« Une reprise difficile vu les circonstances mais nous trouvons des solutions »

Comme d’autres clubs, le BC Verviers a été impacté par les inondations et les staffs doivent rivaliser d’ingéniosité pour assurer une préparation optimale.

Nombreux sont les clubs à avoir été directement touchés par les récentes inondations. Parmi ceux-ci, le BC Verviers n’a pour l’instant pas encore pu récupérer ses installations. « C’est une reprise difficile évidemment vu les circonstances mais nous trouvons des solutions et nous avons la chance d’avoir accès à la salle Kinéo de Lontzen » nous explique Mayron Wilkin. « Le groupe est au top et en pleine forme pour redémarrer. Concernant la salle, nous avons fini de tout vider et de nettoyer. L’électricité doit être refaite et, ensuite, il faudra voir comment le terrain va réagir quand il va sécher. »

Cette semaine, c’est à Spa que les Collégiens ont pris leurs quartiers. « Nous nous entrainons à la Fraineuse et nous verrons la semaine prochaine si nous pourrons réinvestir nos salle » termine Mayron.

« Les shoots « Sprite » de Romain Hamaide et le contre ravageur de Thibaut Batardy »

Après une belle première victoire en préparation contre la R2 de Belleflamme, la R1 de Saint-Louis s’est inclinée à Saint-trond.

Samedi, les Collégiens ont profité de l’apport de leurs « rookies » pour dicter leur loi à l’intéressante R2 de Belleflamme. Une rencontre marquée par le premier match disputé ensemble par Jean-Luc et Julien Mathy. Le lendemain, les Collégiens se rendaient à Saint-Trond pour une nouvelle joute amicale. « Dès les premiers instants du match, nous fûmes quatre ou cinq à être en proie aux fautes. Les rotations n’étaient plus faisables car nous n’étions que huit » nous explique Pierre Lejeune. « Malgré quelques sursauts d’orgueil, à l’image des shoots « Sprite » de Romain Hamaide à angle mort ou du contre ravageur de Thibaut Batardy qui a envoyé le ballon dans les vitrines, nous ne sommes jamais remontés au score ! »

Les Collégiens s’inclinaient finalement 78-71 pour clore un week-end riche en enseignements pour Marc Demoulin et son staff.

Crédit photo: PP Photography Amateur

« Ejectés de notre salle »

Jonathan Putz et la P4 de TEC Liège retrouvaient les terrains ce samedi pour un amical contre l’équipe B de l’Etoile Jupille.

La vie ne fut pas un long fleuve tranquille pour le sympatique matricule 2329. « Notre reprise fut en effet perturbée car nous avons été éjectés de notre salle du TEC, ainsi que le furent toutes les autres activités qui avaient lieu dans ces installations » nous explique Jonathan Putz. « Nous avons dû chercher des solutions pour pouvoir continuer notre sport ensemble et nous avons finalement trouvé un point de chute dans la salle du Jésyl, club qui a gentiment accepté de nous accueillir. »

Ce samedi marquait le grand retour des Liégeois sur le terrain. « Nous avons repris ce week-end au tournoi organisé par l’Etoile Jupille par un match contre la P4 locale coachée pour l’occasion par Michel Nihon » continue Jonathan. « Nous n’avons malheureusement pas fait le poids, nos shoots ne rentraient pas et nous étions tous un peu rouillés. Mickey nous a également fait très mal avec 29 points au compteur. »

Néanmoins, le longiligne Jonathan reste positif, à l’image du grand sourire qui lui barre si souvent le visage. « Je n’ai toutefois pas de doute sur la qualité de notre équipe et je suis persuadé qu’avec quelques entrainements dans les jambes, nous ferons une belle saison avec beaucoup de victoires à la clé, sur le terrain et en dehors (rires). » Et d’ajouter, en guise de sympathique conclusion: « Je suis content de voir que le Covid ne nous a pas enlevé notre envie de pratiquer notre sport puisque tous les joueurs ont continué le basket. Cela me fait plaisir. »

Crédit photo: PP Photography Amateur

« J’avais presqu’oublié cette sensation de plénitude d’être sur un terrain »

Reprise positive pour Romain Thirionet et la Vaillante Jupille avec un premier match intéressant contre l’Union Liège. Interview.

Romain, comment s’est déroulée votre reprise des activités basket ?

Elle s’est faite en douceur. Nous avons commencé à nous retrouver de temps en temps durant les mois de juin et juillet afin de taper un peu la balle et de retrouver quelques sensations. Nous avons ensuite véritablement commencé notre préparation il y a deux semaines.

Qu’est-ce que cela représente de pouvoir recommencer le basket ?

Remonter sur un terrain a fait un bien fou. J’en avais presqu’oublié cette sensation de plénitude d’être sur un terrain de basket.

Vous avez disputé votre premier match samedi contre l’Union Liège.

Oui, et nous avons eu droit à un beau match contre les Unionistes. La rencontre fut physique avec pas mal d’intensité. Il y avait aussi pas mal d’imprécisions mais c’est normal après autant de temps. Cependant, pour une grande première, j’ai été agréablement surpris par les deux équipes.

« Pour la troisième mi-temps, rien ne change: nous sommes prêts »

Une reprise positive avec la R1 Dames d’Alleur, une première victoire contre la P1 de l’Etoile aux Argilières avec la P3 de Flémalle et déjà une belle ambiance: le retour sur les parquets de Kevin Reyserhove se déroule bien. Entretien.

Kev, comment se passe la reprise avec ta R1 d’Alleur ?

Du côté d’Alleur, la reprise s’est très bien passée. Les filles travaillent bien et, physiquement, pas de pépin à l’horizon. Pourvu que cela dure ! Si ce n’est les grosses larmes après leur défaite au laser game d’après stage, il y a également de la bonne humeur dans le groupe. Je pense que tout le monde est content de reprendre, cela fait plaisir.

Et avec Flémalle où tu es désormais joueur ?

Nous avons repris en douceur pour ne pas surmener nos vieux corps. Différents régimes alimentaires et programmes de préparation furent adoptés durant cette longue pause (rires). Nous apprenons à nous connaître mais c’est un chouette groupe qui voit les choses de la même manière. Après notre premier entrainement, nous avons participé au tournoi de Jupille – super organisation et excellente ambiance – samedi pour y affronter la P1 de l’Etoile.

Que pouvez-vous vous déjà retenir de cette première rencontre amicale ?

Il y avait des absents des deux côtés et nous avons gagné d’une dizaine de points. C’était un match amical et de reprise donc cela ne voulait pas dire grand chose mais nous avons pu constater que la pause avait été longue pour certains. Il y a eu quelques actions et shoots « approximatifs »… Cela va revenir… Ou pas (rires). Concernant la troisième mi-temps, rien ne change: nous sommes prêts (rires).

« Flémalle peut revendiquer le Top 5 en P1 »

Malgré une situation compliquée à cause des tragiques inondations, Jérôme Niedzolka garde le sourire et a apporté toute son énergie à l’Etoile Jupille ce week-end contre l’armada de Flémalle et la P2 de LAAJ.

Avec sa sympathique petite famille, Jérôme Niedziolka a été considérablement impacté par les tragiques inondations. Résidant à La Brouck, la « Polska Family » a vu sa maison être dévastée par les torrents d’eau. « Nous essayons de garder le moral et d’avancer » nous confie « Polska » dont la bonne humeur légendaire renforce une résilience bien nécessaire en cette période forcément très délicate. « Pour cette reprise, au niveau des sensations, c’était un peu contrasté. C’est difficile de me concentrer à 100% sur le basket dans ma situation et après ce que nous avons vécu avec ma famille mais je tente de donner le meilleur de moi malgré tout. »

Pour les Etoilés, la reprise eut lieu il y a une semaine. « Nous n’étions pas au complet, du coup ce n’était pas facile pour nous préparer » nous précise le vaillant capitaine de Jupillois. « Nous avons disputé deux rencontres amicales ce week-end. Nous fûmes d’abord mangé par l’expérience de Flémalle samedi soir avant de gagner le lendemain contre la P2 de LAAJ. »

Un premier test grandeur contre l’armada flémalloise. « Cette équipe peut revendiquer le Top 5 en P1 sans souci » nous assure « Polska », fin connaisseur du basket liégeois. « En P3, les troupes de Thierry Dario vont survoler le championnat excepté contre les Buffalos. Je pense d’ailleurs que ce duel vaudra le détour, sur et en dehors du terrain. »

Fier d’être Belge !

En compétition et dans l’adversité, les citoyens belges savent faire front et l’ont prouvé tout au long de cet été assez particulier. Popovic sera le successeur du Pape (Badji) à Alost tandis que nos basketteurs régionaux ne savaient plus où donner de la raquette au tournoi de Spa. Ce sont les infos d’EMCE.

Jeux Olympiques : médaille orange et médaille citron tokyoïtes

Le + : la Belgique. A Tokyo, nos athlètes ont fait fi de leur prénom linguistique pour faire briller leur nom commun : Belge. Bien au-delà, cet été est « noir-jaune-rouge ». Combien de bénévoles flamands n’ont-ils pas couru à l’aide de nos sinistrés liégeois ? Pendant ce temps, le Fédéral doit suppléer dans l’urgence une Région wallonne (à nouveau) défaillante.

Le – : comment ne pas pester quand on échoue à sept reprises au pied du podium ? Mais, on veut terminer cette chronique sur une note positive en se persuadant que toutes ces 4e places sont autant de gages d’espoir en vue de Paris 2024. C’est (déjà) demain.

Du renfort ( ?) et, surtout, des centimètres avec Nikola Popovic à Alost

Pape Badji ayant vidé son vestiaire du Forum, les dirigeants alostois lui ont trouvé un remplaçant ce week-end. Il s’agit du Serbe, Nik Popovic (24 a, 2,11 m) qui, après une carrière éphémère à Belgrade (1 match), a rejoint la saison dernière le championnat d’Iran. Au vu de ses récents états de service, le garçon constitue d’abord un sacré pari de la part des responsables flandriens. A juger sur parquet !

Les basketteurs régionaux, « rois de la raquette » (évidemment), à Spa

En fin de semaine passée, je vous ai parlé de la présence massive de basketteurs régionaux au tournoi de tennis de Spa. Et ils n’y ont pas fait que de la figuration. Jugez plutôt : en doubles, victoire de la paire Jérôme et Sam Jennes en M2 alors qu’en finale des M3, Maxence Bonaventure et Martin Wintgens s’imposent (6-0, 7-5) à Quentin Desert et Sébastien Pottier. En simple, succès de Damien Sartiliot en M4 tandis que Jérôme Piret s’incline pour le titre en Messieurs 2. Finaliste de la catégorie reine en 2020, Martin Francoeur a été sorti dès les quarts de finale. A noter que le club de Spa fut parmi les membres fondateurs de la fédération et que les premiers terrains (photo) se trouvaient à l’emplacement actuel du terrain de basket du « fond du parc ». Ils étaient en… gazon.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Musée de la Ville d’Eaux

« Grand respect au basket français, au coach Vincent Collet et à son staff »

Toujours aussi classe, Gregg Popovich a tenu à rendre hommage au basket français à l’issue de la finale olympique remportée par Team USA.

Entre Gregg Popovich et la France, c’est une longue histoire d’amour. Ancien employé de la CIA, Popovich a toujours porté un regard attentif sur l’Europe. Chez les Spurs dont il est la figure emblématique, il a fait venir de nombreux joueurs internationaux (Ginobili, Mills, Nesterovic, Oberto) dont plusieurs Français (Parker, Diaw, De Colo). Battus avec Team USA par la France à la Coupe 2019 et en ouverture du tournoi olympique de Tokyo il y a deux semaines, le légendaire technicien US n’a pas manqué de rendre hommage au basket français après l’âpre combat que fut cette finale des JO. « Bien sûr, nous sommes heureux du résultat. Grand respect au basket français, au coach Vincent Collet et à son staff, ils ont bien joué, avec agressivité. Ils ont un grand groupe. Cela rend la victoire plus grisante, car c’est une excellente équipe. Le crédit leur revient. Nous sommes honorés d’avoir représenté le pays. L’équipe a progressé si vite, a affronté plein de choses, ça rend la victoire plus belle » a-t-il déclaré dans des propos rapportés par L’Equipe.

Emma, la MVP du tournoi !

Certes, officiellement, l’élimination des Cats par le Japon avant les demi-finales a privé Emma Meesseman du titre de MVP du tournoi mais au vu de ses incroyables statistiques et de son influence dans le jeu de la Belgique, c’est bel et bien l’ancienne championne WNBA la meilleure joueuse du tournoi.

Impossible de le nier, Emma Meesseman, à l’instar des Cats et de tous les Belges, espérait mieux de ces Jeux Olympiques. L’élimination par une excellente équipe du Japon fut un véritable crève-coeur pour l’Yproise qui avait pourtant tout donné, dominant la compétition de la tête et des épaules.

Les stats ne veulent pas tout dire mais celles de Meesseman sont tout simplement stratosphériques. Avec 104 points inscrits en quatre rencontre, l’ancienne MVP des Finals WNBA termine meilleure scoreuse de la compétition avec une superbe moyenne de 26,8 points. La Belge termine aussi en tête aux interceptions avec 3,5 ballons volés par match et se classe deuxième au classement de la meilleure rebondeuse avec 10,5 prises de moyenne. Elle fut désormais élue dans le meilleur cinq de la compétition. Chapeau !

Crédit photo: Belgian Cats

Pepinster domine une belle équipe d’Ans à Sprimont dans un match offensif

Dans un match plaisant à regarder et de bonne facture après de si longs mois d’inactivité, Pepinster a dominé une bonne équipe d’Ans, 97-80.

Ce dimanche, les installations sprimontoises tournaient à régime élevé avec de nombreux matchs programmés tout au long de la journée. Parmi ceux-ci, un alléchant duel entre Pepinster (TDM2) et Ans (R1). Pascal Horrion optait pour un cinq inédit et de grande taille: Deblond, Halkin, Delsaute, Nyssen et Roosen. Marc Jérôme choisissait lui pour un starting five « small ball » avec Baeri, Mossay, les frères Beaujean et Derison.

Il n’y avait pas de round d’observation pour ce premier match de préparation. Roosen ouvrait la marque depuis le corner, Baeri lui répondait en scorant après une interception avant que Fred Delsaute ne plante une première banderille de loin, imité directement par Théo Beaujan. Après une nouvelle bombe de Roosen et des Ansois, des lancers de Nyssen et un lay-up de Baeri, le score était de 10 partout et le premiers remplacements s’effectuaient avec les montées au jeu d’Hugo Maréchal et de Romain Pirson pour Thomas Nyssen et Maxime Halkin.

Les protégés de Marc Jérôme en profitaient pour passer devant via une bombe de l’inévitable Mossay mais Roosen, inside, puis Hugo Maréchal, de loin, faisaient 16-15. Après deux échecs, Rémy Beaujean trouvait la distance mais Hugo Maréchal ramenait l’égalité, 18 partout. Théo Beaujean s’illustrait alors avec une pénétration et un tir du parking mais Romain Pirson et Thibaut Julémont démontraient déjà leur adresse. Sur une pénétration en puissance d’Hanus, les Pepins viraient en tête, 27-25 après dix minutes.

Le chassé-croisé perdurait en début de second quart-temps. Maucourant obtenait le 2+1 main gauche mais Baeri lui répondait derrière l’arc. Hugo Maréchal usait de sa ruse pour obtenir un petit panier sous l’anneau, 36-35. Alors que Pepinster enchainaient quelques entrées de systèmes avec le meneur directement dans le corner, Quentin Thielen volait un ballon puis récupérait un rebond offensif avant d’inscrire deux lancers-francs pour placer les Verts aux commandes, 36-39. Après deux lancers de Nyssen, Derison enfilait quatre points, 40-43. Fred Delsaute loupait un panier tout cuit – hé, c’était la reprise pour tout le monde ! – mais Nyssen assurait ensuite depuis la ligne de réparation et sur contre-attaque pour ramener l’égalité, 43 partout. Max Halkin s’illustrait alors avec une splendide passe décisive pour Julémont tandis que la domination pepine à l’intérieure se faisait ressentir. Les Ansois écopaient de deux anti-sportives légères pour avoir « cassé » des contre-attaques et Jordan Maucourant fixait le score à 54-45 au buzzer.

Au retour des vestiaires, Fred Delsaute inscrivait un panier en puissance tandis que de l’autre côté, le shoot de son pote Mossay était « un peu » court. Les Pepins enfonçaient le clou et Jordan Maucourant portait l’avantage des « locaux » (Pepinster évolue pendant deux semaines à Sprimont) à 66-50 après une bonne séquence de Mathis Hanus, déjà diablement efficace. Mossay avait beau réussir une splendide « no-look pass » pour Beaujean, les troupes de Pascal Horrion continuaient leur marche en avant via Maucourant, Nyssen et Roosen, 72-53. Baeri sonnait la révolte par une bombinette et les Ansois recollaient à 72-62 via Thielen. Une embellie de courte durée puisqu’un moment d’inattention des « visiteurs » et l’impact de Nyssen et Julémont permettaient aux Pepins de reprendre le large. Après une interception, Romain Pirson filait au lay-up pour faire 83-54.

Le dernier quart voyait Mossay et ses coéquipiers avoir une belle réaction d’orgueil. Loin de s’écrouler, les Liégeois continuaient de s’activer en défense tout en faisant preuve d’une certaine adresse et remportaient pour l’honneur les dix dernières minutes. Au final, sous le regard attentif de Bruno Dagnely et Valéry Borgers, Pepinster s’imposait 97-80. Les Pepins, avec des cadres déjà à niveau et une belle profondeur de banc, ont immédiatement démontré qu’il faudra compter sur eux cette saison en TDM2. Pour leur retour en R1, les Ansois alignent une équipe atypique mais qui pourrait faire des dégâts. Si le secteur intérieur d’Ans est un peu léger, Marc Jérôme peut compter sur une tripotée de scoreurs/créateurs de talent et, avec le style prôné par le coach dans un basket résolument moderne, cela pourrait faire du matricule 425 la (très) bonne surprise de la saison.

Crédit photo: Philippe Hanus