Les Bucks perdent le G4 et Giannis !

Sans Trae Young, les Hawks ont corrigé des Bucks qui ont perdu leur double MVP.

Sans leur meneur vedette, les Hawks s’en sont remis à leur collectif et à leur défense pour corriger les Bucks, 110-88. Milwaukee a non seulement perdu ce game 4 mais aussi son « Greak Freak », sorti sur blessure et dont l’état est préoccupant.

https://www.youtube.com/watch?v=257m4Ku0c2M

« J’aurais pu partir mais je n’en avais pas très envie après une saison blanche »

Samuel De Angelis a décidé de poursuivre à Visé. Interview.

Samuel, comment vis-tu ce second confinement ?

Je ne le vis pas si mal que ça. C’est vrai que ne pouvoir aller nulle part est ennuyeux mais s’il faut faire ces efforts – comme ne plus aller au restaurant – pour recommencer le basket au plus vite, cela ne me dérange pas.

Le basket te manque donc beaucoup ?

Oui, ça me manque. Cela fait bizarre de ne plus aller aux entrainements et aux matchs alors que j’y allais très souvent. Cela laisse un vide.

As-tu continué à un peu faire du sport ?

Je suis allé, lorsqu’il faisait bon, sur le terrain près de chez moi pour continuer à toucher un peu le ballon.

Tu as décidé de rester à Visé la saison prochaine.

Oui, j’ai décidé de rester à Visé. J’aurais pu partir mais j’avais déjà donné ma réponse à Visé et après une saison blanche, je n’avais pas très envie de partir. J’espère vivre une saison complète avec Visé et engranger de bons résultats.

Non Yves, t’es pas tout seul…

Les Carnets du basketteur, saison 4 ! Courageux lecteurs, vous vous apprêtez à découvrir le dernier carnet de la saison. Il sera, en principe, de retour début septembre prochain. « S’il plait à Dieu », comme dirait ma grand-mère…

L’engagement de cette vielle canaille d’Yves Dehousse à Bastogne en a surpris plus d’uns. Pourtant, ils ont été nombreux les basketteurs principautaires à être charmés par les attraits de la province de Luxembourg. Sorry auprès de ceux que j’aurais sûrement oubliés.

Le plus grand spécialiste du basket luxo est sans conteste Jean-Pierre Fransquet. Non content de driver au Grand-Duché, le Nandrinois d’adoption distilla aussi son savoir du côté de Marche et de Bertrix. Pour rester sur un plan technique, faut-il rappeler la présence de Marc Hawley (Sprimont) sur le petit banc de Neufchâteau où les renforts liégeois se succédèrent ? Au niveau proximité, la palme revient au BC Bomal (P1) qui fit longtemps confiance à de la « main d’œuvre » en provenance de Hamoir. Soit, à 11 bornes de là.

Dans la foulée, on pourrait aussi ouvrir un chapitre « Luxair Arlon ». C’est, en effet, dans ce club que Valery Borgers se distingua en D2… luxembourgeoise. En D4 (belge), les Arlonnais ont également été entrainés par le Grivegnéen, Patrick Lallemand, quand il résidait à Francorchamps. A propos de l’équipe du circuit (P2), elle disputa un tournoi là-bas et y battit une D1 grand-ducale (sans ses Américains). Du coup, le président Poncelet (originaire d’Esneux) demandait à votre serviteur de prendre en charge les destinées sportives de la formation du cru. Et ce, à des conditions plus qu’acceptables, mais je déclinais l’offre en raison de la longueur des déplacements.

Quant à Gaël Laffalize, fiston de Guy l’Aqualien, il fit les beaux soirs, entre autres, de Libin tout y mettant l’ambiance… Plus méconnu, Michel Goosse a longtemps été le secrétaire de Vielsalm (N4) alors qu’il résidait à Jevoumont, sur les hauteurs de Theux, distant d’une cinquantaine de kilomètres. Les « Borquins » de St-Hubert, pour leur part, purent compter sur le coaching de Jean-Luc Godbille (ex-Wanze) et comme joueur puis comme dirigeant sur Stéphane Hanot, en équipes de jeunes à Spa.

On a évidemment gardé le plus savoureux, voire attachant, pour la fin… Natif des environs de Tilff, Jacquie Lemère débuta le coaching en 1958 avec les dames de Hamoir. Il y a donc 63 piges. Auparavant, il avait été champion de Belgique universitaire en hand et évoluait toujours en D3 de foot. Nommé prof de gym à Arlon, il y fondait le Junior en compagnie de Françoise Métivier, son épouse, qui défendit les intérêts du Fémina Liège au plus haut niveau de notre basket. A propos de Jacquie, cette anecdote : voici quelques années, il revint à la province de Luxembourg d’organiser les finales AWBB. Pour l’occasion, la finale dames est baptisée « Challenge Jacquie Lemère ». Sur le site de l’aile francophone, j’écris « Un challenge créé à la mémoire du regretté coach arlonais. » Réaction immédiate de Jean-Pierre Delchef, président de l’AWBB et adepte du second degré : « Michel, je pense que tu as été un peu trop vite en besogne car j’ai encore fait la bise au « mort » pas plus tard que ce week-end. » Regrets… éternels.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : DR

Francis Torreborre a séduit les Tchèques

Après avoir cartonné en Autriche, Francis Torreborre a brillé en République Tchèque. Cela valait bien une compilation de ses highlights.

En République Tchèque, Francis Torreborre a permis a son club de réaliser une saison historique décrochant au passage la médaille de bronze et un ticket européen.

Une « Luxo » avec les Serbes

En manque de distributrice fiable, les Serbes ont naturalisé l’Etatsunienne Anderson qui découvrit le Vieux Continent au Luxembourg. Quant à la raquette anversoise, elle pourrait se « vitaminer » très sérieusement dans les heures qui viennent avec Cameron Krutwig. Ce sont les infos d’EMCE.

La pépite (cycliste) du mardi

Tour 2021 : le public est de retour le long des routes. Une inconsciente – pour rester poli – allemande aussi !

Euro : une ancienne « Luxembourgeoise » championne avec la Serbie

Il y a peu, je vous parlais de la présence de Tatsiana Likhtarovic (33 a, 1,80 m) au sein de l’étonnante équipe de Biélorussie (4e). Surtout qu’elle porte les couleurs d’Esch-sur-Alzette. Mais, on n’était pas au bout de nos surprises avec Yvonne Anderson (31 a, 1,75 m). Une naturalisée qui est donc devenue championne d’Europe en distribuant le jeu de la Serbie. Celle qui preste aujourd’hui à Venise avait, elle aussi, entamé sa carrière européenne au Grand-Duché en 2014/2015. Et plus précisément à l’Amicale Steinsel qui sera désormais coachée par notre compatriote, Logan Draux, en provenance de Bastogne. Où il sera remplacé par Yves Dehousse. Décidément, le monde du basket est bien petit.

Les Giants d’Anvers sont sur le point de réaliser un très gros coup

Plusieurs médias, tant européens qu’américains, évoquent avec insistance la fort probable venue de Cameron Krutwig (22 a, 2,06 m, 108 k) à Anvers. Si tel était le cas, les Métropolitains réaliseraient un très gros coup sur le marché des mutations. En effet, le rookie moustachu – qui ne paie pas de mine de prime abord – est une véritable icône à l’université de Loyola. Il emmena ainsi la formation de Chicago au Final Four 2018 de la NCAA. « Comme je n’ai pas été repris en NBA, je désire désormais devenir professionnel en Europe », déclarait-il récemment. C’est sur le point de se produire…

A qui le Tour ? Aujourd’hui, Fougères

Une des deux villes étapes du jour sera Fougères (46.700 âmes) dont le club joue les premiers rôles en Nationale 2. Et peut se le permettre avec un budget de 520.000 €. Pas mal pour une équipe du 4e niveau. Pays de Fougères Basket, dénomination exacte et complète, fait partie de la poule C avec des rivaux du Nord ainsi que de la banlieue parisienne. L’antre des protégés du président Coudray se nomme la Halle Isty-Specher (1350 places) où ils évoluent devant un millier de spectateurs en moyenne. Deuxième au printemps, la phalange d’Ille et Vilaine visera tout simplement la pole position et donc la montée avec un budget… revu à la hausse.

La télé crève l’écran

Eleven Sports 2 ne manquera rien du game 4 opposant, à 2 h 30, les Hawks aux Bucks. Pour info, le team de Milwaukee mène 2-1 après son succès (113-102) dominical.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FIBA

Paul George en colle 41 et maintient en vie les Clippers !

Grâce à un super Paul George, les Clippers évite l’élimination.

Menés 3-1, les Angelinos, toujours privés de Leonard et Zubac, s’en sont remis à PG13 (41 points à 75%, 13 rebonds et 6 passes), Morris (22 pions), Jackson (23) et Cousins (15 points en 11 minutes) pour venir à bout de Booker (31 points et des Suns), 102-116.

« Plusieurs années que nous sommes au premier plan »

Même si demeureront sans doutes les regrets de n’avoir pas atteint la finale de l’Euro, les Belgian Cats peuvent être fières de leur seconde médaille de bronze.

Contre la Biélorussie, les Belgian Cats ont conquis la seconde médaille de bronze de leur histoire à l’Euro Basket. «Celle de 2017 était une surprise. Celle d’aujourd’hui n’a pas la même saveur parce que les gens attendent beaucoup plus des Belgian Cats. Mais nous sommes très contents. Les attentes sont très élevées. C’est pour ça aussi que je suis fier de mes joueuses. Ce n’est pas facile, il y a beaucoup de pression. Contre la Serbie, je n’ai pas puisé beaucoup dans le banc. Les rotations sont limitées et plusieurs de mes joueuses cadres ont joué beaucoup de minutes. La fatigue est là, mais elles sont venues chercher cette médaille. Cela fait depuis plusieurs années que nous sommes au premier plan dans toutes nos compétitions et on peut être fier de ça. Regardez l’Espagne, qui n’est même pas dans le top 6 chez elle dans cet Euro. Cela situe aussi notre performance dans la durée» confiait Philip Mestdagh dans des propos rapportés par L’Avenir.

Après la déception de la demi-finale perdue du justesse contre la Serbie, les Cats ont su se remobiliser pour ne pas terminer le tournoi en eau-de-boudin. « C’est ce qui me rend fier de mon équipe et de mes joueuses » a ajouté le sélectionneur national dont le regard est désormais tourné vers Tokyo où les Cats disputeront pour la première fois – et avec de vraies ambitions ! – les Jeux Olympiques.

Crédit photo: FIBA

« Attention à Gilbert dans une échappée et très surpris du comportement de Bennett

Cette édition du Tour de France a débuté à toute vitesse pour le plus grand bonheur d’Arnaud Pinte. Interview.

Arnaud, cette édition du Tour de France débutait finalement depuis la Bretagne, une terre de cyclisme où, à l’image de ses habitants, les coureurs n’ont pas ménagé leurs efforts. Après une étape dantesque, c’est Alaphilippe qui a raflé la mise et le jaune.

Alaphilippe fut très impressionnant, il est parti de très loin, sur un terrain où il est indubitablement très fort. Sa victoire n’est pas surprenante car cela reste le champion du monde mais la manière l’est incontestablement.

La seconde étape fut tout aussi superbe avec une victoire magistrale de Van Der Poel qui a raflé le jaune à la barbichette du mousquetaire de Deceuninck-Quick Step. Cela augure d’un Tour de grande qualité ?

Je crois que ce Tour sera ouvert. Porte a déjà perdu du temps – même si cela peut se réguler sur le prochain chrono. Il faudra voir ce que donnera le collectif Jumbo. Roglic et Pogacar sont favoris, peut-être Carapaz aussi avec l’équipe Ineos. Ce sera un tour animé comme le furent déjà les premières étapes. Il y a de la jeunesse dans cette édition et nous allons avoir de belles étapes et de beaux vainqueurs. Nous aurons du spectacle et c’est ce dont nous avons besoin.

Qui vois-tu ramener les différents maillots distinctifs sur les Champs Elysées ?

Pour le maillot jaune, Pogacar possède une longueur d’avance, idem pour Sagan pour le vert et je mise sur O’Connor pour le maillot à pois. Et, évidemment, Pogacar sera d’office le meilleur jeune de cette édition.

Qui vois-tu comme bonnes surprises de ce Tour ?

Je ne suis pas fan mais j’aimerais bien qu’un Français performe. J’aimerais bien aussi que Valverde remporte une étape pour l’immense carrière réalisée. Attention aussi à Philippe Gilbert dans une échappée, la seule manière pour le Remoucastrien de lever les bras sur ce tour.

Et qui pointes-tu comme probables déceptions ?

Pour les déceptions, il faudra attendre encore un peu de se prononcer. Pour Froome, déjà mal en point suite à sa chute, cela risque d’être compliqué et sa fin de carrière se rapproche inexorablement. Bennett aussi, qui a mis une boîte à Patrick Lefevere – et pour mettre une boîte à Lefevere faut se lever tôt – constitue une déception. Il a refusé d’aller au Tour pour des problèmes au genou alors que les examens réalisés récemment en Belgique ont démontré qu’il aurait pu figurer sur cette grande boucle. Je le trouve vraiment hardi de tenter de mettre une boîte à ce vieux roublard de Lefevere qui est dans le circuit depuis longtemps. On évoque une peur de l’échec mais, pourtant, il a déjà brillé sur le Tour.

Que peuvent espérer les Belges – dont le contingent est le plus important depuis de nombreuses années – sur cette édition ?

Les Belges doivent jouer la victoire d’étape, c’est clair comme de l’eau de roche (ndlr: Tim Merlier a remporté la troisième étape). A l’image de l’équipe Wanty, il devront aller dans les échappées et une victoire d’étape n’est pas à exclure. Pour le classement général, cela me semble utopique d’y voir un Belge figurer dans le Top 10 mais nos compatriotes doivent être ambitieux pour des victoires d’étapes. Campenaert est bien, les coureurs de l’équipe Lotto ont aussi de beaux coups à jouer.

« Jamais vu un tel niveau en U10 ! »

Remplaçant Natacha Doppée au pied levé, Tony Fernez a savouré la victoire de Cointe en U10 au Trophée Tilia organisé par Saint-Louis.

Natacha Doppée retenue en tant qu’assistante-coach avec l’équipe nationale jeunes, c’était Tony Fernez qui avait pris place sur le petit banc pour le Final Four du Trophée Tilia organisé par le club de Saint-Louis. « Natacha a effectué un très gros boulot avec nos enfants depuis trois ans et je l’en remercie » souligne « Gentleman Tony ». « De plus, elle a dû composer dans son groupe avec un papa trop présent et qui doit apprendre à se taire: moi (rires). Mes remerciements vont aussi à Monsieur Ventat et son équipe pour cette belle organisation – quelle fête pour notre sport ! – et j’adresse un grand bravo à nos petits Cointois Samuel Bilginer, Ilhiano Quaranta, Sacha Randazzo, Baptiste et Tom Fernez et Romain Heine. »

Un week-end exceptionnel pour les jeunes Grenouilles et les amateurs du ballon orange. « Ce fut un tournoi formidable où les enfants ont appris à jouer devant beaucoup de monde et avec une grosse pression, comme à l’époque de la Coupe de la Province » continue Tony. « Je fus vraiment surpris du niveau de ce tournoi, aussi bien en U12 qu’en U10 ! Il est clair que je n’avais jamais vu un tel niveau en U10, la demi-finale fut juste énorme ! »

Lors de celle-ci, les protégés de l’ancien maestro de la R1 de Cointe ont livré une prestation épatante pour se défaire de l’aussi séduisante équipe de Villers. « Nos Cointois voulaient leur revanche de l’année précédente quand nous avions été battus de trente points par l’équipe de La Villersoise » rappelle Tony. « Cette fois-ci, la pièce est tombée de notre côté grâce à une grosse défense et un très beau collectif. »

En finale, les Grenouilles ont dominé une sélection de jeunes Templiers. « Malheureusement, nous avons affronté une équipe fortement diminuée. La victoire n’avait pas la même saveur car à vaincre sans péril… » précise Tony, toujours aussi compétiteur. « Mais soyons honnêtes, si notre adversaire avait été au complet, je pense qu’il nous aurait battus. Mais ça, nous ne le saurons jamais. » Et finalement, le grand vainqueur de ce tournoi fut le basket, cette passion qui réunit petits et grands.

Crédit photos: PP Photography Amateur

« Une super initiative qui compense l’absence des Coupes chez les jeunes »

Ce sont les jeunes de la Villersoise dirigés par Mike De Keyser qui ont remporté le Trophée Tilia en U12. Entretien.

Mike, qu’as-tu pensé de l’organisation du Trophée Tilia ?

Ce challenge est une super initiative et jouit d’une très bonne organisation de la part de Saint-Louis avec Jean-Luc Ventat à son commandement. Cela compense l’absence assez bizarre de la Fédé de ne pas organiser des Coupes pour les U12. Nous fûmes chaque fois bien reçus dans la salle du Collège.

Vous avez pris la mesure des locaux lors de votre demi-finale.

Malheureusement, nous avons eu une demi-finale assez facile contre les courageux joueurs de Saint-Louis qui ont dépanné suite au désistement de certaines équipes.

Et vous avez conquis le trophée de haute lutte en venant à bout de Sprimont en finale.

Cette finale fut d’un très bon niveau pour les joueurs et une joueuse. Intensité, engagement, stress étaient très présents mais l’issue nous fut favorable et je suis très fier de la manière dont mes garçons sont parvenus à revenir dans le match après avoir été menés de quatorze longueurs. Ils ont vraiment tout donné pour remporter cette finale.

Comment juges-tu l’évolution de tes protégés ?

J’ai repris cette équipe en décembre après que Laurent François, qui était leur coach, ait dû faire un pas de côté pour des raisons professionnelles. Depuis lors, je prends énormément de plaisir à travailler avec cette jeune équipe qui possède un réel potentiel. Ces petits gars ont énormément bossé, même pendant le Covid, mais sur grand panneaux vu leur passage la saison prochaine en U14 régionaux. Il a donc fallu un petit temps d’adaptation pour réajuster le tir sur petits panneaux.