« La vie ne tient parfois qu’à un fil »

Pour Liège & Basketball, Quentin Remy se confie sur l’année particulière qu’il vient de vivre et explique le cheminement personnel qui l’a conduit à quitter la R2 de Ninane pour retrouver sa P1 de Tilff.

Après avoir terrorisé la P2 et permis à son équipe de Tilff de rejoindre l’élite provinciale, le jeune Quentin Remy avait décidé de rejoindre Ninane pour y découvrir la deuxième régionale. « La situation à Ninane était plus que favorable à mon développement et si on ne pense qu’au basket, j’aurais dû y rester » commence celui qui n’a guère eu l’occasion de se distinguer sous le maillot calidifontain, le Covid stoppant la saison dès octobre. « Le groupe était top, l’ambiance aussi et l’équipe pouvait faire mal avec de jeunes talents travailleurs. »

Mais durant le confinement, l’intérieur aussi à l’aise près que loin du cercle fut victime d’une scandaleuse agression au couteau. « La vie nous met parfois face à des épreuves. Ces épreuves nous font prendre conscience que la vie ne tient qu’à un fil et qu’il faut profiter au maximum des gens qu’on aime » continue « Q ». « Les horaires des matchs de Ninane empêchaient mon père d’y assister régulièrement, or c’est très important pour moi. De plus, plusieurs joueurs de Tilff – en R1, P1, P2 et même P4 – sont de véritables amis. Certains sont même des frères et m’ont aidé dans le long chemin parcouru après mon agression. Si je peux encore jouer un ou deux ans avec eux, je ne peux qu’être reconnaissant. »

C’est ainsi que Quentin pris la décision de retourner dans son club de toujours pour aller y renforcer son ancienne équipe qui évoluera réellement pour la première fois au sein de l’élite provinciale. « Je ne ferme pas la porte à la régionale mais je prends mon temps pour me reconstruire moi et ma confiance » poursuit l’intérieur des Porais. « Nous allons avoir une sacrée équipe et si nous pouvons jouer les trouble-fêtes dans cette P1 qui sera aussi compétitive que festive, alors je signe des deux mains. »

« Les qualités pour nous maintenir en TDM2 »

Ayant décidé de prolonger son bail chez les Sang et Marine, Kevin Snakers découvrira la TDM2 avec RSW Liège Basket. L’ailier fait le point sur sa situation et celle de sa formation pour Liège & Basketball. Entretien.

Kevin, comment as-tu vécu cette année sans basket ?

Ce fut assez long, tellement long que j’ai pris l’habitude de remplir les week-ends différemment et de me demander comment je faisais avant avec le basket (rires). Personnellement, je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer car je suis en plein projet privé et cela me prend tout mon temps après mes journées de boulot. Cette année est donc passée extrêmement vite malgré tout… Toutefois, nous pouvons enfin voir le bout du tunnel concernant l’arrêt du basket et pouvoir enfin retoucher la balle va faire un bien fou.

Qu’est-ce qui t’a manqué le plus ?

C’est un tout, comme toucher la balle, revoir les coéquipiers, les ambiances avant et après les matchs.

Tu as décidé de poursuivre à Sainte Walburge qui a fusionné avec Liège Basket et présentera une équipe en TDM2.

En effet, je reste à Sainte Wal’ qui est désormais RSW Liège Basket. Je ne comptais pas changer de club à cause de mon projet privé. Je n’ai plus trop la tête au basket et je voulais rester dans un environnement que je connaissais et où je me sentais bien. Avec la fusion, cela nous permet de monter en D3 et c’est donc une nouvelle aventure pour moi, une division supplémentaire dans laquelle je n’ai jamais évolué et un projet intéressant.

Quels seront vos ambitions en troisième nationale ?

Nous avons les qualités pour nous maintenir dans cette division mais la tâche ne sera pas simple. Il faudra réussir à former un groupe soudé et travailler tous ensemble pour le collectif si nous voulons réussir ce challenge. Nous nous réjouissons de reprendre le chemin des entrainements pour pouvoir commencer la préparation.

Et à titre personnel ?

Mon objectif est de ne pas me blesser, apprendre à découvrir la division tout en aidant l’équipe à se sauver. Ce sera une année d’adaptation et de découverte(s).

Les matchs nuls, un particularisme propre à la préparation

Les matchs nuls, la singularité de la préparation et l’une des spécialité d’Haneffe.

A Wanze, les Templiers avaient quitté les Sucriers sur un match nul, 80 partout. Les troupes de Renaud Leclercqs sont visiblement devenues spécialistes du genre puisqu’elles ont réédité la « performance » à Alleur. Face à la P1 des All Blacks, Swolfs (13 points, Szabo (15), Ewbank (14), Franken (18 unités) et les visiteurs étaient menés de quatre unités après dix minutes et encore 39-35 à la pause. Les Templiers profitaient de la reprise pour recoller au score malgré l’impact offensif de la paire ‘sprimontoise » Malpas/Notelaers (39 pions en cumulé) et les dix dernières minutes voyaient les deux équipes faire jeu égal pour aboutir à un score de parité, 74 partout.

C’est aussi sur une égalité parfaite, 72 partout, que se quittèrent la R1 de Cointe et Natoye. Les deux équipes se sont tirées la bourre. A la toute fin de la partie, les Grenouilles emmenées par Cornet (15 points) et Boxus (20 unités dont 4 triples) voyaient les Namurois égaliser.

« Une occasion rêvée de montrer ce que je vaux pour pouvoir plus tard gravir les échelons »

A domicile, Alexandre Aerts et les Sang et Marine ont pris la mesure de la R1 de Verviers, 63-57.

A domicile, les Sang et Marine ont pris la mesure des Verviétois, 63-57. « Je pense que c’était un match très agréable à regarder pour les passionnés de basket entre deux équipes très jeunes et qui mettent beaucoup d’intensité » souligne Alexandre Aerts. « Après nos deux matchs de la semaine passée et celui de ce vendredi, je crois que nous sommes sur la bonne voie. Certes, nous ne sommes pas encore au point tactiquement mais avec les matchs amicaux qui nous attendent chaque week-end jusqu’à la reprise du championnat, nous aurons le temps d’y travailler. Par contre, au niveau de l’intensité, nous sommes pas mal du tout et c’est ce qui nous permet de faire de bonnes choses sur le terrain. »

La formation principautaire possède une moyenne d’âge particulièrement basse. « Je me sens très bien dans cette équipe, c’est une énorme chance pour moi d’évoluer en R2 dans un noyau aussi jeune » sourit Alex. « Je pense que j’ai une carte à jouer. Cette saison est l’occasion rêvée de montrer ce que je vaux pour pouvoir gravir les échelons dans les saisons à venir. » Et rejoindre un jour son frère William sur le banc de la D1 des Sang et Marine ? C’est tout ce que Liège & Basketball peut souhaiter à l’ancienne pépite d’Atlas.

Laura Henket, cette « SSF »

Comme vous le lirez une bonne partie de notre basket régional avait rendez-vous, ce week-end, au Grand-Duché. Avec des fortunes diverses, d’ailleurs. Spa et Comblain déjà bien affûtés en coupe de Belgique alors qu’en 3 x 3, les Métropolitains s’offrent un podium en Suisse. Ce sont les infos d’EMCE.

3 x 3 : top 3 pour nos Anversois au World Tour de Lausanne

En fin de semaine passée, nos « mousquetaires » du 3 x 3 (photo) prenaient part à la manche du World Tour organisée à Lausanne. Vendredi, ils signaient un 2 sur 2 en s’offrant notamment le scalp des Russes s’appuyant sur deux récentes « médailles d’argent » à Tokyo. Le lendemain, Nelis et Cie se qualifiaient pour les demies aux dépens (22-21) d’Aix-la-Chapelle, champion d’Allemagne. A ce stade de la compétition, ils s’inclinaient (16-20) devant les Serbes d’AB avec Brankovic. Les nôtres finissaient néanmoins à monter sur la 3e marche du podium suisse. Cap maintenant sur Riga !

Laura Henket (Sparta Bertrange) est une « SSF » : Sans Salle Fixe…

Petite catastrophe pour le néo-club de Laura Henket. En effet, le Sparta Bertrange risque d’être privé de sa (splendide) salle tout au long de l’actuelle saison. En cause, les inondations qui ont fait d’énormes dégâts au centre sportif « Attert ». Par endroits, le parquet s’est soulevé sur une hauteur d’1,50 m. Les images des lieux sont tellement désolantes que la commune de Bertrange en interdit la publication. A propos d’inondations, les parents de Laura en connaissent un rayon… Pour rappel, le Sparta est aussi le club d’adoption du coach namurois, Etienne Louvrier, en D1 messieurs.

Duel entre Pepines à Bertrange avant l’entrée en matière des Mosans

Samedi, c’est donc au hall Polly de Bertrange que l’on assista à de véritables retrouvailles régionales. A 18 heures, on eut ainsi droit à un bras-de-fer exclusivement pepin opposant Laura Henket à Fabienne Fuger, la coache de Contern. Ensuite, l’équipe masculine du cru se lançait à l’assaut des Liégeois. Ceux-ci démarraient à 32-44 au quart d’heure puis encaissaient un… 24-0 permettant aux Luxembourgeois (Holland 37 pts) de l’emporter avec dix unités d’écart. A noter que ceux-ci n’alignaient qu’un Américain car leur second renfort US – l’explosif Henry Pwono – est au championnat d’Afrique des nations à l’instar d’ailleurs de William Robeyns.

Les « + » et les « – » du week-end

Le « – » : à Nainggolan qui, à peine arrivé à Anvers, s’est fait retirer son permis pour conduite trop rapide et sous l’effet de la boisson. « A l’Antwerp, je veux d’abord devenir un exemple pour les jeunes », déclarait-il sans rire lors de sa présentation. Et certains se choqueront encore que Martinez ne le reprenne plus chez les Diables…

Le « + » : à deux de nos régionaux en coupe de Belgique. A Comblain qui, au terme d’une partie bien « arrosée », a trucidé (117-53) les Kangoeroes B. Pas mal non plus la prestation de Spa qui a été étouffé défensivement (44-60) le Royal IV B (Vangu 7 pts). Des Bobelins qui seront officiellement présentés, ce soir, au casino de la cité thermale.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FIBA

RSW Liège Basket a fière allure

Ne dites plus Liège Basket mais bien RSW Liège Basket, un effectif qui a fière allure pour la première année d’existence de la BNXT League.

Liège Basket et Sainte Walburge ont fusionné pour devenir le plus gros club liégeois de la Province. Une fusion qui a donné lieu à un nouveau logo et à un nouveau nom: RSW Liège Basket alors que ce « nouveau » club évoluera sur différents sites (Country Hall, Sainte Walburge et Fléron). Les Principautaires débuteront donc la toute nouvelle BNXT League – là aussi fruit d’une « fusion » entre le championnat belge et son homologue hollandais – en ouvrant un nouveau chapitre de leur glorieuse histoire marquée par un franc renouveau ces derniers mois.

D’ailleurs, les Liégeois – qui ont repris le chemin de l’entrainement – et ont débuté leurs match amicaux – avant de se rendre notamment le mercredi 25 août à Cointe – par un revers de dix unités contre Bertrange, possèdent un effectif intéressant avec la prolongation des jeunes, de Lhoest, Iaro et Basic ainsi que les arrivées de Depuydt, Bogaerts et, surtout, le régional William Robeyns. Deux pivots sont venus renforcer l’effectif des Sang et Marine qui devront par contre attendre octobre pour bénéficier des services de Brieuc Lemaire.

Crédit photo: Liège Basket

« Aucune euphorie »

Dans les cordes en début de match, les Ninanais ont su renverser la tendance pour s’imposer 75-69 contre Tongres en Coupe de Belgique.

A domicile et devant leurs supporters, les Calidifontains accueillaient les voisins de Tongres pour une rencontre de Coupe de Belgique placée sous le signe de l’amitié. Face à des Limbourgeois qui possèdent un effectif taillé pour jouer le titre, les locaux étaient dominés en début de rencontre. « Nous avons pris un mauvais départ et à l’inverse, Tongres a réalisé un super début de match qui nous a mis dans les cordes » reconnait Nicolas André qui voyaient ensuite ses troupes se ressaisir. « Mes gars ont ensuite eu une bonne réaction en augmentant la pression défensive et nous nous sommes imposés 75-69. »

Une belle victoire pour leur deuxième match dans cette compétition. « C’était un bon match de préparation mais aucune euphorie à avoir, nous avons encore énormément de travail à accomplir » conclut le coach ninanais.

« L’impression d’avoir le corps d’un mec de cinquante balais »

A domicile, les Blue Rabbits sont venus à bout de la P2 d’Atlas mais de réels doutes planent sur la capacité d’Antoine Froidmont à tenir le choc sur la durée.

« Notre préparation va prendre du temps. Nous avons pris le pari de ne plus avoir qu’un seul entrainement par semaine et, par conséquent, nous devons encore retrouver notre rythme et nos sensations. Mais ça va, c’est comme le vélo, cela ne s’oublie pas » nous précise Antoine Froidmont avant d’évoquer le match amical disputé vendredi contre la P2 de LAAJ. « Malgré notre victoire, nous avons bien vu que nous devons encore travailler en équipe sur jeu placé. Les Brasseurs ont mis une bonne pression défensive qui nous a posé des problèmes. Nous devons davantage nous imposer grâce à notre physique car nous avons quand même plus de 400 kilos qui peuvent jouer dans la raquette (rires). »

Par contre, concernant le physique, celui du pivot des Blue Rabbits continue de faire des siennes. « Ce n’est pas terrible du tout. Beaucoup vont en rire mais j’ai l’impression d’avoir le corps d’un mec de cinquante balais. D’ailleurs, le médecin me l’a confirmé » soupire Antoine. « J’ai mal tout le temps dans la vie de tous les jours, c’est assez compliqué comme situation. Je ne pense vraiment pas pouvoir tenir toute la saison car déjà maintenant, les lendemains de match, j’ai l’impression, plusieurs fois par jour, que mon genou va se déboîter. Mon tendon rotulien semble enfin être guéri mais mes cartilages me font souffrir. Et ça, par contre, ça ne guérit jamais vraiment. »

Une situation forcément délicate à gérer pour Antoine, véritable clubman, mais aussi pour sa team qui compte bien évidemment sur lui pour se mêler à la lutte au titre cette année en première provinciale.

« La bonne prestation offensive de Guillaume Grégoire »

Dans son fief d’Awans, Eric Herben a vu ses Esneutois subir la loi des locaux, 60-47. Interview.

Eric, ce samedi au RBC Awans, vous vous êtes inclinés de façon assez surprenante, 60-47.

En effet, cut fut un off-day généralisé de l’ensemble de groupe. Nous comptions trois absents mais cela n’excuse en rien ce manque d’envie. Jusqu’ici, nous avions évolué sur nos schémas offensifs à chaque sortie mais samedi ce fut complètement tout à l’envers…

Que retenir de cette rencontre ?

Il y a évidemment peu de satisfactions dans ce match à part quelques sursauts et la bonne prestation offensive de Guillaume Grégoire. Ce que je retiens surtout, c’est que nous avons encore énormément de travail devant nous. Nous allons profiter de la longue préparation pour être tous prêts pour le championnat. Je suis persuadé que tout le monde va se reprendre dès la séance d’entrainement de mercredi.

« Cela fait plaisir une telle solidarité entre clubs liégeois »

Pour Liège & Basketball, Ludo Humblet revient sur la soirée mémorable vécu par les Comblinois entre très large victoire en Coupe et déménagement en plein match. Entretien.

Ludo, quelle soirée vous avez vécu avec Comblain ! J’imagine que tu es satisfait de cette très large victoire 128-53 ?

Oui, je suis assez satisfait de cette première victoire en Coupe.

Comment expliques-tu un tel écart ?

Les Kangoeroes sont venus chez nous avec un effectif de douze joueurs très athlétiques. Il y avait également trois double-mètres. Mes joueurs ont abordé le début de match avec énormément de sérieux et de concentration et, dès la première minute, nous avons déjà pu compter sur les chants de nos supporters – je tiens d’ailleurs à souligner que le staff et tout mon groupe mesurons la chance d’avoir cette équipes P2 à nos côtés, les gars qui la composent sont vraiment tops ! Tout cela nous a permis de faire une super entame de match d’immédiatement étouffer notre adversaire. Du coup, nous n’avons rien lâché, nos opposants ont continué à douter et notre grosse défense nous a permis de continuellement augmenter notre confiance en attaque.

Vous meniez 78-18 à la pause, du jamais vu alors que vous avez dû migrer vers une autre salle.

Oui, à la mi-temps nous avons dû changer de salle car il pleuvait dans la nôtre à deux endroits du terrain. Esneux, via Damien Reichling, a immédiatement accepté de nous accueillir et nous nous sommes tous rendus là-bas pour la seconde période lors de laquelle Kangoeroes a montré un tout autre visage. Nous avons cependant remporté celle-ci 49-37 pour nous imposer 128-53. Un tout grand merci au club d’Esneux -et tout particulièrement à Damien – pour le très sympathique accueil de dernière minute. Cela fait bien plaisir de voir une telle solidarité entre clubs liégeois.