« Ils ne défendent pas en NBA »

Les superstars NBA seraient-elles aussi performantes en Europe ?

C’est un débat qui anime les passionnés depuis de nombreuses années: les superstars NBA pourraient-elles être aussi dominantes en Europe. Dino Radja, véritable légende du basket européen et ayant évolué plusieurs (belles) années outre-Atlantique a sa propre opinion qu’il livre – en taclant au passage Giannis et Westbrook – dans une interview accordée à Nuggets Srbija. « Ils ne défendent pas en NBA, alors qu’en Europe, vous avez cinq joueurs qui savent ce qu’ils font. Ils bloquent vos pénétrations, ne vous laissent pas prendre de rebonds offensifs… » explique-t-il avant d’évoquer Giannis Antetokounmpo. « Par chance, on a joué contre la Grèce dans le cadre des qualifications pour les Jeux olympiques, et c’est la tactique qu’on a adoptée. À l’époque, Giannis était déjà un bon joueur. Il n’avait pas encore été élu MVP, mais il était déjà au top de la hiérarchie NBA. Les consignes, c’était : « Ne le laissez pas pénétrer, bloquez-le, et ne le laissez pas recevoir le ballon en contre-attaque. Tout le reste de son jeu, laissez-lui. » Il nous a planté 4 points.« 

Outre le double MVP des Bucks, le meneur des Wizards en prend aussi pour son grade. « Pour moi, ce gars-là, Westbrook… Faites le jouer à Barcelone ou au CSKA, et demandez-lui d’être champion d’Europe. Ça n’a aucune chance d’arriver » assure l’ancien pivot des Celtics.

Crédit photo: Philippe Collin

« Quand tu reçois une extra-passe, tu te dois de prendre tes responsabilités »

Le sympathique Pierre Lejeune de Saint-Louis se prête à l’exercice du Thé ou Café. 

Pierre, tu es plutôt passe ou panier ?

Une extra-passe à un coéquipier dans une meilleure situation est toujours gratifiant. Mais quand un coéquipier te fait cette extra-passe, tu te dois de prendre tes responsabilités.

Plutôt Netflix ou cinéma ?

Netflix ! Avec ma copine, nous nous faisons toutes les séries possibles et imaginables. En cette période de confinement, je pense que la plate-forme américaine a été le repaire de beaucoup de personnes !

Pizza ou burger ?

Clairement, je pars vers plusieurs gros cheeseburgers (rires) !

City-trip ou vacances à la plage ?

Je préfère davantage des voyages où je découvre la nature, et où il fait chaud de préférence (rires).

Plutôt LeBron ou Curry ?

Carmelo Anthony, sans aucun doute. C’était une machine et c’est toujours un régal de le voir rejouer dans cette équipe de Portland.

Anderlecht ou Standard ?

Je ne suis pas trop le foot belge mais étant de la Province de Liège, je préfère le Standard.

Et enfin, plutôt tu es plutôt thé ou café ?

Je ne suis pas fan de café… Alors, en ce moment, je bois beaucoup de thé et j’aime bien en découvrir de nouveaux !

« Mettre en place nos nouveaux schémas offensifs et défensifs »

C’est avec beaucoup d’enthousiasme que Martin Gillotay évoque les prochains défis d’Esneux. Interview.

Martin, comment as-tu vécu cette année où tous vous furent éloignés des parquets ?

Cette année sans basket fut très compliquée. Ne plus pouvoir pratiquer mon sport et être en contact permanent avec mes coéquipier n’était pas agréable.

Tu as dû voir le tirage au sort de la Coupe de Belgique. Que penses-tu de votre série composée de Kontich, Leuven B, Woluwé et Waregem ?

Je suis content de pouvoir à nouveau jouer cette compétition. Nous avons hérité d’une poule très relevée avec deux grosses équipes de TDM1 mais je pense que nous serons tous hyper motivés pour disputer ces matchs.

Avec quels objectifs aborderez-vous cette compétition ?

La Coupe reste pour nous un bon moyen de préparer la saison et de mettre en place nos nouveaux schémas offensifs et défensifs. Dire que cette compétition est un objectif serait exagéré mais nous espérons toutefois prendre un maximum de victoires et l’idée d’accrocher une qualification pour le tour suivant est une motivation supplémentaire pour le groupe.

En championnat, toutes les équipes liégeoises sont rassemblées dans la même série.

Les séries de TDM2 sont simplement parfaites ! Comme chaque année, toutes les rencontres vont être compliquées et nous ne serons pas à l’abri de surprises. Il y aura énormément de derbies et, j’espère, un maximum de public pour nous supporter. On ne va pas se mentir: cela nous manque à tous !

« Pour l’éternité »

C’est une saison historique qu’ont réalisé Hans Vawijn et la JDA Dijon.

Grâce à sa dernière victoire sur Le Portel, Hans Vanwijn et Dijon terminent en tête du classement de la Jeep Elite avec un superbe bilan de vingt-sept victoires et sept revers. Un formidable accomplissement pour la JDA que ne manque pas de saluer Laurent Legname, actuel coach de Dijon et futur coach de la JL Bourg. « Je pense qu’il n’y a plus de de superlatifs pour décrire ce qu’ils ont fait, Depuis le 5-6 août, on n’a pas eu de break, ça fait presque 11 mois, et ce match de Novgorod pour se qualifier pour le Final 8 de la BCL où on décroche un bronze historique. Il y a aussi une finale de Coupe de France, et ces 27 victoires. On ne pensait pas que c’était possible, dans cette  année compliquée pour tout le monde, avec les huis clos, mais on a  puisé dans les ressources physiques et mentales, pour enchaîner depuis deux mois et demi, et se remobiliser après les défaites. je tire un énorme coup de chapeau aux joueurs, je suis très fier d’eux et très content, je remercie Fred (Wiscart-Goetz), Vincent (Dumestre), Eric (Chavance), Patrick (Haessig)… Et puis ce groupe de 12 mecs super, avec toujours l’envie de se dépasser, de donner plus. C’est incroyable, on a confirmé les saisons précédentes, et le 1er de la saison régulière de la saison 2020-2021, pour l’éternité ce sera la JDA Dijon » déclare Legname dans des propos rapportés par Le Bien Public.

Crédit photo: JDA Dijon

Les Cats ont eu chaud !

Les Cats ont eu chaud contre la Turquie mais terminent première du groupe.

A la pause, les Belges menaient 41-31 et comptèrent même 14 point d’avance dans le troisième quart avant de voir les Turques pousser pour revenir. Heureusement, les Cats s’imposaient 63-61 et terminaient premières de leur poule.

Stéphane Moris, la valeur sûre du 3X3

Aussi à l’aise sur les parquets de D1 que sur le bitume des tournois de 3×3, Stéphane Moris est un joueur complet, capable de scorer de loin et « in the paint ».

Cette saison, la blessure de Stéphane Moris a coïncidé avec la chute vertigineuse du Brussels qui se retrouvait incapable de gagner. Véritable « stretch four » de la Capitale, l’ancien Pepin est aussi précieux sur le terrain que dans les vestiaires où il permet à un collectif de gagner en cohésion. Et si le 5×5 lui permet de bosser comme joueur pro depuis de nombreuses années, Moris excelle aussi dans le 3×3. Le Brusseler est 33e belge dans l’exercice et a déjà défendu les couleurs de l’équipe nationale. « Joueur professionnel au Phoenix Brussels cette saison et membre de l’équipe nationale belge de 3X3, Stéphane sera sans aucun doute sur les terrains 3X3 cet été. A l’heure actuelle, son programme est encore inconnu mais on se souvient qu’il s’était qualifié pour la finale du Crelan 3X3 Masters en 2019″ peut-on ainsi lire sur le site de l’AWBB. Débarrassé de ses soucis de santé, l’intérieur-shooteur devrait pouvoir reprendre du rythme sur le bitume cet été.

Crédit photo: Cédric Warlop

« Pincemail est toujours à la recherche du détail qui peut faire une différence »

Finalement, Peter Delrez a décidé de troquer son costume de head coach de la P2 Tilff pour celui d’assistant de la R1 du même club.

Finalement, Peter Delrez a décidé de troquer son costume de head coach de la P2 Tilff pour celui d’assistant de la R1 du même club. « Mon but premier en reprenant une équipe sans avoir d’expérience dans le coaching était d’apprendre petit à petit » rappelle-t-il. « Du coup, la proposition de Quentin (ndlr: Pincemail) de rejoindre la R1 colle parfaitement à ce que je cherche, dans un premier temps. »

Néanmoins, trancher ne fut guère aisé pour celui qui devrait à nouveau aligner les bombes en P2 avec la « Bien Belle Equipe » d’Alleur. « La décision fut, effectivement, très compliquée à prendre tant les affinités commençaient à se créer et le travail à se mettre en place avec un groupe de qualité » reconnait Peter. « J’ai bien songé à remplir les deux rôles mais ce n’était pas réaliste. »

Aux côtés du génial Pincemail, Peter sera à bonne école. « Je souhaite apprendre et échanger. Je sais que « Pin » est toujours à la recherche du détail qui peut faire une différence et j’aime cela. J’essaierai de l’aider dans ce sens » conclut-il.

LeBron se proclame (encore) le GOAT…

Un mensonge répété plusieurs fois devient-il une vérité ?

Sur twitter, Sneaker News dévoile les nouvelles LeBron. Celles-ci font plusieurs fois références à la formulation GOAT (dans plusieurs langues) avec même un logo d’une chèvre dans un ballon. Là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir… Rappelons simplement que Michael Jordan n’a jamais dû affirmer être « The Greatest of all times » pour être considéré comme tel par la majeure partie des véritables connaisseurs de « ce jeu qu’est le basketball » comme il aimait à le décrire. Il n’a pas non plus dû changer plusieurs fois de franchise pour remporter quelques bagues. Qu’il n’a jamais perdu une seule série de « Finals » Et qu’il aurait sans doute une collection encore plus importante de bagues s’il n’avait pas voulu faire du base-ball alors qu’il était au zénith en NBA.

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Crédit photo: Sneaker News

« Il n’y a pas de solution universelle »

L’Euroligue va-t-elle devenir, à terme, une petite NBA ?

Dans une interview accordée à Match TV, le Président du CSKA Moscou a levé le voile sur les revenus générés par l’Euroleague pour les clubs qui disputent cette compétition. « Un peu plus de 30 000 euros pour une victoire en saison régulière, 70 000 en playoffs et environ un million pour une victoire au Final Four, c’était le cas avant la pandémie. Lorsque nous avons gagné à Vitoria en 2019, nous avons dépensé plus en bonus aux joueurs et entraîneurs prévus dans les contrats que nous n’en avons reçu au total de la part de l’Euroleague. Il est difficile de voir cela comme une source de revenus, en particulier pendant la pandémie de COVID, lorsque les revenus provenant des affluences dans les salles ont chuté. Plus précisément, c’est impossible. Une compétition fermée changerait la situation dans le bon sens. Les bénéfices des matches à domicile, ainsi que l’augmentation des revenus de l’Euroleague elle-même, lui permettraient de distribuer davantage et aux clubs de gagner plus. Mais nous continuons à nous contenter de ce que nous avons. Et nous sommes enclins à croire que les opportunités de marché n’ont pas été pleinement réalisées par l’Euroleague » a ainsi explicité Andrei Vatutine avant d’évoquer plus spécifiquement l’évolution vers une ligue fermée vers laquelle tend la compétition européenne majeure. “Cette perspective est en discussion. Mais l’interprétation doit être élargie. Selon la direction de l’Euroleague et un certain nombre de clubs de premier plan, l’option principale est la non-participation aux championnats nationaux. La saison régulière accueillera très probablement plus de matches et il n’y aura plus de place pour jouer dans le championnat national, du moins jusqu’aux playoffs. Le sujet est vaste et complexe. La participation du CSKA, du Real Madrid ou de Fenerbahce à leurs championnats est une impulsion de développement pour les autres, leur chance de battre un grand club, des recettes aux guichets. Pour cette raison, il ne sera pas très agréable de quitter les compétitions nationales, même s’il est plus rentable de remplir complètement quatre Megasports (NDLR: la salle du CSKA) avec le Real Madrid et Barcelone que d’accepter des adversaires d’un niveau différent. Trois scénarios sont discutés depuis de nombreuses années. Le premier est le retrait des participants de l’Euroleague à leurs championnats. Cela n’est pas de bon augure pour des problèmes juridiques, car le CSKA est délégué en Europe non pas sur la base des résultats du championnat, mais sous une licence de club à long terme. La deuxième option est de rejoindre la ligue nationale uniquement pendant les playoffs, ce qui n’est guère positif pour les autres participants. La troisième option consiste à avoir deux équipes, une européenne et une nationale, mais cela nécessitera une augmentation du budget. Tout est discuté, mais il n’y a pas de solution universelle. L’augmentation du nombre de matches mettra encore plus de pression sur les joueurs, ce qui les empêchera de jouer pour l’équipe nationale. En Russie, d’une manière ou d’une autre cela se traduira par un conflit avec la fédération, le ministère des Sports, le ROC, des critiques commenceront à poindre en raison l’effondrement du basket-ball national. Il est clair que l’Euroleague veut devenir similaire à la NBA. Mais là-bas, il y a deux pays (NDLR: Etats-Unis et Canada) juridiquement similaires, et voici 11 États avec des lois différentes. Les incohérences et les conflits sont garantis. Peut-être qu’un jour il y aura une solution, mais il est difficile d’imaginer laquelle.”

La stabilité ostendaise, un gage de succès

La stabilité, l’une des clés du succès d’Ostende. Les Côtiers devraient partir à l’assaut de la prochaine BNXT League avec un effectif relativement semblable à celui qui vient de remporter une historique « Decima ».

En quatre manches particulièrement disputées, Ostende a vaincu Mons pour remporter une « Decima » historique. « J’ai pris la présidence juste avant de remporter le quatrième titre et puis vous ressentez une certaine pression, parce que vraiment vous ne pouvez que perdre. Je suis content que nous ayons réussi à franchir cette barre avec six autres titres consécutifs. Cela montre que nous nous en sortons très bien dans notre gestion et nous avons déjà hâte de la saison prochaine avec ce groupe » a déclaré le Président ostendais à Het Laatste Nieuws dans des propos rapportés par Basket 360.

Comme toujours, la stabilité sera de mise – et l’une des clés du succès – pour Ostende. « Presque tous les joueurs sont encore sous contrat, mais nous ne nous sommes concentrés que sur le sport ces dernières semaines et entamerons des discussions avec les joueurs à partir de la semaine prochaine » précise le boss des Côtiers. « La plus grande partie de l’effectif sera préservée et nous nous appuierons dessus si nécessaire. Schwartz recevra sans aucun doute quelques offres après une belle saison et nous ne l’arrêterons évidemment pas s’il reçoit une belle offre. »

Avec la prolongation de Djordjevic, Ostende a déjà fait le plus « dur ».

Crédit photo: BCO