Les Cats sortent les griffes sous l’impulsion de Julie Allemand et Kim Mestdagh !

Dans le dur et menées de douze longueurs dans le second quart, les Cats, sous l’impulsion de Julie Allemand, Kim Mestdagh et Antonia Delaere, ont sorti les griffes pour renverser la situation et compter une unité d’avance à la pause. Reportage.

Ce quart de finale démarrait sans round d’observation par un triple de Kim Mestagh imitée ensuite par une Japonaise. Julie Allemand servait ensuite idéalement Antonia Delaere puis Emma Meesseman en contre-attaque tandis que Linskens plantait depuis le top, c’état 8-9. Le chassé-croisé était lancé mais les Cats, trop vite battues dans le drive, voyaient les locales prendre l’avantage malgré une bonne rentrée de Raman et un lay-up spectaculaire de Delaere. Après un temps-mort belge, Hanne Mestdagh convertissait une bombe qui faisait du bien. Après dix minutes, le marquoir affichait 19-16.

Le second quart débutait de la même manière que le premier, avec un triple et deux lancers nippons et un panier de Raman, 24-18. Les Japonaises mettaient une grosse intensité défensive qui, parfois, empêchaient les Cats de développer leur jeu. Dans le dur, nos compatriotes ne parvenaient plus à mettre la balle dans le cercle, tout l’inverse des locales qui plantaient deux nouvelles bombes pour filer à 30-18. En sortie de temps-mort, Kim Mestdagh allumait depuis le corner avant de servir Emma Meesseman sur pick-and-roll, 30-23. Nos Cats ne s’arrêtaient pas en si bon chemin. Julie Allemand et Meesseman (qui devait ensuite sortir pour deux fautes) combinaient bien en contre-attaque avant que la meneuse liégeoise ne plante une bombe – sous les encouragements d’Ann Wauters – pour faire 30-28 et forcer un temps-mort japonais.

Les locales réagissaient à leur tour par un 5 à 0. Après deux ratés, Antonia Delaere convertissait enfin son triple, imitée ensuite par deux fois Kim Mestdagh grâce à d’excellentes lectures de Julie Allemand, 35-37. Agressive offensivement, Kim Mestdagh prenait son propre rebond après un tir manqué et obtenait le 2+1 pour offrir trois points d’avance à nos valeureuses Cats, 37-40. Après un sursaut des locales, Raman concluait une brillante action collective, 41-42 à la pause.

Ex-Pepine en D1 allemande

La (proche) région rhénane retrouve une phalange au plus niveau du basket féminin. Et ce sera avec une ancienne meneuse des bords de Hoëgne. Obasohan cède le témoin à Gibbs (Anvers) à Nymburk tandis que Perkins, ayant transité par Bree, devient assistant-coach au Maccabi Tel-Aviv. Ce sont les infos d’EMCE.

Jienke De Leyn, Hoëgnarde éphémère, chez un promu allemand en D1

« Je ne remercierais jamais assez les dirigeants wallons de m’avoir libérée en début de saison dernière », lâche, reconnaissante, Jienke De Leyn (21 a, 1,65 m). La Brugeoise de poche allait dès voir si l’herbe était plus verte en Suisse, mais se retrouvait sans club cet été. De l’histoire ancienne car elle s’est mise d’accord avec les Rheinland Lions (photo). Une équipe de la région de Cologne montant en 1.Bundesliga et qui, avec l’ancienne Hoëgnarde, compte désormais son sixième renfort étranger.

Avec Gibbs, un ancien Anversois remplace Obasohan à Nymburk

Début juillet, Retin Obasohan paraphait un contrat avec les responsables de l’Hapoel Jérusalem (6e en D1 israélienne). Nymburk, le champion de République tchèque, se devait donc de lui trouver un successeur. Ils se sont tournés vers notre pays où ils ont attiré dans leurs filets Sterling Gibbs arrivé en cours de saison aux Giants d’Anvers. Moralité : Guy Muya s’est de suite mis en quête d’un nouveau meneur de jeu.

Nakic rebondit bien à Andorre et un ancien Campinois, T2 au Maccabi Tel-Aviv

Comme nous le laissions sous-entendre en début de semaine, Mario Nakic (rappelé d’Ostende par le Real Madrid) rebondira bel et bien à Andorre. Dans les Pyrénées, il sera alimenté en ballon par l’ancien Louvaniste, Miller-McIntrye. En 07/08, Doron Perkins (38 ans) mettait le feu à un chaudron de Bree… ne demandant que ça. L’Américain de Campine a décidé de mettre un terme à sa carrière de joueur professionnel et devient assistant-coach au Maccabi Tel-Aviv.

Jeux Olympiques : médaille orange et médaille citron tokyoïtes

Le + : chouette d’entendre à nouveau Fred Xhonneux sur les antennes de la Rtbf. Contrôlé positif à la covid, la « Rolls Royce » des consultants de Reyers a pu reprendre ses commentaires aussi précis qu’agréables depuis sa chambre d’hôtel. Décidément, ce n’est pas l’été de Vincent Langendries…

Le – : le savez-vous, mais le coach de l’équipe masculine polonaise de volley est belge. Il s’agit de Vital Heynen (ex-Maaseik) qui a toujours eu une très haute estime de lui. Lundi, le Limbourgeois déclarait qu’il ne savait plus se promener dans les rues de Varsovie et qu’il visait au minimum une médaille. Mardi, il était sorti en quarts de finale. La chute n’en est que plus dure.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Rheinland Lions

« J’attendrai le bon moment pour signer quelque part »

Actuellement libre, Gael Colson attend le bon moment et la bonne proposition pour rechausser ses sneakers.

Mardi soir, Gael Colson s’est entrainé avec la P3 de Bellaire. « C’était pour me remettre en forme et c’était tuant » nous précise-t-il. « Mais je ne jouerai pas avec cette équipe, j’attendrai le bon moment pour signer quelque part. »

Reste à savoir quand et où jouera le shooteur liégeois passé notamment par Pepinster, Liège, Dison ou encore LAAJ. « Je suis libre donc je peux commencer quand je veux » conclut-il.

Retraite internationale pour les frangins Gasol

Pau et Marc Gasol prennent leur retraite internationale.

Ils furent longtemps la doublette intérieure la plus crainte de tout le Vieux Continent mais toutes les bonnes choses ont une fin. Juste après l’élimination de l’Espagne par Team USA, les frangins Gasol ont annoncé prendre leur retraite internationale. “C’était mon dernier match avec l’équipe nationale, maintenant je vais voir avec ma famille si je continue à jouer au basket ou si je me retire” a affirmé Pau Gasol. “C’est le moment, c’est le moment. J’ai vécu cette expérience pendant de nombreuses années. C’est le moment pour les jeunes de venir en profiter” a rajouté son cadet.

Ciao les artistes !

« Jouer pour une médaille »

Après avoir atteint leur objectif de rallier les quarts de finale, les Cats se fixent désormais un nouveau défi.

Philip Mestdagh voulait affronter la Serbie en quart mais ce sera pourtant le Japon, a priori l’adversaire le plus abordable de ces quarts de finale, que nos Cats défieront mercredi avec en ligne de mire la possibilité réelle de rejoindre le dernier carré de la compétition. « C’est contre le Japon maintenant. Une équipe que nous connaissons bien et qui fonctionne surtout avec beaucoup de trois-points. Avec la qualification pour les quarts de finale, nous avons déjà atteint notre premier objectif » confie le sélectionneur national à Sporza dans des propos rapportés par Basket 360.

Les Cats ne veulent pas le cacher, l’objectif est désormais de rejoindre le dernier carré de la compétition pour briguer une breloque. « La prochaine étape, c’est de jouer pour une médaille » confirme le coach belge.

Crédit photo: FIBA

« Bien assimiler les systèmes jusqu’au bout »

Avec bonne humeur et implication, Maxime Princen et les Comblinois ont débuté leur préparation. Interview.

Max, comment se passe la reprise ?

Pour l’instant; vraiment très bien. Nous avons déjà eu quatre séances et le staff est très content de nos prestations.

Qu’est-ce qui est le plus difficile: le physique, la technique ou la tactique ?

Pour l’instant, le plus difficile, c’est l’aspect tactique car il faut le temps de retrouver nos marques et de bien assimiler les systèmes jusqu’au bout. Au niveau physique, nous avions tous reçu une programme et la première séance d’entrainement a prouvé que nous étions tous prêts physiquement.

Qu’est-ce que cela représente de pouvoir repratiquer ton sport favori ?

Cela fait vraiment beaucoup de bien, nous sommes vraiment très soudés, il n’y a qu’un seul et unique groupe. Tout le monde s’entend avec tout le monde, il y a toujours une ambiance de camaraderie à l’entrainement. Par contre, c’est toujours autant la « guerre » lors des sessions d’entrainement.

Crédit photo: DR

« Le basket rythme un peu nos vies »

Ca y est c’est reparti pour Jérôme Wuidar et les Carriers. Interview.

Jérôme, comment s’est déroulée la reprise ?

Nous avons repris les entrainements ce lundi. Cela fait vraiment plaisir de retrouver l’équipe. La rivalité aux entrainements nous avait tous manqué je pense.

Qu’est ce qui est le plus difficile au moment de recommencer: le physique, la technique ou la tactique ?

Physiquement, ça pique un peu (rires). Je trouve donc très bien d’avoir un mois de préparation en plus !

Qu’est-ce que cela signifie de pouvoir reprendre le basket ?

Cela représente beaucoup… Le basket rythme un peu nos vie et c’était quand même très bizarre cette longue pause. Revoir les potes et pouvoir en découdre sur le terrain: quel plaisir !

Tu n’es pas resté inactif cet été en participant à des 3×3. Qu’apprécies-tu dans cette discipline ?

Outre qu’il s’agit d’une bonne façon de me préparer pour la saison, le 3×3 apporte aussi plein d’autres choses. C’est un jeu beaucoup plus physique, il faut être très bon dans le changement d’état et c’est souvent très compétitif. C’est génial que cela devienne une discipline à part entière.

Crédit photo: DR

« Les filles n’ont pas le droit de se cacher »

La défaite contre la Chine a permis aux Cats de mettre le doigts sur quelques manquements qu’il faudra absolument améliorer ce mercredi contre le Japon.

« L’ambiance n’était pas bonne après le match contre la Chine. Vous sentez que nous sommes tous beaucoup plus calmes dans le vestiaire. Tout le monde doit faire face à cette défaite » a confié Ann Wauters à Het Nieuwsblad dans des propos rapportés par Basket 360. La légendaire intérieure a toutefois tenu à dédramatiser. « Nous avons perdu contre la Chine, mais nous avons atteint notre objectif: le quart de finale. Maintenant, nous devons essayer de franchir une étape supplémentaire. »

Julie Allemand, toujours clairvoyante, a aussi analysé la contre-performance des Belgian Cats. « Comme le dit l’entraîneur, nous avons besoin des 12 joueuses pour gagner. Cela ne dépend pas d’Emma ou de moi. Nous devons tous prendre nos responsabilités. Surtout en deuxième mi-temps, nous nous sommes trop souvent appuyés sur Emma. Oui, elle peut tout faire, mais nous devons aussi la protéger pour qu’elle soit encore fraîche à la fin» a confié la Liégeoise au quotidien flamand dans des propos rapportés par Basket 360. « Les filles n’ont pas le droit de se cacher, ni de penser qu’en donnant le ballon à Emma, il se détachera. Ils doivent avoir confiance en eux. »

Crédit photo: AWBB

« Notre objectif était de nous qualifier pour les quarts de finale »

Face à la Chine, Julie Vanloo et les Cats ont souffert, s’inclinant de douze unités. La meneuse remplaçante reconnaissait la prestation mitigée de ses couleurs face à un adversaire dominant physiquement.

« Mais c’est comme Ann Wauters l’a dit juste après le match: notre objectif était de nous qualifier pour les quarts de finale et nous l’avons fait » nuançait-elle pour Sporza dans des propos rapportés par Basket 360. « Nous ne devons pas l’oublier. C’est mieux de perdre ce match que le suivant. Notre premier objectif a été atteint, passons maintenant au suivant. »

Emma Meesseman ne dramatisait pas non plus après cette première défaite à Tokyo. Emma Meesseman de dormir. « La bonne chose à propos de ce match, c’est que ce n’était pas le match le plus important du tournoi » a relativisé celle qui fut à nouveau impeccable« En même temps, j’avais espéré que nous allions tenir un peu plus longtemps contre le jeu physique de la Chine. J’ai plus l’impression que nous avons perdu le match que la Chine n’a vraiment gagné. »

Et petit coup de pouce du destin, les Cats héritent du meilleur tirage au sort pour leur quart de finale: le Japon. Un adversaire a priori plus abordable que la France ou la Serbie.