Pourquoi a-t-il fallu qu’Emma Meesseman loupe sa sortie face aux Serbes ? Sans quoi, l’exploit était à portée de main comme en atteste la fébrilité des Françaises en finale. Pour la… 5e fois à ce stade de la compétition. On reste dans l’Hexagone avec la découverte du CEP Lorient. Ce sont les infos d’EMCE.
Cats : une splendide médaille de bronze qui laisse pourtant des regrets
C’est l’éternelle histoire de la bouteille à moitié vide et/ou à moitié pleine. On aurait tendance à l’oublier un peu vite, mais nous avons l’immense bonheur de posséder une équipe représentative féminine faisant partie des cadors continentaux. Cette 2e médaille de bronze consécutive en atteste. Inespéré pour un pays pas plus grand qu’un mouchoir de poche. Ceci dit, on a aussi l’impression plus que diffuse d’être passé à côté de la montre en or. En cause, notre échec – parfaitement évitable – face à la Serbie en demie. Avant que ces mêmes Slaves ne contraignent les Françaises à une 5e défaite de rang en finale d’un championnat d’Europe. Sur le plan individuel, les cadres répondirent à l’attente (Allemand et Meesseman dans l’All Star Five). Dommage toutefois cet off day d’Emma, samedi. Linskens, quant à elle, poursuit son impressionnante progression. Il n’en demeure pas moins que la Cats de cet Euro est Antonia Delaere d’une constance offensive sans relâchement et d’une rigueur défensive sans faille. Sans parler d’un QI basket et d’un esprit collectif très au-dessus de la moyenne. Place maintenant à Tokyo avec le retour du duo Wauters-Raman. Autrement dit, Carpréaux a sans doute effectué sa « tournée d’adieu » sur les planches de Strasbourg et Valence.
Stefanos Dedas, coach d’Hapoel Holon, quitte De Zeeuw pour Lojeski
Alors que tout portait à croire que Stefanos Dedas allait rempiler à l’Hapoel Holon, le coach grec a décidé de regagner son pays natal. Il s’apprête ainsi à prendre en charge l’AEK Athènes ayant terminé au pied du podium hellène. Autrement dit, le quasi quarantenaire quitte Maxime De Zeeuw pour aller retrouver cet autre « Lion » qu’est Matt Lojeski. A épingler encore que l’AEK alignait, en 2020/2021, Moses Kingsley, à Anvers de 17 à 19.
Des nouvelles de David Dudzinski et de Michael Roll, ces anciens Anversois
L’air de rien, David Dudzinski (29 a, 2,05 m) a séjourné quatre ans dans la Métropole : de 2017 à 2021. On le sentait un zeste moins motivé cette saison. Raison sans doute laquelle, l’Américain a décidé de changer d’air. Cap plein sud puisqu’il rejoint les rangs de Buraspor, récent promu en D1 turque. C’est lors de l’exercice 11/12 que Michael Roll (34 a, 1,98 m) a fréquenté la cité portuaire. Encore au printemps, il était un des cerveaux de Milan en EuroLigue. Pourtant, le cercle lombard ne fera plus appel à ses services.
A qui le Tour ? Aujourd’hui, Lorient
Ce lundi, les coureurs arriveront à Pontivy en provenance de Lorient. Une ville du Morbihan de 58.000 habitants (sensiblement l’équivalent de Verviers) possédant une formation en Nationale 1, le 3e niveau français. A l’issue du dernier exercice, le CEP (Cercle d’Education Physique) local finissait en 5e position juste derrière La Rochelle (Thomas Creppy) et bien devant Bordeaux (13e, Thomas Van Ounsem). Les troupes de Philippe Maucourant évoluent au « Kervaric » d’une imposante capacité de 3.800 places. Parmi les Américains passés par là, on trouve Craig Robinson, gantois en 89/90 et ostendais de 93 à 96.
La télé crève l’écran
Cette nuit, les duels au sommet en NBA se poursuivent avec Suns – Clippers (3 h) sur Eleven Sports 2.
Michel CHRISTIANE
Crédit photo : FIBA