« Temps pour moi de dire au revoir à ma carrière de joueuse »

Après son expérience olympique, l’immense Ann wauters a définitivement raccroché les sneakers. Ciao Ann et merci pour tout !

Elle est incontestablement – mais sera vraisemblablement dépassée par Emma Meesseman – la meilleure basketteuse belge de l’Histoire et l’une des toutes meilleures basketteuses européenne de ces vingt dernières années. Avec un palmarès long comme le bras, des succès partout dans le monde, des records et une gentillesse inégalable, la pivot des Belgian Cats est un monument et laissera une trace indélébile dans les livres de souvenirs du basket belge.

A Tokyo, Ann a coché la dernière case qui lui manquait et peut désormais profiter sereinement d’une retraite bien méritée. Dans un post instagram, la légendaire intérieure belge s’est fendue d’une longue et émouvante lettre ouverte que le site swish-swish a traduite dans son intégralité.

« Après une expérience unique aux Jeux olympiques, il est temps pour moi de dire au revoir à ma carrière de joueuse. Les Jeux olympiques ont quelque chose de très spécial. Le monde entier est réuni autour du sport, c’est intense, avec beaucoup d’émotions et il y a beaucoup de premières fois. La première fois que la Belgique se qualifie pour le basket féminin, la première fois que nous jouons les 1/4 de finale. Ce n’est pas parce que ça n’a jamais été fait que ça ne peut pas l’être. Je me suis sentie inspirée en marchant autour des meilleurs athlètes du monde, qui ne se contentent pas des limites qu’on leur a imposées. Nous allons au-delà. Les records et les limites sont faits pour être brisés. Il y a eu beaucoup de premières fois dans ma carrière, sans le savoir. Premier choix de la WNBA, première Belge à remporter un titre de championne d’Euroleague et à en être la MVP… Mais bien plus important que mes réussites personnelles, voir les autres suivre mes traces. Comme c’est beau de voir Emma Meesseman devenir l’une des meilleures joueuses du monde, ou Julie Allemand et Kim Mestdagh acquérir leur expérience en Wnba Je ne sais même pas par où je dois commencer pour remercier les gens qui m’ont permis de poursuivre mes rêves. » (La suite sur swish-swhish.net ici)

Crédit photo: AWBB

« Nous avons bien réussi à servir Kris Mayele inside »

Ce vendredi, les Haricots recevaient les Carriers et furent plus performants face à cette belle TDM2 que face à l’exceptionnelle P3 des Buffalos.

Ce vendredi dans leur ABC Arena, les Haricots se sont encore inclinés contre la TDM2 de Sprimont mais ont fourni une meilleure prestation que le week-end précédent contre la P3 de Grâce-Hollogne. « Nous sommes battus de sept ou huit points mais ce n’était toutefois pas encore très bon match même si, pour nous, c’était déjà mieux que la semaine passée » nous explique Maxime Clavier. « Nous avons plutôt bien réussi à servir Kris Mayele inside et, défensivement, nous fûmes bons. Par contre, c’est la préparation et notre adresse n’est pas encore au rendez-vous. Il y a de nouveaux joueurs et un nouveau coach alors que nous évoluions sans Kabangu (blessé). Il faudra du temps pour que les choses se mettent en place et nous devrions nous améliorer au fil des semaines. »

Cela reste cependant un résultat encourageant face à la belle D3 de Sprimont. « Les Carriers ont aussi manqué d’adresse mais la balle tourne vraiment bien chez eux. Sur papier, c’est une belle équipe dans laquelle il manque peut-être un deuxième pivot. Mais ils ont des joueurs comme Fassotte, Wuidar ou Titeca qui sont capables de dépanner sur le 4 » conclut Max.

Direction le Proche-Orient pour Andy Van Vliet

Changement de climat pour Andy Van Vliet qui quitte un pays Balte pour rejoindre le Proche-Orient.

Israël a décidément la cote auprès des basketteurs belges – ou bien est-ce l’inverse ? – car Andy Van Vliet, auteur d’une excellente campagne en Lituanie, prend le chemin de la Winners League. « Nous étions à la recherche d’un joueur qui pourrait compléter une frontline et talentueuse pour nous et je pense qu’Andy répond exactement à cette définition. ′′ C’est un jeune joueur avec un ensemble impressionnant de capacités qui me rappelle un peu Tony Cococh. C’est un joueur que s’il continue à travailler dur et à progresser, il pourra se retrouver dans quelques années aux plus hauts niveaux d’Europe. Il s’intègre très bien avec le style et le caractère qu’Oren et moi voulons voir dans l’équipe cette année » déclare le GM de Herzliya, le nouveau club du jeune Belgian Lion.

Crédit photo: Herzliya

« Déçu pour le club et pour l’équipe »

Comme le révèle L’Avenir, Amaury Guillaume a décidé de quitter la P1 de Welkenraedt pour rejoindre la L2 de Landen. Un coup dur pour Gino Fortuna et l’équipe fanion du matricule 565.

C’est L’Avenir qui le révèle: Amaury Guillaume a pris la décision de quitter la P1 de Welkenraedt pour rejoindre la L2 de Landen. « Je suis déçu pour le club et l’équipe » reconnait Gino Fortuna. « Nous perdons un joueur qui savait trouver facilement l’anneau et qui était une vraie menace en attaque à défaut d’être très impactant derrière. Mais son challenge sportif est mieux paraît-il malgré quarante-cinq minutes de trajet pour rallier sa nouvelle destination. »

Si le départ de l’ailier est un coup dur pour Welkenraedt, le timing de celui-ci complique encore davantage les choses. « Nous avons essayé de trouver des solutions mais vu la période, cela reste compliqué. Nous faisons donc confiance au groupe en place avec davantage de temps de jeu et de responsabilités pour chacun. Heureusement que nous pouvons compter sur quelques jeunes du club qui se joignent au groupe lors des entrainements afin de pouvoir disputer des ‘cinq contre cinq' » détaille Gino. Et de conclure, sur une note positive: « La saison sera longue et nous savons que ce ne sera pas toujours évident mais nous pouvons déjà rejouer et ça, c’est le premier plaisir. » Nul doute que l’adversité va souder encore davantage l’effectif des Noirs qui se dépenseront sans compter pour leur sympathique entraineur.

« Perdre l’ambiance résonnante de la salle du bas »

Pour Liège & Basketball, Thibaut Julémont se confie sur la préparation, le teambuilding et l’évolution des Pepins, le déplacement de ce dimanche à Saint-Louis et l’état des lieux des installations pepines. Interview.

Thibaut, comment se déroule votre préparation ?

Cela se passe actuellement très bien. Physiquement, c’était assez compliqué avec le long temps d’arrêt mais nous avons pu retrouver un rythme correct assez rapidement. Le coach gère les troupes pendant ces premiers entrainements pour éviter toute blessure et, actuellement, nous n’avons aucun blessé à déplorer. Au niveau de l’entente du groupe, cela se passe également pas mal du tout. Nous revenons notamment d’un week-end de teambuilding qui fut riche en émotion.

Comment évolue le groupe ?

Concernant notre progression, tout est un peu à refaire. Nous n’avons que des nouveaux systèmes depuis la saison dernière que, du coup, nous n’avons pas encore pu travailler. Et physiquement, il va certainement falloir quelques semaines de rôdages.

Ce dimanche, vous vous rendrez à Saint-Louis pour y défier la R1 locale.

Nous allons aborder ce match comme tous les autres, dans l’objectif de la gagner. Mais je pense qu’il sera important de nous concentrer sur l’application tactique des phases en situation réelle. Il faudra également essayer d’impulser un maximum de rythme dans le match et de réhabituer nos organismes à jouer dur car la prochaine étape (ndlr: Boom le 28 août) sera une D3.

Quand pourrez-vous de nouveau évoluer à domicile ?

C’est encore un peu flou à ce niveau. Normalement, nous nous entrainerons jusque fin août à Sprimont et ensuite nous irons au Hall du Paire. Cette salle mythique est sympa même si nous risquons sûrement de perdre l’ambiance résonnante de la salle du bas.

« Un fighting spirit de fou »

Ce dimanche, la R2 de Ninane tentera de réussir la passe de deux contre la P1 de Saint-Louis.

Le week-end passé, les Calidifontains se sont imposés 72-73 à RSW Liège Basket. « Ce fut un bon match de préparation contre une équipe physique et plus grande que nous. Nous nous sommes battus tout le match et avons mis un coup de pression dans le dernier quart. Nous avons resserré la défense et pris les rebonds pour pouvoir passer devant » nous expliquait Franck Renna. « Je retiens surtout que mon équipe a su écouter le coach et mettre l’intensité demandée après seulement quatre entrainements. Nous avons affiché un fighting spirit de fou. Et pourtant, il manquait notre Simon Afano ! Avec lui, ce sera encore plus intense. Je retiens également que nous fûmes tous soudés en défense. »

Ce sera encore avec la même mentalité que les Ninanais accueilleront l’excellente jeune P1 de Saint-Louis ce dimanche au hall Freddy Winkin.

« Nous remettre dans le bain du basket »

Avant de recevoir la P3 d’Ans pour un premier match amical, Nico Baudouin se confie sur la reprise de l’US Awans.

Nico, comment se passe la reprise avec la P2 de l’US Awans ?

Nous n’avons recommencé que lundi. Mais ça va, les joueurs avaient envie de recommencer et cela s’est vu à l’entrainement parce qu’ils ont vraiment bien bossé.

Comment allez-vous aborder votre premier match amical, ce dimanche contre la P3 d’Ans ?

Après une si longue période d’inactivité, je veux juste que mes joueurs ne se blessent pas et qu’ils reprennent du plaisir sur le terrain. Le match de dimanche va dans ce sens; nous remettre dans le bain du basket ainsi que récupérer un niveau de basket et, pour certains, de condition physique.

« Quel plaisir de revoir un peu de monde dans les gradins »

Revers très encourageant pour Esneux contre la TDM1 de Waregem. Une rencontre savourée par les Dragons qui retrouvaient l’Alf Arena et leurs supporters.

A domicile en Coupe de Belgique, les Dragons accueillaient vendredi la solide D2 de Waregem. « Nous nous entrainons bien depuis la reprise mais il faut le temps de retrouver le rythme et que la mayonnaise prenne » nous avait confié Martin Gillotay avant d’affronter la phalange venue du Nord. Et face à un adversaire de qualité, les troupes de Didier Longueville ont offert une belle résistance, s’inclinant finalement avec les honneurs, 66-80. « Nous avons eu trois bons quart-temps, surtout défensivement. Tout le groupe était concerné et nous avons joué en équipe devant et derrière » nous résume Martin.

Cette rencontre marquait aussi les retrouvailles de Dragons avec leurs installations et leur public. « Quel plaisir de revoir un peu de monde dans les gradins et d’avoir les jeunes du club qui nous encourageaient » sourit l’ailier d’Esneux. « Nous espérons que ce bon premier match va nous motiver à travailler encore plus et à aller chercher une première victoire le week-end prochain à Woluwé. »

« Nous ne sommes pas devenues complètement nazes avec un ballon »

Pour Liège & Basketball et avant de recevoir la D1 luxembourgeoise de Wiltz, Marine Minguet se confie sur la reprise d’Alleur, le bonne prestation réussie contre la R2 des Précieuses et son appréhension pour son retour sur les terrains deux ans jour pour jour après sa grave blessure au genou. Entretien.

Marine, que retenir de la réception de la R2 d’Esneux le week-end passé ?

Ca s’est bien passé, nous avons gagné d’environ vingt points. J’ai trouvé que pour un premier match après un arrêt de presqu’un an, c’était plutôt bon ! Concernant notre intensité, je pense que nous nous sommes toutes données à fond, le retour des bleus sur nos genoux peut en témoigner (rires). Et je suis même surprise que notre réussite fut bonne. Nous ne sommes pas devenues complètement nazes avec un ballon en main, c’est déjà une bonne nouvelle (rires).

Notes-tu déjà une progression depuis la reprise ?

Je pense que c’est encore un peu tôt car nous devons quand même toutes retrouver nos marques. Physiquement, nous sommes plutôt en forme et même si ce premier match s’est très bien passé, nous avons encore du boulot devant nous, notamment au niveau des rebonds – Kevin (ndlr: Resyerhove, le coach de l’équipe) nous l’a déjà bien répété – où nous fûmes beaucoup trop gentilles. Il faut surtout retenir que nous étions toutes assez contentes d’être de retour au basket, de nous retrouver aussi bien sur le terrain qu’en dehors et que c’est le principal pour débuter la saison de la meilleure des façons.

Le week-end passé était également très spécial pour toi.

J’avais beaucoup d’appréhension avant ce retour sur le terrain. Cela faisait deux ans jour pour jour que je m’étais blessée et j’avais à peine rejouer trois matchs depuis lors. Je crois que c’est normal de ne pas être à l’aise. J’ai aussi eu quelques petites frayeurs pendant le match mais globalement, une fois au jeu, je n’ai plus trop pensé à mon genou tellement j’étais contente de jouer et ça s’est très bien passé. J’ai fait beaucoup de sport pendant le confinement et l’intersaison donc je me sens bien physiquement, il faut juste que je réfléchisse un peu moins.

« Créer une cohésion entre les équipes »

Pour Liège & Basketball, Kieran Permanne revient sur le début de préparation de la P3 de Visé qui ira ce dimanche défier la P3 de l’Union Liège.

« Nous avons repris le basket tranquillement avec, pour l’instant, un va-et-vient des joueurs, soit vacanciers, soit étudiants. Du coup, des jeunes de P4 viennent jouer avec nous et cela nous permet de créer une cohésion entre les équipes » sourit Kieran Permanne. « Les deux premiers matchs se sont bien déroulés, il y a eu du travail aussi bien tactique que physique mais les victoires ont fait du bien après cette longue période sans basket. »

Forcément, qui dit longue trêve dit remise en route parfois compliquée. « Le plus dur, c’est physiquement ! Il faut le temps de retrouver le rythme » reconnait ce sympathique clubman. « Mais ce fut bien agréable de retrouver les parquets et les sensations de la compétition. »

Ce dimanche, les résidents de la Cité de l’Oie iront défier la toujours redoutable P3 de l’Union Liège. Spectacle garanti !