Les Cats s’inclinent de justesse contre l’Espagne à Cordoue

Les Cats, avec Kim Mestdagh et Emma Meesseman mais sans Julie Allemand, furent à deux doigts de l’emporter contre l’Espagne à Courdoue.

Les Belges prenaient un bon départ pour mener 10 à 13 avant que la machine ne s’enraye et que les Espagnoles en profitent pour faire 21-13 à la fin du premier quart-temps. Lors des dix minutes suivantes, le scénario se répétait. Les Cats revenaient au score et passaient devant, 26-27, avant que les locales ne reprennent l’avantage. A la pause, le marquoir affichait 34-27.

De retour sur le parquet, les deux formations reprenaient leur intense lutte. Une magnifique diagonale permettait à Kim Mestdagh de faire 36-31. Les Belges se battaient bien mais ne parvenaient pas à repasser devant au tableau d’affichage. Sur un rebond offensif, Linskens faisait 48-33 à la trente-troisième minute de jeu. Lors de la minute suivante, Delaere ramenait la Belgique à 48-47. Deux minutes plus tard, d’un long deux points, Emma Meesseman faisait 48-53. Les Cats allaient-elles s’envoler vers la victoire ? Que nenni. Les Ibères ne lâchaient rien et repassaient devant, 57-56 puis 59-56 après une balle perdue des Belges. Sur un rebond offensif un peu chanceux, Kim Mestdagh ramenait ses troupes à 59-58. Nos compatriotes sortaient ensuite une grosse défense mais laissaient filer le rebond offensif. Kim Mestdagh écopait d’une faute très légère et les Espagnoles faisaient 61-58. La dernière attaque belge ne donnait rien et la Belgique s’inclinait de trois unités.

Olivier Troisfontaines seul au monde à Mons

Malgré un Olivier Troisfontaines directement impactant et meilleur marqueur de cette seconde manche, Ostende a coulé à Mons qui égalise à un partout dans ces « Finals ».

Dario Gjergja avait prévenu Olivier Troisfontaines qu’il comptait sur lui pour ce périlleux déplacement à la Mons Arena et le Tilffois a répondu présent. Avec 18 points – dont des pénétrations tranchantes – ainsi que 4 rebonds et 2 interceptions pour 18 d’évaluation en seulement 15 minutes, « Oli3F » termine meilleur marqueur de la rencontre et meilleure évaluation ex-aequo avec Jabril Durham (13 points et 7 assists). Malheureusement pour Dario Gjergja, Olivier Troisfontaines était un peu trop seul, trop de joueurs – Schwartz (-2 d’évalutation), Djordjevic (-3 d’évaluation) malgré quelques bons passages, Nakic catastrophique, Mwema (5 points à 2 sur 6) timoré, Buysschaert (-2 d’évaluation) pas dedans – passant à côté, avec seulement Gillet (9 points et 3 rebonds), Sylla (6 points et 7 rebonds) combatif et, van der Vuurst (6 points et 4 passes) apportant une réelle plus-value au jeu ostendais.

Gillet, qui avait démarré la rencontre par un triple très difficile dans le corner et « on the buzzer », avait pourtant été imité par Mwema à la même distance pour mettre Ostende sur du velours, 2-6. Les Renards réagissaient directement via Barnes (9 points, 4 rebonds et 3 steals) et Spencer (5 points et 6 rebonds) au dunk puis au rebond offensif. Le pivot US écopait alors de sa deuxième faute et laissait sa place à Penava. Le jeune intérieur montois allait alors enchainer les paniers pour faire rapidement 17-6. Olivier Troisfontaines et Sylla permettaient aux visiteurs de réduire l’écart à 17-12 après dix minutes.

De retour sur le parquet, Penava continuait son « clinic » tandis que Troisfontaines était létal en pénétration. Gillet de loin puis van der Vuurst remettaient les Côtiers aux commandes, 20-23. La tension et la nervosité étaient palpables, les « babars » bagarraient sévèrement au rebond. En sortie de temps-mort, Gillet plantait une nouvelle banderille mais Cage (8 points et 4 rebonds) – très précieux avec trois paniers très importants – lui répondait de la même distance. Les deux équipes se rendaient coup pour coup mais alors que les ballons ostendais roulaient autour du cercle, Arik Smith (16 pions) effectuait un joli numéro et Justin Cage plantait une énorme bombe. Djordjevic limitait les dégâts pour Ostende et les deux finalistes rentraient au vestiaire sur le score de 37-30.

A la reprise, les Renards provoquaient rapidement des fautes chez les mulitples champions en titre et filaient à 43-30. Depuis la ligne de réparation – le seul endroit d’où les Côtiers ont shooté correctement (95%) -, les visiteurs revenaient à 44-34. C’est alors que Gillet ratait un lay-up tout seul en contre-attaque. De l’autre côté, Cage enchainait un gros rebond offensif, un assist pour Smith et important step-back auquel Mwema répondait d’un dunk, 48-38. Durham décidait ensuite de scorer à mi-distance puis de planter un incroyable tir du parking, avec la faute en prime. Le score passait à 54-38 et Barnes faisait 56-42 d’un très propre mid-range jumper « on the buzzer ».

Dans le dernier quart, il fallait attendre plusieurs minutes avant que ne tombent les deux premiers, à chaque fois derrière l’arc par Anthony Lambot. 62-42, les visiteurs étaient dans les cordes et se distinguaient par un festival de mauvaises passes. Dario Gjergja ne pouvait cacher son exaspération alors que seul Olivier Troisfontaines, de loin, sur contre-attaque ou en pénétration, permettait aux Ostendais d’éviter de prendre le bouillon. Avec son cinq majeur privé de quatrième quart-temps, Ostende ne parvenait qu’à ménager son honneur et les Renards s’imposaient méritoirement 71-59.

Dans une ambiance assez tendue mais qui resta dans les limites du raisonnable, les Renards ont égalisé dans la série, démontrant une solidité défensive et mentale de bon aloi. Les deux finalistes se retrouveront à Ostende lundi pour la troisième manche.

Crédit photo: Champions League

Vanwijn et Dijon trébuchent à la JL Bourg, victoire pour Boukichou et le BCM

Hans Vanwijn et Dijon se sont inclinés à la JL Bourg et devront se reprendre ce dimanche contre Roanne. Boukichou et le BCM ont remporté une importante victoire à Boulazac et devront négocier un périlleux déplacement à Beaublanc ce dimanche.

Malgré un bon Vanwijn (10 points, 4 rebonds et 4 passes), Dijon, largement mené (51-40) à la pause, s’est incliné 89-84 à la JL Bourg, le club de Zlatan Hadzismajlovic. Un deuxième revers de rang pour les Dijonnais qui devront se reprendre ce dimanche contre Roanne.

En revanche, Boukichou (4 points et 2 rebonds) et le BCM ont puisé dans leurs réserves pour renverser une situation compromise à Boulazac. Menés 42-33 à la pause, les Nordistes sont remontés sur le parquet le couteau entre les dents pour arracher la victoire, 75-80. Ce dimanche, c’est un déplacement ardu qui sera au programme du pivot belge et de ses coéquipiers.

« On a montré deux visages différents »

Ce samedi, le game 2 entre Mons et Ostende promet une sacrée belle bagarre.

Au bout du suspens, Ostende a finalement émergé jeudi contre Mons, remportant la première manche 68-65. « L’inexpérience de certains joueurs s’est parfois ressentie. On a montré deux visages différents. Heureusement, l’équipe a pu réagir comme il le fallait sur la fin. Mais ce n’est qu’une première manche et il faut désormais penser à la suite » déclarait Dario Gergja à la DH.

L’expérience des Côtiers sera à nouveau prépondérante car les Montois seront revanchards et voudront profiter de leurs installations pour égaliser dans cette série qui se dispute au meilleur des cinq matchs.

Crédit photo: Philippe Collin

« Cela faisait quatorze ans que je jouais à Pepinster »

Avec un an de retard, Thomas Beaujean pourra relever son nouveau défi au Hall Freddy Winkin.

Pour sa dernière saison dans son club de toujours, Thomas Beaujean avait aidé la P2 pepine a rejoindre le dernier carré de la Coupe de la Province tout en jouant les premiers rôles en deuxième provinciale avec, en point d’orgue, un fameux « topper » à Tilff. « Nous avons réalisé une saison correcte dans son ensemble même si nous espérions faire mieux. Finir à cette deuxième place est frustrant car nous savions que le titre était plus que jouable. Ce n’est pas cette place que nous visions, nous avions la montée pour objectif et ne nous en sommes jamais cachés mais nous avons perdu les rencontres qu’il ne fallait pas perdre » nous résumait Thomas Beaujean au printemps 2020. « Il y avait beaucoup de très bonnes équipes et de bons joueurs en P2A, aucun match n’était gagné d’avance. Les « vieux » m’ont beaucoup appris cette saison. A tous les matchs, j’ai essayé de faire de mon mieux pour aider l’équipe. Si ma formation est plus forte si je suis sur le terrain, alors je suis content de moi. »

Avant de rejoindre Ninane, Thomas jetait un dernier coup d’œil dans le rétroviseur. « Notre défaite en demi-finale de la Coupe nous a marqué. Nous voulions jouer et décrocher le trophée chez nous au Hall du Paire » regrettait-t-il. « L’ambiance dans l’équipe était toutefois super. C’était un défi fou que le club s’était lancé en début de saison avec cette équipe composée de jeunes encadrés par des joueurs plus expérimentés. L’ambiance ne pouvait être que bonne: mes coéquipiers sont de belles personnes. »

Pour poursuivre sa progression, le Pepin – qui vit à Beaufays – avait décidé de rejoindre Ninane et sa jeune R2. « J’ai pris la décision de rejoindre le matricule 1200 car le club m’a proposé un projet qui convenait à mes attente et qui me donne l’occasion de franchir un palier en évoluant en deuxième régionale » nous expliquait alors le jeune talent de Pepinster. « Je veux aider ma future équipe à atteindre ses objectifs et, individuellement, je souhaite franchir un cap et continuer à apprendre. »

La décision de quitter Pepinster, où sa maman est présidente, ne fut pas facile à prendre pour Thomas. « Cela me fait très bizarre de me dire que je ne porterai plus le maillot de Pepinster la saison prochaine. Cela faisait quand même quatorze ans que je jouais là-bas »

Le Covid-19 étant passé par là et empêché la dernière saison de se dérouler correctement, le néo-Calidifontain n’a guère eu l’occasion de s’illustrer en blanc et rouge. Ce n’est que partie remise, le noyau ninanais (Quentin Remy retournant finalement à Tilff) sera pratiquement identique pour le prochain championnat et dirigé par Michael Jaspart, qui fait son retour au Hall Freddy Winkin pour remplacé Nicolas André, promu à la tête de la TDM2 locale.

« C’était chaud »

A domicile lors du game 1, les Ostendais ont eu chaud et s’attendent à une fameuse réception ce samedi à Mons.

Longtemps devant au tableau d’affichage jeudi, les Ostendais avaient vu les Renard recoller au score et passer devant dans la dernière ligne droite. Finalement, l’expérience des locaux avait fait la différence sur quelques triples cruciaux pour l’emporter 68-65. « C’était chaud. Nous aurions dû tuer le match beaucoup plus tôt. Nous avons laissé beaucoup trop de shoots ouverts à l’adversaire. Cela étant, je suis le premier à reconnaître que nous avons connu des moments difficiles. Si nous sommes parvenus à nos fins, c’est grâce à deux gros shoots de Jean-Marc Mwema et Loïc Schwartz en toute fin de match. Nous allons maintenant essayer de donner le coup de massue aux Montois lors de cette seconde manche » déclare Pierre-Antoine Gillet à Sudpresse.

Si les Ostendais veulent logiquement enchainer et auront la baraka, les Renards, confiants dans leur capacités de vaincre les Côtiers mais sans doute déçus d’avoir laissé filer une telle occasion jeudi, n’entendent pas se présenter en victimes expiatoires et feront de ce game 2 une véritable guerre des tranchées où chaque panier, chaque action, sera capitale. Ca promet !

Crédit photo: BCO

Pas d’Euro pour Ann Wauters !

Ann Wauters ne participera pas à l’Euro avec les Belgian Cats. La légende belge doit désormais mettre le focus sur les Jeux Olympiques qu’elle espère disputer avant de prendre, définitivement, sa retraite.

La sélection belge ne compte désormais plus que treize joueuses suite à la décision du staff des Cats de ne pas reprendre Ann Wauters pour l’Euro. « Après consultation du staff et d’Ann elle-même, nous avons décidé de ne pas la sélectionner pour le Championnat d’Europe. L’intention reste de préparer Ann encore d’avantage en vue des Jeux olympiques de Tokyo, notamment via un programme individuel, dès le départ des Cats pour Strasbourg » a expliqué Philip Mestdagh à Basketballbelgium. « Ne pas emmener Ann au Championnat d’Europe n’a pas été une décision facile à prendre. Le programme chargé de cet été nous oblige à surveiller de près la charge de travail de toutes nos joueuses. Nous avons de grandes ambitions et tous les détails sont extrêmement importants. Cela a également été un facteur dans le processus de prise de décision. Le rôle de capitaine d’Ann devra désormais être rempli par d’autres joueuses. »

Si ce choix se comprend sportivement, Ann Wauters étant désormais au crépuscule de sa carrière, il demeure délicat tant la pivot reste tout de même prépondérante dans la vie du groupe et du vestiaire. Il faudra que, collectivement, les Cats remplacent le leadership de la légende belge qui, espérons-le, pourra tout de même participer aux Jeux Olympiques, le but ultime qu’elle s’est fixée depuis plusieurs années.

Crédit photo: Belgian Cats

« Parfait pour les spectateurs neutres »

Dans le quart de finale des Playoffs du championnat israélien, Maxime De Zeeuw jouera ce samedi un importantissime game 3 contre Nes Ziona. Malgré les kilomètres qui séparent le Belgian Lion de la Belgique, Max demeure un spectateur attentif de la finale de l’EMBL entre Ostende et Mons dont le game 2 a lieu ce samedi soir dans le Borinage. Interview.

Max, après avoir gagné le game 1 à domicile, vous vous êtes inclinés jeudi à Nes Ziona. Qu’est-ce qui vous a manqué pour l’emporter ?

Nous nous sommes faits manger au rebond offensif, ce fut la clé de ce match.

Physiquement, comment te sens-tu toi qui revient de blessure ?

Je ne suis pas à 100% suite à ma déchirure au mollet mais j’essaie d’aider au maximum l’équipe étant donné que ce sont les Playoffs.

Malgré les kilomètres qui te séparent de notre « Plat Pays », suis-tu la finale de l’EMBL ?

Oui, en rentrant de mon match jeudi soir, j’ai su voir le dernier quart du premier match entre Ostende et Mons. C’était un très bon match et plutôt indécis jusqu’à la fin. C’est parfait pour le spectateur neutre et je pense que cela va donner une très belle finale.

Crédit photo: Champions League

Le vernis de LeBron se craquelle…

Dans la série perdue sans gloire par les Lakers contre Phoenix, LeBron James a laissé apparaitre un visage particulièrement déplaisant. Analyse.

LeBron James est le roi du story telling, toujours en train de réécrire l’Histoire pour la tourner à son avantage. Ainsi, selon lui, avoir permis aux Cavs menés 3-1 par les Warriors de remporter le titre fait de lui le GOAT. Quant au titre obtenu l’année dernière dans la bulle, LeBron le qualifie de « titre le plus difficile de l’histoire » (interdit de rigoler). Et ce ne sont là que deux petits exemples, tant ceux-ci pullulent, depuis l’arrivée de celui qui, adolescent, s’auto-proclamait « The Choosen One ».

Parmi ses nombreuses manipulations médiatiques, il y a celle qui concerne le leadership. James a constamment essayé de se présenter comme un leader incroyable, mélange de super coéquipier et de mâle alpha, capable de tirer la quintessence des joueurs alignés qui ont la chance incroyable d’évoluer à ses côtés et de sublimer tous les effectifs. Passons sur le fait que James a toujours ou presque disposé d’effectifs incroyables (le Big Three du Heat, Love, Irving et plusieurs All-Stars chez les Cavs, Davis, Gasol, Rondo, Howard et d’autres aux Lakers) qui, lorsque les résultats n’étaient pas au rendez-vous, recevaient les critiques de James. Rappelons nous simplement de son mémorable « Donnez moi un putain de playmaker ! » alors que James, à cette époque à Cleveland, monopolisait constamment la gonfle. Passons aussi sur le fait que longtemps, jouer avec LBJ signifiait attendre dans un coin de recevoir le ballon pour allumer direct et ainsi faire gonfler les passes décisives de l’enfant chéri d’Akron. Passons aussi sur le fait que depuis des années (avec toutefois une amélioration depuis deux ans), James se reposait sacrément bien en défense, se contentant de regarder avec un air ahuri ses coéquipiers lorsqu’un panier était encaissé, de flopper honteusement ou d’aller chouiner auprès des arbitres.

Par contre, nul ne peut oublier de quelle manière, il y a deux ans, il avait conduit à l’implosion du roster des Lakers, se désolidarisant complètement des jeunes « Purple and Gold » et entrainant leur transfert vers d’autres cieux afin de recruter des joueurs plus « Lebron-compatibles », même si cela signifiait pour la mythique franchise de L.A. de brader son futur (et on observe désormais qu’il aurait été plus qu’utile de disposer de quelques jeunes talentueux). Il avait déjà fait le coup à Cleveland, se plaignant du manque de talent(s) du noyau des Cavs (qui avaient pourtant la plus grosse masse salariale) avant de partir sous des cieux plus rémunérateurs en laissant la franchise exsangue.

Dans cette série perdue sans gloire – plusieurs roustes tout de même alors que Chris Paul avait une épaule qui couinait – contre Phoenix, James a fait le boulot (23.3 points, 8 passes décisives, et 7.2 rebonds) sur le terrain sans toutefois dominer ou totalement peser dans les débats. L’absence de Davis s’est révélée préjudiciable et a confirmé ce que beaucoup disaient tout bas: AD est le joueur le plus important du système des Lakers. Mais la blessure de Davis ne peut pas tout occulter. Les Lakers ont manqué de caractère et, là-dessus, James fut tout simplement exécrable. Sur le terrain, il n’a pas lésiné à afficher son mécontentement, sa colère ou son énervement lorsqu’un de ses partenaires se loupait. A d’autres moments, il était franchement passéiste. Dans le game 5, il quittait ses coéquipiers cinq minutes avant la fin avant de les flinguer dans la presse. Et dans le game 6, il est parti sans même saluer les vainqueurs (une attitude encore reprochée aujourd’hui à Thomas et aux Bad Boys de Detroit). Alors, a-t-on vu le vrai visage de James, un grand joueur qui se rêve super leader mais ne l’est pas ? A vous de choisir…