Booker explose LeBron, climatise le Staples Center et élimine les Lakers !

LeBron James rentre encore un peu plus dans l’Histoire en permettant aux Lakers champions en titre de se faire éliminer sans gloire dès le premier tour.

Anthony Davis a bien tenté de tenir sa place ce jeudi contre Phoenix mais, au bout de quelques minutes, il a dû renoncer. Sans AD, Lebron (29 points mais à 11 sur 26, 9 rebonds et 7 passes) n’a une nouvelle fois pas réussi à tirer sa formation dans son sillage tandis qu’en face, Devin Booker (47 points à 15 sur 22 dont 8 sur 10 derrière l’arc et 11 rebonds) était chaud comme la braise. Les Suns ont dominé les Lakers 100-113 et rejoignent les demi-finales de conférence.

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Nigéria (again) et Espagne au menu des Cats à Cordoue

Arrivées à Courdoue mardi, les Belgian Cats rejoueront contre le Nigéria ce vendredi avant de défier l’Espagne samedi. Pour ces deux rencontres, le coach national a affiné sa sélection.

Après avoir réussi leur entrée en matière à Courtrai avec un joli trois sur trois malgré l’absence, à chaque match, de plusieurs pions importants de l’échiquier belge, les Cats ont rejoint Cordoue pour continuer leur préparation. Ce vendredi, les Belges retrouveront le Nigéria, une formation largement dominée dimanche dernier, avant d’affronter l’Espagne samedi.

Pour ces deux rencontres, Philip Mestdagh a décidé d’affiner sa sélection en la réduisant de seize à quatorze joueuses. Elise Ramette et Becky Massey font les frais de cette sélection qui n’est pas définitive.

Le noyau des Cats: Kim Mestdagh, Antonia Delaere, Marjorie Carpréaux, LaureResimont, Emma Meesseman, Ann Wauters, Kyara Linskens, Hanne Mestdagh, Serena-Lynn Geldof, Heleen Nauwelaers, Billie Massey, Julie Vanloo, Jana Raman, Julie Allemand.

Mwema crucifie Mons !

Mons a bien failli créer l’exploit de s’imposer à Ostende dans la manche inaugurale de la finale mais Djordjevic, Schwartz et enfin Mwema ont permis aux locaux de l’emporter au bout du suspens.

Cette finale entre les deux meilleures équipes de la saison régulière et qui présentaient un bilan identique promettait d’être disputée et ce fut le cas. Et pour cette opposition entre les deux meilleures défenses de la ligue, la parole fut évidemment donnée à la défense, avec une grosse intensité et des pourcentages (45% pour Ostende et 41% pour Mons) moyens dans une rencontre où chaque panier valait son pesant de cacahuètes. Malgré l’absence d’un « big man », les locaux pouvaient compter sur Buysschaert (11 points à 100% et 5 rebonds) et Sylla (9 points et 4 rebonds) pour tenir le choc face à Spencer (11 points mais 1 seul rebond) et Penava (6 points et 7 rebonds) mais c’était surtout la défense collective des Côtiers qui se révélait admirable. Avec un Djordjevic (12 points et 4 passes) plus scoreur que de coutume, Ostende, qui profitait de certaines balles perdues par ses invités, filait à 18-11 après les dix minutes inaugurales. Dans le second quart-temps, Barnes (20 points et 9 rebonds) et les Borains réduisaient d’un chouïa l’écart. A la pause, le marquoir affichait 32-26.

Au retour des vestiaires, les deux équipes faisaient jeu égal, Schwartz (13 points, 8 rebonds et 4 passes) répondant à Smith (18 points, 3 rebonds et 3 passes) tandis que Buysschaert se révélait à la hauteur de l’évènement. A la demi-heure, l’écart était inchangé, 51-45. A la trente-quatrième minute de jeu, Arik Smith égalisait à 53 partout avant que Spencer ne fasse passer les Montois en tête. Ceux-ci allaient même compter six longueurs d’avance, 55-61, sur une bombe de Barnes. Sans paniquer, Mwema scorait sur une rentrée ligne de fond avant que Djordjevic ne plante un triple capital pour ramener Ostende à 60-61, faisant ainsi exulter le banc ostendais.

Auston Barnes redonnait alors un peu d’air aux Renards sur un très compliqué mid-range jumper mais Schwartz, après avoir manqué de perdre le ballon face à l’excellente défense montoise, égalisait d’une bombe aussi importante que sublime, 63 partout. De l’autre côté, les Renards se révélaient brouillons et Skylar Spencer loupait sa tentative sous l’anneau. Du pain béni pour les locaux. Avec sa vision exceptionnelle, Djordjevic trouvait Jean-Marc Mwema (9 points et 7 rebonds) derrière l’arc et le Belgian Lion faisait mouche, 66-63 ! Les lancers-francs de part et d’autre et la tentative désespérée de Durham (8 points et 5 assists) n’y changeaient rien: Ostende l’emportait 68-65 et mène un à zéro dans cette finale.

Le panier décisif de Jean-Marc Mwema est à revoir ici.

Crédit photo: BCO

« Trois ans de victoires, de passion et de bonne humeur »

Thibaut Petit a fait ses adieux aux Gazelles qui lui ont rendu hommage.

A l’issue d’une dernière campagne réussie avec le gain de la Coupe de France et une finale des Playoffs, Thibaut Petit va quitter BLMA pour Koursk, troquant le soleil du Sud de la France pour les rigoureux hivers russes. Le club montpelliérain n’a pas manqué de saluer son désormais ex-entraineur. « Trois superbes années à ses côtés qui furent historiques pour le club. Trois ans de victoires, de passion et de bonne humeur ! MERCI Coach, et bon courage pour la suite ! », publie BLMA sur les réseaux sociaux. Un sympathique message couplé à une jolie vidéo (à découvrir ici).

Crédit photo: FIBA

« Un club que j’apprécie depuis longtemps »

S’il demeure assistant-coach d’Alain Denoël pour la R1 Dames de Herve-Battice, Christophe Hauglustaine revient également dans le basket masculin seniors en prenant en charge la P3 de Theux. Interview.

Gus, pourquoi avoir décidé de reprendre le coaching de la P3 de Theux ?

Ce choix fut assez facile, cette équipe étant constituée en grande partie d’amis de longue qui font, pour certains, leur dernière saison. Quand Mich Derouaux – l’ancien coach qui deviendra joueur (ndlr: et qui entraine la P3 de… Herve-Battice) – et le Président, qui fait partie de mes amis, m’ont proposé de faire partie de ce projet, je n’ai guère hésité, surtout que Theux est un club que j’apprécie depuis longtemps.

Quels seront tes objectifs avec cette équipe ?

Le but avec ce groupe sera de prendre un maximum de plaisir tout en faisant progresser les jeunes du noyau.

Demeures-tu assistant d’Alain Denoël à Herve-Battice ?

Je reste bien sûr avec Deno à Battice qui sera d’ailleurs ma priorité en cas de conflit(s) au niveau du calendrier.

« Relancer le club en misant sur la jeunesse »

La mort dans l’âme, Gaëtan Remacle et le comité de la Vaillante Jupille ont dû renoncer à inscrire une équipe hommes en deuxième provinciale. Les Jupillois veulent relancer le mythique matricule 88 en mettant l’accent sur les jeunes et sur la formation. Entretien.

Gaëtan, pourquoi avoir pris la décision de supprimer votre P2 ?

Nous avons malheureusement dû scratcher cette équipe à contrecœur car beaucoup de joueurs qui étaient au départ partants pour continuer avec nous ont malheureusement changé leur fusil d’épaule. A cause de cela, nous nous retrouvions avec seulement quatre joueurs, dont deux jeunes… Malgré les efforts d’Yves Perugini et de notre Secrétaire Romain Thirionet, nous n’avons pas réussi à à retrouver autant de joueurs dans cette période ô combien compliquée. Nous étions à deux doigts de réunir assez de joueurs mais, malheureusement, cela n’a pas abouti et nous avons alors décidé de scratcher notre P2 qui était un réel challenge chaque année en terme d’effectif. D’ailleurs, le club de la Vaillante tient à remercier chaleureusement Yves Perugini pour son dévouement et son travail dans l’ombre dans le but de construire une équipe et nous regrettons qu’il fut obligé de prendre cette décision.

Pourquoi ne pas avoir fait monter une de vos P3 en P2 ?

Pour les Pistols (ndlr: dont Gaëtan est le coach), fraîchement montés en P3, cela ne nous paraissait pas du tout opportun. Nous venons d’arriver en troisième provinciale et il s’agit pour certains de leurs dernières années de basket. Le but est de pouvoir profiter à un niveau qui, je pense, est le nôtre en P3.

Malgré sa passion pour Harry Potter, Gaëtan Remacle n’a pas réussi à faire apparaître des joueurs d’un coup de baguette magique.

Et pour votre autre équipe à cette échelon ?

Pour notre autre P3 (ndlr: dans laquelle joue Gaëtan) qui est dans cette division depuis un bout de temps, il s’agit d’une nouvelle équipe totalement remaniée juste avant la crise Covid. Nous ne voulions pas que l’ambiance et la bonne entente dans le groupe viennent à être mises à mal en montant d’une catégorie. L’équipe avait déjà diminué ses heures d’entrainement et ne s’estimait tout simplement pas assez forte pour relever ce défi.

Quelle est votre vision pour le club à moyen et long terme ?

Nous allons nous concentrer sur nos nouvelles équipes de jeunes car nous voulons relancer notre club de cette manière-là. Nous sommes déjà bien partis avec plusieurs équipes de jeunes déjà complètes cette année. Nous réalisons des stages qui, vu le nombre d’inscrits, plaisent à nos jeunes et cela n’annonce donc que des bonnes choses.

« Pour la première fois, nous terminons quatrièmes du championnat »

Dans un chouette reportage, RTC revient sur la saison plus que réussie des Panthers.

Même si les Panthers se sont inclinées en deux manches sèches contre Braine en Playoffs, elles ont réussi une saison historique. « Mon bilan est que notre saison est réussie. Nous avons atteint nos objectifs de début de saison, c’est-à-dire l’accès aux Playoffs et avec la manière car, pour la première fois, nous terminons quatrièmes du championnat » nous confiait Natacha Doppée avant d’affronter les Brainoises.

Une saison rendue particulière à cause du Covid. « Ce que je trouve triste dans cette saison, c’est de ne pas pouvoir partager. Nous avons réalisé une saison incroyable, remporté une victoire à l’arraché contre Kangourous après deux prolongations et une très belle victoire contre Namur à domicile. Et tout cela sans notre public, sans vraiment pouvoir profiter de ces moments. Après les matchs, nous devons nous dépêcher de prendre notre douche pour quitter la salle. Dans certains clubs, il était même interdit de nous laver… Nous arrivons, notre température est prise, nous montons sur le terrain – où nous ne pouvons plus nous serrer la main – et nous jouons puis nous rentrons chez nous. C’est un bon résumé de cette saison » nous avait expliqué la meneuse qui prolongera l’aventure avec son club de toujours.

Dans une chouette reportage à découvrir ici, RTC revient sur la saison plus que réussie des Panthers.

Crédit photo: RBC Wanze

« Il n’y a pas de favori »

Premier supporter d’Ostende, Johan Vande Lanotte préface la finale entre « son » BCO et Mons-Hainaut.

Un club flamand et un club wallon en finale de l’EuroMillions Basketball League, la parité linguistique est respectée pour la dernière année du championnat belge avant la mutation vers une BeNeLeague baptisée BNXT League. Contrairement aux clubs wallons, les cercles flamands ont la chance d’avoir de réels appuis politiques et des subsides bien plus conséquents. Un atout pour les formations du Nord, d’autant plus pour cette année perturbée par le Covid.

Ce jeudi, Ostende recevra Mons pour le premier match de cette finale qui pourrait permettre aux Côtiers de décrocher une « Decima » historique. « Il n’y a pas de favori. Je vois deux équipes égales, mais avec un style de jeu et une interprétation très différents » assure Johan Vande Lanotte à De Morgen dans des propos rapportés par Basket 360.

L’homme politique à la carrière longue comme un jour sans pain souligne toutefois que cette année, son BCO devra composer sans un réel pivot de métier, les jeunes Buysschaert et Bratanovic étant les seuls purs « big men » de l’effectif.

Par contre, les nonuples champions en titre pourront toujours compter sur Dusan Djordjevic qui pourrait glaner un dixième titre consécutif. Le « Général » est toujours aussi motivé et se verrait même prolonger l’aventure. « L’option est là. Mais aucun joueur n’est évoqué pendant les séries éliminatoires. Alors, Djordjevic restera-t-il ? Ce n’est pas exclu, mais ce n’est pas décidé » précise le supporter « numéro uno » du BCO.

Crédit photo: BCO

Trae Young brise les rêves new-yorkais !

Avec de nouveau un Trae Young de gala, les Hawks ont vaincu les Knicks 89-103 et brisé les rêves new-yorkais.

Contre la franchise de Big Apple, Trae Young fut épatant. Cette nuit encore, le meneur des Hawks (36 points et 9 passes mais une adresse assez moyenne) fut déterminant. Bien aidé par Capela (15 points et autant de rebond) et le supporting cast d’Atlanta, Young a une nouvelle fois vaincu les Knicks, 89-103. Un nouveau revers de New York dans lequel Randle (23 points mais à 8 sur 21, 13 rebonds) a montré ses limites tandis qu’aucun autre joueur local ne parvenait à tirer son épingle du jeu. Bonne surprise de la saison, les Knicks, qui avaient pourtant l’avantage du terrain, se font sortir sans gloire par Atlanta.

« Incroyable ce que Dario Gjergja a fait pour Ostende et le basket belge »

En deux manches sèches, Ostende s’est qualifié pour la finale de l’EuroMillions Basketball League pour la dixième fois consécutive. Une culture de l’excellence qui ne doit rien au hasard mais beaucoup à Dario Gjergja.

Avec son physique de lutteur, Veselin Petrovic a brillé a Pepinster et à Ostende avec qui il a remporté quatre titres (2006, 2007, 2012 et 2013) et trois Coupes de Belgique et assisté à la genèse de la domination ostendaise. Les Côtiers ont d’ailleurs retiré le maillot de l’ailier, preuve ultime de la trace laissée par celui qui a passé près d’une décennie à l’Arena Mister V.

«C’est incroyable ce que Dario a fait pour Ostende et pour le basket belge de manière généraleLà où il parvient à se démarquer, c’est dans sa faculté à mettre en lumière les joueurs belges. Croyez-moi, c’est important en play-off de compter sur ce paramètre. Selon moi, c’est en ce sens que ce club a une longueur d’avance sur tous les autres en Belgique, il fait la différence avec ses joueurs nationaux. Quand vous avez dans votre noyau des garçons comme Gillet, Mwema, Schwartz, Troisfontaines ou Bratanovic, vous avez de quoi faire plier vos adversaires. C’est d’ailleurs tout à fait logique que Dario soit devenu coach de la sélection. Il connaît votre basket comme sa poche et peut encore faire de grandes choses» explique Veselin Petrovic, qui a remporté la médaille de bronze de l’Euro Basket 2001 avec la Serbie, dans grand entretien accordé à L’Avenir avant d’évoquer le futur de Dario Gjergja, en Europe ou en Belgique. «Il est clair qu’il a prouvé qu’il est capable d’évoluer à un niveau supérieur mais actuellement, avec le Covid-19, difficile de se prononcer. S’il a l’occasion de se montrer dans un autre championnat européen, et qu’il en a l’envie, surtout, je pense qu’il fera d’excellentes choses. Mais l’avantage, dans sa position est qu’il peut étudier les talents belges, et avoir une vision complète pour la sélection.»

Si le coach d’Ostende a parfois été décrié pour son tempérament volcanique au bord du terrain, tous les observateurs sont unanimes concernant ses immenses compétences et son rôle fondamental dans la réussite ostendaise. Les nonuples champions en titre ont l’expérience des grands rendez-vous, une profondeur de banc exceptionnelle, une culture de la gagne et un entraineur de très haut niveau. « C’est un peu tout cela qui fera la différence et cela a commencé avec Dario Gjergja » soulignait Ajay Mitchell – qui a pu fréquenter le mentor ostendais lors des derniers matchs avec les Lions – avant la finale de Coupe remportée de justesse par les Côtiers contre Malines« C’est vraiment un top coach. »

Dans les prochains jours, Petrovic suivra sans nul doute les prestations des Côtiers en finale. Lors de la première manche de la demi-finale, les Ostendais furent malmenés pendant une dizaine de minutes avant de retrouver les esprits et de dominer outrageusement des Limbourgeois incapables de trouver des solutions face à l’adresse et à la défense de leurs hôtes. La seconde manche fut tout aussi aisément remportée par les troupes de Dario Gjerja face à une équipe de Limburg privée de Nelson et Knapke. Cette finale contre Mons augure d’une belle bagarre entre les deux meilleures équipes de la saison régulière et pour laquelle les multiples champions en titre endosseront à nouveau le costume de favori.

Crédit photo: Philippe Collin