en vacances. Ce n’est pas génial pour commencer mais bon…

Quelles sont tes envies pour cette nouvelle saison ?

Jouer quarante minutes (rires). Non, plus sérieusement, juste m’amuser ce serait déjà bien.

« Nous fûmes juste dégueulasses »

Ce week-end a vu les Dragons s’incliner par deux fois en Coupe de Belgique mais être également les heureux réceptionnaires de la générosité des Wolves de Kontich. Le basket demeure une belle famille et la solidarité Nord/Sud n’est pas une utopie.

Ce vendredi, les troupes de Didier Longueville se sont inclinées 67-47 chez les Bears de Leuven. « Nous fûmes juste dégueulasses » balance, sans langue de bois, Martin Gillotay. « Nous avons mis de l’intensité et avons développé notre jeu rapide en début de match. A partir du deuxième quart-temps, nous avons laissé l’adversaire prendre confiance et nous n’avons plus joué en équipe. »

Ce dimanche, les Dragons accueillaient les Wolves de Kontich, une TDM1 montée suite à une saison remarquable il y a deux ans. « Nous devrons retrouver notre ADN, c’est-à-dire jouer vite devant et à cinq derrière et à fond. Et puis surtout mouiller le maillot » prévenait l’ailier esneutois. Les locaux ne parvinrent pas à contrecarrer les plans visiteurs et s’inclinèrent à nouveau, 73-84 mais l’essentiel était ailleurs avec le formidable élan de générosité des Wolves venus avec de nombreuses fournitures pour aider les sinistrés esneutois. Comme quoi, n’en déplaise à nos politiciens, Flamands et Wallons sont unis dans l’adversité. Une action qui confirme que le basket demeure une grande famille.