Harden en triple-double élimine les Celtics

Un petit tour et puis s’en va, les Playoffs des Celtics sont déjà terminés.

Jayson Tatum (32 points, 9 rebonds et 5 passes) a bien essayé de prolonger le plaisir, les Nets étaient tout simplement trop forts. Dans le sillage d’un James Harden accomplissant son premier triple-double en Playoffs avec 34 points, 10 rebonds et 10 passes, les Nets se sont imposés 123-109 face à de courageux Celtics. Au prochain tour, le duel contre les Bucks risque d’être explosif.

Les limites du leadership de LeBron James

Incapable d’insuffler une rage de vaincre suffisante aux Lakers en l’absence d’Anthony Davis et quittant même ses coéquipiers cinq minutes avant la fin de la purge, LeBron James a, une nouvelle fois, affiché les limites de son leadership.

Entre Chris Paul, blessé, en train d’haranguer ses coéquipiers et de leur distiller de précieux conseils alors que le match était déjà plié et LeBron James abandonnant ses coéquipiers pour rentrer aux vestiaires alors qu’il restait encore cinq minutes de jeu à disputer, la différence de leadership saute aux yeux.

En l’absence d’Anthony Davis, LeBron James (24 points, 5 rebonds et 7 passes) a fait son match mais n’a jamais su, par l’exemple ou la parole, donner ce surplus de motivation à ses coéquipiers. Tout l’inverse de Chris Paul qui a eu la joie de voir Booker (30 points, 7 rebonds et 5 passes) endosser le costume de l’assassin silencieux. Les Suns n’ont fait qu’une bouchée des champions en titre qui se retrouvent à une défaite de l’élimination.

« On s’est fait botter le cul. C’est aussi simple que ça. On doit absolument faire mieux si on veut parvenir à forcer un Game 7. Car ils viennent de nous botter le cul. Il n’y a rien d’autre à dire sur cette rencontre. Anthony Davis ? Je vais faire comme s’il n’allait pas être en mesure de jouer le Game 6, mais c’est seulement ma mentalité. Si ça change, on va s’adapter. Mais là, c’est littéralement tu gagnes ou tu rentres chez toi… Alors tu tires toutes les balles que tu as et tu jettes le pistolet aussi » a balancé LeBron James face à la presse. Les mots c’est bien, les actes c’est mieux…

« C’est la performance de Playoffs la plus incroyable que j’ai jamais vue »

Cette nuit, Damian Lillard a réalisé une performance absolument historique. Mais, au bout de deux prolongations, ce sont toutefois les Nuggets qui l’ont emporté.

Avec 55 points – à 17 sur 24 aux tirs dont 12 sur 17 derrière l’arc ! – et 10 passes décisives, Damian Lillard a réalisé une performance historique. « C’est la performance de Playoffs la plus incroyable que j’ai jamais vue » s’exclamait son coach après la rencontre. « « Damian Lillard était surhumain » ajoutait Mike Malone. « Il possède un talent incroyable » embrayait Monte Morris.

Mais malgré tous les efforts de Lillard qui a pourtant ramené Portland – qui avait compté vingt points de retard – et arraché deux prolongations, les Blazers – qui auront vu Covington (19 points et 11 rebonds) rater un dunk dans la deuxième prolongation et McCollum (18 points, 7 rebonds et 7 passes) perdre un ballon crucial – se sont inclinés 147-140 face à Jokic (38 points, 11 rebonds et 9 passes), Morris (28 pions) et Porter Jr (26 points et 12 rebonds).  « C’est une honte qu’on ait gâché l’une des plus grandes performances de tous les temps » lâchait, dépité, CJ McCollum.

https://www.youtube.com/watch?v=tItX80nyX3s

« La BNXT League sera un défi »

Après avoir fait vibrer le Country Hall pendant quatre ans, Milos Bojovic va retrouver Sacha Massot à Limburg et relever un dernier (?) défi.

Après quatre belles années à Liège, les chemins de Milos Bojovic et Liège se séparaient. Parti profiter du soleil de Saint Tropez, le génial scoreur serbe n’a pas pour autant délaissé le basket et c’est logiquement avec Limburg qu’il s’offre un dernier (?) tour de piste. Chez les Limbourgeois, celui qui tournait encore à 15,7 points par match cette saison retrouvera son ami Sacha Massot.

« Le Serbe Milos Bojovic(Belgrade, 2 décembre 1981), 39 ans, n’a guère besoin d’être présenté à notre championnat belge. Après des expériences européennes en France, en Grèce et en Roumanie, l’attaquant a rejoint Liège lors de la saison 2017-2018. Ici, il a déjà travaillé avec l’entraîneur-chef Sacha Massot et a été élu meilleur marqueur de la Ligue belge de basket-ball deux saisons de suite (2017-2018 et 2018-2019) » décrit le club limbourgeois sur son site internet. « Milos représente non seulement un danger pour toute défense grâce, entre autres, à un très bon tir à trois points, mais a également une très forte poussée vers le panier. En plus de sa connaissance approfondie de la compétition et d’un bagage avec pas moins de 22 ans d’expérience professionnelle, nous pouvons dire que l’attitude motivée de Milos est une grande valeur ajoutée. Milos est un joueur très motivé et servira d’exemple au reste de l’équipe sur et en dehors du terrain. »

Pour Milos Bojovic, le fit est parfait et ceux qui suivent le basket belge pourront encore profiter de sa science du panier. « Je suis très heureux de me retrouver dans une équipe avec des objectifs élevés qui a aussi l’occasion d’obtenir d’excellents résultats. J’ai la chance d’être une pièce de ce puzzle. La BNXT League sera un défi, mais je crois aux chances de Hubo Limburg United » déclare sur le site internet du Hubo celui dont les Principautaires vont retirer le maillot.

Crédit photo: Philippe Collin

« Je vais concourir pour un dixième titre d’affilée et c’est incroyable »

A partir de jeudi, Dusan Djordjevic disputera ses dixièmes finales d’affilée. Le « Général » a toujours faim et veut remporter cette Decima historique.

S’il est un joueur qui aura marqué la dernière décennie d’Ostende, c’est bien Dusan Djordjevic (6,5 points, 4,2 assists et 2 rebonds en 19 minutes cette année). Le « General », préservé parfois mais toujours aussi précieux pour faire la différence en fin de match, s’apprête à disputer ses dixièmes finales consécutives et brigue un dixième titre.

« Je suis très heureux qu’à mon âge, je puisse encore faire ma part du boulot sur parquet. S’ils m’avaient dit il y a 10 ans que je jouerais encore à ce niveau à 38 ans, je les aurais déclarés stupides. Je vais concourir pour un dixième titre d’affilée et c’est vraiment incroyable. «  à Het Laatste Nieuws dans des propos rapportés par Basket 360. « Si le club croit que je peux encore les aider, j’aimerais beaucoup mettre mes chaussures pour une autre année. J’espère que ce sera à nouveau possible devant nos fidèles supporters, qui nous ont manqué toute la saison. »

Ayant toujours faim de basket, Djordjevic est le parfais relais de Dario Gjergja sur le terrain et le garant de l’ADN collectif et rigoureux du Filou. Nul doute que ses prestations seront déterminantes contre Mons en finale.

Crédit photo: BCO

« Environ un million pour une victoire au Final Four »

Combien rapporte une victoire au Final Four de l’Euroleague ?

Dans une interview accordée à Match TV, le Président du CSKA Moscou a levé le voile sur les revenus générés par l’Euroleague pour les clubs qui disputent cette compétition. « Un peu plus de 30 000 euros pour une victoire en saison régulière, 70 000 en playoffs et environ un million pour une victoire au Final Four, c’était le cas avant la pandémie. Lorsque nous avons gagné à Vitoria en 2019, nous avons dépensé plus en bonus aux joueurs et entraîneurs prévus dans les contrats que nous n’en avons reçu au total de la part de l’Euroleague. Il est difficile de voir cela comme une source de revenus, en particulier pendant la pandémie de COVID, lorsque les revenus provenant des affluences dans les salles ont chuté. Plus précisément, c’est impossible. Une compétition fermée changerait la situation dans le bon sens. Les bénéfices des matches à domicile, ainsi que l’augmentation des revenus de l’Euroleague elle-même, lui permettraient de distribuer davantage et aux clubs de gagner plus. Mais nous continuons à nous contenter de ce que nous avons. Et nous sommes enclins à croire que les opportunités de marché n’ont pas été pleinement réalisées par l’Euroleague » a ainsi explicité Andrei Vatutine.

Le CSKA ne pourra donc pas recevoir cette manne providentielle, les Turcs de l’Anadolu Efes ayant remporté le trophée en venant à bout de Barcelone en finale de l’Euroleague dimanche.

« Cats » ibériques

A l’évidence, le tandem Geldhof-Delaere se plait bien de l’autre côté des Pyrénées. Pendant ce temps, un ancien Hasseltois se drape du titre suisse avec Fribourg alors que les supporters ostendais pourront suivre les duels de leurs favoris contre Mons de la terrasse de la salle côtière. Ce sont les infos d’EMCE.

Geldhof et Delaere restent en Espagne mais changent de couleurs

C’est quasi simultanément que deux de nos « Cats » ont dévoilé leurs nouvelles destinations… tout en continuant de jouer en Espagne. Serena-Lynn Geldhof (24 a, 1,97 m) troque ainsi La Seu (9e) pour Promete (12e). Antonia Delaere (26 a, 1,83 m, photo), de son côté, ne tombera pas dans l’inconnu. En effet, le « couteau suisse » de notre sélection nationale s’en va rejoindre Julie Vanloo au Casamonte Saragosse (13e) après une expérience ibérique à Euskotren (10e). Pour info, la D1 espagnole féminine se compose de 16 formations.

Fribourg sur la plus haute marche du podium suisse avec Morris (ex-Limburg)

La finale des playoffs helvètes avait quelque chose de particulier. Elle opposait ainsi Fribourg (souvent aux premières loges) aux Starwings n’ayant bouclé la phase classique de la compétition qu’en 7e position. La logique de la hiérarchie a néanmoins été respectée avec le succès d’ensemble des Fribourgeois. Lors de l’ultime rencontre, ceux-ci dominaient les Bâlois sur le score de 85 à 76. Parmi les néo-champions, on recense la présence du solide Dominic Morris (31 a, 2,02 m) passé par Limburg United en 18/19.

Playoffs : écran géant sur terrasse pour les supporters d’Ostende

Déjà pour les demi-finales, une centaine de partisans du BCO s’était réunie à la cafetaria du club. Du coup, les Côtiers ont décidé de franchir un palier supplémentaire. C’est ainsi que les matches de la finale contre Mons seront retransmis sur un écran géant de 16 m2 placé sur la vaste terrasse du « Filou Sportbar » surmontant la salle. Les supporters devront néanmoins s’inscrire au préalable et, bien entendu, respecter les règles sanitaires toujours en vigueur. A noter que, dans un premier temps, les Ostendais ont obtenu de la Ligue l’autorisation de débuter les parties des 3, 5 et 7 juin prochains dès 20 h. En cause, la fermeture obligatoire des établissements Horeca à 22 heures.

La télé crève l’écran

Sport en France continue de diffuser les confrontations de préparation des Françaises. A 18 h 30, ces dernières retrouveront sur leur route des Transalpines battues (69-61) après prolongation hier soir. Il y aura de la revanche dans l’air… d’autant que l’on commémore aujourd’hui la fête nationale italienne.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Casamonte Zaragossa

« Cette équipe a un cœur énorme »

Quelques jours après avoir vaincu le leader de ProB, les Sharks de Daniel Goethals ont conquis une importante victoire chez un concurrent direct.

Après un départ « piano » des Sharks, les locaux menaient 13 à 6. Les protégés de Daniel Goethals retrouvaient alors leur allant offensif et égalisait à 35 partout à la pause. Au retour des vestiaires, les locaux reprenaient trois longueurs d’avance, 49-46 à la demi-heure. Mais grâce à une excellente défense, les Sharks revenaient au score et s’imposaient 59-67.

« Cette équipe a un cœur énorme » soulignait l’équipe de com’ d’Antibes sur les réseaux sociaux. Grâce à cette victoire à Maurienne, un concurrent direct, les Sharks font un nouveau pas vers le maintien. La fin de saison s’annonce caniculaire dans la perle du Sud !

Crédit photo: Antibes Sharks

« Ma première saison pro restera toujours spéciale pour moi »

Après une saison réussie à Liège, Romain Boxus a décidé de prendre la direction de Louvain. Interview.

Romain quels souvenirs garderas-tu de ta première saison à Liège ?

Des souvenirs d’une équipe qui n’a cessé de se développer et d’un bon groupe de gars. C’était ma première saison pro et elle restera toujours spéciale pour moi. Je remercie encore l’organisation de Liège et l’équipe pour cette année.

Quelles sont tes envies pour ce nouveau défi du côté du SportOase ?

Mon but est d’apporter ma pierre à l’édifice louvaniste et d’aider l’équipe à se hisser à son potentiel maximum. Mes objectifs personnels restent les même: devenir la meilleure version de moi-même. Je peux encore améliorer mon jeu et je suis persuadé que Louvain va pouvoir beaucoup m’apporter. Cela va être un nouveau challenge dans un nouvel environnement mais je suis prêt à me lancer. Je me réjouis de commencer avec l’équipe.

Crédit photo: Philippe Collin

La Vaillante scratche sa P2, duel au sommet en P3C, un champion de l’Est en P2B ?

Les séries provinciales sont sorties et nous promettent des matchs passionnants, des duels engagés, des parties à suspens et des rencontres haletantes. Elles nous livrent aussi des informations importantes.

Les séries provinciales sont désormais connues et publiées sur le site du CP Liège (onglet divers, « La saison 2021-2022 »). Si la composition de l’élite provinciale était connue, celle des deux P2 est intéressante et nous livre une première information: la Vaillante Jupille ne présente pas d’équipe à cet échelon. « Nous avons du malheureusement scratcher notre p2 » nous précise-t-on chez les Jupillois. En autorisant un seul montant par série de P3 l’année passée, voici l’antichambre de l’élite provinciale composée de seulement vingt-six équipes. Il n’y aura donc vraisemblablement qu’un seul descendant de P2 en P3, tant pis pour le suspens d’une seconde partie de championnat qui pourrait dès lors être moins passionnante que de coutume.

En P2A, difficile de dégager un favori. Verlaine, Tilff et Wanze, grâce à un recrutement clinquant, semblent très costauds, tout comme Aubel, Alleur, Comblain et Visé même si les équipes d’Awans, Harimalia, Cointe et Hannut ne seront pas un oiseau pour le chat !

En P2B, Quentin Desert, coach de la R1 de Verviers et joueur de la P2 de Stavelot, vivra deux match particuliers entre ses deux clubs. D’ailleurs, les favoris sont presque tous originaires de l’Est de la Province. Verviers et Stavelot, donc, mais aussi Ensival pour qui cela pourrait enfin être la bonne année et Henri-Chapelle qui a rapatrié Mike Laboureur et les frères Delhaes. Enfin, la « Bien Belle Equipe » d’Alleur ne sera pas à prendre à la légère et pourrait se mêler à la lutte pour le titre !

L’autre info du jour, c’est la présence de Flémalle et Grâce-Hollogne, les deux armadas de P3, dans la même série. Ainsi, les anciens de la R1 de Huy/Neuville et les anciens de l’Athénée Jupille en découdront deux fois en championnat pour le titre de champion de P3C. Du grand spectacle en perspective !

Pour voir l’ensemble des séries tant chez les Dames que chez les Messieurs, c’est ici.