L’Euro 2023 de basket féminin sera conjointement organisé par Israël et la Slovénie.
Ce ne sera que la quatrième fois qu’un championnat d’Europe sera co-organisé par deux pays. Le plus récent étant évidemment celui qui débutera d’ici quelques jours en France et en Espagne.
Crédit photo: Alpha Minds
Au terme d’une saison chahutée, Vincent Kesteloot et Anvers furent éliminé en demi-finale des Playoffs lors d’une belle décisive disputée à Mons.
Ce lundi à Mons, les Anversois ont longtemps rivalisé avec les Montois. Malgré la sortie sur blessure de Gibbs, Kesteloot (18 points et 6 rebonds) et les Giants prirent même les devants en début de quatrième quart-temps avant de craquer inexorablement – la présence du Dudzinski sur le parquet durant ces minutes décisives aurait-elle changé la donne ? – dans la dernière ligne droite, laissant les Renards rejoindre Ostende en finale de l’EuroMillions Basketball League.
« Cela fait très mal » a déclaré Vincent Kesteloot à PlaySport dans des propos rapportés par Basket 360. « J’étais venu dans ma ville natale d’Anvers il y a deux ans pour remporter le titre. La saison dernière, nous avons gagné la coupe et la saison n’était pas terminée en raison de la pandémie de coronavirus. »
En fin de contrat avec Anvers, Kesteloot pourrait avoir joué son dernier match avec les Giants qui doivent désormais préparer la prochaine saison qui sera cruciale pour l’évolution du club.
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Le coach du Jazz analyse l’impact défensif de Rudy Gobert.
“Je pense qu’il y a un parallèle avec l’évolution du jeu, particulièrement en attaque. Il y a quelques années je me rappelle au sujet des bigs qui jouent en pick & pop, de demander à Rudy de sortir sur son joueur. Puis vous avez des bigs qui créent et sur qui Rudy défend partout sur le terrain. Et il y a les situations en isolation où il se retrouve à défendre sur des joueurs plus petits. Il a continué de se développer. Et de mon point de vue et de celui de notre staff, et je pense que ses coéquipiers le comprennent mieux que quiconque, il est capable de faire plusieurs actions. Et au vu de la façon dont le basket est joué à l’heure actuelle, sa protection de cercle est clairement le domaine où il impacte le jeu avec régularité au plus haut niveau, mais cela ne s’arrête pas là, il peut faire plusieurs actions en une, revenir au cercle pour le protéger et/ou prendre le rebond. Sa polyvalence en défense a continué de se développer au point qu’il peut impacter le jeu de plusieurs façons, et nous avons essayé de continuer de lui donner la flexibilité et la liberté de s’appuyer sur ses instincts, et je pense qu’il a trouvé un très bon équilibre entre l’ancrage d’un système défensif qui est construit autour de lui, mais en même temps, il sait quand il peut faire des actions à son initiative, et au final cela fait partie du système” explique le coach du Jazz pour le site internet de la franchise de Salt Lake City.
Après avoir craint l’élimination sur tapis vert, Maxime De Zeeuw et ses coéquipiers d’Hapoël Holon rejoueront finalement – sur terrain neutre ! – la seconde manche de la demi-finale des Playoffs de Winner League contre Gilboa Galil.
Battus de justesse lundi à domicile, Maxime de Zeeuw et Hapoël Holon se rendaient mercredi à Gilboa Galil pour tenter d’égaliser et d’arracher la belle dans cette demi-finale des Playoffs de Winner League. Une soirée que ne risque pas d’oublier le Belgian Lion. « A dix heures cinquante, dans le quatrième quart-temps, alors qu’il restait six minutes et cinquante-huit secondes à jouer, l’électricité s’est coupée. Nous avons attendu et, finalement, les deux Présidents se sont mis d’accord pour recommencer le match si l’électricité revenait avant onze heures cinquante. Nous avons alors attendu et, comme par hasard, l’électricité est réapparue à onze heures et quarante-huit minutes, soit deux minutes avant la deadline » nous racontait Max.
Une situation rocambolesque mais dont les conséquences pouvaient se révéler gravissimes pour Hapoël Holon, sans doute l’un des favoris pour le titre. « Certains joueurs de notre équipe étaient froids, craignaient de se blesser si la partie reprenait et nous avons décidé collectivement de ne pas revenir au jeu. Nous avons écopé, sur le coup, d’un forfait » poursuivait Maxime. « Désormais, la ligue doit se prononcer pour avaliser le forfait ou nous permettre de redisputer cette deuxième manche. »
Les prochaines heures allaient donc être capitales pour notre compatriote. « Je suis assez pessimiste quant à la décision qui sera prise mais j’espère quand même pouvoir rejouer ce match » osait-il. Finalement, les dieux du basket furent entendus et la rencontre sera rejouée ce samedi soir. « C’est une situation complètement surréaliste mais j’espère que cela sera positif pour nous. Le match sera rejoué sur terrain neutre, ce sera clairement un avantage pour nous » souligne le Belgian Lion.
La logique sportive et le bon sens ayant prévalu, Maxime et ses partenaires ont l’occasion d’égaliser dans la série, samedi à Haïfa, et de toujours croire en une qualification pour la finale. Nul doute que cette situation ubuesque aura permis d’encore resserrer leurs rangs. Forza, Max !
Crédit photo: Hapoël Holon
Quand Lebron James se prenait pour Madame Irma, le boulard en plus.
Fraichement débarqué en Floride en juillet 2010 après l’incroyablement ridicule feuilleton « The Decision », LeBron James, non content d’exporter ses « talents à South Beach » se voyait régner sur la ligue pendant longtemps et s’emballait même totalement. « Pas deux. Pas trois. Pas quatre. Pas cinq. Pas six. Pas sept. Si je dis ça, c’est parce que j’y crois » répondait le « King » au chauffeur de salle après que celui-ci ait déclaré que: « On sait que les trois rois que vous êtes, sont là pour remporter des titres et pas qu’un… ! »
On connait la suite, la saison qui suivit, LeBron James se troua complètement en Finals et les Mavs remportèrent le titre. Miami, avec sa super team, parvint ensuite quand même à remporter deux titres, dont un de justesse face aux Spurs, avant de se faire humilier par ces mêmes Spurs la saison d’après. Ensuite, James partit à Cleveland où il remporta un titre en quatre ans avant de quitter la franchise en la laissant financièrement exsangue pour venir aux Lakers où, en trois ans, son bilan se résume à un titre avec astérisque dans la bulle et une correction au premier tour des Playoffs. On est donc bien loin des huit titres promis et de la fidélité envisagée à une franchise. La seule chose qui n’a pas changé, c’est le boulard du gaillard !
Nikola Jokic a réalisé un incroyable triple-double et une performance historique.
Avec 32 points, 20 rebonds et 10 assists, Nikola Jokic fut monstrueux contre Phoenix et digne de son trophée de MVP. Malheureusement, avec seulement Morris (21 pions) et le revenant Barton (14 points et 7 rebonds) à niveau, les Nuggets se sont une nouvelle fois inclinés contre Booker (28 points), Chris Paul (27 points, 6 rebonds et 8 passes) et compagnie, 102-116. Denver est désormais mené zéro à trois par les Suns et au bord de l’élimination.
Le génial pivot serbe, devenant le troisième joueur a réaliser un TD avec 30 points et 20 rebonds, n’a rien à se reprocher tant sa performance est historique. « C’est malheureux que cette performance soit gâchée » déplorait Mike Malone. « Wow ! 20 rebonds. 10 passes. C’est insensé. Vraiment, c’est insensé. Mais c’est le MVP » s’extasiait Ayton, son opposant direct. « Je suis frustré par ma performance car j’ai raté des tirs. Je n’était pas à mon meilleur niveau, surtout dans le secteur du tir. Ce serait bien plus facile si je commençais par mettre des tirs. Evidemment, c’est eux qui font en sorte que ce soit difficile pour moi de mettre des tirs. J’ai fait de mon mieux. Je ne voulais pas perdre » réagissait le principal intéressé.
Nikola Jokic a beau avoir sorti un énorme triple-double, les Nuggets se sont quand même inclinés contre Phoenix et sont au bord de l’élimination.
Avec 32 points, 20 rebonds et 10 assists, Nikola Jokic fut monstrueux contre Phoenix et digne de son trophée de MVP. Malheureusement, avec seulement Morris (21 pions) et le revenant Barton (14 points et 7 rebonds) à niveau, les Nuggets se sont une nouvelle fois inclinés contre Booker (28 points), Chris Paul (27 points, 6 rebonds et 8 passes) et compagnie, 102-116. Denver est désormais mené zéro à trois par les Suns et au bord de l’élimination.
Crédit photo: NBA
Victoire des Sixers chez les Hawks, 111-127.
Dans le sillage de Joël Embiid (27 points, 9 rebonds et 8 passes), les Sixers se sont imposés 111-127 chez les Hawks de Trae Young (28 points et 8 assists) et mènent désormais deux à un dans cette série de Playoffs.
Ce vendredi soir, pendant que d’autres profitaient de la réouverture des restaurants, Khalid Boukichou et Ismaël Bako étaient de nouveau sur les parquets pour un duel belgo-belge en Jeep Elite.
Avec Kevin Tumba et Andy Van Vliet, Bako et Boukichou sont les deux purs poste 5 des Belgian Lions. Les deux gaillards, l’un formé à Ostende et l’autre à Anvers, ont des profils différents: technique et scoreur pour Boukichou, défenseur et athlétique pour Bako. Ils évoluent aussi dans des formations dont les objectifs sont bien éloignés: le BCM se bat pour assurer son maintien tandis que l’ASVEL, assuré de sa place en Euroleague, ne vise rien de moins que le titre.
Ce vendredi, les deux pivots étaient opposés dans une fin de saison particulièrement chargée en Jeep Elite. La logique sportive et financière fut respectée, Lyon faisant le break dans le second quart-temps (13-24) avant de tuer tout suspens à la reprise (13-28) pour s’imposer 61-94. Quant à nos deux compatriotes, ils ont moins brillé que de coutume. 3 points, 4 rebonds et 3 assists pour le Nordiste et 3 rebonds pour le Lyonnais.
Crédit photo: Belgian Lions
Les Belgian Cats affrontent une dernière fois la Grèce ce samedi au Lange Munte de Courtrai avant de prendre la direction de Strasbourg pour y débuter leur Euro.
Jeudi, les Belgian Cats n’ont guère éprouvé de difficultés à se défaire de la Grèce. “On a vu de très belles choses, mais comme coach, on voit toujours des points à améliorer. Ce fut très bon dans le deuxième quart avec du rythme, des extra-passes pour trouver des shoots ouverts, j’ai bien aimé la réaction en deuxième mi-temps sur le rebond défensif car nous avons encore laissé trop de rebonds offensifs à la Grèce en première mi-temps. Et nous avons pu limiter les pertes de balle par rapport à nos précédentes rencontres” a analysé Philip Mestdagh pour BX1 lors l’interview d’après-match. “Nous ne sommes pas encore dans le mode ‘Euro’ mais j’espère qu’avec la rencontre de samedi, tout le monde va hausser son niveau de jeu dans la perspective de la semaine prochaine.”
Les Belges affronteront à nouveau les Grecques ce samedi au Lange Munte avant de prendre la direction de Strasbourg où elles débuteront l’Euro par un match très attendu contre la Bosnie.
Crédit photo: FIBA