La licorne française qui fait saliver tous les scouts NBA s’est engagée avec l’ASVEL.
Victor Wembanyama, le prospect qui attise toutes les convoitises, s’est engagé avec l’ASVEL de Tony Parker. « Victor est un joueur unique dans le Monde, c’est le plus gros potentiel du basket français de ces vingt dernières années. Il a tout pour faire une grande carrière et a l’opportunité d’être un futur numéro 1 de la Draft NBA. Nous allons tout faire pour l’accompagner dans son développement, le faire progresser et l’amener à atteindre cet objectif ! », a déclaré le Président lyonnais.
Impossible de l’ignorer : les basketteurs liégeois sont particulièrement appréciés dans le Limbourg.
Le Limbourg est presque devenue une terre liégeoise. En D1, le Hubo alignait Ajay Mitchell, Niels Marnegrave et Wen Mukubu et est coaché par Sacha Massot. La saison prochaine, Milos Bojovic y fera flamber les filets. Tongres, en TDM2, a aussi un sérieux accent liégeois avec MacFly au coaching, assisté d’Olivier Battochio, et Senna Hounanou, Julien Walravens et les frères Hertay dans l’effectif. Enfin, Bilzen, en P1, coaché par Nicolas Gerads alignera notamment Sebo Lussadissu, Marek Krala, Sébastien Moray et Nathan Servais.
Après une année blanche durant laquelle l’ancien longiligne intérieur de l’Etoile Jupille n’a pas eu le loisir d’étrenner sa nouvelle chasuble, l’envie de retrouver les parquets est considérable. « J’espère que nous pourrons reprendre. Notre objectif sera d’abord de nous maintenir, ensuite nous verrons » nous précise Nathan avant de présenter l’effectif limbourgeois. « Nous avons Matt, un jeune avec beaucoup d’envie qui vient d’Atlas pour occuper le poste 1. Sur les ailes, il y a notre Sebo national ainsi que le très athlétique Joren et deux jumeaux flamands. En dessous, c’est solide avec l’arrivée de Sébastien Moray. Marek Krala reste pour jouer des coudes et gagner à la cafèt, tout comme notre tour de Visé, Antoine. »
Le basket liégeois rayonne décidément partout et ce ne sont pas Pierre-Antoine Gillet et Olivier Troisfontaines, champions avec Ostende, qui diront le contraire.
Le MVP du championnat finlandais vient renforcer le backcourt du Brussels.
Joli coup réalisé par le Brussels qui vient d’enrôler Okko Jarvi. « Le MVP du championnat finlandais déposera ses valises à Bruxelles et il est déterminé à faire gagner notre équipe » précise le Brussels sur les réseaux sociaux. « Okko est un joueur altruiste mais il peut aussi prendre feu et sortir des matchs à + de 40 points avec un record la saison passée de 47 points, 10 rebonds et 9 assists en un seul match. L’international finlandais tournait à 16 points, 3,5 rebonds et 3,5 assists de moyenne par match la saison passée. Autant dire que nous avons hâte de voir l’association avec Terry Deroover qui fera très très mal derrière les 6,75m. »
Passée par Huy, Haneffe et Villers notamment, Laura Baggio s’épanouit à Basket Namur Capitale. L’ancienne pensionnaire du CFWB se veut ambitieuse pour la prochaine saison.
« Je m’appelle Laura. J’ai 23 ans. Je vais finir (j’espère) mes études en juin cette année. Je serai diplômée d’HEC (ingénieur de gestion) et de Gramme (ingénieur industriel). J’ai commencé le basket à 9 ans grâce à mes parents car ils voulaient que je fasse un sport collectif. Je n’ai plus arrêté depuis. Dans la vie de tous les jours et même sur un terrain, je suis quelqu’un de souriante et d’assez optimiste qui sait qu’on a rien sans efforts et sans travail« détaille Laura Baggio en guise de présentation sur le site de Basket Namur Capitale.
Passée par Huy, Villers, Haneffe et le Centre de Formation, Laura a également évolué chez les Panthers mais c’est bien chez les Namuroises qu’elle se sent chez elle. « J’ai débarqué à Namur quand j’avais 15 ans en septembre 2013. Je suis restée à Namur depuis sauf pour un quadrimestre (saison 2017-2018) où je suis partie en Finlande et une année où j’ai été à Liège (2018-2019) » rappelle-t-elle. « Je venais d’avoir une saison « compliquée » à Haneffe dû à mon entrée au CRF. Je ne faisais que jouer les matches avec mon équipe (Haneffe) sans faire les entrainements avec elles; ce qui dérangeaient certains parents.J’avais donc décidé de changer de club et le projet proposé par le coach Callewaert était intéressant. Une équipe rien qu’avec des filles du CRF et pas d’entrainement le vendredi; ce qui me permettait de rentrer tranquillement chez moi le vendredi après les cours et de ne pas faire courir mes parents le vendredi soir (car je n’habitais pas sur Namur).J’ai adoré le club et les personnes qui y sont et je ne vois aucune raison de changer. »
Avec Namur, Laura a gagné plusieurs trophées tout en se forgeant des souvenirs mémorables. « J’ai commencé près de chez moi (Huy, Villers-le-Bouillet, Haneffe) avant d’intégrer le centre de formation à Jambes et puis le club de Namur.J’ai commencé à jouer en D1 quand j’avais 17 ans avec Sébastien Dufour. Et depuis lors, j’ai toujours combiné D1-R1. Au niveau de la D1, j’ai gagné 2x la coupe de Belgique et une fois le championnat.Au niveau de la R1, j’ai été championne 2 années avec le CRF et j’ai gagné la coupe 2x (Namur et Liège) » énumère-t-elle avant d’évoquer ses meilleurs souvenirs. « Avec la D1, lorsqu’on a gagné la coupe en 2015-2016 après avoir été mené de 19-20 points à la fin du 3ème quart temps contre Braine. C’était intense, stressant et palpitant.Avec le centre, lorsqu’on a joué contre la D1 de Namur au premier tour de la coupe de Belgique en 2015-2016. Match étrange car je jouais avec le centre contre mon autre équipe. C’était un match super serré qu’on a au final perdu mais je me souviendrai toujours de l’ambiance qu’il y avait au centre… Impressionnant!«
Championne en titre – mais sur tapis vert – cette année, la Liégeoise déborde d’ambitions pour le prochain exercice et ne vise rien de moins que le titre et la Coupe !
Lorsqu’il était en Espoirs à Antibes, Romain Boxus partageait l’affiche avec de sacrés gaillards dont trois d’entre eux œuvrent ou ont œuvré en NBA. Entretien.
Lors de la saison 2013-2014, Romain Boxus était espoir à Antibes qui retrouvait la ProA. Le centre de formation des Sharks avait réussi à composer une équipe impressionnante dans laquelle figuraient notamment Timothé Luwawu-Cabarrot (Brooklyn Nets), Isaïa Cordinier (premier joueur évoluant en Pro B à être drafté en NBA) et Killian Tillie (passé par Gonzaga et actuellement titulaire d’un two-way contract avec Memphis).
Romain, quels souvenirs gardes-tu de ta période antiboise ?
Je garde de très bons souvenirs d’Antibes. Nous avions vraiment une super équipe pleine de talent(s) mais, surtout, un groupe soudé et connnecté. Nous avions déjà, pour la majeure partie d’entre nous, l’ambition de continuer au niveau professionnel et nous travaillions et rivalisions pour cela. Les entrainements devenaient souvent très intenses pendant les « cinq contre cinq ».
Tu jouais avec de sacrés gaillards à l’époque ! Imaginais-tu que certains seraient draftés ?
Nous imaginions que certains joueurs avaient un énorme potentiel mais nous n’avions aucune certitude quant au niveau qu’ils atteindraient. Mais pour moi, ce qui est certain, c’est que chacun a continué de suivre ses rêves et s’est donné les moyens d’y accéder. Après, c’est juste merveilleux que Tim et Isaïa se soient chacun faits drafter en NBA. Quand je repense à toutes les fois où nous analysions et débattons sur les matchs qui s’étaient tenus durant la nuit précédente. Ils avaient dès lors l’occasion de faire partie de cela.
Killian Tillie n’a pas été drafté mais, après avoir suivi la filière NCAA comme toi, est désormais détenteur d’un two-way contract avec les Grizzlies.
Oui, il a pu récemment décrocher un contrat aussi. C’est super pour lui car il est un athlète talentueux qui n’a pas arrêté de progresser au fil des années. Mais tous les autres joueurs de l’équipe ont aussi continué et rivalisé en France ou ailleurs. Cela prouve quand même que nous avions un groupe composé de compétiteurs.
A l’époque, Timothé Luwawu-Cabarrot était-il déjà aussi fort ? Que penses-tu de ses prestations avec les Nets ?
Tim dominait déjà en Espoirs. Il pouvait tout faire en attaque et avait ce profil de grand ailier. En NBA, je trouve qu’il est bien. Il a montré au fil des matchs et des années qu’il est plus que capable de contribuer aux résultats de son équipe. Il prend les opportunités qui lui sont données et il se les créent aussi. Je trouve qu’il est un bon élément pour les Nets, il avait aussi prouvé pendant les matchs dans la « bulle » d’Orlando qu’il pouvait bien scorer. J’ai pu le voir jouer à Salt Lake City quand il était encore aux Sixers. C’est la seule foi où mon calendrier collait avec ses matchs. Cela m’avait fait super plaisir de pouvoir le revoir.
L’absence de shoot de Ben Simmons et Giannis Antetokounmpo continue de faire jaser. Pourtant Scottie Pippen note une différence fondamentale entre le Sixer et le Buck.
s’il est bien deux joueurs de haut niveau avec un shoot indigne de la NBA, ce sont bien Ben Simmons et Giannis Antetokounmpo même si ce dernier est tout de même moins catastrophique. Pourtant, une différence fondamentale sépare les deux joueurs sur l’aspect shooting.
« Simmons est un super joueur de basket. Sa seule faiblesse, c’est son tir. C’est aussi le cas pour Giannis. Mais Giannis s’en fiche de se taper la honte. C’est ça la différence entre les deux. Giannis va aller sur la ligne des lancers, envoyer deux airballs mais l’action d’après il essaiera quand même de vous dunker dessus » note ainsi Scottie Pippen. « Si Ben Simmons rate un lancer, il va se mettre à faire des passes et éviter de se retrouver sur la ligne. C’est pour ça qu’il n’a pas essayé de dunker dans l’autre match. »
Stéphane Mossay parle vacances pour Liège & Basketball. Interview.
Moss, quoi de prévu cette années pour les vacances ?
Cette année, nous partons en Turquie avec les deux petites femmes de ma vie afin de faire un break et de nous reposer bien cool.
Que sont, pour toi, des vacances idéales ?
C’est de pouvoir alterner entre découvertes et repos. Mais cette année, ce sera surtout repos car nous sommes en plein travaux. Faire un break nous fera du bien.
Quels sont tes meilleurs souvenirs de vacances ?
Mon meilleur souvenir, cela reste Hawaï, une île vraiment paradisiaque avec une nature magnifique. En promenade, j’étais tombé sur une chute d’eau où me baigner, la mer était juste « waouw » et j’avais pu nager seul avec une famille de dauphins dans leur habitat naturel. C’était incroyable.
Après avoir conquis pour la deuxième fois la médaille de bronze à l’Euro, les Belgian Cats s’envoleront à quatorze pour le Pays du Soleil Levant afin d’y disputer les premiers Jeux Olympiques de leur histoire.
A peine quelques jours de repos pour nos valeureuses Cats avant de remettre l’ouvrage sur le métier en vue de se préparer de façon optimale pour Tokyo où les Belges brigueront une médaille olympique. « “Bien sûr, on a quatre jours de repos avant de se retrouver samedi et puis de s’envoler vers Tokyo le mardi 7. On partira à quatorze dont Ann Wauters, afin de pouvoir attendre le tout dernier moment pour la sélection définitive. On doit naturellement voir comment évolue la main de Jana (Raman). Ce qui est sûr, c’est qu’on part sur les mêmes bases mais avec encore un peu d’expérience en plus et peut-être ce petit extra que constituerait le retour d’une rotation majeure en plus” confiait le sélectionneur national à La Dernière Heure.
Jean-Patrick Nyamsi est la référence absolue, ou presque, en 3×3 en Belgique.
C’est un bel exploit qu’a accompli l’équipe nationale belge de 3×3 en se qualifiant pour les Jeux Olympiques de Tokyo, battant au passage les Etats-Unis. « Je n’ai pas regardé tous les matches mais j’en ai regardé quelques uns. C’est une super nouvelle pour eux, pour le basket et le 3×3 » nous confie Pierrick Van De Brule, 55e joueur belge en 3x3. « Je préfère regarder les matchs de Jean-Patrick Nyamsi. Il est vraiment impressionnant et j’adore ce qu’il fait en 3×3 comme en 5×5. J’ai joué une fois contre lui en 5×5 et il est très solide et vraiment très fort mais, en 3×3, il est simplement injouable. »
Jean-Patrick Nyamsi est la référence absolue, ou presque en 3×3 en Belgique. Le Belgo-camerounais est numéro un au Cameroun et neuvième de Belgique dans la discipline et craint par tous ses adversaires. Cet été, il devrait encore enthousiasmer tous les passionnés du ballon orange et remporter plusieurs tournois.