Les douze Cats face au défi olympique

Jeux : les Cats avec Wauters et Raman, sans Geldhof ni Becky Massey. Ce jeudi, les Belges disputeront leur seul match de préparation face au Japon.

La sélection définitive de notre équipe nationale pour les JO est tombée début du mois. Comme prévu, Ann Wauters et Jana Raman y font leur réapparition. En sens inverse, Serena-Lynn Geldhof et Becky Massey en disparaissent. Il y aura donc toujours deux francophones au sein des Cats. Les apparences sont sauvées…

Ce jeudi, face au Japon, les Cats disputeront leur seul match de préparation avant le début du tournoi olympique le 27 juillet. Une rencontre programmée à midi, heure belge

M. C.

« Je ne connais pas trop la défense »

Julian Moran Garcia de l’ambitieuse P2 de Tilff se prête à l’exercice du Thé ou Café. 

Julian, tu es plutôt passe ou panier ?

Panier.

Et attaque ou défense ?

Attaque… Je ne connais pas trop la défense (rires).

Plutôt Netflix ou cinéma ?

Netflix.

Pizza ou burger ?

Burger.

City-trip ou vacances à la plage ?

City-trip.

Plutôt LeBron ou Curry ?

Plutôt D’Angelo Russell en fait.

Anderlecht ou Standard ?

Standard… Quelle question !

Et enfin, plutôt tu es plutôt thé ou café ?

Café.

« Peu d’équipes peuvent se vanter d’avoir un effectif si complet »

Une semaine avant le début du championnat, la Coupe AWBB permettra au Green Temple d’être le théâtre d’une rencontre de prestige entre la R2 d’Aubel et la R1 de Saint-Louis. Une opposition qui devrait ravir tous les passionnés de la balle orange.

Avec un effectif aussi complet qu’expérimenté, Aubel nourrit de vraies ambitions en R1 après être passé très près de décrocher la montée en 2020, laissant à Ans cet honneur. De quoi doublement motiver les Herbagers qui seront de sacrés clients. « La montée et rien que la montée » nous annonçait Gauthier Liégeois concernant les objectifs aubelois. « Peu d’équipes peuvent se vanter d’avoir un effectif si complet, avec de l’expérience, du physique, et des gars de la même génération. »

En Coupe AWBB, dès les trente-deuxièmes de finale, les troupes d’Arnaud Lardinois disputeront une rencontre de prestige face à la R1 de Saint-Louis. Contre des Collégiens toujours aussi efficaces en attaque et possédant à la fois la fouge de la jeunesse mais aussi, désormais, l’expérience de la régionale, la partie devrait susciter un franc enthousiasme chez les principaux concernés mais également chez tous les amateurs de basket-ball.

Autre époque, autres équipes mais certains se souviennent encore des joutes épiques en demi-finale des Playoffs de P1 voici quelques années entre les jeunes Collégiens et une équipe d’Aubel qui avait dominé l’élite provinciale pour finalement décrocher la première montée en régionale de l’histoire du matricule 1388.

Quoi qu’il en soit, le duel entre Aubelois et Liégeois devrait valoir le détour et proposer du spectacle sur le terrain et en tribune.

« J’espère retrouver le goût et l’envie de jouer au basket »

Toujours en délicatesse avec son physique, Antoine Froidmont espère retrouver l’amour du jeu et contribuer à faire de Bellaire l’un des favoris pour le titre en première provinciale la saison prochaine. Entretien.

Antoine, comment as-tu vécu cette année sans basket ?

A vrai dire, cela m’a fait du bien de stopper le basket pendant un moment car avant l’arrêt de la saison, je songeais à stopper le b-ball pour de bon. J’ai ainsi pu souffler et retrouver le manque de basket.

Qu’est-ce qui t’a alors le plus manqué ?

C’est mon équipe, ma famille Bellaire (rires). Le sport, j’en avais marre… Mais pas la buvette !

As-tu aussi pu en profiter pour soigner ton genou ?

Oui, j’en ai profité pour faire une infiltration de PRP pour mon genou mais je n’ai malheureusement pas encore pu vraiment tester mon articulation car je souffre du dos maintenant. Je ne suis pas du tout prêt physiquement à reprendre une pratique sportive mais j’ai bon espoir.

Comment envisages-tu le prochain championnat ?

La prochaine saison va être un peu spéciale car chacun devra retrouver ses sensations et son niveau, surtout moi. Le retour de Thomas Michel et les arrivées de Jean-Paul Husser et Ben Bouché vont vraiment faire du bien. C’est dommage, par contre, que Steve Tihon ait peur de jouer avec nous (rires). Malgré tout, notre objectif restera quand même le Top 4 et de prendre un maximum de plaisir. De mon côté, j’espère retrouver le goût et l’envie de jouer au basket.

N. B. : cette interview a été réalisée avant les tragique inondations de la mi-juillet.

« Tout le monde a perdu une saison complète et va repartir de zéro »

Pour Quentin Vanoost et Esneux, la prochaine saison de TDM2 débutera par un derby à Sprimont. interview.

Quentin, les séries de TDM2 sont désormais connues. Les sept équipes liégeoises sont ensemble dans la série B en compagnie de Tongres, Hasselt, Aarschot, Louvain, Geel et Neufchâteau.

Ce sera encore une série avec beaucoup de derbies comme nous les aimons.

Vous débuterez votre saison par un derby, justement, à Sprimont.

Sprimont ou un autre comme premier match de la saison, je pense que cela ne change rien. Tout le monde a perdu une saison complète et va repartir de zéro. C’est par la suite que nous pourrons observer quelles formations se sont bien remises de cette longue période sans jouer.

Une situation qui te pèse ?

Je pense que tous les joueurs et coachs ne demandent qu’une chose: pouvoir recommencer les entrainements et les matchs et se dire que cela ne va pas à nouveau s’arrêter à cause de la pandémie. Ce sera une grande victoire pour tout le monde si nous parvenons à faire une saison complète, sans arrêt et sans blessure.

« Des coéquipiers incroyables qui rendaient les hauts et les bas plus agréables »

Pour sa première saison professionnelle, Andy Van Vliet a marqué les esprits.

Avec Sauliai, pour sa première saison professionnelle et son retour en Europe après plusieurs années en NCAA, Andy Van Vliet a compilé 11 points, 6 rebonds et 2 passes, disputant également ses premiers matchs avec les Belgian Lions. De quoi satisfaire le pivot gaucher. « Très reconnaissant pour l’expérience et l’opportunité de jouer en Lituanie cette année. J’ai beaucoup appris et j’ai eu des coéquipiers incroyables qui rendaient les hauts et les bas plus agréables. J’ai joué mes premiers matchs pour l’équipe nationale également cette saison ! Excité de voir ce qui va arriver à l’avenir ! », écrit Van Vliet sur les réseaux sociaux.

Crédit photo: DR

« Des jeunes du même âge animés par la même passion »

Noah Fogang savoure son quotidien de basketteur pro au Spirou Charleroi et se remémore les deux années passées au CFWB.

« J’ai passé deux années au Centre, de 2013 à 2015 » commence Noah Fogang avant de souligner que « les choses ont évolué là-bas comme partout depuis mon départ. Mon ressenti est donc bien personnel et d’autres pensionnaires n’ont peut-être pas vécu la même chose que moi. »

Ce qui n’a guère changé, c’est la formule proposée par le CFWB et qui consiste en des journées consacrées à l’école et au basket. « Je me rendais à l’école tous les jours puis je rentrais au Centre pour suivre un entrainement collectif avant de diner et d’avoir une heure d’étude encadrée par les éducateurs. La seule chose qui nous différenciait d’un élève « normal » était que nous avions le droit de revenir nous entrainer individuellement au Centre à la place du cours d’éducation physique » nous confirme la pépite du Spirou.

Un planning réglé comme du papier à musique et qui a grandement aidé les pensionnaires du CFWB à se développer à différents niveaux. « Le Centre m’a appris les fondamentaux du basket et j’ai également énormément évolué physiquement lors des deux années passées à Jambes. Cela m’a aussi permis de devenir autonome. J’ai dû apprendre à m’organiser. Combiner le sport et les études n’est jamais facile mais avec un peu de volonté, c’est plus que faisable » souligne Noah. « C’est d’ailleurs la force de CFWB: la possibilité de combiner le sport et les études « normales ». On ne retrouve cela nulle part ailleurs en Belgique, surtout que nous avions le droit de choisir notre école, qu’elle soit sur Jambes ou sur Namur. Le choix de l’école n’était pas du tout imposé. »

« Discipline, apprentissage et social »: trois mots qui résument les deux années de Noah au CFWB. « La camaraderie est sans aucun doute ce que j’ai préféré là-bas. Tu vis avec des jeunes de ton âge qui sont animés par la même passion que toi. Tu les vois plus que ta propre famille, ils deviennent donc vite bien plus que de simples coéquipiers » sourit-il. « Et certaines relations ne se perdent jamais. »

Cette saison, Noah se met en évidence dans le jeune roster du Spirou. « Ma saison se passe très bien. J’apprends beaucoup et je me sens très bien dans ce groupe » constate le Carolo. « Vivre de ma passion et pouvoir m’y consacrer à 100% est génial. Et c’est super de pouvoir utiliser le maximum de mon temps pour progresser. » Une progression qui se confirme aussi dans les chiffres pour l’ancien pensionnaire du CFWB et pour le Spirou Charleroi.

N.B.. : cet article fait partie d’une série d’articles en partenariat avec l’AWBB dont les précédents peuvent être lus ici, ici, ici, ici ou encore ici.

Crédit photo: Spirou Charleroi

« J’admire James Harden depuis que je suis tout petit »

Tom Malempré de Liège Basket se prête à l’exercice du Thé ou Café. 

Tom, tu es plutôt passe ou panier ?

Plutôt panier même si une passe décisive pour un coéquipier fait toujours plaisir.

Et attaque ou défense ?

Attaque même si la défense reste la clé (rires).

Plutôt Netflix ou cinéma ?

Je fais plus partie de la génération Netflix que cinéma, donc Netflix.

Pizza ou burger ?

Pizza, sans hésiter ! C’est un de mes plats préférés.

City-trip ou vacances à la plage ?

Les vacances à la plage entre potes restent une valeur sûre.

Plutôt LeBron ou Curry ?

Ni Curry, ni Lebron. Moi, c’est James Harden depuis toujours. J’admire ce joueur depuis tout petit car son aisance lorsqu’il attaque l’anneau ou quand il exécute un step-back est incroyabel ! Si ce n’est pas le meilleur scoreur de la ligue, c’est en tout cas celui avec le plus de facilités. On a l’impression qu’il ne force même pas, c’est impressionnant.

Anderlecht ou Standard ?

Alors là, Standard sans même réfléchir ! Je suis Liégeois, ça me semble une évidence.

Et enfin, plutôt tu es plutôt thé ou café ?

Ni thé, ni café… Chocolat chaud pour moi (rires).

« Mes parents sont restés confinés presque trois ans à Sarajevo »

Excellent à la JL Bourg, Zlatan Hadzismajlovic a eu les honneurs de la presse française.

Après avoir officié au Spirou Charleroi, Zlatan Hadzismajlovic est parti en France, à la JL Bourg. « J’avais vu une annonce sur Facebook. A l’époque, j’avais déjà engagé les négociations avec Charleroi pour prolonger là-bas mais, par curiosité, j’ai envoyé un e-mail au kiné de Bourg-en-Bresse en incluant mon CV. Très franchement, quand j’ai envoyé ce mail, je n’avais aucune intention de postuler, c’était juste de la curiosité ! Je savais toutefois que je désirais vivre une expérience à l’étranger mais pas forcément dans l’immédiat. Ce qui a tout changé, c’est l’intérêt que le kiné de la JL Bourg portait à mon CV et surtout un e-mail qu’il a reçu du GM de Charleroi après une défaite contre Limburg lors de la dernière journée de championnat. J’ai effectué un aller-retour en une journée pour visiter les installations et rencontrer le docteur et le manager du club et j’ai eu de très belles impressions » nous avait-il confié au cours d’un long entretien.

Dans un club sain, qui a obtenu de bons résultats aussi bien en Coupe d’Europe qu’en Jeep Elite, le kiné liégeois – qui a permis à Quentin Thielen de pouvoir recommencer le basket – vit son rêve d’une autre manière sans trop souffrir du Covid et de ses complications. « Cela peut paraitre surprenant mais je ne ressens pas trop l’impact du virus. Nous avons la chance de jouer (ndlr: et de briller) en Coupe d’Europe, nous enchainons donc les entrainements et les matchs. C’est vrai qu’il y a bien les tests PCR… Depuis le mois d’août, je dois bien en avoir passés une cinquantaine ! Il nous est arrivé de devoir en subir trois par semaine car nous avons eu des cas – onze, joueurs et staff compris – positifs. A ce moment-là, pendant deux semaines, ce fut compliqué car nous étions à l’arrêt mais, en même temps, nous devions nous occuper des joueurs contaminés. Mais loin de moi l’idée de me plaindre ! J’ai la chance de faire ce que j’aime et je pense à ceux qui sont à l’arrêt ou qui ont perdu leur boulot. Même pendant le premier confinement je suis resté assez positif. J’ai directement pensé à mes parents qui sont restés presque trois ans enfermés le plus possible dans notre appartement de Sarajevo, pas à cause du Covid mais pour éviter de se prendre une balle. Je me disais donc que j’avais de la chance ! », nous avait-il expliqué comme il l’a par la suite raconté aussi au quotidien français Le Progrès (portrait à découvrir ici)

Quant à la suite de sa carrière, le Liégeois la veut ambitieuse. « Pour le moment, je suis vraiment heureux ici. J’ai une vie de rêve ! La saison passée, j’ai refusé un poste de responsable médical de la NBA Academy car je suis vraiment bien à Bourg-en-Bresse. Je me donne encore deux saisons et, ensuite, je vais m’obliger à chercher un nouveau challenge. Je me dis que pour évoluer, il faut changer d’environnement après cinq ans et sortir de sa zone de confort. Je cherche toujours à progresser, je fais d’ailleurs des études d’ostéopathie, juste pour acquérir de nouvelles connaissances » nous avait-il informé avant de nous confier son but ultime. « Ce n’est pas original mais l’Euroleague et la NBA, ce sont des choses auxquelles je pense parfois. »