« Le jeu chez les jeunes est différent de celui pratiqué chez les adultes »

Malgré un problème de salle, la jeune P2 de Bellefllamme a déjà repris le chemin de l’entrainement.

Si la R1 de Belleflamme ne reprendra l’entrainement que la semaine prochaine, la P2 du club est, elle, déjà à l’ouvrage malgré des conditions difficiles. « Nous n’avons plus accès à notre salle depuis début juin suite à un problème de plafond » nous précise Maxime Clavier qui profite désormais des installations du Jésyl avant de réintégrer, vendredi si tout va bien, l’ABC Arena. « Nous nous sommes entrainés quelques fois en extérieur avant d’aller au Jésyl. »

Et les premiers enseignements sont positifs pour ce groupe extrêmement jeune et talentueux. « Physiquement, c’est bon. A présent, nous devons travailler le basket car le jeu en jeunes est différent de celui pratiqué chez les adultes » analyse le coach des Haricots.

« Monter crescendo dans les séances »

Avec la P1 de Saint-Louis, Benjamin Meunier a repris les entrainements cette semaine et disputera un premier match amical ce vendredi.

Benja, comment s’est déroulée cette reprise avec la P1 de Saint-Louis ?

Quel plaisir de retrouver le chemin de la salle !

Comment as-tu récupéré ton groupe ?

Le groupe est arrivé fit et pratiquement au complet. Le laps de temps supplémentaire sur cette préparation va nous permettre de monter crescendo dans les séances. Cette première séance était avant tout une reprise des sensations en mode plaisir.

Vous disputerez un premier match amical ce vendredi contre la P2 du Mosa. Qu’en profiteras-tu pour travailler ?

Pour notre premier match amical, l’objectif sera de travailler quelques automatismes offensifs et défensifs avec cette envie et ce besoin d’enfin pouvoir jouer un match.

Crédit photo: PP Photography Amateur

« Ca va chambrer »

Ce dimanche, à Sprimont, la TDM2 de Pepinster rencontrera la R1 de Ans. L’occasion pour Stéphane Mossay de retrouver Fred Delsaute, son ami et ancien coéquipier. Interview.

Moss, comment s’est passée la reprise avec Ans ?

Nous avons repris mardi et, au niveau des sensations, ça va.

Ce dimanche, à Sprimont, vous jouerez un premier match amical contre la TDM2 de Pepinster. Comment allez-vous aborder cette rencontre de gala ?

Nous allons l’aborder en voulant réussir le meilleur résultat possible, c’est certain. Mais ce sera surtout un match pour travailler et créer des affinités avec les nouveaux de la team.

Face à toi, il y aura ton ami et ancien coéquipier Fred Delsaute. Ca va chambrer sur le parquet ?

Oui, je pense que, d’office, ça va chambrer mais, à mon avis, beaucoup plus dans un sens (rires). Je me réjouis de le retrouver sur le terrain même si je préfère quand même lorsque nous sommes dans la même équipe.

« Ce sera ma première année sans basket »

Cette saison, Sprimont devra composer sans Maxime Japsenne. Explications.

Tous les Sprimontois vous le diront: il n’y a pas mieux que Maxime Japsenne pour mettre de la bonne humeur dans un groupe. Cependant, les Carriers devront apprendre à s’amuser sans lui. « C’était la grande reprise lundi et la rencontre des nouvelles recrues » nous informe celui qui s’est entretenu physiquement en vacances avec d’autres amis basketteurs, Martin Gillotay et Quentin Fassotte. « Par contre, la préparation et la saison se feront sans moi. En septembre, je commencerai un stage de trois mois et demi chez Lièg’In afin de finir mes études de commerce et, ensuite, je ferai un master à Bruxelles ou Gand. J’ai donc dû faire un choix et ce sera ma première année sans basket. »

Heureusement, il ne s’agit pas d’une retraite sportive pour le talentueux sprimontois. « Je sais que ce sera temporaire le temps de finir mes études car le ballon, les entrainements et, surtout, l’esprit de compétition me manquent » nous confie-t-il. Et actuellement, Max est bien occupé avec les conséquences tragiques des récentes inondations. « Le restaurant de ma famille (ndlr: le Canotier sur la place de Tilff) a été totalement détruit. Il y a eu presque deux mètres d’eau dans le restaurant, tout a été arraché. J’y suis tous les jours pour essayer de le remettre en état le plus vite possible. Nous ne sommes pas les seuls, nous n’avons pas le choix, il faut avancer. »

Une mentalité positive et un discours exemplaires qui manqueront très certainement aux Sprimontois cette année. « Je comprends que Max veuille privilégier ses études mais c’est toujours dur de perdre un pote dans une équipe » conclut son ami et coéquipier Jérôme Wuidar.

Guillaume Tasquin assistant-coach de Pascal Mossay

Pasal Mossay pourra compter sur Guillaume Tasquin comme assistant-coach.

C’est la journée des annonces à LAAJ. En effet, après avoir annoncé l’arrivée de Pascal Mossay au sein du club pour y occuper, notamment, la fonction de head coach de l’équipe première, le club jupillois annonce l’arrivée de Guillaume Tasquin pour seconder « Moss ». « Autre très bonne nouvelle, Guillaume Tasquin⁩ sera notre T2 auprès de Pascal Mossay et aura en charge notre groupe U21reg, cela facilitera l’organisation et la communication dans notre structure R2/U21reg » informe Atlas Jupille sur les réseaux sociaux.

Crédit photo: LAAJ

« A la fin, certains détails nous échappent »

Malgré l’élimination de la Belgique et l’immense désillusion que cela constitue, Philip Mestdagh s’est montré réaliste et beau joueur.

Après la rencontre, Philip Mestdagh s’est montré particulièrement fair-play et beau joueur malgré la déception que constitue cette élimination par le plus petits des écarts par le « petit poucet » de la compétition.“Nous avons bien contrôlé la seconde mi-temps, mais à la fin, certains détails nous échappent. Nous avons fait quelques erreurs en défense. Je suis vraiment reconnaissant pour l’effort de mon équipe et je ne peux que les féliciter. Je me dois également de féliciter l’entraîneur du Japon, Thomas Hovasse, car il fait un très bon travail” déclarait ainsi le coach belge dans des propos relayés par Basket Europe.

Ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain

Il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain même si l’élimination des Cats par le Japon laissera des regrets éternels et une plaie béante.

Pour ce quart de finale, la Belgique avait hérité de l’adversaire a priori le plus abordable. Dans le dur dans le second quart-temps, nos valeureuses Cats, distancées de douze longueurs, allaient réussir à renverser la vapeur pour compter une longueur d’avance à la pause et encore sept à la demi-heure. Mieux, dans les deux dernières minutes de la rencontre, nos compatriotes comptaient encore quatre points d’avance malgré l’adresse démentielle des Nipponnes derrière l’arc.

Malheureusement, une succession de mauvais choix et d’actions hasardeuses – cette faute anti-sportive de Julie Vanloo, l’absence de faute sur la dernière possession défensive laissant au Japon le loisir d’allumer à nouveau au-delà des 6,75 mètres, cette ultime possession offensive mal négociée et aboutissant à un tir compliqué et peu rentable – dans les derniers instants ainsi que l’abnégation et l’adresse des Japonaises allaient permettre aux locales d’arracher la victoire, 86-85, plongeant nos brillantissimes Cats dans une tristesse infinie.

Les larmes qui roulèrent sur les joues des Cats ont ému toute la nation qui, toute entière, rêvait de voir nos fantastiques compatriotes rejoindre le dernier carré de la compétition et décrocher une médaille cent fois méritée. Capables de séquences de jeu exceptionnelles, les protégées de Philip Mestdagh ont aussi connu de vrais trous d’air et n’ont parfois pas eu l’expérience, l’intelligence ou la ruse de faire la petite faute en plus, le coup de vice supplémentaire ou la bonne action à l’instant T.

Ce revers qui élimine nos Cats laissera un goût amer dans la bouche des principales intéressées et de tous leurs supporters. Figurer parmi les quatre meilleures nations mondiales, obtenir une médaille sur la plus grande scène sportive de la planète et fêter idéalement la retraite de l’immense Ann Wauters: tout cela aurait constitué une très jolie histoire. Compte-tenu du déroulement de la rencontre et du potentiel de cette équipe, cette élimination est d’autant plus douloureuse à digérer mais il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Un superbe futur attend encore cette formidable équipe qui peut s’appuyer sur un noyau dur – Emma Meesseman, Julie Allemand, Kim Mestdagh, Antonia Delaere, Jana Raman – de qualité et qui, à coup sûr, fera encore vibrer prochainement la Belgique toute entière.

Thiebaut Colot

Crédit photo: Belgian Cats

Pascal Mossay débarque à LAAJ !

L’emblématique coach verviétois rejoint LAAJ où il sera, notamment, à la tête de la R2.

C’est un joli coup qu’ont réussi les dirigeants de LAAJ en faisant venir Pascal Mossay au sein du club jupillois. « J’ai l’immense plaisir, au nom du comité, de vous annoncer l’arrivée de Pascal Mossay dans notre staff sportif. Pascal, coach Moss, s’inscrit dans l’organisation sportive prévue par le club et sera à la tête de notre groupe R2 homme, il sera notre référent pour la ligne de conduite sportive de LAAJ auprès de nos entraîneurs » annonce Marc Marnette sur les réseaux sociaux. « Il était évident pour moi, de me retirer comme coach de la R2 pour accueillir Pascal. Son expérience, ses qualités et ses valeurs seront tout bénéfice pour nos joueurs, nos entraîneurs, notre club et me permettront de me consacrer à 100% dans mon rôle de Président/Manager. »

Libre depuis son départ de Pepinster, Pascal Mossay devrait sans nul doute parvenir à bonifier le jeune groupe d’Atlas Jupille au sein d’une deuxième régionale qui devrait se révéler palpitante.

Crédit photo: LAAJ

Quelle déception !

Nos magnifiques Cats sont éliminées par le Japon par le plus petit des écarts, 86-85.

Ce quart de finale démarrait sans round d’observation par un triple de Kim Mestagh (24 points, 7 rebonds et 5 assists) imitée ensuite par une Japonaise. Julie Allemand (11 points, 4 rebonds) et 8 assists) servait ensuite idéalement Antonia Delaere (10 points et 4 passes décisives) puis Emma Meesseman (25 points, 11 rebonds, 6 passes, 3 contres et autant d’interceptions) pour 38 d’évaluation !) en contre-attaque tandis que Linskens plantait depuis le top, c’état 8-9. Le chassé-croisé était lancé mais les Cats, trop vite battues dans le drive, voyaient les locales prendre l’avantage malgré une bonne rentrée de Raman (8 points et 7 rebonds) et un lay-up spectaculaire de Delaere. Après un temps-mort belge, Hanne Mestdagh convertissait une bombe qui faisait du bien. Après dix minutes, le marquoir affichait 19-16.

Le second quart débutait de la même manière que le premier, avec un triple et deux lancers nippons et un panier de Raman, 24-18. Les Japonaises mettaient une grosse intensité défensive qui, parfois, empêchaient les Cats de développer leur jeu. Dans le dur, nos compatriotes ne parvenaient plus à mettre la balle dans le cercle, tout l’inverse des locales qui plantaient deux nouvelles bombes pour filer à 30-18. En sortie de temps-mort, Kim Mestdagh allumait depuis le corner avant de servir Emma Meesseman sur pick-and-roll, 30-23. Nos Cats ne s’arrêtaient pas en si bon chemin. Julie Allemand et Meesseman (qui devait ensuite sortir pour deux fautes) combinaient bien en contre-attaque avant que la meneuse liégeoise ne plante une bombe – sous les encouragements d’Ann Wauters – pour faire 30-28 et forcer un temps-mort japonais.

Les locales réagissaient à leur tour par un 5 à 0. Après deux ratés, Antonia Delaere convertissait enfin son triple, imitée ensuite par deux fois Kim Mestdagh grâce à d’excellentes lectures de Julie Allemand, 35-37. Agressive offensivement, Kim Mestdagh prenait son propre rebond après un tir manqué et obtenait le 2+1 pour offrir trois points d’avance à nos valeureuses Cats, 37-40. Après un sursaut des locales, Raman concluait une brillante action collective, 41-42 à la pause.

Les Cats ne semblaient pas rassasiées au retour des vestiaires et démarraient up-tempo avec un panier d’Emma Messeman, des contres de Ju Allemand et Meesseman et des interceptions. Offensivement, Kim Mestagh flambait derrière l’arc, Allemand se montrait insaisissable en contre-attaque et à la création et Emma Meesseman faisait apprécier sa technique parfaite, 45-58. Les locales réagissaient pour revenir sous la barre des dix points, 50-58. Heureusement, Julie Vanloo, à peine rentrée au jeu, scorait à mi-distance pour rendre dix longueurs d’avance à la Belgique. Sans doute fatiguées par la débauche d’énergie, les Belges laissaient toutefois les locales recoller ensuite à 55-60, contraignant Philip Mestdagh à craquer un temps-mort pour repositionner ses troupes. Revenue au jeu, Emma Meesseman tenait la baraque, 59-66, alors que certaines remplaçantes étaient trop facilement battues en défense. Julie Allemand, elle aussi de retour sur le parquet, transperçait la défense nipponne pour faire à la demi-heure, 61-68.

Emma Meesseman continuait son festival, 61-70, alors que Raman se tordait la cheville et devait quitter le parquet. Julie Allemand scorait d’un superbe lay-back main gauche mais les Japonaises plantaient à deux reprises derrière l’arc avant de trouver leur intérieure seule sous l’anneau, 69-72, puis 72 partout sur un nouveau triple des locales. Submergées par l’agressivité des Japonaises, les Cats perdaient successivement deux ballons et laissaient filer des rebonds alors que l’intensité était encore montée d’un cran. Ju Allemand servait parfaitement Delaere qui faisait mouche au-delà des 6,75 mètres mais les Nipponnes répondaient de la même distance, 75 partout. En fin de possession, Kim plantait une bombe capitale avant qu’Emma Meesseman ne score trois points consécutifs pour redonner un peu d’air à la Belgique dans ce money time étouffant, 77-81. Dans le feu de l’action, Julie Vanloo écopait d’une faute anti-sportive qui relançait totalement les locales, 81 partout. Raman, remise de son entorse, coupait dans la défense adverse et, bien servie par Kim Mestdagh, redonnait deux points d’avance aux Cats, 83-81. Après une belle action japonaise, les deux équipes étaient à nouveau à égalité. En attaque, Emma Meesseman prenait un important rebond offensif qui permettait ensuite à Julie Allemand d’obtenir – et de convertir ! – deux lancers cruciaux. Malheureusement, sur la possession suivante, les locales plantaient un énorme triple, 86-85. Les Cats avaient 15 secondes pour marquer mais le tir de Kim Mestdagh ne rentrait pas et le Japon l’emportait par le plus petit écart, brisant les rêves de nos formidables Cats, en larmes au coup de sifflet final.

Crédit photo: Belgian Cats

A dix minutes d’une demi-finale historique !

Grâce à un excellent début de troisième quart-temps, les Belgian Cats sont aux commandes, 61-68, après trente minutes et à dix minutes d’une demi-finale historique !

Ce quart de finale démarrait sans round d’observation par un triple de Kim Mestagh imitée ensuite par une Japonaise. Julie Allemand servait ensuite idéalement Antonia Delaere puis Emma Meesseman en contre-attaque tandis que Linskens plantait depuis le top, c’état 8-9. Le chassé-croisé était lancé mais les Cats, trop vite battues dans le drive, voyaient les locales prendre l’avantage malgré une bonne rentrée de Raman et un lay-up spectaculaire de Delaere. Après un temps-mort belge, Hanne Mestdagh convertissait une bombe qui faisait du bien. Après dix minutes, le marquoir affichait 19-16.

Le second quart débutait de la même manière que le premier, avec un triple et deux lancers nippons et un panier de Raman, 24-18. Les Japonaises mettaient une grosse intensité défensive qui, parfois, empêchaient les Cats de développer leur jeu. Dans le dur, nos compatriotes ne parvenaient plus à mettre la balle dans le cercle, tout l’inverse des locales qui plantaient deux nouvelles bombes pour filer à 30-18. En sortie de temps-mort, Kim Mestdagh allumait depuis le corner avant de servir Emma Meesseman sur pick-and-roll, 30-23. Nos Cats ne s’arrêtaient pas en si bon chemin. Julie Allemand et Meesseman (qui devait ensuite sortir pour deux fautes) combinaient bien en contre-attaque avant que la meneuse liégeoise ne plante une bombe – sous les encouragements d’Ann Wauters – pour faire 30-28 et forcer un temps-mort japonais.

Les locales réagissaient à leur tour par un 5 à 0. Après deux ratés, Antonia Delaere convertissait enfin son triple, imitée ensuite par deux fois Kim Mestdagh grâce à d’excellentes lectures de Julie Allemand, 35-37. Agressive offensivement, Kim Mestdagh prenait son propre rebond après un tir manqué et obtenait le 2+1 pour offrir trois points d’avance à nos valeureuses Cats, 37-40. Après un sursaut des locales, Raman concluait une brillante action collective, 41-42 à la pause.

Les Cats ne semblaient pas rassasiées au retour des vestiaires et démarraient up-tempo avec un panier d’Emma Messeman, des contres de Ju Allemand et Meesseman et des interceptions. Offensivement, Kim Mestagh flambait derrière l’arc, Allemand se montrait insaisissable en contre-attaque et à la création et Emma Meesseman faisait apprécier sa technique parfaite, 45-58. Les locales réagissaient pour revenir sous la barre des dix points, 50-58. Heureusement, Julie Vanloo, à peine rentrée au jeu, scorait à mi-distance pour rendre dix longueurs d’avance à la Belgique. Sans doute fatiguées par la débauche d’énergie, les Belges laissaient toutefois les locales recoller ensuite à 55-60, contraignant Philip Mestdagh à craquer un temps-mort pour repositionner ses troupes. Revenue au jeu, Emma Meesseman tenait la baraque, 59-66, alors que certaines remplaçantes étaient trop facilement battues en défense. Julie Allemand, elle aussi de retour sur le parquet, transperçait la défense nipponne pour faire à la demi-heure, 61-68.

Crédit photo: Belgian Cats