« Nous pouvons nous relancer dans cette série »

Dos au mur, les Renards n’ont qu’une seule option qui s’offrent à eux: gagner.

Dans la troisième manche de cette passionnante finale, Ostende est parvenu a émerger malgré la combativité des Renards qui, une nouvelle fois, échouèrent d’un rien à la Côte. « Nous nous devions de hausser le ton physiquement, surtout en défense, et je pense que nous avons fait ce qu’il fallait » analyse Olivier Troisfontaines.

Cette quatrième manche à Mons s’annonce d’ores et déjà particulièrement stimulante pour les acteurs – qui pourront d’ailleurs profiter de l’ambiance mise dans les gradins par une petite frange de supporters montois autorisés à y assister – et pour les spectateurs. « Le retour d’une partie du public peut évidemment apporter un petit coup de boost à Mons mais, encore une fois, ce sera à nous d’imposer notre jeu et notre physique dès le début du match pour ne pas que les Renards prennent confiance et pour qu’ils sentent s’installer le stress de pouvoir perdre cette finale » nuance « Oli 3F ». « C’est ce côté physique qui va faire que nous allons pouvoir gagner cette finale car nos opposants ont quand même tout donné lors du troisième match. Quatre ou cinq joueurs ont joué plus de trente-cinq minutes et cela se ressentait qu’ils commençaient à arriver au bout de leurs réserves. » 

Si la fatigue se fait ressentir dans les rangs montois, cela ne sera pas une excuse pour Vedran Bosnic. « On a formé un vrai collectif durant toute la saison et si chacun parvient encore à augmenter son impact de 10 % au prochain match, je n’ai aucun doute que nous pouvons nous relancer dans cette série » assurait le coach des Renards à la DH.

Un force de conviction admirable, même si les Borains peuvent être confiants tant ils ont démontré lors du game 2 leur suprématie à domicile. Mais les Côtiers ne viendront pas à la Mons Arena la fleur au fusil, que du contraire. Cela augure d’un duel aussi féroce que passionnant.

Crédit photo: Champions League

Du public à la Mons Arena !

Grâce aux assouplissements du 9 juin, les Renards vont pouvoir compter sur une poignée de fidèles pour mettre le feu dans les tribunes.

A partir de ce mercredi 9 juin, le déconfinement s’accélère en Belgique et il est désormais possible, moyennant certaines mesures de sécurités, d’organiser un évènement en intérieur rassemblant jusqu’à 200 personnes. Dès lors, comme l’explique La DH, les Montois vont pouvoir bénéficier de l’appui d’une petite partie de leurs supporters pour une quatrième manche que les locaux devront absolument remporter sous peine de voir les Ostendais brandir leur dixième trophée consécutif.

« Le retour d’une partie du public peut évidemment apporter un petit coup de boost à Mons mais, encore une fois, ce sera à nous d’imposer notre jeu et notre physique dès le début du match pour ne pas que les Renards prennent confiance et pour qu’ils sentent s’installer le stress de pouvoir perdre cette finale » nuance « Oli 3F ». « C’est ce côté physique qui va faire que nous allons pouvoir gagner cette finale car nos opposants ont quand même tout donné lors du troisième match. Quatre ou cinq joueurs ont joué plus de trente-cinq minutes et cela se ressentait qu’ils commençaient à arriver au bout de leurs réserves. »

Crédit photo: Philippe Collin

Nuit de cartons en NBA !

Tant à l’Est qu’à l’Ouest, on a eu droit à des cartons cette nuit !

A l’Est, Joel Embiid a compilé 40 points et 13 rebonds pour une victoire des Sixers sur les Hawks tandis qu’à l’Ouest, Donovan Mitchell a planté 45 points pour faire gagner Utah.

Antibes, l’équipe en forme en ProB. Le travail de Dan Goethals paie !

Nouvelle victoire pour les Sharks de Daniel Goethals qui continuent de se rassurer.

En réussissant une grosse deuxième mi-temps, les Sharks d’Antibes ont vaincu Evreux, 75-63. Malgré les nombreuses blessures qui ont frappé l’effectif antibois, Daniel Goethals et ses protégés viennent de signer un proban trois sur quatre et se rapprochent de la quinzième place du classement.

Denain Voltaire, la formation dans laquelle évolue Amaury Gorgemans, est, elle, septième au général.

Consécration pour Nikola Jokic élu MVP !

Le génial pivot serbe est le MVP de la saison 2020-2021 !

Vingt-et-un ans après Shaq en 2000, un pivot est enfin à nouveau élu MVP. Nikola Jokic a été choisi pour la récompense ultime qui vient couronner l’avènement d’un joueur exceptionnel, scoreur, passeur, rebondeur et leader. Jokic a conduit les Nuggets a une probante troisième place à l’Ouest malgré les nombreuses blessures qui ont frappé l’effectif des Nuggets. Il n’a manqué aucune rencontre et tourné à une folle moyenne de 26.4 points, 10.8 rebonds, 8.3 passes et 1.3 interception, à 57% aux tirs, 39% à 3-points et 87% aux lancers-francs !

MVP drafté le plus bas de l’histoire, Jokic devance assez nettement Embiid et Curry et confirme, après Nowitzki et Giannis, que l’Europe pèse de plus en plus lourd en NBA.

45 points pour Mitchell et victoire du Jazz sur les Clippers

Un exceptionnel Donovan Mitchell a permis à Utah de remporter la première manche face aux Clippers.

Avec 45 points, Donovan Mitchell fut le grand artisan de la victoire du Jazz sur les Clippers, 112-109. Sans doute fatigués, Leonard (23 points) et George (20 points et 10 rebonds mais 4 sur 17 aux shoots) ont tout de même bien failli l’emporter. Il a fallu que Gobert (10 points, 12 rebonds et 3 contres) bloque la dernière tentative de Morris pour assurer le succès d’Utah. Les Mormons mènent désormais un à zéro dans une série qui s’annonce particulièrement indécise.

https://www.youtube.com/watch?v=bvu-Hz3HPX0

40 points pour Embiid, les Sixers égalisent !

Il a fallu un tout grand Embiid pour que les Sixers dominent les Hawks et égalisent à un partout dans cette série.

Joël Embiid n’a pas été élu MVP – c’est le génial Jokic qui vient d’être consacré – mais il demeure la pièce essentielle des Sixers. Avec 40 points et 13 rebonds, l’intérieur camerounais a porté les Sixers à la victoire, 118-102 face à des Hawks encore accrocheurs. Les deux équipes sont désormais à égalité, un partout, avant d’aller à Atlanta pour les deux prochains matchs.

https://www.youtube.com/watch?v=oAwb2VfB5R0

Gillet, le pion essentiel de Dario Gjergja

Sans flamber, Pierre-Antoine Gillet demeure sans doute le joueur le plus important pour Ostende. Véritable métronome, le Liégeois se met au service du collectif et représente un danger constant pour la défense montoise.

Si Pierre-Antoine Gillet n’affiche pas des statistiques supra-humaines – tout de même 11 points et 5 rebonds de moyenne – dans cette passionnante finale, il est l’Ostendais le plus utilisé par Dario Gjergja et fait office de valeur sûre dans une raquette ostendaise plus jeune et inexpérimentée que les saisons précédentes. De plus, grâce à son excellent tir à distance, « PAG » permet d’offrir un vrai « spacing » à l’attaque des Côtiers tout en attirant constamment l’attention de la défense montoise – Justin Cage en tête – qui ne peut absolument pas se permettre de laisser quelques centimètres au Belgian Lion.

Dans un excellent entretien accordé au journal Le Soir, le Liégeois confirme que cette finale est « l’une des plus exigeantes en termes de tension » et regrette même qu’elle ne soit encore pas plus intense. « Ça ne me déplairait pas qu’elle soit encore plus physique : j’avais le souvenir que les arbitres autorisaient plus de contacts » confie le talentueux « stretch four » au quotidien bruxellois.

Le Covid, les blessés, l’absence d’un vrai pivot de métier, le huis clos, la jeunesse de l’effectif rendent Dario Gjergja plus nerveux et les Ostendais moins dominateurs que par le passé. « Notre groupe manque d’expérience, on a connu beaucoup de blessés puis le Covid, on n’a pas les leaders étrangers ni le rythme ou le contrôle habituels… Tout ça rend notre coach plus fébrile et nos rotations moins fiables. Mais ça ferait aussi de ce titre le plus valorisant car il démontrerait qu’Ostende suit la bonne voie en misant plus que jamais sur des Belges » assure « PAG » à Le Soir.

Dans cette quatrième manche, les Renards auront les crocs, eux qui veulent prolonger le « plaisir » jusqu’à vendredi et s’offrir une belle que tous les spectateurs neutres réclament à corps et à cris. Pour cette quatrième confrontation, les Montois pourront bénéficier du soutien d’une (petite) partie de leurs supporters. « Le retour d’une partie du public peut évidemment apporter un petit coup de boost à Mons mais, encore une fois, ce sera à nous d’imposer notre jeu et notre physique dès le début du match pour ne pas que les Renards prennent confiance et pour qu’ils sentent s’installer le stress de pouvoir perdre cette finale » nuance Olivier Troisfontaines, l’autre Liégeois des Côtiers. « C’est ce côté physique qui va faire que nous allons pouvoir gagner cette finale car nos opposants ont quand même tout donné lors du troisième match. Quatre ou cinq joueurs ont joué plus de trente-cinq minutes et cela se ressentait qu’ils commençaient à arriver au bout de leurs réserves. »

Ce mercredi, il faudra donc s’attendre à une lutte acharnée pour chaque ballon, à une véritable bataille tactique et à quelques coups d’éclats des cadres ou des rôles players. Du basket comme nous l’aimons, en somme.

Crédit photo: BCO

Un bon Boukichou à Beaublanc

Khalid Boukichou fut performant à Beaublanc mais le BCM s’est logiquement incliné chez les Limougeauds. Les Nordistes recevront la « Rocca Team » ce mercredi.

Avec 11 points, 4 rebonds et 3 passes, Khalid Boukichou fut performant dans la mythique salle limogeaude mais les Nordistes se sont inclinés 87-77. Menés de cinq longueurs à la pause, les visiteurs étaient pourtant revenus à deux points du CSP à la demi-heure mais craquaient dans la dernière ligne droite.

Le pivot belge et le BCM recevront Monaco ce mercredi.

« Le rap US est ce qui me transcende le plus avant les matchs »

Durant les Playoffs, rien ne doit être laissé au hasard. L’entrainement, la récupération, les soins, l’alimentation, le sommeil, la concentration sont autant de facteurs qui sont essentiels pour bien performer. A l’aube d’une quatrième manche potentiellement décisive dans cette passionnante finale de l’EMBL, Olivier Troisfontaines lève un coin du voile sur le quotidien d’un athlète de haut niveau. Entretien avec un – futur ?- champion.

Oli, vous avez remporté la troisième manche de haute lutte après une intense bagarre. Est-ce là la réaction que vous attendiez ?

C’est exactement la réaction que nous attendions et dont j’avais parlé dans ce média avant la rencontre. Nous nous devions de hausser le ton physiquement, surtout en défense, et je pense que nous avons fait ce qu’il fallait.

Vu l’assouplissement des mesures sanitaires, une petite partie des supporters montois seront autorisés à encourager leurs favoris ce mercredi. Est-ce là un facteur qui peut influer sur le résultat du match ?

Le retour d’une partie du public peut évidemment apporter un petit coup de boost à Mons mais, encore une fois, ce sera à nous d’imposer notre jeu et notre physique dès le début du match pour ne pas que les Renards prennent confiance et pour qu’ils sentent s’installer le stress de pouvoir perdre cette finale.

De votre côté, quels détails seront essentiels pour vous permettre de vous imposer à la Mons Arena ?

C’est ce côté physique qui va faire que nous allons pouvoir gagner cette finale car nos opposants ont quand même tout donné lors du troisième match. Quatre ou cinq joueurs ont joué plus de trente-cinq minutes et cela se ressentait qu’ils commençaient à arriver au bout de leurs réserves.

Comment aborde-t-on un match aussi décisif que celui-là ?

Quand arrive un match décisif comme celui-là, tu as la bonne pression qui augmente jusqu’au match et tu as envie de te battre sur chaque action car tu sais qu’au bout de quarante minutes, tu peux soulever un trophée. Mais il va falloir que nous soyons concentrés durant ces quarante minutes car nous savons que les Montois ne vont pas nous le donner, ce trophée.

Quelle est ton quotidien et celui de tes coéquipiers dans une finale ou une série de Playoffs ?

C’est toujours vidéo. Nous faisons des ajustements tactiques par rapport au match précédent et une séance de shooting. Ensuite, cela dépend de ce que tu as mais tu peux rajouter une séance de muscu légère ou des soins et massages avec les kinés.

A quoi fais-tu particulièrement attention durant les Playoffs ?

J’essaie de me reposer au maximum. Comme j’ai toujours une fille en bas âge, elle dort dans notre chambre. Pour m’assurer d’avoir suffisamment d’heures de sommeil, je fais chambre à part. Concernant mon alimentation, j’évite le gras au maximum pendant les quelques semaines que durent les Playoffs.

As-tu un rituel les jours de match ?

Oui, bien sûr. Nous avons entrainement le matin, souvent vers 10h ou 10h30. Ensuite, je rentre, je mange léger et puis je fais ma sieste. A seize heures, je mange un bon plat de pâtes ou de riz. Après, j’écoute ma playlist d’avant-match pour me concentrer. C’est toujours du rap US alors qu’en dehors des jours de match, j’écoute vraiment de tout. Mais pour mes matchs, c’est vraiment le rap US qui me transcende le plus.

Crédit photo: Champions League