« Je ne prends pas ma retraite, c’est exclu »

Chris Paul est passé tout près de remporter sa première bague.

« Cela va prendre du temps pour encaisser ça, mais la mentalité reste la même : retourner au travail. Si vous me posez la question, je ne prends pas ma retraite. C’est exclu. Donc, on retourne au boulot ! », a assuré Chris Paul après le sacre des Bucks.

Equipe surprise de la saison, les Suns peuvent être fiers du chemin parcourus même si le dénouement final restera difficile à digérer pour le groupe de Monty Williams. « Pour moi, ça veut juste dire qu’il faut retourner travailler. On retourne au boulot. Rien de plus, rien de moins. Il n’y a pas de victoires morales. On a plus ou moins vu ce qu’il fallait faire pour en arriver là, et j’espère qu’on a vu ce qu’il fallait faire pour franchir ce cap» poursuit CP3. « Je vais prendre le temps d’y réfléchir, mais pour l’instant, on essaie de voir ce qu’on aurait pu faire de plus. C’est dur… C’est un super groupe de gars, une saison incroyable, mais celle-ci va faire mal pendant un moment. »

La grande question est désormais de savoir si le meneur vétéran sera toujours dans l’Arizona la saison prochaine.

« On l’a fait put*** ! »

Contrairement à d’autres, Giannis a gagné un titre avec la franchise qui l’a drafté et sans monter une super team !

Si Giannis s’illustre sur le terrain, sa fidélité envers les Bucks est tout aussi remarquable que son jeu. Contrairement à d’autres joueurs NBA, le « Greek Freak » a toujours clamé son attachement aux Bucks et n’a jamais envisagé de quitter la franchise qui l’avait drafté.

« Je ne pouvais pas partir. Il y avait un boulot à finir. La bulle ne nous avait pas fait justice. Sans rien retirer à Miami, mais tout le monde avait le mal du pays, on est très famille dans l’équipe et nos familles nous manquaient. En revenant je me suis dit ‘C’est ma ville, ils me font confiance, ils croient en moi’, et même après notre défaite la ville était toujours derrière nous. Je voulais faire le boulot. C’est mon côté borné. C’est facile d’aller ailleurs gagner un titre avec une autre équipe. C’est facile ! Je pourrais aller dans une superteam, faire ma part du boulot et gagner un titre. Mais on l’a fait ‘à la dure’. On l’a fait putain » déclarait le MVP des Finals en conférence de presse.

Crédit photo: NBA

Matt, autre « fils de »

Après Mitchell Jr, partez à la découverte de Matt Hodge, le rejeton prometteur d’Odell bien connu tant à Huy qu’à Pepinster. Après un double escale israélienne, l’ancien Hasseltois, Austin Price, débarque à Den Bosch alors qu’un modeste club de D2 italienne réalise une affaire en or. Ce sont les infos d’EMCE.

Matthew Hodge, le fiston d’Odell, à Mons comme… son père

Après le fils de Barry Mitchell, un autre « fils de » frappe à la porte de notre élite. A savoir, Matt Hodge (16 ans) qui quitte Limburg United pour Mons. Il sera néanmoins en double affiliation avec Aerschot dont le coach sera son… paternel, Odell (photo). Faut-il rappeler que celui-ci défendit les panneaux de Pepinster en 1999/2000 avant de filer chez les Renards ? Sans oublier un crochet remarqué par l’Union Hutoise visant à l’époque la montée (éphémère) en 1ère Nationale.

Austin Price (cet autre « Limbourgeois ») à Den Bosch, n°2 batave

La distribution hasseltoise fut assurée, en 18/19, par Austin Price (25 a, 1,93 m). Ensuite, l’Américain prit la direction de la Bulgarie et d’Israël (deux clubs de l’élite). Dès cet été, il se rapprochera de nos contrées puisqu’il dirigera la manœuvre des « New Heroes » de Den Bosch. Une phalange batave qui – alors coachée par Jean-Marc Jaumin – devint vice-championne nationale en mai passé.

Superbe affaire : une D2 italienne se paye un « EuroLigue », ex-Anvers

La saison passée, Milan fut une des révélations de l’EuroLigue. Pour se faire, les Lombards pouvaient compter sur les services de ce cerveau qu’est Michael Roll. L’ancien Anversois, naturalisé tunisien ( ?), n’est cependant pas reconduit. Et, à la surprise générale, il rebondit à Bertam Derthoma Tortona, une modeste formation de l’antichambre italienne. Sûr que cette équipe a trouvé les arguments sonnants et trébuchants pour plaire…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : HSE Aarschot

Giannis logiquement élu MVP des Finals

Le « Greek Freak » fut énorme lors de ces Finals alors qu’il revenait de blessure.

Avec 35.2 points, à 62% de réussite, 13.2 rebonds, 5.0 passes décisives et 1.8 contre de moyenne, Giannis a rayonné dans ces Finals à l’image de son chef d’œuvre lors du game 6. Logiquement, le double MVP a été élu, à l’unanimité, MVP de ces Finals aussi surprenantes que passionnantes.

Crédit photo: NBA

Giannis et les Bucks rentrent dans l’Histoire !

Au terme d’un game 6 passionnant et grâce à une performance historique du « Greek Freak », les Bucks remportent le deuxième titre de leur histoire.

Incroyable Giannis Antetokounmpo ! Le double MVP voulait ce titre avec sa franchise de toujours et est allé le chercher au forceps en livrant l’une des plus grosses performances de l’histoire de la NBA. Dans une salle comble rehaussée par la présence de 65 000 (!) fans dehors, les Bucks sont venus à bout de Chris Paul (26 points), Crowder (15 points et 11 rebonds), Booker (19 pions) et des Suns, 105-98. Si la défense de Milwaukee fut admirable, que Middleton (17 points, 5 rebonds et 5 passes) et Holiday (12 points, 9 rebonds et 11 passes) ont fait le taf et que Bobby Portis (16 pions) fut excellent en sortie de banc, la franchise du Wisconsin doit cette victoire à un immense Giannis. Le Grec a compilé 50 points (à 16 sur 25 aux tirs et 17 sur 19 aux lancers-francs !), 14 rebonds et 5 contres pour guider sa formation vers le succès et vers le second titre de l’histoire de la franchise, 50 ans après le dernier. Une performance incroyable qui restera dans les annales et qui classe déjà Giannis – qui a réussi a remporter une bague sans quitter sa franchise ni monter une super team – parmi les tous grands de ce sport.

https://www.youtube.com/watch?v=08UBCMsYJIQ

« Step by step »

Quels objectifs pour les Cats à Tokyo ?

Figurant parmi les outsiders de la compétition, les Cats sont aussi placées par certains experts de la FIBA comme candidates crédibles à une médaille. Alors, quels sont les objectifs des Belges à Tokyo ? « En tant que groupe, nous le regardons toujours étape par étape. D’abord, la phase de groupes. Ça va être trois matchs très différents. Notre premier objectif principal est d’atteindre les quarts de finale. Ensuite, nous pourrons parler de la poursuite de la compétition. Mais notre première piscine est déjà très difficile. Nous verrons où nous en arriverons » précise Emma Meesseman à Basket 360.

Une finale avant la lettre ?

En match de préparation pour les JO de Tokyo, les Américains ont battu les Espagnols 83-76. Avant de se retrouver en finale ?

Ricky Rubio (23 points) fut le plus en vue pour pour l’Espagne tandis que le scoring de Team USA fut principalement réparti entre Durant, Lillard, Johnson et Lavine.

https://www.youtube.com/watch?v=MUlWz-TKCVA

Crédit photo: DR

« Soit on gagne, soit on rentre à la maison »

L’équation est simple à résoudre pour les Suns: gagner cette nuit ou partir en vacances.

« C’est vraiment excitant. Il y a quelque chose que le coach, et tout le monde a dit : “Si au début de la saison vous nous aviez dit que nous aurions une chance d’être là où nous sommes maintenant, l’auriez-vous saisie ? Absolument. Absolument. Et nous avons la possibilité de déterminer le résultat. Ce n’est pas comme si le match allait être simulé ou que quelqu’un d’autre devait jouer. Nous avons une chance. Nous contrôlons notre propre destin. Je pense que c’est ce qui est le plus excitant » a affirmé Chris Paul. « Depuis le début des Playoffs, c’est notre premier match à élimination. Donc là c’est pour de bon. On ne peut plus regarder en arrière. Nous devons y aller, être prêts à jouer et soit on gagne, soit on rentre à la maison. »

Crédit photo: NBA

« Dans l’avion, les gars avaient le même regard »

Ce mardi, les Suns disputeront le game 6 décisif de ces Finals inédites.

« Quand nous sommes montés dans l’avion, les gars avaient le même regard. Quand je suis descendu ce matin pour les réunions, les gars étaient en bas en train de parler, de prendre le petit-déjeuner. C’était assez cool à voir. Donc ce genre de défaite est difficile, mais si vous voulez faire quelque chose de grand, vous devez surmonter ce genre de difficultés » a déclaré Monty Williams qui sait que la victoire est indispensable cette nuit. « Ce n’est pas la meilleure situation et nous le savons tous, mais nous sommes en finale. Ce n’est pas le début de la saison où vous perdez trois ou quatre fois de suite. Nous sommes en finale. Nous sommes arrivés ici pour une raison, et nos gars peuvent en tirer de la confiance. »

Eendracht ist la force

Plus que jamais les Belges se serrent les coudes en ces moments difficiles. Qu’ils soient du sud ou du nord. N’en déplaise à certains… Mons, lui, frappe fort en matière de recrutement tandis que les Ostendais, auteurs d’un bel hommage, connaissent leurs échéances européennes. Ce sont les infos d’EMCE.

La pépite (solidaire) du mardi

« Il n’y a que nos politiciens qui essayent de détruire notre unité nationale », constate un sinistré de la vallée de la Vesdre sur RTL, « Pendant tout le week-end, nous avons été secourus par des Flamands d’une incroyable disponibilité. Comme quoi, notre Belgique existe toujours. » A la Côte, j’entends lundi matin sur une radio régionale cet exceptionnel message : « Nous avons rassemblé tout un tas de matériels et d’aliments de première nécessité et nous nous apprêtons à rejoindre la Wallonie. Vous savez, nous faisons partie du club de basket de Sijsele et des localités comme Esneux ou Pepinster ne nous laissent pas indifférents. » En revanche, je n’ai pas envie de parler de cet assureur theutois, ni de ce politique pepin jouant des coudes pour passer à la télé. A propos de télé, chapeau à ma copine Anne-Catherine Croufer pour sa bravoure avec sa désormais célèbre planche de surf. Pourtant, la journaliste de la Rtbf n’est vraiment pas du genre à se mettre en avant. Elle. Quoi qu’il en soit et comme on l’éructait de bonheur au Paire et, surtout, à la salle Pierre Raskin : « Tous ensemble, tous ensemble… »

Les Renards ont eu du flair : ils s’offrent les services du « MVP » batave

Les nouvelles têtes se succèdent à Mons. Cette fois, la phalange hennuyère s’est offerte les services du récent « MVP » hollandais. A savoir, Emmanuel Nzekwesi (23 a, 2,03 m) d’origine nigériane. Il prit ainsi une part importante dans le titre décroché, en avril passé, par le ZZ Leiden aux dépens des Brabançons de Den Bosch chers à Jean-Marc Jaumin.

Filou Ostende connait son calendrier en Ligue des Champions

Quelques belles affiches seront proposées, cet automne encore, sur le littoral. Qu’on en juge : à Bursa (ma. 05/10), contre Strasbourg (lu. 11/10), chez un qualifié (ma. 19/10), contre un qualifié (me. 10/11), contre Bursa (me. 08/12) et à Strasbourg (ma. 21/12). A noter encore que le cercle côtier rend un bel hommage, sur son site, aux proches des clubs de Liège et de Pepinster.

L’ancienne Namuroise, Melissa Diawakana, prend la direction d’… Holon

Née en 92 à Kinshasa, la distributrice française était brainoise en 19/20 et s’en vint finir le travail pour Namur au printemps dernier. Cette habituée de notre championnat prend de la distance puisqu’elle distribuera désormais les cartes pour le compte d’Elitzur Holon (top 3 en D1 israélienne). Sûr que Maxime De Zeeuw se tient à sa disposition pour lui refiler quelques conseils concernant l’« explosive » localité de la banlieue de Tel-Aviv…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : commune de Molenbeek