« Génial que cela devienne une discipline à part entière »

Le 3×3 a reçu un superbe coup d’éclairage aux Jeux Olympiques mais nombreux étaient les basketteurs à déjà apprécier cette discipline. Ce week-end aura lieu le premier tour de la toute nouvelle Coupe AWBB 3×3.

Grâce aux JO et aux résultats des Lions, le 3×3 a reçu un superbe coup de fouet et une vraie légitimité. De quoi donner le sourire à plusieurs basketteurs liégeois qui apprécient l’exercice depuis plusieurs années à l’intersaison. « Outre qu’il s’agit d’une bonne façon de me préparer pour la saison, le 3×3 apporte aussi plein d’autres choses. C’est un jeu beaucoup plus physique, il faut être très bon dans le changement d’état et c’est souvent très compétitif. C’est génial que cela devienne une discipline à part entière » nous expliquait ainsi récemment Jérôme Wuidar, le sniper de la TDM2 de Sprimont.

Ce week-end aura lieu le premier tour de la toute nouvelle Coupe AWBB 3×3. Une compétition novatrice qui suscite un franc enthousiasme.

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« Tout proche d’arrêter le basket »

Pour Liège & Basketball, Jean-Pierre Darmont se confie sur le début de la préparation de Belleflamme et son retour sur les parquets après avoir sérieusement songé à raccrocher. Interview.

Jean-Pierre, comment se déroule la préparation avec Belleflamme ?

La préparation se passe bien, l’ambiance est toujours aussi bonne et nous essayons de ne pas brûler les étapes après une si longue interruption.

Comment te sens-tu ?

Pour ma part, je n’ai presque rien fait pendant un an et j’ai été vraiment tout proche d’arrêter le basket. Il va donc me falloir un peu plus de temps pour être bien dans mes baskets mais je ne me fais pas trop de soucis, je serai prêt pour le championnat.

Que retenir de votre courte défaite contre la TDM2 de Sprimont ?

Nous fûmes battus de cinq unités contre les Carriers, c’était déjà beaucoup mieux que contre Grâce-Hollogne. Il y a encore beaucoup de travail à fournir dans le jeu mais l’envie et la mentalité étaient bien présentes.

« Davantage un marathon qu’un sprint »

Pour Liège & Basketball, Pascal Vanderoost analyse la situation de LAAJ, l’avancement de la préparation de la R1 et les axes de progression de celle-ci. Entretien avec un coach aussi passionné que motivé.

Pascal, comment se déroule votre préparation ?

Evidemment bien ! Cela fait plaisir de retrouver le chemin de la salle et de ne plus devoir broder pour que chacune puisse s’entrainervcrt au gré de la météo sur nos terrains extérieurs. En tant que coach, il faut faire abstraction de quelques réflexes ou sensations « perdues » mais nous travaillons pour vite les voir réapparaître. Humainement – et là est sûrement l’essentiel -, cette reprise permet de renouer de nombreux liens sociaux qui nous manquaient.

Quels sont vos axes de travail ?

Comme la préparation est plus longue que de coutume, nous avons délibérément planifié une première quinzaine assez « calme » où l’objectif était simplement de retrouver des sensations en posant quelques principes généraux sans trop insister sur les détails. Le mot d’ordre est le plaisir. En parallèle de nos premiers matchs amicaux, nous allons à présent rentrer dans la partie conséquente de notre préparation. Rythme et détails seront nos chevaux de bataille tout en étoffant nos principes offensifs et défensifs. Les filles devront donc à présent élever leur niveau pour être prêtes… Tout en sachant que notre défi cette saison ne se résumera pas à huit semaines de préparation mais bien à une longue préparation.

Comment juges-tu votre progression ?

Il y a évidemment des différences au sein du groupe. Nous devons intégrer plusieurs filles qui étaient arrivées il y a un an et je pense qu’en la matière, nous pouvons être satisfaits. Tactiquement, physiquement et techniquement, il existe encore pas mal de divergences entre les filles mais pour les moins expérimentées, nous tirerons les conclusions bien plus tard. En résumé, nous suivons notre plan de route et nous savons que notre chemin vers le niveau espéré ressemble davantage à un marathon (ndlr: discipline que connait bien Pascal) qu’à un 100 mètres… La motivation et l’esprit sont là; c’est l’essentiel pour tenir.

Tu souhaitais ajouter un dernier mot sur le club dans son ensemble.

En effet, depuis trois semaines, je tiens à souligner à nouveau l’état d’esprit qui anime les différentes équipes du club. C’est satisfaisant de voir la structure masculine s’intéresser aux équipes féminines, et réciproquement.

« Un nouveau challenge qu’il va réussir vu sa détermination »

Après Vincent Bonaventure, ce sera au tour de Maxence de s’illustrer sous le maillot spadois.

C’est lundi soir au casino de la Perle des Ardennes que la TDM2 de Spa a été présentée à la presse et aux autorités communales. « Il sera très difficile de nouer les deux bouts vu les circonstances, mais nous relèverons le défi », affirme confiant le président Collard, « Et ce, grâce à une saine gestion qui fait la renommée du club. Nous sommes donc partis pour une 8e saison consécutive à ce niveau avec six derbies au programme. » Bruno Dagnely, le coach, se veut prudemment ambitieux : « Nous ferons le maximum pour viser le plus haut possible. Mais, au vu des résultats du week-end (revers du Royal IV et de Malines B), l’autre série parait plus faible que la nôtre. » Outre Nicolas Rossinfosse (Pepinster), Maxence Bonaventure débarque à la Fraineuse : « En revenant en D3, le Stavelotain s’est fixé un nouveau challenge qu’il va réussir vu sa détermination. Sans oublier que son paternel, Vincent, est déjà passé par chez nous », observe Jean-Jacques Bloemers.

Arrivé en remplacement de Dorian Muller parti aligner les triples du côté de RSW Liège Basket, le Blanc-Moussi, grand artisan du renouveau de Stavelot, est plus que prêt pour saisir à deux mains l’opportunité qui lui est offerte. « Après la finale de la Coupe au Hall du Paire, j’avais discuté avec Fred Delsaute qui est un ami et qui me conseillait de profiter que j’étais dans la force de l’âge pour relever un bon challenge sportif » nous expliquait Maxence« J’ai décidé de saisir ma chance, n’ayant jamais pu vraiment me consacrer au basket à cause de mon boulot. De plus, je connais tout le monde à Spa, ce n’est pas bien loin de chez moi et Bruno est un ancien de Stavelot. »

A bientôt vingt-neuf ans, le dernier vainqueur de la Coupe s’offre un beau défi sportif pour sa première vraie expérience en nationale. « Je n’y vais pas pour faire de la figuration mais toutefois sans pression » nous précisait-il« Je souhaite me fondre dans le collectif spadois bien rôdé, tenter d’apporter ma pierre à l’édifice, m’entrainer dur et boire un verre après les matchs et les entrainements dans un club sympa. »

Quitter Stavelot fut forcément une décision difficile à prendre, d’autant qu’à l’instar de sa famille, Maxence souhaite s’investir dans le club. « Mais je n’ai pas encore des années de basket à « haut niveau » devant moi, je me devais donc de saisir cette opportunité et je reviendrai forcément à Stavelot, ma ville, mon club. C’est un aurevoir mais absolument pas un adieu » terminait le Blanc-Moussi.

M. C. et T. C.

« Le bilan est positif »

Pierre Cornia dresse le bilan des Jeux Olympiques des Belgian Cats avant de repartir pour une nouvelle saison excitante avec les Panthers.

Dans un entretien accordé à la DH, Pierre Cornia revient sur son expérience olympique. L’ancien scoreur vedette de Pepinster, notamment, avait dû rentrer précipitamment à Esneux suite aux inondations mais avait pu revenir dare-dare pour épauler Philip Mestdagh dès le début du tournoi. A Tokyo, « Pierrot » a savouré une expérience forcément unique. « J’avais déjà participé à trois Jeux olympiques de la jeunesse. Mais ici, ce sont les vrais, les grands. C’est le gigantisme » confie le coach liégeois à la DH.

Le coach des Panthers a vécu une expérience « fantastique » mais estime que les Cats auraient encore pu « faire mieux ». Cependant, « le bilan est positif » pour lui. Désormais, c’est sur son boulot avec les Panthers qui va se pencher le mentor principautaires. Les Liégeoises présenteront une effectif quelque peu différent mais qui aura fière allure.

Crédit photo: Jean-Pierre Delchef

Les Haricots dominent les Porais

A Sprimont, la R2 de Belleflamme a dicté sa loi à une version hybride de la R1 de Tilff.

Pour leur première sortie de la saison, les Porais n’étaient pas au complet et recevaient, à Sprimont, la R2 de Belleflamme. La réussite était du côté des Haricots (10 triples inscrits contre 4 pour Tilff) qui prenaient rapidement les devants pour mener 14-22 à la pause et 29-45 à la mi-temps.

La seconde période était relativement semblable à la première. Les locaux réduisaient tout de même l’écart à 36-48 à la vingt-quatrième minute mais les troupes de Jordan Bawin repartaient à 42-55 à la demi-heure pour finalement s’imposer 65-73.

Crédit photo: PP Photography Amateur

Robeyns, star du Rwanda

Il est le principal artisan de la victoire initiale des siens au détriment de Congolais emmenés par un « Luxembourgeois ». Selon certaines sources, Quentin Serron s’apprêterait à découvrir les charmes du Périgord. Y a pire comme destination ! Un ancien du Paire met le cap sur la Suède. Ce sont les infos d’EMCE.

Williams-le-Verviétois entame l’Afrobasket sur les chapeaux de roue

Uniquement qualifié car pays organisateur, le Rwanda a frappé les esprits dès l’entame de l’Afrobasket à Kigali. En guise d’ouverture, la phalange du cru se lançait à l’assaut de la République Démocratique du Congo. Il n’y avait pas photo avec des Rwandais n’acceptant aucune comparaison (82-68) avec son voisin géographique. Et le joueur du match n’était autre que Williams Robeyns (photo), meilleur marqueur de son équipe (23 unités) pour une « éva » de 24. En face, Henry Pwono (évoluant au Luxembourg) enfilait 12 points. Jeudi (18 h), le Rwanda tentera de récidiver aux dépens de l’Angola. A noter que le Verviétois porte un maillot floqué « Williams ». Robeyns ne ferait-il pas assez couleurs locales ?

Non conservé à Bilbao, Quentin Serron en approche de Boulazac

Au printemps, la direction de Bilbao surprit pas mal de monde en ne conservant pas les services – souvent exemplaires – de Quentin Serron (31 a, 1,90 m). Selon plusieurs médias régionaux, notre compatriote serait dans le viseur de Boulazac, en quête d’un « 2 ». En cas d’accord, l’ancien Ostendais aurait pour coach Nikola Antic fut assistant au Spirou Charleroi de 2003 à 2005. Ultime précision, Boulazac vient de descendre en Pro B.

Roijakkers (ex-Mons, Bree) dans de très mauvais draps à Bamberg

L’affaire a été révélée par la radio locale et confirmée par des nombreux témoins : Johan Roijakkers (40 ans), le mentor de l’équipe du cru, aurait violement insulté une dame sur un parking allant jusqu’à la traiter de « Nazi ». Mis au courant, les décideurs du club se sont réunis afin d’évoquer l’avenir de l’ancien joueur de Bree ainsi qu’adjoint à Mons et Houthalen. Ils considèrent l’affaire classée car leur coach s’est engagé à présenter ses excuses à la victime de ses allégations nauséabondes.

Etranger : nouvelles escales pour d’ex-«Belgicains » dont un ancien Pepin

Faut bien avouer que l’interminable Kaven Bigby-Williams (25 a, 2,11 m) n’a jamais réellement convaincu à Anvers. Il va désormais tenter de relancer sa carrière du côté d’Anwil Wroclaw (D1 pol). C’est en 12/13 que Gerald Robinson (32 a, 1,88 m) distribua les cartes à Louvain. Fin de la saison passée, il était coupé à Dijon avant de rebondir à Chemnitz (D1 all). Vincent Bailey (30 a, 1,98 m), enfin, quitte la Suisse (Monthey) et découvrira la froidure suédoise à Naestved (6e sur 10). Certains se souviendront qu’il avait atterri au Paire lors de l’hiver 2016.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FIBA

« Tous les trucs de flopping ne marchent pas »

Excellent défenseur et attaquant de haut niveau, Jrue Holiday a savouré son expérience du jeu FIBA qu’il a tenté de décrypter dans le podcast de JJ Reddick.

« Le basket international, c’est vraiment différent. C’est physique et, en même temps, ils essaient de… Ca va mal sonner… J’ai le sentiment qu’ils essaient de protéger le basket. Dans le jeu actuel, tu es l’un des plus doués pour provoquer des fautes quand tu prends un tir extérieur, mais en FIBA, ça ne marche pas du tout. Et je pense qu’on l’a un peu vu durant les matches de préparation, la fois où Kevin Love a fait une feinte de tir avant de se jeter dans son défenseur. Ils ne sifflent pas faute là-dessus. Il faut être un peu plus dur. [En défense], tu peux être corps à corps autant que tu veux. C’est probablement pourquoi j’ai pu être aussi efficace, parce que du coup je pouvais être aussi dur que je voulais. Par contre, si tu essaies de prendre la balle, là ils vont siffler faute. C’est super étrange. […] Le jeu NBA est plus rapide et il y a plus de spectacle : les gens adorent te voir scorer, balancer des alley-oops et dunker. Le pick-and-roll est la base d’une bonne partie du jeu NBA, alors qu’à l’étranger ils bougent plus la balle et les joueurs, il y a beaucoup de mouvement. Si tu es un basketteur, tu peux t’adapter aux deux, mais si tu es athlétique et que tu es un scoreur, alors la NBA est plus pour toi. […] Là-bas, tu peux jouer aussi dur que tu veux et défendre de façon très physique. En NBA, tu peux défendre en étant au contact et flopper. De mon point de vue, ça dénature le jeu. Là-bas, tu peux jouer dur, tu peux être au contact, il faut que tu sois fort, parce que tous les trucs de flopping ne marchent pas » déclare avec finesse Jrue Holiday dans le podcast de JJ Reddick et dont les propos sont retranscrits par Basketsession.

« Sprimont possède une belle équipe sur papier »

La TDM2 de Sprimont pourrait bien être la bonne surprise de la saison.

En TDM2, Comblain et Tongres – pratiquement une équipe liégeoise vu son effectif et coaching staff – devraient truster les premiers rôles. Spa, Pepinster et Ninane pourraient également figurer dans le wagon de tête tout comme Esneux qui tentera de rééditer l’exploit d’il y a deux ans. Pour Sprimont, qui a fait peau neuve, les interrogations sont multiples mais l’effectif semble taillé pour être compétitif et peut-être devenir la bonne surprise de la saison.  » « Les Carriers ont aussi manqué d’adresse mais la balle tourne vraiment bien chez eux. Sur papier, c’est une belle équipe dans laquelle il manque peut-être un deuxième pivot. Mais ils ont des joueurs comme Fassotte, Wuidar ou Titeca qui sont capables de dépanner sur le 4 » analyse Maxime Clavier qui a affronté les Carriers vendredi passé.

« Trois bombes en trois actions de Dorian Velden »

Arthur Stassen revient sur la belle victoire de Villers contre LAAJ dans le duel de la jeunesse. Interview.

Arthur, belle victoire que celle obtenue contre la R2 de LAAJ.

Oui, nous gagnons de vingt-cinq points contre Atlas. Nous sommes très satisfaits de notre rencontre. Nous avons joué quarante minutes à fond et avec une très belle mentalité. Nous avons encore commis pas mal d’erreurs mais nous allons les corriger, nous sommes en apprentissage.

Que faut-il retenir de plus de cette encourageante prestation ?

Je retiens juste qu’ensemble, en groupe bien soudé, nous pouvons faire de belles choses ! Quand j’entends Dorian Velden dire à un temps-mort qu’il fait un match de merde, que nous l’encourageons tous et puis qu’il plante trois bombes en trois actions, cela nous prouve que nous devons tous être là les uns pour les autres.