Marciulionis, le précurseur

Sarunas Marciulionis, précurseur de l’exode des meilleurs Européens en NBA, revient sur son arrivée aux Warriors ainsi que sur les conditions nécessaires pour qu’un prospect du Vieux Continent s’impose outre-Atlantique.

C’est un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. L’époque de l’URSS et d’une NBA frileuse à l’idée d’engager des Européens alors que les relations bilatérales entre le Pays de l’Oncle Sam et son rival de l’Est étaient particulièrement tendues avec la guerre froide en toile de fond. Toutefois, cela n’a pas empêché Sarunas Marciulonis de devenir un précurseur dans la grande ligue. “Le comité des sports soviétique voulait que Alexander Volkov et-moi-même soyons vendus aux Hawks parce que le propriétaire du club, Ted Turner, avait de bonnes relations avec le gouvernement soviétique. Mais je n’ai pas aimé l’idée de ma vente, puis j’ai rencontré le fils de Don Nelson, qui m’a parlé directement. Il est même venu plusieurs fois en Lituanie, il a été têtu, et il m’a finalement convaincu. Maintenant, je peux dire que lorsque Volkov est allé à Atlanta, il n’y avait pas de ballon pour lui parce que Wilkins l’avait déjà pris. Je pense qu’un scénario similaire m’aurait attendu » explique-t-il au magazine espagnol Skyhook.

Le Litunien s’est bien adapaté aux standards de la NBA, ce qui ne fut pas le cas de tous les joueurs européens de l’époque. “En fait, cette adaptation a pris deux ans. Dans un premier temps, les arbitres n’ont pas fait confiance aux Européens, leur sifflant des fautes non conventionnelles. Il y avait une opinion comme quoi les joueurs européens ne peuvent pas jouer en NBA car ils prenaient la place des étudiants américains. Mon équipe a été patiente, même si Nelson a ri et s’est moqué de moi pendant l’entraînement. Les autres joueurs n’ont pas aimé. Heureusement, je parlais mal anglais et je ne comprenais rien parce que si j’avais compris, je serais rentré chez moi en voiture. Maintenant, je comprends le comportement de Nelson, c’était comme un cirque pour le public et il a donc essayé de tirer le maximum de moi » analyse-t-il. “J’ai commencé à communiquer davantage avec Dražen Petrovic en NBA, car en Europe, il était un peu arrogant. À Portland, il s’est plaint de ne pas pouvoir jouer sans le ballon, il a eu du mal à être un simple remplaçant, et plus tard, l’équipe des Nets lui a fait confiance et il a compris le rythme d’un match NBA, c’est dommage comment tout ça s’est terminé (NDLR: Petrovic s’est tué dans un accident de voiture à l’âge de 28 ans). J’ai déjà mentionné que Volkov a eu du mal avec Wilkins. Zarko Paspalj a également été malchanceux à San Antonio, mais Vlade Divac a rejoint l’impressionnante équipe des Lakers, où il avait un groupe de stars autour de lui que le Serbe a souvent nourri avec des passes fantastiques. Cela dépend parfois de la façon dont l’équipe a besoin de vous et comment vous pouvez vous y adapter. Mon rôle aux Warriors était très spécifique: fournir de l’énergie depuis le banc.”

« Il y aura d’autres saisons »

Pour Liège & Basketball, Louis Titeca revient sur cette année sans basket, la composition de la TDM2 et les objectifs des Carriers en Coupe de Belgique. Interview.

Louis, comment as-tu vécu cette année sans basket ?

Cela fut plutôt dur les premiers mois mais j’ai trouvé d’autres activités et sports qui ont réussi à combler le manque. Je vais toujours shooter quand je peux, cela me permet de tout de même un peu garder la main.

Les poules de la Coupe de Belgique sont désormais connues.

Pour tout dire, je ne savais pas qu’elle étaient sorties avant que l’on ne m’en informe. Je pense que nous allons faire quelques week-ends sympas à la mer !

Cette compétition vous servira-t-elle à préparer le championnat ou viserez-vous une qualification pour le deuxième tour ?

Je ne peux pas parler pour l’équipe mais, personnellement, j’envisage plutôt cette compétition comme une mise en jambes. Mais, bien sûr, j’espère gagner des matchs et passer la phase de poule. Je sais toutefois que notre meilleure niveau arrivera plus tard, à la reprise du championnat.

Pour le championnat, avec Sprimont, vous serez avec toutes les équipes liégeoises. Pas trop déçu de ne pas rencontrer les Namurois ?

Les séries de TDM2 sont plutôt attrayantes, il va y avoir beaucoup de derbies et vu les profils des équipes, cela sera de belles rencontres. C’est pourquoi j’ai hâte de recommencer les entrainements à fond. Quant à l’absence des Namurois, ce n’est pas trop grave, il y aura d’autres saisons.

Olivier Foucart à Gottingen

Olivier Foucart sera l’assistant-coach de Roel Moors à Gottingen la saison prochaine.

Celui qui est assistant-coach des Belgian Lions occupera une position similaire à Gottingen, formation allemande coachée par Roel Moors.

« Olivier répond aux exigences que j’ai pour un assistant. Tout d’abord, il s’agit de loyauté et de volonté de travailler dur » explique Roel Moors sur le site web de Göttingen. « Je suis convaincu qu’il sera une valeur ajoutée, à la fois sur et en dehors du parquet. »

Depuydt, un grand fan de 3×3

Maxime Depuydt, le nouveau renfort de Liège Basket, est aussi un sacré client sur le bitume en 3X3.

Début de semaine, Liège annonçait l’arrivée de Maxime Depuydt, valeur sûre de la D1 Belge et cadre à Limburg depuis trois saisons. « VOO Liège Basket est fier de vous annoncer la signature de Maxime Depuydt pour une saison ! Maxime était à Hubo Limburg United et possédait de solides stats (24,3 Min – 9,7 pts – 2,2 rebonds – 2,1 assists, 1,1 interceptions et 9,9 dévaluation en moyenne par match). Il vient renforcer notre secteur périphérique ! Sa motivation, son expérience, son talent offensif aussi bien que défensif feront merveilles sous nos couleurs ! Sois le bienvenu Maxime ! », informait Liège Basket sur sa page Facebook.

Le Bruxellois est aussi un sacré joueur de 3×3, classé d’ailleurs 19e belge de la discipline. « Joueur professionnel à Hubo Limburg United cette saison et à VOO Liège Basket la saison prochaine en Euromillions Basketball League, Maxime est un grand fan de 3X3. Passé par l’équipe nationale belge de 3X3, il participe régulièrement à des tournois avec l’équipe SWISH Brussels. Bien que son programme pour l’été ne soit pas encore connu, nul doute qu’on devrait l’apercevoir sur les terrains de 3X3 ! » peut-on ainsi lire sur le site de l’AWBB. De quoi encore plus enthousiasmer tous les fans des Sang et Marine.

Crédit photo: VOO Liège Basket

Les Cats écrasent la Slovénie

Les Cats ont réagi en écrasant la Slovénie.

Bonne réaction des Cats qui après leur revers contre la Bosnie ont écrasé la Slovénie. Dans le sillage de Meesseman (23), les Belges menaient déjà 25-14 après 10 minutes et 55-29 à la pause. La seconde période était plus équilibrée mais toujours en faveur de Delaere (13), Linskens (14) et Mestdagh (11) qui s’imposaient 92-57.

Ce dimanche, nos compatriotes affronteront la Turquie.

« Une joie immense, une vraie explosion »

A cœur ouvert et avant de prendre du repos bien mérité, Olivier Troisfontaines se confie sur cette saison ô combien particulière, ces Playoffs intenses, ce titre fêté de façon forcément différente, ses ambitions avec Ostende, la BNXT League, son histoire compliquée avec les Lions, ses souvenirs impérissables pour l’exercice achevé et ses vacances. Entretien.

Olivier, qu’as-tu ressenti mercredi dernier au coup de sifflet final ?

Une joie immense, une vraie explosion car ce ne fut pas une année facile avec le Corona, l’absence de supporters. Nous avons quand même commencé en août avec des longues périodes sans match, puis il y a eu le Covid, moi j’ai été blessé au début des Playoffs. Ce fut une année mouvementée et au coup de sifflet final, tout se relâche car nous avons réussi à atteindre notre objectif. C’est un bonheur immense.

Que représente ce titre pour toi ?

Il représente beaucoup car c’est mon premier vrai titre. Je ne compte pas spécialement celui de la saison passée car la saison avait été stoppée par le Covid et nous avions été déclarés champions sans faire de Playoffs. J’étais venu à Ostende pour gagner des titres et des Coupes de Belgique, c’était un peu ce qu’il manquait à mon palmarès. Maintenant, j’ai encore envie de gagner d’autres titres. C’est d’ailleurs ça la folie à Ostende: à peine le titre gagné, on pense déjà au prochain.

Comment avez-vous fêté ce dixième titre consécutif d’Ostende ?

Nous l’avons fêté sur le chemin du retour dans le car et puis dans les VIP à Ostende avec les familles et le staff. C’est un peu dommage de ne pas avoir pu partager ça avec nos supporters mais, d’un autre côté, c’était aussi agréable d’être entre nous, avec les personnes proches de l’équipe.

Comment analyses-tu vos Playoffs et votre finale ?

Nous avons fait ce qu’il fallait dans ces Playoffs en gagnant deux manches à zéro contre Charleroi et Limburg. Mons nous a donné plus de fil à retordre. Nous manquions peut-être un peu de rythme et les Renards étaient en pleine confiance. Même s’ils n’avaient pas beaucoup de rotations, ils croyaient en leurs chances et jouaient vraiment sans complexe. En tant qu’outsiders, ils n’avaient aucune pression. C’est souvent ainsi qu’on joue le mieux. Les Montois ont fait leur job. Et nous, nous avons bien réagi après notre défaite au deuxième match. Lors du premier, ce fut déjà une belle bataille qui s’est jouée sur des détails. La claque reçue à la Mons Arena nous a fait réagir. Lors des deux derniers matchs de la finale, nous avons joué avec beaucoup d’intensité – ce que nous aurions dû faire depuis le début – et à notre niveau. Nous méritons d’être champions.

Quel bilan fais-tu de cette saison ô combien spéciale ?

Je suis assez content de moi, j’ai réussi une très bonne saison. J’étais un peu l’arme qui sortait du banc et qui devait amener du boost après les titulaires. Et j’ai essayé d’amener ça tout au long de l’année, avec de bons matchs en Champions League et en championnant. J’ai de petits regrets d’avoir eu le corona et de m’être tordu la cheville avant le début des Playoffs car je finissais fort les derniers matchs de championnat après avoir mis un peu de temps à me remettre du virus. C’était un peu râlant. Mais j’ai tout donné pour revenir et pour être présent pour l’équipe et je suis très content de ce que j’ai pu réaliser avec l’équipe durant toute la saison.

Quels souvenirs marquants en garderas-tu ?

La finale de la Coupe de Belgique ainsi que le match contre Burgos. Nous avions livré une prestation aboutie contre les vainqueurs de la compétition qui l’ont d’ailleurs remportée à nouveau. Cette victoire contre les Espagnols a montré que nous avions un gros potentiel pour jouer les « top teams ». Et puis cette finale de championnat qui fut l’apothéose. Tous nos objectifs furent remplis et je suis déjà impatient pour la prochaine saison.

Qu’as-tu de prévu pour l’intersaison ?

Je vais prendre une ou deux semaine de repos car ma cheville reste meurtrie et gonflée et puis je reprendrai tout doucement la préparation. J’utiliserai ce temps pour profiter un peu de la maison à Liège et de la famille.

Quels seront tes objectifs pour la saison prochaine ?

Encore de réussir une bonne saison individuellement en progressant un peu dans tous les secteurs. Collectivement, ce sera de réaliser le doublé Coupe-championnat et en plus d’aller gagner ce premier titre de BNXT League. Ce serait bien que nous apposions le nom d’Ostende comme premier champion de cette nouvelle compétition. Il y aura sûrement quelques changements dans l’équipe mais je crois que nous avons une bonne base que le coach complètera par de bons éléments.

Tu n’as guère souvent joué avec l’équipe nationale. Est-ce un regret ?

C’est vrai, j’ai toujours eu un petit regret. J’ai toujours eu l’impression de n’avoir jamais vraiment eu ma chance en équipe nationale. En 2017, lorsque j’ai été élu Joueur belge de l’année, il y avait l’Euro Basket. Je n’avais pas pris de vacances, je m’étais directement entrainé avec pour objectif d’être repris dans l’équipe. J’étais à 100%, mes tests physiques étaient très bons. Lors des trois matchs de préparation, je n’ai joué que quinze minutes en tout. J’ai eu l’impression de ne pas avoir eu l’occasion de montrer ce que je savais faire et ce que je pouvais apporter à l’équipe et cela reste un gros regret. Désormais, c’est Dario qui est coach et qui prend un autre tournant en voulant intégrer des jeunes, ce que je ne suis plus tout à fait. Je me dis que j’ai ma place, que je pourrais être dans cette équipe. Mais c’est le cas dans toutes les sélections nationales: il y a les joueurs appelés et ceux qui restent sur le côté, ce qui a été mon cas depuis le début de ma carrière. C’est un peu râlant mais je ne peux rien y faire hormis me donner à fond en championnat.

Espères-tu encore intégrer le groupe des Lions ?

Pas spécialement. Par contre, au fil des années, je me suis fait des amis dont la plupart sont en équipe nationale. Et j’ai logiquement envie de jouer avec eux car c’est une toute autre ambiance, très sympa, entre potes. Mais j’ai toujours été du « mauvais » côté, en n’étant pas toujours appelé et jamais avec un vrai rôle. Si on m’appelle, j’irais avec plaisir car c’est toujours un honneur de représenter son pays mais c’est vrai que je n’ai plus trop d’espoirs à ce niveau-là.

Crédit photo: Champions League

« 2001, l’odyssé d’Allen Iverson »

Retour dans un très chouette bouquin sur la folle année d’Allen Iverson et des Sixers en 2001.

Lors de la saison 2000-2001, Allen Iverson est au sommet de son art. Il tourne à 31 points par match, est le meilleur marqueur de la ligue, All-Star, Superstar, MVP. Toujours aussi fort sur le parquet, dissipé en dehors, « Little Big Man » fait tourner les défenses et les têtes tandis que les Sixers enchainent les victoires et que la relation avec Larry Brown reste passionnée mais moins tumultueuse. Blessé de partout, le feu-follet de Philadelphie, véritable Dieu de la ville de l’Amour fraternel, verra arriver Dikembe Mutumbo après le All-Star Break et disputera des Playoffs exceptionnels pour arriver en « Finals » face aux Lakers de Shaq et Kobe. Une année exceptionnelle pour un groupe composé de grognards – Eric Snow, Aaron McKie et les autres – sublimés par l’intensité sur le « court » de « The Answer ».

C’est cette saison pas comme les autres que s’est occupé de raconter Yann Casseville, rédacteur en chef du mensuel Basket Le Mag, dans un très bel ouvrage qui sent bon la nostalgie, la sueur, le sang et les larmes. Un bouquin de qualité et qui met en lumière les exploits d’un petits gars pas comme les autres.

2001, l’odyssée d’Allen Iverson
Auteur : 
Yann Casseville
Éditeur : 
Exuvie
Broché :
 18,50 €
Liens :
 AmazonFnac

Les Belgian Cats médaillées d’argent à l’Euro ?

C’est du moins le pronostic de la FIBA. Mais pour cela, il faudra mieux prester que contre la Bosnie.

Pour la FIBA, les Belgian Cats devraient terminer sur la 2e marche de l’Euro. Assez étonnant qu’une fédération internationale y aille de son petit pronostic à l’aube d’une grande compétition. En se basant sur différents paramètres chiffrés, la FIBA n’a pourtant pas hésité à dévoiler ses prévisions en vue du tout prochain Euro féminin. En 5e position, elle pointe la Slovénie précédée de la Serbie. Quant au podium continental, il se composerait de l’Espagne à la 3e place, de nos Cats dans le top 2 qui seraient donc battues, en finale, par leurs éternelles rivales françaises. A vérifier toutefois sur les parquets hexagonaux et ibériques.

Les Cats ont complètement loupé leur entrée en matière en s’ inclinant 55 à 70 contre la Bosnie.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo: FIBA

Bako et l’ASVEL s’extirpe du piège tendu par la Chorale de Roanne

Les Roannais se sont admirablement défendus mais se sont inclinés contre la puissance lyonnaise.

Ce duel entre deux équipes aux antipodes au classement fut plus disputé que le bilan comptable de ces deux teams ne le laissait présager. Ainsi, les locaux tinrent tête pendant 30 minutes et étaient même devant d’une courte tête avant d’aborder la dernière ligne droite. Dix minutes de trop pour les Roannais qui explosaient face à la puissance de Bako (2 points) et des Lyonnais.

« Ce qui me permet de bien jouer, c’est le réel amour que je porte à ce jeu »

Malgré le poids des ans et une sélection de shoots parfois douteuse, Milos Bojovic demeure un formidable attaquant capable de débloquer les situations les plus compliquées. Le génial Serbe s’est fendu d’une pointe à seize unités contre Anvers pour son dernier match sous le maillot liégeois. Avant de retrouver Sacha Massot à Limburg pour un dernier (?) tour de piste.

« Pour moi, chacun peut arriver à ce niveau en travaillant mais je pense que ce qui me permet de bien jouer est le réel amour que je porte au jeu. J’adore faire partie d’une équipe et m’entraîner. Selon moi, si tu te sens comme à la maison quelque part, tu seras vraiment heureux et cela aura un impact sur tes performances » nous confiait Milos Bojovic en mai dernier.

Le travail une donné essentielle pour le scoreur liégeois, encore plus dans cette saison si particulière. « Cette saison est pour moi une nouvelle expérience en de nombreux points. Nous avons connu un long break l’année dernière à cause du Covid et de ses conséquences et, compte-tenu de mon âge, ce fut difficile de retrouver ma forme de compétition. Mais je me suis imposé beaucoup de travail supplémentaire avant notre début de saison officiel en janvier et j’étais prêt pour les hostilités » nous avait-il assuré fin avril. Utilisé davantage en sixième homme en début d’exercice, l’expérimenté pensionnaire du Country Hall a retrouvé le « starting five » à la faveur des nombreuses blessures qui ont frappé l’effectif des Principautaires. « Pour moi, c’est important d’être prêt physiquement et mentalement à performer et j’approche chaque match toujours de cette manière, comme je l’ai toujours fait, que je débute ou que rentre au jeu après » nous avait toutefois confié Milos.

Si sa sélection de shoots peut parfois agacer, Bojovic demeure un formidable attaquant capable de faire la différence à lui tout seul et bien utile pour alimenter le marquoir par ses pénétrations et quelques bombes arc-en-ciel. Souvent, lorsque les gars de Lio Bosco peinaient à scorer, le « papy » de Liège prenait les choses en main. Le génial Serbe, parfois bougon sur l’arbitrage et véritable faux lent, tournait cette année à près de 16 points (à 50% à deux points), 4 rebonds, 2 passes et une interception pour une évaluation globale de 11,5. Preuve s’il en est que « Captain Milos » est tout sauf cramé. Pour son dernier match avec les Principautaires, Bojovic s’est fendu d’une pointe à 16 unités malgré une adresse en berne.

Un au revoir réussi pour celui qui a ravi les spectateurs du Country Hall pendant quatre années. « C’est avec une réelle émotion que nous tenions à vous annoncer que Milos Bojovic ne jouera plus sous nos couleurs la prochaine saison. Cette décision est commune. Milos était arrivé grâce à Sacha Massot en aout 2017 et aura évolué 4 saisons pour VOO Liège Basket. C’est une chance pour nous d’avoir vu évoluer un joueur aussi talentueux en sang et marine. Nous avons pris la décision de retirer le numéro 15 pour les saisons à venir. Bonne chance pour l’avenir Milos et n’oublie pas, liégeois un jour, liégeois toujours ! », communiquait Liège Basket sur sa page Facebook.

« C’est une page qui se tourne » admettait Christophe Muytjens. « Liège n’avait encore jamais retiré de numéro mais je pense que nous devons le faire, Milos le mérite. Il faut le faire pour des joueurs qui on eu un vrai impact sur la durée sur un club, c’est le cas de Milos. » 

Le génial Serbe pourrait ne pas raccrocher puisque son nom est murmuré avec insistance du côté de Limburg où il retrouverait Sacha Massot. « Sacha est un très bon ami en dehors du terrain » nous avait d’ailleurs confirmé Milos avant le dernier déplacement de Liège à Limburg.

Les derniers highlights de Milos Bojovic sont à revoir ici.

Crédit photo: Philippe Collin