Team USA écrase la Serbie et va en finale des JO

Sans douter, les Américaines ont dominé les Serbes pour s’imposer 79-59 et rejoindre la finale du tournoi.

Le suspens fut absent de cette partie dans laquelle Griner (21 points et 12 rebonds), Stewart (12 points, 10 rebonds et 3 passes) et les Américaines menaient déjà 25-12 après dix minutes et 41-23 à la pause. La seconde période était plus équilibrée mais jamais les Serbes ne parvenaient à faire douter leurs opposantes qui s’imposaient 79-59 et rejoignaient ainsi la finale du tournoi où elles affronteront le vainqueur de France – Japon.

Le MVP de l’EMBL quitte Alost pour le Montenegro

Auteur de quelques prestations mémorables cette saison avec les Okapis, Vladimir Mihailovic quitte Alost pour Mornar Bar.

Une perte que les Alostois devront compenser, le MVP de la saison assurant à chaque match son quota de points, rebonds et passes décisives.

Crédit photo: Philippe Collin

« Cela va être très dur pour les gars dans les semaines à venir »

Nouveau coach de la P2 du MOSA, Matthias Scholze a vécu une reprise positive avec son groupe qui disputera un premier match de préparation vendredi contre la P1 de Saint-Louis.

Matthias, comment as-tu vécu cette reprise avec ta nouvelle équipe ?

La reprise s’est bien passée. Les gars ont bien bossé et ont fait preuve de beaucoup de motivation et d’envie d’appliquer les consignes. Physiquement, cela va être très dur pour eux dans les semaines à venir, un peu comme pour tout le monde.

Déjà un match amical au programme ce vendredi contre Saint-Louis. Comment allez-vous l’aborder ?

Nous ne serons pas au complet, quatre gars sur les douze seront absents. Ce n’est pas un souci tant la préparation sera relativement longue. Le but de ce premier match sera de retoucher le ballon, mettre en pratique quelques fondamentaux et, surtout, (re)prendre du plaisir à jouer, tout simplement. Bien entendu, j’espère aussi ne pas avoir de blessés.

« Réveiller progressivement certains muscles propres au basket »

Quelques jours après avoir officiellement repris le chemin du Green Temple, Cédric Lemoine et sa P2 d’Aubel disputeront une première joute amicale ce vendredi contre Esneux.

« Hormis deux entrainements ‘shooting’ au mois de juin, nous avons repris officiellement mardi soir. Cette reprise s’est très bien passée » nous informe Cédric Lemoine, le coach de la P2 d’Aubel. « Il s’agit d’une reprise assez particulière après tous ces mois d’arrêt. Même si certains joueurs ont conservé une activité physique, il demeure important de réveiller progressivement certains muscles propres au basket qui n’ont plus été sollicités durant une longue période. »

Ce vendredi, les Herbagers disputeront une première joute – amicale, cela va sans dire – contre la P1 d’Esneux. « L’objectif de ce match sera simplement d’avoir le plaisir d’être à nouveau ensemble pour jouer au basket tout en affichant une bonne mentalité collective. Pour l’aspect purement basket, nous avons deux mois pour le préparer » conclut très judicieusement Cédric.

A Liège & Basketball, notre petit doigt nous dit qu’il faudra surveiller la belle escouade aubeloise cette saison en deuxième provinciale.

Jean-Marc Mwema de retour à Anvers !

Alors qu’une expérience à l’étranger aurait pu être tout à fait logique pour Jean-Marc Mwema qui a tout gagné en Belgique avec Ostende, c’est à Anvers que le terrible Belgian Lion a décidé de revenir.

« Le cœur a ses raisons que la raison ignore » affirmait Blaise Pascal dans ses Pensées. Faut-il trouver dans l’aphorisme du philosophe français la source du retour au bercail de Jean-Marc Mwema ? En effet, l’Anversois a décidé de ne pas prolonger son fructueux séjour à la Côte et plutôt que de tenter l’aventure à l’étranger, il a opté son ancien club, Anvers. « Nous sommes vraiment excités de partager cette belle nouvelle avec nos fans : Jean-Marc Mwema jouera en tenue des Giants à partir de cette saison. Une introduction semble inutile. Jean-Marc a déjà joué pour les Giants d’Anvers entre 2008 et 2016 et revient à Anvers après cinq saisons BC Oostende. Il a signé un accord pour trois saisons » annoncent fièrement les dirigeants anversois sur les réseaux sociaux.

Ayant tout gagné avec les mutliples champions en titre, Jean-Marc Mwema imite Vincent Kesteloot qui avait lui aussi quitté Ostende pour rejoindre sa ville natale. Avec son physique extraordinaire, son adresse, sa « winning attitude » et son expérience des grands rendez-vous, le « Lion de Merksem » fait directement des Giants des prétendants au titre pour la saison qui arrive.

Crédit photo: Giants Antwerp

Batum envoie la France en finale des JO !

Sur un contre décisif, le protégé de Greg Kesikidis envoie les tricolores en finale des Jeux Olympiques de Tokyo.

L’adresse (5 sur 18 aux tirs) faisant défaut à Luka Doncic, il s’est appliqué à briller dans tous les secteurs de jeu avec une nouvelle très grosse ligne de stats: 16 points, 9 rebonds et 18 (!) passes décisives. La pépite slovène trouvait en ses coéquipiers de très bons lieutenants. Mike Tobey (23 points et 8 rebonds) a dominé Rudy Gobert (9 points à 3 sur 8 aux tirs et 3 sur 6 aux lancers-francs, 16 rebonds, 4 contres) – qui s’est pris quelques bombes et alley-oops sur la truffe, une passe dé’ de Doncic entre ses jambes et s’est troué lamentablement par deux fois sur des rebonds défensifs aux lancers-francs, offrant ainsi des points faciles à son adversaire direct – tandis que Prepelic (17 pions) pétait le feu en fin de rencontre pour relancer la Slovénie. Hélas pour l’arrière de Valence où il cotoie Sam Van Rossom, son lay-up lors de l’ultime seconde était magistralement contré par Nico Batum (3 points, 5 rebonds, 3 passes et 5 contres).

Evan Fournier (23 unités), Nando De Colo (25 points, 7 rebonds et 5 passes) et les Français pouvaient exulter de joie et Vincent Collet enfin souffler, nos voisins d’outre-Quiévrain l’emportaient sur le fil, 89-90, et obtenaient le droit de défier à nouveau les Etats-Unis (qu’ils ont battus en ouverture de tournoi) en finale des Jeux Olympiques, vingt-et-un ans après la finale de Sidney.

Bye, bye Lakers

En dépit d’un contrat courant encore sur les deux prochaines saisons, McKinnie s’est vu montré la porte de sortie à LA. Deux ex-« Hennuyers » s’ouvrent de nouveaux horizons tandis qu’aux Jeux de Tokyo, on s’est enthousiasmé pour les « perfs » de Noor Vidts, en heptathlon. Ce sont les infos d’EMCE.

Alfonso McKinnie, le Lakers passé par le Luxembourg, coupé à Los Angeles

La direction des Lakers – qui constitue une véritable armada en recrutant à tour de bras des joueur très expérimentés – a créé la surprise en annonçant qu’elle renonçait aux services d’Alfonso McKinnie. Il est donc libre de tout engagement. Faut-il rappeler que celui qui a défendu les couleurs de quatre franchises huppées de NBA avait porté auparavant le maillot des Pirates de Wasserbillig, en 2e division luxembourgeoise ? A titre de comparaison, le garçon gagnait 2 millions de dollars aux Etats-Unis pour… 12.500 au Grand-Duché.

Kazakhstan et Pologne pour d’anciens Montois et Carolorégien

Faut bien avouer que l’interminable, Josh Sharma (26 a, 2,13 m), n’a pas laissé une trace indélébile du côté des Spirou Charleroi au cours de l’exercice 19/20. Il a pourtant presté jusqu’à ce printemps à Fuenlabrada, en D1 espagnole, et met désormais le cap sur Sopot (avant-dernier en Pologne). En revanche, Skylar Spencer (27 a, 2,06 m) est toujours dans la mémoire des partisans montois. Il s’offre une destination « exotique » en prenant la direction du BK Astana, récent champion du Kazakhstan.

Jeux Olympiques : médaille orange et médaille citron tokyoïtes

Le + : outre Nafi, la sensation de l’heptathlon est venue de Noor Vidts. Dans l’ombre de l’athlète du RFC Liégeois, la Brabançonne a connu son moment de gloire à Tokyo. Au point de virer en tête à l’issue de la 1ère journée. Vous parlez d’une surprise… même pour elle.

Le – : matinée noire pour les sprinters américains. C’était d’abord leur relais 4 x 100 m qui se faisait sortir, sans gloire (6e), au stade des demi-finales. Peu après, c’était Grant Holloway, le grand favori du 110 m haies, qui devait se contenter des miettes du festin, battu par le Jamaïcain Parchment. Trop dilettants et/ou arrogants ces US.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Lakers Los Angeles

« Gardez cette énergie narrative quand la saison commencera »

Les Lakers sont en train de bâtir un roster impressionnant mais dans lequel plusieurs joueurs ont déjà quelques heures de vol.

Avec les arrivées de Russell Westbrook, Dwight Howard, Trevor Ariza, Carmelo Anthony et Kendrick Nunn, les Lakers assemblent une véritable armada. Seul « hic », seulement le dernier cité est en pleine fleur de l’âge. De quoi inciter certains commentateurs à pointer la moyenne d’âge des Angelinos – James, Dudley, Gasol, Matthews et Ellington ne sont pas non plus de première jeunesse – comme un problème potentiel.

Cela a eu le don d’agacer LeBron James (qui, en cas de succès trouvera le moyen de renverser le story stelling en affirmant que gagner avec un groupe de vieux briscards représente l’accomplissement du siècle) qui a immédiatement réagi sur les réseaux sociaux. « « Continuez de parler de mon équipe et de l’âge des gens. De la manière dont ‘il joue’, dont ‘il se blesse à chaque fois’, du fait que l’on a fait notre temps en NBA, etc… Accordez moi une faveur, S’IL VOUS PLAÎT. Gardez cette énergie narrative quand la saison commencera. C’est tout ce que je demande. Merci » a ainsi écrit, dans son style passif-agressif, le plus célèbre « melon » de toute la NBA.

Holiday frôle le triple-double, Team USA est en finale !

Menés à la pause par de vaillants « Boomers », les Américains, sous l’impulsion de Durant et Booker, ont parfaitement réagi à la reprise pour s’imposer 97-78 et décrocher leur ticket pour la finale des Jeux Olympiques.

Les Australiens abordaient cette demi-finale le couteau entre les dents. Dans le sillage de l’inévitable Patty Mills (15 points, 5 rebonds et 8 passes) et du surprenant Dante Exum (14 points et 4 rebonds), ils menaient la vie dure aux « Ricains » et étaient devant, 18-24, après dix minutes. Le second quart était tout aussi disputé mais les protégés de Coach Pop, après avoir été distancés de dix longueurs, réduisaient finalement l’écart dans les dernières minutes. A la pause, l’Australie était encore devant, 42-45.

La reprise allait être fatale aux Australiens, dans les cordes. Peu en réussite offensivement (malgré une belle adresse globale derrière l’arc) et à la peine défensivement, les « Aussies » voyaient les représentants de l’Oncle Sam, Durant (23 points et 9 rebonds) et Booker (20 unités) en tête, faire un carnage pour reprendre totalement le contrôle de la partie. Avec un 32-10 bien tassé en dix minutes, les Etats-Unis, dominateurs au rebond (44 prises à 29) caracolaient en tête à la demi-heure, 74-55. Le dernier quart était parfaitement équilibré mais cela ne changeait rien au verdict. Les States s’imposaient 97-78 et se qualifiaient pour la finale de ces Jeux Olympiques. Holiday (11 points, 8 rebonds et 8 passes), Middleton (11 pions) et leurs coéquipiers y défieront le vainqueur de Slovénie-France (13h heure belge).

« Reconnaissante d’avoir pu faire partie de cette merveilleuse aventure »

Un « un match somptueux, appartenant déjà aux plus beaux de l’histoire des JO », une « nouvelle remarquable performance » d’Emma Meesseman, une terrible désillusion et la retraite d’Ann Wauters: ce quart de finale perdu dans les dernières secondes contre le Japon par le plus petits des écarts restera gravé dans la mémoire collective. De quoi nourrir une profonde envie de briller à Paris en 2024 ?

« Quand tu es si proche, ça fait encore plus mal » a confié Jana Raman à Sporza dans des propos rapportés par Basket 360. « Nous nous sommes toutes battues pour cela. Un point de différence, ça fait vraiment mal. Nous savions que ça allait être difficile et le Japon a réussi les tirs au bon moment. »

Qualifiées pour les quarts de finale, leur objectif initial, les Belgian Cats rêvaient de s’inviter dans le dernier carré de la compétition pour s’offrir la chance de briguer une médaille. Malheureusement, les Japonaise, plus adroites et meilleures dans la gestion du « crunch time », ont douché les espoirs belges.

Pourtant, les cadres ont répondu présentes. Julie Allemand (11 points et 8 assists) a réussi quelques actions d’éclat tout en dirigeant de main de maître l’attaque belge et en faisant preuve d’une belle agressivité défensive. Kim Mestdagh (24 points, 7 rebonds et 5 assists), après un début de tournoi en demi-teinte, avait retrouvé son adresse. Et Emma Meesseman fut fidèle à elle-même: exceptionnelle ! La leader de la sélection belge a de nouveau réussi une prestation de haut vol avec 25 points, 11 rebonds, 6 assists, 3 steals et 3 contres pour 39 d’évaluation. Si la Belgique avait été en demi-finale, l’ancienne MVP des Finals WNBA avec les Mystics aurait plus que certainement été élue meilleure joueuse du tournoi. « Elle a réalisé une nouvelle remarquable performance » soulignait la FIBA.

Hélas, en basket encore plus que dans d’autres sports, la victoire se joue très souvent sur de petits détails et ceux-ci furent en faveur des Nippones, pour la plus grande tristesse de nos valeureuses compatriotes, en larmes au coup de sifflet final et véritablement inconsolables. Ce quart de finale était aussi le dernier match d’Ann Wauters qui a confirmé sa retraite après une longue et fantastique carrière. « Malheureusement, aujourd’hui, ce n’était vraiment pas un adversaire de mettre Ann sur le terrain. J’avais espéré trouver un match pour elle au cours du tournoi, contre l’Espagne ou la France. C’est dommage que je n’aie pas pu lui faire un plus beau adieu, parce qu’elle le mérite » a assuré Philip Mestdagh à Sporza dans des propos rapportés par Basket 360. « Cela fait mal. Nous étions ici pour être dans le top 8, on l’a fait, mais on voulait aller plus loin. Cela fait très mal. C’est beaucoup d’émotions. Ici pour moi, ça s’arrête. J’aurais voulu que cela s’arrête d’une autre manière, mais l’aventure a été fantastique, surtout d’avoir encore pu participer aux Jeux Olympiques. J’en suis très reconnaissante » a confié à différents médias la principale intéressée qui a tant fait pour le basket belge et qui va enfin pouvoir reposer et soigner ses articulations meurtries. « Nous rentrons à la maison avec beaucoup de beaux souvenirs. Peut-être que le conte de fées ne se termine pas comme nous l’espérions, mais c’est quand même une belle réussite. Je suis très fière de cette équipe, qui m’a fait vivre beaucoup de beaux moments. J’espérais avoir un peu plus d’opportunités de jouer, mais je suis reconnaissante d’avoir pu faire partie de cette merveilleuse aventure.”

Les Belges pourront se consoler en ayant pris part à « un match somptueux, appartenant déjà aux plus beaux de l’histoire des JO », selon la FIBA, mais cela ne suffira pas à panser les plaies de telles compétitrices persuadées que l’exploit de ramener une médaille en Belgique était à portée de main. Après une logique période nécessaire pour digérer cette déception, les Cats vont se tourner vers l’avenir, rempli de nouveaux défis et qui pourrait encore réserver de jolies surprises. Car malgré la terrible désillusion que constitue cette élimination face à l’atypique équipe nipponne, il convient de ne surtout pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Les Belgian Cats ont brillamment placé la Belgique sur l’échiquier mondial du basket féminin et possède encore des pièces maitresses pour réussir de fabuleux résultats à la prochaine Coupe du Monde et au prochain Euro. Avant de décrocher une médaille à Paris en 2024 ? C’est tout ce qu’on espère…

Crédit photo: Belgian Cats