Ann Wauters ira à Tokyo !

Si Ann Wauters ne participera pas à l’Euro avec les Belgian Cats, elle est par contre assurée d’être du voyage au pays du Soleil Levant. Les Belges disputeront ce jeudi leur avant-dernière rencontre de préparation avant le championnat d’Europe.

Voici quelques jours, le staff belge décidait de ne pas reprendre Ann Wauters pour l’Euro. Une déception pour la légende belge même si son objectif ultime demeure de participer aux Jeux Olympiques. Bonne nouvelle, la pivot, qui continue de bosser pour être prête pour la plus grande compétition sportive mondiale, sera bien du voyage au Japon. Philip Mestdagh a confirmé qu’Ann Wauters ferait partie des douze joueuses qui disputeront les première olympiades pour une équipe de basket belge. « Sans elle au début de 2015, il n’y aurait jamais eu une telle histoire chez les Cats. L’histoire que nous avons écrite de 2017 à nos jours est en grande partie due à Ann Wauters » a tenu à préciser très justement le coach des Cats lors de la visite de la Reine Mathilde.

Pour les Cats, l’heure est aux derniers réglages avant l’Euro. Après avoir remporté leurs trois premières rencontres de préparation à Courtrai, les Belgian Cats ont vaincu une nouvelle fois le Nigéria à Cordoue avant de s’incliner de très peu face à l’Espagne. De retour dans notre plat pays, les Belges vont effectuer les derniers réglages et peaufiner leur automatismes lors de deux dernières joutes amicales, jeudi et samedi contre la Grèce. Place ensuite à l’Euro, du 17 au 27 juin, avant les Jeux Olympiques de Tokyo où elles retrouveront la « 3×3 Team Belgium ».

Loïc Schwartz offre une « Decima » historique à Ostende !

Avec une prestation trois étoiles sublimée par d’importantissimes actions, Loïc Schwartz offre à Ostende son dixième titre consécutif de champion de Belgique.

« Le retour d’une partie du public peut évidemment apporter un petit coup de boost à Mons mais, encore une fois, ce sera à nous d’imposer notre jeu et notre physique dès le début du match pour ne pas que les Renards prennent confiance et pour qu’ils sentent s’installer le stress de pouvoir perdre cette finale » avait prévenu Olivier Troisfontaines avant le déplacement des nonuples champions en titre dans le Borinage. « C’est ce côté physique qui va faire que nous allons pouvoir gagner cette finale car nos opposants ont quand même tout donné lors du troisième match. Quatre ou cinq joueurs ont joué plus de trente-cinq minutes et cela se ressentait qu’ils commençaient à arriver au bout de leurs réserves. »

Pas de round d’observation pour cette quatrième manche cette passionnante finale des Playoffs de l’EMBL. Sander Van Caeneghem s’illustrait d’emblée avec quatre points, deux rebonds et deux fautes provoquées, obligeant Buysschaert (6 points) a rapidement rejoindre le banc tandis que le jeune pivot montois allait aussi s’asseoir – drôle d’habitude prise par Bosnic. Spencer (11 points, 11 rebonds et 4 interceptions), bien servi par Cage (5 points, 4 rebonds et 4 assists) , se montrait positivement dès sa montée au jeu avec un « 2+1 » mais Bratanovic (2 points et 2 rebonds) égalisait avant que Djordjevic (14 points et 5 passes) ne fasse « filoche » au-delà des 6,75 mètres pour faire 8-11. Skylar Spencer volait ensuite plusieurs ballons mais les Renards ne parvenaient pas à scorer alors que Loïc Schwartz (20 points, 5 rebonds et 2 assists) faisait mouche de loin pour donner six longueurs d’avance aux Côtiers. Barnes (11 points et 4 rebonds) trouvait la mire à distance puis Spencer mettait le couvercle et Mons était revenu à 13-14. Oublié sous l’anneau, Olivier Troisfontaines (4 points et 2 rebonds) redonnait un peu d’air aux Ostendais avant que Nakic (5 points) ne fasse 14-18 sur un gros rebond offensif.

La nervosité était palpable dans ce début de second quart-temps et Ostende était très rapidement – comme dans le « time » précédent – dans la pénalité. Barnes, depuis la ligne de réparation puis en post-up, gardait Mons au contact, 18-23, et puis 20-23 sur une pénétration de Smith (15 points et 3 passes décisives) qui inscrivait là ses premiers points. C’était à nouveau « Oli3F » qui redonnait de l’air aux visiteurs. Durham (14 points et 3 assists) ramenait ensuite Mons à 24-25 et les Renards allaient même passer devant d’une courte de tête dans une partie où les défenses ô combien étouffantes prenaient le pas sur les attaques. « On the buzzer », Loïc Schwartz permettait aux Ostendais de virer en tête à la pause, 33-34.

Cette seconde période débutait sur les chapeaux de roues avec Mwema (8 points et 3 rebonds), Buysschaert et Djordjevic pour Ostende et Spencer et Smith pour Mons. Loïc Schwartz réalisait ensuite deux fameux numéros avant de servir Gillet (2 points, 7 rebonds et 2 assists) en contre-attaque, 38-45 et temps-mort local. De retour sur le parquet, la défense visiteuse faisait des miracles, les Renard étaient dans le dur. Buysschaert et Penava – fantomatique tout le match – se prenaient le chou. Sur un rebond offensif, Sylla (7 points et 6 rebonds) faisait 45-52 à la demi-heure.

L’écart grandissait rapidement à 45-55 tandis que Lambot se loupait (3 sur 4) sur la ligne des lancers. Heureusement, Smith plantait un gros triple et Durham provoquait une foultitude de fautes, à commencer par une volontaire. Les Montois pliaient mais ne rompaient pas et recollaient à 54-57. C’est alors que Loïc Schwartz plantait une bombe avec la planche et la faute. Ostende repartait à 54-61 mais Durham, depuis la ligne de réparation, et Cage sur un tip-in ramenaient les locaux à 60-61. Djordjevic inscrivait un petit shoot tête de raquette avant de servir Sylla pour le dunk. A 62-65, Loïc Scwhartz gobait un importantissime rebond offensif avant de finalement fixer le score d’un dunk en contre-attaque, 62-69. Le banc ostendais pouvait enfin exulter alors que la déception était logiquement palpable chez les Montois

Au terme d’une belle bagarre, dans une partie tout de même contrôlée de leur part, les Côtiers remportent une « Decima » historique, rendue encore plus belle par l’excellente opposition proposée par les Borains. « Quand arrive un match décisif comme celui-là, tu as la bonne pression qui augmente jusqu’au match et tu as envie de te battre sur chaque action car tu sais qu’au bout de quarante minutes, tu peux soulever un trophée. Mais il va falloir que nous soyons concentrés durant ces quarante minutes car nous savons que les Montois ne vont pas nous le donner, ce trophée » avait souligné, à juste titre, Olivier Troisfontaines avant cette quatrième manche capitale. Le Liégeois avait raison: les Renards se sont battus comme de beaux diables, le trophée remporté par les Ostendais n’en ayant, du coup, que davantage de saveur et d’éclat.

Crédit photo: EuroMillions Basketball League

Gobert justifie-t-il (un peu) son énorme contrat ?

Presque tous les observateurs sont unanimes: Rudy Gobert, aussi fort soit-il, ne mérite pas d’être le titulaire du troisième plus gros contrat de l’Histoire. Ce mardi, en réalisant une action – défensive, évidemment – décisive, le pivot tricolore a, un peu, justifié ses émoluments tout en faisant preuve de son habituelle « humilité ».

En décrochant le troisième plus gros contrat de l’Histoire, Rudy Gobert a réussi le braquage parfait. Augmentation du salary cap et difficultés pour le Jazz d’attirer de bons free agents à Salt Lake City expliquent en partie pourquoi le front office d’Utah a proposé de tels émoluments à Gobert. Si dans sa tête – avec sa «  »melonite aïgue » – Gobert estime mériter cet argent, la plupart des observateurs pensent le contraire. Il faut reconnaitre que même si Gobert fait partie des meilleurs défenseurs de la ligue, il souffre souvent en Playoffs face au « small ball » adverse et n’est absolument pas une menace offensive, son « arsenal » se limitant à convertir quelques alley-oops et rebonds offensifs.

Ce mardi, le Jazz l’a emporté de justesse contre les Clippers, 112-109. Avec 45 points, Donovan Mitchell fut le grand artisan du succès des Mormons mais c’est Gobert, en contrant la dernière tentative de Morris, qui a réalisé l’action la plus décisive de la nuit. De quoi faire oublier sa prestation très moyenne (10 points à 2 sur 6 aux tirs et 6 sur 9 aux lancers-francs et 12 rebonds) et justifier ses pharaoniques émoluments ? A vous de nous le dire…

Le Français s’est en tout cas montré très dissert sur son action décisive. « On menait de trois points et on savait qu’il fallait qu’ils marquent à 3-points pour égaler. Kawhi avait la balle, et Joe a changé sur lui, et on l’a forcé à passer. J’ai en quelque sorte feinté d’aller aider, et je savais qu’ils allaient servir Morris. J’ai donc essayé de contester le tir du mieux que je pouvais » contextualise-t-il pour Basketusa. « J’ai essayé de rester concentré sur l’action. Mes coéquipiers ont confiance en moi pour réaliser des actions en défense comme en attaque en fin de match. J’adore ce genre de moment. Dans un match serré, on a l’opportunité d’avoir un impact. On ne peut pas se préoccuper uniquement des points qu’on marque. C’est ce que font les meilleures équipes : trouver un moyen de gagner même dans des matches comme ça. »

Ouais Rudy, c’est bien…

Loïc Schwartz place Ostende en tête « on the buzzer »

Dans une quatrième manche qui tient toutes ses promesses, Ostende mène 33-34 à la pause.

Pas de round d’observation pour cette quatrième manche cette passionnante finale des Playoffs de l’EMBL. Sander Van Caeneghem s’illustrait d’emblée avec quatre points, deux rebonds et deux fautes provoquées, obligeant Buysschaert a rapidement rejoindre le banc tandis que le jeune pivot montois allait aussi s’asseoir – drôle d’habitude prise par Bosnic. Spencer, bien servi par Cage, se montrait positivement dès sa montée au jeu avec un « 2+1 » mais Bratanovic égalisait avant que Djordjevic ne fasse « filoche » au-delà des 6,75 mètres pour faire 8-11. Skylar Spencer volait ensuite plusieurs ballons mais les Renards ne parvenaient pas à scorer alors que Loïc Schwartz faisait mouche de loin pour donner six longueurs d’avance aux Côtiers. Barnes trouvait la mire à distance puis Spencer mettait le couvercle et Mons était revenu à 13-14. Oublié sous l’anneau, Olivier Troisfontaines redonnait un peu d’air aux Ostendais avant que Nakic ne fasse 14-18 sur un gros rebond offensif.

La nervosité était palpable dans ce début de second quart-temps et Ostende était très rapidement – comme dans le « time » précédent – dans la pénalité. Barnes, depuis la ligne de réparation puis en post-up, gardait Mons au contact, 18-23, et puis 20-23 sur une pénétration de Smith qui inscrivait là ses premiers points. C’était à nouveau « Oli3F » qui redonnait de l’air aux visiteurs. Durham ramenait ensuite Mons à 24-25 et les Renards allaient même passer devant d’une courte de tête dans une partie où les défenses ô combien étouffantes prenaient le pas sur les attaques. « On the buzzer », Loïc Schwartz permettait aux Ostendais de virer en tête à la pause, 33-34.

Le suspens était à son comble pour le retour d’une partie des supporters dans l’arène montoise et la seconde période s’annonce particulièrement disputée.

Crédit photo: BCO

Van Rossom et Valence dominent d’emblée le grand Real Madrid !

Excellente entrée en matière de Sam Van Rossom et de Valence dans leur demi-finale contre le grand Real de Madrid. Les locaux ont dominé les Madrilènes 85-67 et disputeront ce jeudi la seconde manche dans la capitale espagnole.

Pour une bonne entrée en matière, c’est une bonne entrée en matière ! Particulièrement précis inside et à mi-distance (59%), Sam Van Rossom (2 points et 2 passes en 18 minutes) et les locaux prenaient six points d’avance à l’issue du premier quart-temps avant de faire le break dans le second pour mener 44-29 à la pause. La seconde mi-temps était plus équilibrée mais jamais Valence ne sembla en danger. Les locaux s’imposèrent 85-67 et disputeront la seconde manche ce jeudi dans la capitale espagnole.

“On a été dominés quasiment dès le premier play et à chaque fois qu’on a fait une bonne action, on en a fait une mauvaise et on n’a pas enchainé. On n’a pas eu le sentiment de pouvoir lier, on a été très saccadés et ainsi Valence vous punit” a déclaré le coach madrilène après le revers de sa formation.

Crédit photo: Splash by Raman

« La bonne pression augmente »

La pression, un facteur clé dans une finale.

« Quand arrive un match décisif comme celui-là, tu as la bonne pression qui augmente jusqu’au match et tu as envie de te battre sur chaque action car tu sais qu’au bout de quarante minutes, tu peux soulever un trophée. Mais il va falloir que nous soyons concentrés durant ces quarante minutes car nous savons que les Montois ne vont pas nous le donner, ce trophée » nous confie Olivier Troisfontaines avant la quatrième manche de cette passionnante finale de l’EMBL.

La pression demeure un élément essentiel dans les match à enjeu. « Ce sera à nous d’imposer notre jeu et notre physique dès le début du match pour ne pas que les Renards prennent confiance et pour qu’ils sentent s’installer le stress de pouvoir perdre cette finale » ajoute Oli qui évolue dans une formation ayant l’habitude des grands rendez-vous. De quoi faire basculer le titre dans le camps des Côtiers ? Pas forcément selon Vedran Bosnic. « On a formé un vrai collectif durant toute la saison et si chacun parvient encore à augmenter son impact de 10 % au prochain match, je n’ai aucun doute que nous pouvons nous relancer dans cette série » assure le coach des Renards à la DH.

Néanmoins, la fatigue pourrait jouer aussi un rôle crucial dans cette quatrième manche, tout comme le retour du public.  « Le retour d’une partie du public peut évidemment apporter un petit coup de boost à Mons » reconnait « Oli3F ». « Mais  C’est ce côté physique qui va faire que nous allons pouvoir gagner cette finale car nos opposants ont quand même tout donné lors du troisième match. Quatre ou cinq joueurs ont joué plus de trente-cinq minutes et cela se ressentait qu’ils commençaient à arriver au bout de leurs réserves. »

Ce mercredi, il faudra donc s’attendre à une lutte acharnée pour chaque ballon, à une véritable bataille tactique et à quelques coups d’éclats des cadres ou des rôles players qui repousseront leurs limites. Du basket comme nous l’aimons, en somme.

Crédit photo: BCO

Hans Vanwijn et Dijon rendent muette la Chorale de Roanne

C’est dans les grandes largeurs qu’Hans Vanwijn et Dijon ont dominé Roanne.

Hans Vanwijn (8 points, 4 rebonds et autant de passes décisives) et Dijon n’ont pas fait dans la dentelle contre la Chorale de Roanne. Après un premier quart équilibré, les Dijonnais appuyaient sur le champignon pour renvoyer les Roannais dans les cordes, 54-35. L’ailier belge et ses partenaires en remettaient une couche dans la dernière ligne droite pour s’imposer dans les grandes largeurs, 96-64.

« Les Montois ne vont pas nous donner ce titre »

Olivier Troisfontaines et les Côtiers s’attendent à une sacrée belle bagarre lors de la quatrième manche de la finale de l’EMBL à la Mons Arena.

De haute lutte, les Ostendais ont remporté la troisième manche de cette passionnante finale des Playoffs de l’EMBL. Avec désormais un avantage dans cette série, les Ostendais s’attendent à une chaude réception de la part des Montois qui pourront s’appuyer sur une petite frange de leurs supporters autorisés à assister à la rencontre. « Le retour d’une partie du public peut évidemment apporter un petit coup de boost à Mons mais, encore une fois, ce sera à nous d’imposer notre jeu et notre physique dès le début du match pour ne pas que les Renards prennent confiance et pour qu’ils sentent s’installer le stress de pouvoir perdre cette finale » nuance « Oli 3F ». « C’est ce côté physique qui va faire que nous allons pouvoir gagner cette finale car nos opposants ont quand même tout donné lors du troisième match. Quatre ou cinq joueurs ont joué plus de trente-cinq minutes et cela se ressentait qu’ils commençaient à arriver au bout de leurs réserves. »

Pour un match aussi décisif, la pression va inéluctablement transcender certains et annihiler d’autres. « Quand arrive un match décisif comme celui-là, tu as la bonne pression qui augmente jusqu’au match et tu as envie de te battre sur chaque action car tu sais qu’au bout de quarante minutes, tu peux soulever un trophée. Mais il va falloir que nous soyons concentrés durant ces quarante minutes car nous savons que les Montois ne vont pas nous le donner, ce trophée » prévient Olivier Troisfontaines.

Avec deux équipes très proches et particulièrement accrocheuses défensivement, cette quatrième belle promet d’être étouffante et le vainqueur – « Décima » pour Ostende, premier titre pour Mons – sera forcément historique.

Crédit photo: Philippe Collin

La saison de Nikola Jokic ?

Le génial pivot serbe est le MVP de la saison 2020-2021 ! Et cette année pourrait bien être la sienne tant le parcours jusqu’en « Finals » semble particulièrement ouvert à l’Ouest.

Vingt-et-un ans après Shaq en 2000, un pivot est enfin à nouveau élu MVP. Nikola Jokic a été choisi pour la récompense ultime qui vient couronner l’avènement d’un joueur exceptionnel, scoreur, passeur, rebondeur et leader. Jokic a conduit les Nuggets a une probante troisième place à l’Ouest malgré les nombreuses blessures qui ont frappé l’effectif des Nuggets. Il n’a manqué aucune rencontre et tourné à une folle moyenne de 26.4 points, 10.8 rebonds, 8.3 passes et 1.3 interception, à 57% aux tirs, 39% à 3-points et 87% aux lancers-francs !

MVP drafté le plus bas de l’histoire, Jokic devance assez nettement Embiid et Curry et confirme, après Nowitzki et Giannis, que l’Europe pèse de plus en plus lourd en NBA. Cette saison pourrait d’ailleurs être totalement celle de Jokic tant les Nuggets ont une belle carte à jouer – malgré les absences de Barton et Murray – pour rallier les Finals. Alors, le MVP avant le titre pour Jokic ? L’histoire serait belle…

Coach « à la Pierre Richard »

Promis à un bel avenir, l’actuel mentor des Spirou a de qui tenir, croyez-moi. Il risque faire torride durant l’Euro dans les environs immédiats de la salle ostendaise avec « Zean-Marie » aux manettes… Quant à l’infrastructure montoise, elle s’apprête à accueillir une poignée de supporters. Ce sont les infos d’EMCE.

En direct de Flandre Occidentale (1) : Bruges avec « Père Werner »

Le cliché proposé ci-dessus est aussi amusant qu’attachant. A cet égard, reconnaissez-vous le coach de cette équipe (pull vert) à l’allure débonnaire et au look « à la Pierre Richard » ? Sûr que les plus jeunes d’entre vous sont plongés dans un océan d’interrogations. En réalité, il s’agit de Werner Rotsaert (68 ans, quel bel âge !) qui n’est autre que le papa de Sam, l’actuel mentor de Charleroi. Il faut encore savoir que « Père Werner » prêche à l’Avanti Bruges, en 2e Régionale néerlandophone, ayant repris l’entraînement dimanche (photo). Auparavant, ce cameraman et philosophe à ses heures perdues avait été le marqueur fou de cette même formation brugeoise (D1) lorsqu’elle évoluait dans le chaudron de la « Groene Poorte ». Une poignée de (très anciens) Pepins s’en souviennent encore…

En direct de Flandre Orientale (2) : « Zean-Marie » débarque à Ostende

Il y a quelques jours à peine, je vous parlais de la retransmission sur écran géant des matches de playoffs sur la vaste terrasse du « Filou Sportsbar ». Une récente brasserie située à proximité immédiate de la salle d’Ostende mais, aussi, du stade de foot. Faut-il y voir une relation de cause à effet ? Toujours est-il que cet établissement vient d’être repris par Jean-Marie Pfaff (68 ans, quel bel âge !), en personne. L’ancien inénarrable gardien des Diables Rouges y a bien entendu placé un gérant, mais promet d’être présent à l’occasion des confrontations des Belges. Voilà qui promet une ambiance de « kermesse flamande »…

Transferts : une ancienne Malinoise en Espagne, un ex-Spirou à Varsovie

Lors du dernier exercice en date, les Kangoeroes du Winketkaai pouvait s’appuyer sur les services de Tina Jakoniva (28 a, 1,84 m). Cette fois, la Slovène prend la direction de l’Espagne, en général, et de Bembire, en particulier. Une phalange qui vient de terminer 14e sur 16 en D1 et qui se situe au nord-ouest de la péninsule ibérique dans un bourg d’à peine 8000 habitants. Durant son passage à Charleroi (16/17), Adam Kemp (30 a, 2,08 m) s’était davantage distingué par la rudesse de son basket que par la finesse de son jeu. Désormais, il évolue à nouveau dans sa Pologne natale et quitte Start Lublin (6e) pour le Légia Varsovie, surprenant deuxième de la compétition indigène.

La télé crève l’écran

Faut-il vraiment préciser que VOOsport World vous proposera, dès 19 h 45, la 3e manche du face-à-face opposant Renards aux Côtiers ? Et ce, devant 200 spectateurs. Serait-ce le début de la fin ?

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Avanti Brugge