« Quel sang-froid ! »

Observatrice attentive du basket féminin, Lola Paulus analyse la performance des Cats contre la Russie et préface la demi-finale à venir contre la Serbie.

Lola, qu’as-tu pensé du quart de finale entre la Belgique et la Russie mercredi ?

C’était vraiment un super match. Les Cats ont vraiment bien commencé la rencontre, ce qui leur a permis d’être en confiance. Elles ont bien géré la deuxième mi-temps malgré la folle réussite à distance des Russes. Et puis, évidemment, quel shoot de Julie Allemand à cinq secondes de la fin alors qu’elle n’était pas spécialement en réussite à distance. Quel sang-froid !

Emma Meesseman a réussi une nouvelle prestation incroyable. Est-elle la meilleure joueuse d’Europe ?

Elle est vraiment impressionnante. Elle domine la raquette européenne, ça c’est une certitude. Quelle élégance, tout a l’air simple quand on la regarde alors qu’elle était opposée à une très, très bonne joueuse. Tout simplement impressionnante.

Samedi, en demi-finale, ce sera la Serbie qui se dressera sur la route des Cats. Quelles seront les clés de ce match ?

Selon moi, il conviendra de corriger certains moments de relâchement défensif qui peuvent coûter très cher et commencer le match de la même manière que contre les Russe. La Serbie est une équipe très complète mais si le trio belge – Emma, Julie et Kim – joue de la sorte et que le banc apporte un peu plus que contre la Russie, je pense vraiment que les Cats peuvent gagner.

« Un seul but : la finale ! »

Après un quart de finale aussi irrespirable que jouissif, prenez connaissance des confidences de la conférence de presse d’après-match. Namur Capitale a un nouveau staff technique et Sam Lambrecht un nouveau club en… ex-D3. Comprendra qui pourra un tel « gaspillage » ! Ce sont les infos d’EMCE.

Emma Meesseman et Maria Vadeeva, « tsarines » de Belgique – Russie

« J’avais promis à Pierre Cornia que je marquerais le panier de la victoire », éructait de bonheur Julie Allemand (9 p, 6 a et capable de mieux encore) sur le buzzer. C’est donc au caractère que nos représentantes ont coiffé sur le fil (85-83) les Russes de Vadeeva (30 p). Mais, une autre « tsarine » a marqué ce duel de sa classe interplanétaire : Meesseman (33 p, 11 r, photo). Emma pouvait néanmoins compter sur la précision à distance retrouvée de Kim Mestdagh (19 p) et sur le travail de sape défensif d’Antonia Delaere réduisant Musina à 10 maigres unités. Peu après, nous avons assisté à la conférence de presse dont voici les principaux extraits : « Nous loupons le coche de rien, mais nous avons commis trop de pertes de balle avant le repos. D’autre part, nous étions trop tributaires de Vadeeva à la reprise », Alexander Kovalev, coach russe. « La Belgique fait bel et bien partie du gratin européen. Pourtant, nous avons résisté jusqu’au bout. Raison pour laquelle, nous étions dévastées au coup de sifflet final », Maria Vadeeva. « Nous savions que, face à un tel rival, nous devrions batailler du début à la fin. Si nous émergeons, c’est parce que, même dans les moments difficiles, nous sommes restées concentrées et n’avons jamais paniqué », Kim Mestdagh. « Mission accomplie car l’ambition initiale était d’être dans le top 4. Ce sera donc la Serbie et pas l’Espagne. Peu importe car nous n’avons plus désormais qu’un seul objectif : la finale », Philipp Mestdagh.

En « demie », les nôtres en découdront (s. 21 h) avec les Serbes, vainqueurs après prolongation (71-64) de l’Espagne. France – Biélorussie (s. 18 h) complètera le « Final Four » de Valence.

Un ex-Wanzois aux côtés d’Aurélien Garraux dans le staff de Namur

Le cercle st-servaitois a dévoilé, hier, la composition de son staff technique suite au départ de Philipp Mestdagh pour St-Amand (Ligue 1). C’est un de ses assistants, en bord de Meuse, qui lui succèdera. A savoir, Aurélien Garraux (36 ans) ayant écumé pas mal de clubs namurois comme joueur et coach : Ciney, Loyers, Belgrade, Centre de Formation Awbb, Natoye. Il sera aidé dans sa tâche par Jérémie Palix qui a notamment dirigé la R1 dames du CEP Fleurus. Pour l’anecdote, il a déjà effectué un crochet du côté de… Wanze.

L’étonnant rétropédalage de Sam Lambrecht : il va à Oostkamp en… TDM2

Alors qu’il paraissait libéré depuis son arrivée chez les Spirou, Sam Lambrecht (22 a, 1,97 m) a décidé de donner une tout autre tournure à sa carrière. En effet, ce n’est pas sans étonnement que l’on a appris, mercredi après-midi, sa signature au KBBC Oostkamp, en… TDM2 A. Le « Lion » de la Côte s’apprête donc à batailler dans les raquettes de Nivelles, Boom, ou encore, Geel, par exemples. Quoi qu’il en soit, un sacré renfort pour Gerrit Major, un coach de la phalange brugeoise ayant déjà évolué à Ostende et… à Pepin en 2010/2011.

Quand cet ancien Liégeois d’Andrija Stipanovic devient champion de Roumanie

Les championnats européens se terminent peu à peu aux quatre coins de l’ancien Continent. Le dernier en date est celui de Roumanie qui est tombé dans l’escarcelle de Cluj. Pour arriver à ses fins, le cercle de Transylvanie s’est payé le scalp (86-67) d’Oradea. Parmi les champions, on remarque la (puissante) présence d’Andrija Stipanovic (35 a, 2,08 m, 120 k) qui n’était pas passé inaperçu lors de son séjour en Cité ardente de 2009 à 2011 avant de débarquer à Ostende en 13. Dans le camp des vaincus, on retrouve Garlon Green (30 a, 2,01 m) qui fut « Renard » en 17/18.

La télé crève l’écran

A nouveau une nuit « nba » sur Eleven Sports 2, via Clippers – Suns (3 h).

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FIBA

« Le maillot vert reviendra à son propriétaire »

Le Tour de France démarre ce samedi depuis la Bretagne. Passage en revue des forces en présence en compagnie de John Vanoost.

John, qui pointes-tu comme favoris pour le maillot jaune ?

Il y a plusieurs favoris, à commencer par les deux Slovènes, Pogacar et Roglic, car ils bénéficeront chacun d’une équipe renforcée. Ineos possède aussi une grosse équipe et conserve la possibilité de changer de leader en fonction des évènements.

Et qui vois-tu s’emparer des autres maillots distinctifs ?

Le maillot vert reviendra à son propriétaire, Peter Sagan. Le blanc ira à Pogacar. Quant au maillot à pois, il ne fait plus vraiment recette.

Qui pourrait être la bonne surprise de ce Tour ?

Juan Alaphilippe est une possibilité mais, évidemment, ce ne serait plus une aussi grosse surprise vu ses nombreux stages en très haute altitude.

Qui risque d’être la déception de l’été ?

Christopher Froome car son état de forme est bien trop éloigné de son ancien niveau et, malheureusement, l’âge est là.

Que peuvent réaliser les Belges sur cette édition ?

Les baroudeurs belges peuvent s’illustrer, en espérant que les échappées iront au bout.

Trae Young magistral, les Hawks s’imposent à Milwaukee d’entrée

Les Hawks ont déjà récupéré l’avantage du terrain en s’imposant d’entrée à Milwaukee grâce à un Trae Young magistral.

Avec un Trae Young (48 points, 7 rebonds et 11 passes) de gala, un Clint Capela (12 points et 19 rebonds) décisif et un John Collins (23 points et 15 rebonds) au top, les Hawks se sont imposés 113-116 à Milwaukee malgré les grosses prestations de Giannis (34 points, 12 rebonds et 9 passes) et Holiday (33 points et 10 passes).

https://www.youtube.com/watch?v=TQWLgJSazOw

« C’est un attitude personnelle, un choix personnel »

La Serbie pourra compter sur le génial Milos Teodosic pour le TQO mais pas sur le MVP Nikola Jokic.

Pour se qualifier pour les Jeux Olympiques de Tokyo, la Serbie, prochain adversaire des Cats, devra en passer pour le TQO. Les Serbes pourront bien compter sur Milos Teodosic pour ces matchs capitaux mais pas sur Nikola Jokic. « C’est agréable pour moi de jouer pour l’équipe nationale et de profiter des moments que nous passons ensemble. De l’hôtel, aux préparatifs, aux matchs,… Personnellement, je ne me voyais pas faire l’impasse sur des rassemblements, même si j’aimerais certainement en sauter deux, trois, quatre, à cause de mon corps et de ma carrière, et de me consacrer alors un peu plus à moi-même. Mais encore une fois, j’ai choisi ce que je suis et je ne veux pas attacher d’importance particulière à ce que j’ai joué ou pas, parce que c’est ma décision et je la soutiens, comme chacun pour soi » a déclaré le meneur à Mozart Sports. « Mon opinion a changé au fil des ans à ce sujet. Tout d’abord, tout le monde devrait avoir le choix, personne ne devrait être obligé de jouer. C’est une attitude personnelle, un choix personnel. Si vous êtes là, vous êtes bienvenu, si vous n’êtes pas pas là, c’est votre position. Nous ne sommes pas de ceux qui ont besoin des joueurs qui ne viennent pas ou qui ont des problèmes pour dire quoi que ce soit. C’est dur pour nous aussi quand quelqu’un ne vient pas. Tout le monde a une raison suffisante de ne pas être là et il faut juste s’en accommoder, pour qu’on espère que cette personne sera présente l’année prochaine. Je ne peux pas parler du point de vue de Joka (Nicolas Jokic), car je ne suis pas à sa place. Je n’ai pas eu l’occasion de jouer autant de minutes et de matchs en une saison, de porter toute l’équipe que lui… Il a bien réfléchi et a pris la décision finale qu’il pense être la meilleure pour lui. Entre autres choses, si Jokic est prêt à 100%, alors nous sommes dix niveaux plus haut, mais si Jokic est seulement à 50%… Nous avons besoin de Jokic qui est prêt à 100%, que ce soit cette année ou la prochaine, et j’espère sincèrement qu’il sera là. Je suis désolé que beaucoup de gens condamnent sa décision. Je peux comprendre certaines choses, mais nous devons le soutenir. C’est notre ambassadeur aux États-Unis, quelqu’un qui a fait une belle carrière jusqu’à présent, il a besoin de soutien de la part de nous tous et de toute la nation. »

Teodosic, aussi classe dans ses déclarations que sur le terrain…

Crédit photo: EuroCup

« Une fille qui jouait dans la meilleure équipe belge depuis cinq ou six ans, qui a joué l’Euroleague »

Avec les promues d’Alleur et de Prayon, les hesbignonnes d’Hannut et Haneffe et les routinières de Huy, la R2B Dames vaudra le détour.

Dirigées par François Sgobba, les Trooziennes voudront sans nul doute se mettre rapidement à l’abri. L’ambition sera sans doute identique pour les Alleuroises même si la présence de Manon Grzesinski offre une certaine assurance au club cher à André Trinon. « Elle va apporter énormément à l’équipe. C’est une fille qui joue dans la meilleure équipe belge depuis cinq ou six ans, qui a joué l’Euroleague… Elle a donc des qualités indéniables. En plus, elle va nous apporter son physique dans la raquette – je pense qu’elle sera difficile à arrêter en R2 – et va, grâce à son expérience, guider nos jeunes joueuses, surtout que nous perdrons Séverine Lhonneux. Enfin, c’est une vraie fille du club qui souhaitait retrouver ses copine, l’ambiance est donc assurée » nous avait expliqué Mimi Burhenne qui avait décidé de céder sa place à Jean-François Hanesse, lui-même remplacé en R1 par Kevin Reyserhove.

En Hesbaye, le maintien pourrait aussi être l’objectif d’Hannut et d’Haneffe même si les Hannutoises qui s’associent aux Andennaises où elles iront jouer leurs matchs de championnat vont sans doute créer quelques surprises. Enfin, Huy devrait comme toujours tenir son rang.

Les autres équipes qui composeront cette R2B Dames sont le IV Brussels, Castors Braine, Genappe, Ottignies, Kain, Profondeville, Namur Capitale et Boninne.

Julie Allemand envoie les Cats en demi-finale !

A cinq secondes du terme d’une rencontre d’une exceptionnelle qualité et marquée par la prestation ébouriffante d’Emma Meesseman, Julie Allemand a planté le tir décisif pour offrir la victoire, 85-83, et la demi-finale à la Belgique.

Ce quart de finale entre la Belgique et la Russie fut tout simplement éblouissant, comme le furent aussi les prestations d’Emma Meesseman (33 points, 13 rebonds, 4 passes pour 40 d’évaluation) et de Maria Vadeeva (30 points, 7 rebonds et 5 assists), et palpitant. Après un bon départ, les Belges voyaient Linskens (13 points, 5 rebonds et 3 passes) rejoindre le banc pour 3 fautes et les Russes en profitaient pour recoller au score et se lancer dans un chassé-croisé qui allait durer trente-cinq minutes. Avec déjà Meesseman impressionnante et Kim Mestdagh (19 points à 8 sur 12 aux tirs), les Cats étaient en tête, 21-20, après dix minutes. Le second quart permettait à chacune des deux formations d’avoir leurs séquences mais Allemand (9 points et 6 passes) inscrivait une pénétration on the buzzer pour faire 43-37 à la pause.

De retour des vestiaires, Belges et Russes allaient encore hausser leur niveau et leur intensité d’un cran. Redoutables à l’intérieur avec Vadeeva, les Russes étaient carrément létales (52% !) derrière l’arc mais nos compatriotes étaient toujours devant à la demi-heure, 63-58. Dès le début du quatrième quart, les Slaves revenaient à égalité et la pression était à son paroxysme. Après une balle perdue de Kim Mestdagh, le score était de 83 partout. Les Belges parvenaient à récupérer un rebond offensif et Julie Allemand prenait ses responsabilités avec un mid-range jumper décisif, 85-83. La dernière défense des Cats était positive et tout le groupe pouvait laisser exploser sa joie et communier avec les supporters. La Belgique est en demi-finale !

« Je n’ai jamais été assez bourré pour refuser 45 millions de dollars »

Chris Paul fera-t-il une croix sur sa dernière année de contrat à 45 millions de dollars pour chercher un bail plus long ou restera-t-il dans l’Arizona ?

Charles Barkley a sa petite idée. « « Vous savez que j’aime boire, n’est-ce pas ? Et bien je n’ai jamais été assez bourré pour refuser 45 millions de dollars », explique « Sir Charles ». Chris Paul sera en tout cas en position de force vu l’excellent parcours des Suns, toujours en Playoffs, et s’il décidé de renoncer à sa dernière année de contrat, il devrait être sacrément courtisé.

Cats pour le top « cat » !

Après une énorme frayeur d’entrée de jeu, les Belges ont remis le panneau au milieu de la raquette et lorgnent avec insistance en direction de Valence. Reste une ultime étape à franchir au Rhénus strasbourgeois. Et maintenant, Tony Parker commence à monter sur ses grands chevaux… Ce sont les infos d’EMCE.

Face aux Russes, les Belges à 40 minutes d’une demi-finale continentale

C’est donc contre les Russes que nos Cats croiseront le fer, mercredi (20 h 45), afin de décrocher leur sésame pour une demi-finale européenne. L’occasion d’en savoir davantage sur nos futures rivales… En « barrage », la Russie (Komarova 20 p) n’a éprouvé aucune peine à écarter (93-75) la Slovénie. Au sein d’une formation en pleine reconstruction, il conviendra notamment de se méfier de Raisa Musina, prochaine protégée de Thibaut Petit à Koursk. Autre petite touche liégeoise : si cette autre internationale russe qu’est Kamilla Ogun évolue à Namur, c’est au couple… grivegnéen Lejeune-Garanina qu’elle le doit. Bien que privé de Fedorenkova, le coach Kovalev veut y croire : « Il n’y a plus de match facile à ce niveau. Et, en dépit de tout le respect que j’ai pour les Belges, mes joueuses veulent poursuivre l’aventure. D’autant qu’elles ne cessent de monter en puissance. » Il y a près de deux ans maintenant (le 27 juin 2019), les antagonistes s’affrontaient pour la dernière fois (photo) et les nôtres (Meesseman 29 p) l’emportaient 67-54. En cas de succès, ce soir, les ouailles du duo Mestdagh-Cornia en découdraient, samedi, avec le vainqueur de Serbie – Espagne. Voire plus si affinités…

Savez-vous que le frère d’une Belgian Cat a joué 2 ans à Liège Basket ?

A part quelques vieux rats de salles (dont je fais partie), pas grand-monde ne se souvient que le frangin de Kiara Linskens a presté deux saisons à Liège Basket. C’est à son retour des States que le frère de la « Cat » ostendaise a jeté son dévolu sur le Country Hall. On était de 2009 à 2011 et il eut comme coach Dario Gjergja. Force est cependant de constater que Mikhail n’a pas laissé des souvenirs impérissables aux fidèles du cru le jugeant particulièrement « mollasson ». Encore moins à Jean-Pierre Darding, le manager de l’époque, et ne lui parlez surtout pas de Jerry, leur très revendicatif paternel…

Non, Tony Parker ne gagne pas que sur les parquets de basket !

Mardi 13 h 50, les participants au Grand Prix Synergie s’élancent sur l’hippodrome de Nantes. La course réservée aux pouliches constitue le quinté du jour et est remportée par Best Win monté par Dany Boche. En réalité, il s’agit du tout premier canasson acquis par Tony Parker (photo). Il fait partie de l’écurie « Infinity Nine Horses » qui a été inaugurée, en Normandie, le 19 mars dernier par le patron de l’ASVEL. Comme quoi, en faisant confiance au natif de Bruges, on est certain de miser sur le bon cheval…

Des « Belgicains » au sein de plusieurs présélections en vue des Jeux

Les fédérations sont occupées à dévoiler leurs présélections respectives en vue des prochains Jeux Olympiques à Tokyo. Et l’on y recense une poignée de joueurs ayant déjà connu les us et coutumes de notre championnat « noir-jaune-rouge ». Dans ce contexte, les Canadiens – dont l’assistant est Michael Meeks, Bree de 07 à 09 – pourront s’appuyer sur Owen Klassen (29 a, 2,08 m, Boulazac) vu à Anvers lors de l’exercice 19/20. Chez les Slovènes, place à Luka Rupnik (28 a, 1,85, Ljubljana) lui aussi dans la cité portuaire au même moment. Un des autres équipiers de Doncic ne sera autre que Jacob Cebasek (30 a, 2,00 m, Dinamo Bucarest) ayant gravi la route du Condroz en 17/18 avant de filer aux Kangoeroes.

La télé crève l’écran

Malgré l’énorme concurrence de l’Euro de foot, la VRT, elle, retransmettra le duel de nos Cats sur une de ses trois chaînes nationales. Soit, dès 20 h 35, sur Canvas. Dans la maison d’en face, on préfère les Vincent, Swann et Cie… A chacun son truc ! A 2 h 30, Milwaukee – Atlanta sur Eleven Sports 2.

Michel CHRISTIANE

Crédits photos : FIBA et Twitter

« Le sacrifice, ça demande un état d’esprit différent au quotidien »

Pour Marc Gasol, le succès des Lakers passera par le sens du sacrifice des joueurs qui entourent LeBron James et Anthony Davis.

« Si on regarde l’effectif, avec ou sans Davis, on voit les possibilités et les capacités de cette équipe » confie Marc Gasol pour Silver Screen And Roll« Maintenant, la question, c’est : à quel point veut-on se sacrifier pour l’équipe ? Ou s’investir mentalement, en se sacrifiant défensivement pour protéger nos coéquipiers et communiquer ? Quand on a des joueurs comme Davis et LeBron, c’est ce qu’il faut faire. Même si ce n’est pas flashy, ni facile, car on n’obtient pas des lauriers quand on se sacrifie. Le reste du groupe doit aider à construire, à donner cette régularité au groupe. Tout le monde ne peut pas briller. »

Et de développer la notion de sacrifice. « « Le sacrifice, ça demande un état d’esprit différent au quotidien. Cette équipe, en voyant l’effectif pour la saison prochaine, a beaucoup de talents. Aucun doute, le talent est là. C’est simplement le sacrifice qui manque. Surtout quand on sort d’un titre et que la culture est déjà installée. Chacun doit y adhérer et comprendre ce qu’il doit faire pour la rendre encore meilleure » ajoute le pivot espagnol.

Crédit photo: Julien Simons