Mois : septembre 2021

A l’évidence, Laura Henket a déjà pris ses repères à Bertrange tandis que les « Luxos » de Marc Hawley signent une perf à Soleuvre. Alors qu’un nouvel US débarque à Limburg, un habitué de nos salles prend la direction d’Israël. Sans oublier la pause toute relative d’une de nos Cats. Ce sont les infos d’EMCE.

Quand les Grand-Ducaux font la nique à nos équipes régionales…

Rarement, nos équipes régionales ne se sont autant préparées de l’autre côté de la frontière. Et certaines phalanges luxembourgeoises de prouver qu’elles ne sont plus les oiseaux pour le chat d’antan… C’est le cas des Dudelangeoises qui ont fait la nique (61-54) aux championnes de Belgique namuroises (Zempare 12). Après une douloureuse élimination à Braine, les Pepines (23 pts des sœurs Leemans) ont méchamment mordu la poussière (82-55) au Sparta Bertrange où une certaine Laura Henket enfilait 26 points. En hommes, les Hoëgnards (Maucourant 21) s’inclinaient 88-80 à Contern avec deux US. Peu avant de poser de réels soucis à Limburg United, Neufchâteau n’avait accepté aucune comparaison (63-90) du côté de Soleuvre (lui aussi avec un duo américain).

Changement de casting à Hasselt, un ancien Côtier et Okapi en Israël

Afin de pourvoir à la blessure ( ?) de Shavon Coleman, les responsables hasseltois ont opté pour Omar Calhoun (27 a, 1,98 m) ayant déjà défendu les couleurs de Cantu et ayant presté en Ukraine, l’année dernière. A la longue, Marin Maric (27 a, 2,11 m) était devenu un habitué de notre ligue : Ostende en 18/19 et Alost en 19/20. Après un retour dans son pays natal (Split), le géant croate met le cap sur Israël et plus exactement sur l’Ironi Nes-Ziona (8e sur 13, au terme du dernier exercice en date et participant à l’EuroCup).

La pépite (boraine) du mardi

Au retour des Jeux, Marjorie Carpréaux se lâchait : « Chez les Cats, il faut du changement ». La voilà servie. Peu après, elle signait à Poznan avant d’annoncer qu’elle avait besoin de prendre du recul un certain temps et qu’elle devait donc faire une pause dans sa carrière. Heureux les Polonais. Mais, pas au bout de leurs surprises car, dans la foulée, la Boraine s’empressait de rejoindre Namur. En partant du principe que seuls les imbéciles ne changent pas d’avis, Marjo est un pur génie.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Sparta Bertrange

On n’est pas loin de penser qu’en Belgique, on a l’art de se tirer une balle dans le pied. Le « remerciement » sans élégance, ni respect du mentor de nos internationales en atteste. Pendant ce temps, Valery Demory entre en scène tandis que les troupes de Bosco en sortent sans gloire. Ce sont les infos d’EMCE.

Philipp Mestdagh : chronique d’une mise à l’écart bien tardive

Quoi qu’affirme le manager de notre équipe nationale dames, Philipp Mestdagh a bel et bien été viré de son poste. « J’ai été mis devant le fait accompli », confirme d’ailleurs le principal intéressé. Une éviction qui provoque pas mal de réactions. La plus virulente est sans conteste celle d’Arthur Goethals : « Une décision de bobos têtus et prétentieux. (sic) » On devrait connaitre l’identité du successeur du Flandrien sous peu incessamment. L’heure de Pierre Cornia ou de Thibaut Petit aurait-elle sonné ?

Valery Demory : chronique d’une arrivée cousue de fil blanc

C’est fait : le maire de Lattes est arrivé à ses fins. Valery Demory (58 ans, ex-ASVEL) effectue son retour sur le petit banc de la formation montpelliéraine. Il prend donc le chemin inverse à celui de Julie Allemand. Il obtient, en outre, un contrat portant sur les quatre prochaines années. Ceci dit, les dirigeants du cru doivent s’attendre à devoir payer de solides indemnités à Stéphane Leite, viré pour une « faute grave » qu’il leur reste encore à démontrer.

BNXT League : où joueront nos Belges ? Aujourd’hui, l’Aris Leeuwarden

Suite de notre série avec, ce lundi, le club de Leeuwarden (93.500 habitants) qui a trouvé refuge au Sporthal Kalverdijke (1500 places, photo). L’Aris a longtemps été coaché par des Belges : Ferried Naciri, ou encore, Tony van den Bosch. Un Métropolitain qui se souvient de ses périples là-bas : « Il n’était pas question que j’abandonne mon job au port d’Anvers. Je prenais donc le train jusqu’à Amsterdam (avec changement à Rotterdam) où m’attendais un joueur et nous faisions le reste du voyage en voiture. Au retour, nous sautions dans l’auto afin que j’attrape le dernier train pour Anvers et je pouvais ainsi remplir mon job de nuit au port. » Ultimes précisions : l’an passé, Leeuwarden a fini 11e sur 12 avec un budget de 250.000 € alors que la salle de Frise se trouve exactement à 354 bornes de la place St-Lambert.

Les « + » et « – » du week-end

Le « + » : aux Antibois de Daniel Goethals qui, pour leur première sortie officielle, ont rayé de la carte (25-8, 10e) Saint-Vallier, cette autre équipe de Pro B. Via Derksen (21), les Sharks finissaient par l’emporter sur le score de 83 à 63.

Le « – » : forcément à la D1 liégeoise humiliée (66-48, 30e) par la D3 de Falco Gand qui raflait la mise sur la marque de 80 à 76. Une élimination qui n’est pas sans rappeler celle de Pepinster à Neufchâteau et qui avait coûté la place à Michel Baiverlin.

Michel CHRISTIANE

Crédit phot : Aris Leeuwarden