« Ce fut très chaud »

L’un des exploits de ce week-end en Coupe de la Province est à mettre au crédit de la P3 de l’Avenir Jupille qui a sorti la P1 du Haut-Pré, 85-89.

Quel exploit de la P3 de l’Avenir Jupille qui est venue s’imposer au Haut-Pré, 85-89, éliminant ainsi l’une des meilleures formations de l’élite provinciale. « Ce fut très chaud car les locaux sont très vite revenus du moins dix de départ puis la partie fut à couteaux tirés pendant quarante minutes même si, dans l’ensemble, nous sommes souvent restés devant » nous explique Maxime Walravens. « Notre envie de venir chercher la victoire et notre jeu d’équipe ont fait la différence. Dans les moments clés, nous sommes restés solides derrière et collectifs. Cela aurait pu être un peu plus relax pour nous sur la fin si nous avions été plus précis sur la ligne de réparation mais c’est une super victoire remportée dans une super ambiance. »

Un magnifique résultat hautement symbolique pour le coach de l’Avenir. « A titre personnel, je suis très heureux que nous soyons venus gagner au RHPO, le club où j’ai le plus joué. Il y avait la manière et c’est la première chose que j’avais demandé aux joueurs. Nous y sommes allés ensemble et la pièce est tombée de notre côté, c’est juste top » conclut-il, heureux.

« La perte de Yoann Hertay pour six à huit semaines »

Le revers contre la D2 de Donza est anecdotique pour Tongres qui perd son chef d’orchestre à quelques semaines d’entamer son championnat.

« La préparation se passe bien avec Tongres, nous évoluons bien et sortons d’un bon match contre la D2 de Donza à six plus deux cadets » nous explique Olivier Macfly. « Le seul hic, c’est la perte de Yoann Hertay pour six à huit semaines. Après cinquante secondes de jeu, il a reçu un ballon sur son index et a le tendon partiellement déchiré. Il devra porter une attelle pendant plusieurs semaines. Cela fait partie de la vie d’un sportif mais j’espère le revoir très vite dans le groupe. »

Champion d’Europe à Spa

A la Fraineuse, les jeunes de Limburg ont régalé le public et sont désormais renforcés par une des pépites du basket hexagonal. Quant à Dedecker il n’y va pas de main morte avec le basket belge. Cette fois, ce sont Kontich et Lierre qui se montrent solidaires avec nos sinistrés. Ce sont les infos d’EMCE.

Le CSP Limoges place le prometteur Maxime Carène à Limburg United

Les supporteurs spadois présents, samedi, au match contre Limburg United B ne se sont pas rendu compte qu’ils avaient sous les yeux un authentique champion d’Europe et vice-champion de monde. Explication : jeudi passé, débarquait à Hasselt le longiligne, Maxime Carène (20 ans, 2,08 m, photo). Né en Martinique, il ne débutait le basket qu’à 13 ans. Il rattrapait le temps perdu comme en témoigne son titre continental avec les U16 français et son top 2 mondial avec les U17. Il était ensuite recruté par le CSP Limoges pour son centre de formation avec quelques courtes apparitions en Jeep Elite puis rejoignait, en janvier dernier, La Rochelle. A quelques jours près, il aurait joué avec Thomas Creppy. Cette saison, le CSP l’a placé à Limburg : « Il s’entraînera avec les pros, mais jouera d’abord avec la TDM2 », confie Patrick Delsaux, « Il est surtout là pour gagner en expérience et en volume physique. » Ce qui n’a pas empêché Pierrick de lui en faire voir de toutes les couleurs…

Quand Jean-Marie Dedecker plaque le basket belge à même le tatami

L’ancien entraineur de judo tient une chronique hebdomadaire dans « Knack ». Cette semaine, il s’en est pris à notre sport de prédilection : « Dans le basket belge, les clubs masculins de D1 sont devenus autant de centres d’asile pour Américains et ex-Yougoslaves de troisième zone. » L’actuel bourgmestre de Middelkerke revient aussi sur l’affaire opposant nos Cats au journaliste de la VRT. S’il rejette les propos d’Eddy Demanez, il met également en exergue un véritable bashing à son encontre. Et de conclure ironiquement : « La pire des sanctions que l’on puisse lui infliger serait de l’obliger à commenter tous les matches des internationales jusqu’à sa retraite. »

La pépite (communautaire) du mardi

Vous l’avez sans doute déjà lu sur ce site : les Wolves de Kontich ont amené et donné du matériel à l’occasion de leur visite dominicale à Esneux. Pendant ce temps, c’était le Guco Lierre qui offrait l’intégralité des bénéfices du match face à Pepinster aux Hoëgnards. Sur la page facebook du cercle anversois, le comité local s’engageait à y aller d’un petit effort financier supplémentaire tout en demandant aux partisans du cru d’être les plus nombreux et généreux possible. Pour un total de 1000€. Plus que jamais : touche pas à ma Belgique !

Michel CHRISTIANE

Crédit photo :

« Les vérités d’un jour ne sont pas celles du lendemain »

Dans des conditions quelque peu rocambolesques, la P2 d’Henri-Chapelle a réalisé l’un des exploits du week-end en éliminant la P1 d’Esneux de la Coupe de la Province.

Au moment de recevoir la P1 d’Esneux, les Capellois n’en menaient pas large. « Les deux jeunes – Manguette et Vronen – étaient sur le listing P4 en Coupe car il manquait des joueurs dans l’équipe dans l’équipe de Thomas Lerousseaux » commence Fred Ledain. « Prévenus le vendredi d’un problème de vareuses – et je regrette que nous le fûmes la veille du match que l’adversaire allait s’aligner chez nous dans nos couleurs -, nous avons précipitamment opté pour un achat de T-shirts avec numéros chez Décathlon Verviers. Merci à mon délégué qui a fait le nécessaire à la hâte et pour plus de 150 euros pour éviter le forfait. »

Les Capellois allaient étrenner leurs nouveaux « équipements » face à une équipe d’Esneux composée de nombreux Verviétois et qui souffle le chaud et le froid depuis le début de la préparation. « Concentrés dès le début, nous avons terminé le premier quart avec une belle avance puisque les cinq points d’écarts « offerts » pour la division qui nous sépare de notre adversaire avaient augmenté de sept – soit douze points d’avance – avec seulement douze points encaissés dont deux triples » poursuit le coach local. « Notre défense, toujours aussi intransigeante, faisait encore des dégâts dans le second acte et nous menions 38-23 à la pause. »

La seconde période allait revêtir moins d’intérêt, la partie ayant déjà basculé. « En roue libre lors des troisième et quatrième quart-temps, j’en ai profité pour faire tourner l’effectif pour terminer sur le score de 74-56 » continue Fred. « Il y avait beaucoup de joueurs d’expérience en face mais nous sommes encore passés à côté de notre sujet » regrette pour sa part Eric Herben.

Pour Henri-Chapelle, les voyants sont au vert et cette saison pourrait bien se terminer en apothéose. « Après la belle victoire en prolongation contre la P2 d’Harimalia le vingt-et-un août et la très nette – 71-37 – contre la P2 du MOSA, cette victoire contre une P1 nous prouve que notre défense est prête » se félicite le mentor capellois. « Offensivement, nous trouvons l’homme libre mais notre pourcentage n’est pas encore satisfaisant, surtout sur la ligne de réparation. »

Il reste encore un peu de temps aux pensionnaires de la salle à la fusée Hergé pour gommer les petites imperfections. « La semaine prochaine, nous irons à Oupeye pour le deuxième tour de la Coupe » ajoute Fred. « L’ambiance est très bonne et tous les gars ont l’intelligence de savoir que les vérités d’un jour ne sont pas celles du lendemain. Nous continuons à bosser sérieusement pour être prêts dans quelques semaines car la saison ne débutera pour nous que le deux octobre avec la réception du 4A Aywaille de Pascal Chardon, ancien coach à Dolhain de plusieurs de mes gars. »

« Je suis coach de mes filles depuis qu’elles sont toutes petites »

Dans un long entretien accordé à Basket Europe, Philip Mestdagh s’est confié sur le parcours des Cats lors des récents Euro et JO, sur Ann Wauters qui vient de tirer sa révérence, sur la particularité de coacher ses filles en sélection et même sur l’usage de l’anglais.

La médaille de bronze des Cats à l’Euro:

« Nous avions de grandes ambitions dans ce championnat d’Europe, c’est sûr. La défaite contre la Bosnie en ouverture nous a mis un coup sur la tête, nous avions peut-être trop de stress au départ. Mais nous avons très bien réagi contre la Slovénie, la Turquie puis la Russie en quarts. En demi-finale, les Serbes nous ont battu à l’expérience. La victoire nous échappe pour moins d’une demi-seconde mais on n’a jamais eu la main sur le match, à l’inverse du Japon à Tokyo. Même pas 24 heures après, mon équipe a formidablement réagi pour décrocher la médaille de bronze contre la Biélorussie. C’est déjà très bien, mais peut-être avons nous loupé quelque chose là-bas. »

La défaite contre le Japon aux Jeux Olympiques de Tokyo:

« C’était un match qu’on avait en main mais nous avons fait trop d’erreurs défensivement. Je revois encore ce backdoor et ce switch qu’on ne fait pas ou encore la faute intentionnelle de Julie Vanloo… Tout ça coûte cher à la fin. On rate la victoire de très peu, encore une fois. Ça donne vraiment beaucoup de regrets, c’est vrai. C’était un bon parcours, l’ambition était d’abord d’aller en quarts de finale, mais quand tu rates la demie d’un point et que c’est une match qui ouvre le tableau pour jouer une médaille, c’est vraiment dommage. »

La particularité de coacher ses filles Kim et Hanne en sélection nationale:

« Je suis coach de mes filles depuis qu’elles sont toutes petites à Ypres, elles avaient 6 ans, je crois. J’ai toujours été près d’elles en tant que coach ou assistant. Pour nous, ce n’est pas nouveau. Nous sommes habitués, elles m’appellent coach depuis longtemps. On gère ça bien. J’espère qu’on aura plus de temps après notre carrière pour profiter en dehors car, dès qu’on arrive à la maison, on doit déjà repartir en France, en Espagne, en Italie, pour débuter nos saisons respectives. »

L’usage de l’anglais lorsqu’il coache les Belgian Cats:

« (Il rit) En Belgique, il y a trois langues, c’est vraiment spécial. Quand tu as des coachs qui parlent seulement en Français, les filles du nord ne vont pas comprendre, etc. Pour éviter les incompréhensions, je parle en anglais, c’est plus simple pour tout le monde. Je trouverais stupide de devoir expliquer les consignes dans plusieurs langues pour que tout le monde comprenne. »

Ann Wauters:

« Sans Ann Wauters, l’histoire du basket féminin en Belgique n’est pas du tout la même. Peut-être que nous ne serions jamais arrivées aux championnats d’Europe en 2017, à la Coupe du Monde en 2018 ni aux Jeux Olympiques. Lors de notre saison 2015-2016 aux Royal Castors Braine, elle a accepté de revenir en sélection nationale. Nous avons construit un effectif très correct, tout ensemble. Depuis sa blessure en 2018, elle n’est jamais revenue à son niveau mais j’ai toujours eu l’idée qu’elle resterait dans l’équipe parce qu’elle apporte beaucoup dans le vestiaire, en dehors du terrain. Elle a bien travaillé pour rester dans le groupe jusqu’à Tokyo, c’est pour cela que je l’ai sélectionnée pour les Jeux. »

Crédit photo: Basketball Belgium / Belgian Cats

« Il y a quand même une certaine excitation dans l’air »

En manque de rythme, Greg Kesikidis et la « Bien Belle Equipe » d’Alleur ont tenu trente-trois minutes chez la P1 de Wawas avant de craquer. Interview.

Greg, comment se déroule la préparation avec la P2 d’Alleur ?

Elle n’est pas top, nous n’avons eu qu’un seul entrainement à dix et sur tout le terrain depuis dix-huit mois ou presque, cela fait long. Nous manquons de rythme, de motivation et de sensations.

Ceci explique votre lourde défaite chez la P1 de Waremme en Coupe, 82-66 ?

Nous avons tenu trente-trois minutes avant de voir les Wawas passer à plus dix. Une fois que cela s’est produit, nous n’avions plus beaucoup – voire plus du tout – d’énergie pour espérer revenir. Le match était donc plié.

Le championnat P2 s’annonce passionnant cette année.

Oui, il y a tout de même une certaine excitation dans l’air. Rien ou presque ne remplace la compétition. Cette coupure fut bien entendu plus préjudiciable aux plus âgés. Il nous reste trois semaines avant le début du championnat, nous ferons en sorte de ne pas être trop à la rue.

« La passion est toujours là »

Marc Jacot a décidé de reprendre du service à l’Etoile Jupille et a déjà scoré six points pour son retour dans la courte défaite contre la R1 de Waremme en Coupe AWBB, 60-69.

Marc, qu’est-ce qui t’a décidé à revenir à l’Etoile ?

Michel Nihon bien sûr (rires). J’ai eu des contacts et j’avais dans l’idée d’arrêter complètement et de me consacrer aux autres sports que je pratique: la course (ndlr: Marc arpente inlassablement les sentiers de Louveigné et des alentours), le fitness et le crossfit. « Mich » m’a contacté pour apporter un peu d’expérience et des solutions dans la raquette, notamment.

Etait-ce une évidence pour toi de revenir à l’Etoile et pas ailleurs ?

Oui, l’Etoile était une évidence pour une reprise, c’est certain. Même si Tilff demeure mon club de coeur, l’Etoile m’a offert une seconde chance à un moment important, via Michel Nihon notamment.

Le basket t’a-t-il manqué ?

Au début, cela allait vu que j’étais à fond dans les autres sports. C’est dans ma mentalité: je ne sais pas faire du sport en mode touriste, je dois me donner, transpirer et avoir mal sinon ce n’est pas agréable pour moi. Mais voir les JO à la TV, c’était vraiment excitant. Et puis j’ai disputé deux matchs avec la P4 de mon frère et voilà, la passion était toujours là.

Quelles sont tes envies pour cette nouvelle saison ?

J’ai envie de pouvoir jouer et être présent un maximum en sachant que mon boulot me prend beaucoup de temps et qu’à cela, il faut ajouter ma famille et les autres sports que je vais continuer de pratiquer. Mais je veux faire gagner un maximum de matchs à l’Etoile.

« Enfin une victoire ! »

A domicile, la R1 de Belleflamme a profité de la venue de la R2 de RSW Liège Basket pour décrocher sa première victoire depuis le début de la préparation, 97-78.

C’était finalement la R2 de RSW Liège Basket et non la TDM2 du même club que recevaient les Haricots vendredi. Et cette rencontre de préparation s’est soldée par une victoire des locaux, 97-78. « Enfin une victoire ! », s’exclame Sébastien Peremans. « Après trois défaites, il fallait relever la tête et montrer un autre visage que lors des matchs précédents. Nous n’étions que huit – Baudouin et Kabangu sont blessés – mais nous savions ce que nous devions changer pour espérer gagner, et c’est ce que nous avons fait. »

Lors de ce derby, les Haricots ont montré des progrès. « Nous avons mis beaucoup plus de rythme que lors des matchs précédents et cela nous a permis d’obtenir des paniers faciles et d’un peu emballer la partie » continue l’ailier local. « Nous avons aussi eu un meilleur pourcentage aux shoots. Cela fait du bien à tout le monde d’enfin gagner mais il faut rester les pieds sur terre car ce n’était qu’une R2 en face et qu’il y a encore pas mal de choses à corriger pour arriver là où nous voulons être. Nous avons encore trop de passages à vide des deux côtés du terrain. Nous laissons parfois l’adversaire marquer trop facilement et, offensivement, nous prenons des options trop rapides lorsque nous sommes devant au score. » Et de conclure: « Mais il reste deux grosses semaines de préparation et nous espérons arriver au top pour le premier match de championnat. »

« La P4 de Welkenraedt ne ferait pas tache une ou deux divisions plus haut »

Petite déception pour la P2 de Prayon éliminée de la Coupe par la P4 de Welkenraedt, 81-71.

La Coupe est toujours le théâtre de surprises. Ce fut encore le cas ce week-end, notamment pour la P3 de Prayon éliminée par la P4 de Welkenraedt. « Nous avons couru après les dix points d’avance des locaux. Nous sommes revenus à deux points mais sans jamais repasser devant. Soit parce que nous ne trouvions pas la solution offensivement, soit parce que nous étions absents une ou deux minutes en défense » regrette Thomas Broset. « Je crois qu’il nous a manqué des rotations car nous avions trois absents. Et parfois, nous fûmes trop gentils, surtout en défense. Mais il faut aussi reconnaitre que Welkenraedt a livré un bon match avec une belle réussite à trois points et je pense que cette équipe ne ferait pas tache une ou deux divisions plus haut. »

« Je rate le lancer et cela nous envoie en prolongation »

Revers frustrant pour Mika Berger et les Templiers en prolongation contre Kain, 70-71.

Contraints de démarrer leur championnat bien avant les autres, les pensionnaires de la R2A dont font partie les Templiers étaient déjà sur le pont ce week-end. Et pour Mika Berger et ses coéquipiers, c’était déjà une rencontre importante avec la réception de Kain. Au terme d’un âpre combat de quarante-cinq minutes, les locaux s’inclinèrent par le plus petit des écarts, 70-71. « C’est une défaite une peu frustrante. Nous avons mal démarré la partie avant de revenir petit à petit pour avoir la chance de passer devant à cinq secondes de la fin. Malheureusement, je rate le lancer-franc et cela nous envoie en prolongation » peste Mika. « Dans celle-ci, quelques petits détails ont fait que la victoire qui était à portée de main nous a échappé. »

Tout n’est pas à jeter cependant pour des Templiers collectifs et combatifs. « Nous avons pu constater que lorsque nous mettons de l’intensité en défense et partions vite devant, nous aurions pu plier le match » ajoute l’ailier hesbignon.

Crédit photo: PP Photography Amateur