« Peut-être à une prochaine fois… »

Avant de prendre la direction de Louvain, Kevin Stilmant a remercié Liège Basket pour cette première saison complète en D1.

Contrairement à Edouard Duperroy, Romain Bruwier, François Lhoest ou Tom Malempré, Kevin Stilmant ne portera plus le maillot de Liège Basket la saison prochaine. Avant de rejoindre Louvain, le jeune géant a tenu à remercier le club principautaire. « Je tenais à remercier le club Voo Liege basket pour ma première saison complète en division 1. Remercier le staff pour m’avoir fais confiance et m’avoir permis de progresser durant cette année pas comme les autres ! Remercier mes coéquipiers pour tous les bons moments passés ensemble et pour la bonne ambiance dans l’équipe ! Peut être à une prochaine fois.. » écrit Kevin sur les réseaux sociaux.

Le jeune pivot accompagnera Romain Boxus au SportOase. « Kevin Stilmant se joindra également à notre équipe. Kevin est un belge, 21 ans, 2m08 grand pivot qui a également rejoint VOO Liège Basket la saison dernière. Kevin rejoindra Stella Artois Leuven Bears la saison prochaine et a signé un contrat de deux ans » annonce le club louvaniste sur sa page Facebook. « C’est un jeune talent avec beaucoup de potentiel de croissance. Avec les entraîneurs Eddy Casteels et Jill Lorent, il veut améliorer ses compétences et ainsi continuer à devenir un pivot à part entière. Kevin est un travailleur acharné et très désireux d’apprendre. C’est aussi un vrai joueur d’équipe. »

Crédit photo: Philippe Collin

« Un concept inédit »

L’AWBB lance un concept inédit: la Coupe AWBB 3X3. Découverte.

Les périodes troublées sont parfois un terreau fertile pour l’innovation. C’est précisément ce qui fut le cas pour l’AWBB qui a décidé de lancer sa Coupe AWBB 3X3. « C’est un très belle initiative et un concept inédit car je ne connais aucun pays qui organise une telle compétition » souligne Sélim Ben Assia, Responsable marketing à l’AWBB et en charge du développement du 3X3. « Avec le Covid, nous avons pu nous réunir autour de la table pour définir ce projet qui sera une vraie compétition que nous voulons aussi prestigieuse que la Coupe AWBB traditionnelle en 5X5. »

Le 3X3 est indéniablement une discipline – olympique d’ailleurs – qui a le vent en poupe et qui, d’une certaine manière, revient aux fondamentaux du jeu. « Le 3X3 plaît énormément aux pratiquants. C’est une forme de basket moderne, dynamique, ludique, dans laquelle il n’est pas possible de se cacher, avec du suspens et une vraie qualité technique. C’est une forme de jeu idéale en complément du basket en 5X5 » nous précise Sélim.

Concrètement, pour sa première édition, trois tours de compétition seront organisés. Le premier, pour les Messieurs (à partir de seize ans), qui réunira 48 équipes le vingt-neuf août. Le second mettra aux prises, le six février, les 24 équipes Messieurs qualifiées et le 24 équipes Dames (à partir de quinze ans) inscrites. Enfin, les finales Hommes et Dames auront lieu lors du week-end des Coupes AWBB. « Tous les clubs, toutes divisions confondues, peuvent inscrire une équipe qui doit être composée de quatre affiliés du club. Mais ceux-ci ne doivent pas forcément évoluer au sein de la même formation en championnat classique. Les clubs seront libres de modifier leurs effectifs entre deux tours » nous explique celui qui bosse à l’AWBB depuis 2013 et qui œuvre depuis plusieurs années pour intégrer le 3X3 aux activités organisées par la fédération. « Les règles FIBA seront d’application lors des rencontres arbitrées par des référés licenciés, et vu la nature de la discipline, de chouettes surprises pourraient survenir lors des matchs éliminatoires. » 

Pour cette première édition, l’AWBB a souhaité que la formule soit « simple et accessible »« Des évolutions sont déjà imaginables en fonction du succès de cette avant-première » nous confie Selim, enthousiaste concernant ce projet aussi fédérateur qu’ambitieux. Un appel à candidatures sera lancé auprès des clubs pour l’organisation des différents tours. Nul doute que cette nouvelle compétition mettant en valeur une discipline en plein essor devrait, après plus d’un an sans basket, motiver les basketteuses et basketteurs.

Pentecôte esneutoise

Retour sur le mémorable rendez-vous de la Pentecôte fixé au terrain extérieur de l’Alfa. Plus haut sur l’Ourthe, le BBC Bomal ne poursuivra pas l’aventure (avec « ses » Hamoiriens) en 1ère Luxembourgeoise. Hors frontières, les playoffs ne sont pas encore finis pour Den Bosch et Bamberg. Ce sont les infos d’EMCE.

La pépite (esneutoise) du mercredi

« Au tournoi de basket, il fait toujours un jour beau et l’autre moche. » Combien de fois n’ai-je entendu cette réflexion lors de ma période esneutoise. Il faut savoir que le club des bords de l’Ourthe a organisé au milieu de la fin du siècle dernier un trophée de la Pentecôte dont la réputation dépassait nos frontières. C’est ainsi que des formations haut de gamme belges, françaises, néerlandaises, ou encore, allemandes croisèrent le fer sur l’emblématique terrain extérieur de l’Alfa (photo). Autre habituée des lieux, la « Sélection McGregor » concoctée par un personnage haut en couleurs cherchant à placer l’un ou l’autre de ses protégés dans des clubs de la région. Dans ce contexte, je me souviens d’une mémorable bagarre générale initiée par ces Américains durant la finale 1978. Impossible non plus de ne pas évoquer l’omniprésence des Normands de Pont l’Evêque (13 bornes de Trouville) emmenés par cet épicurien de Kiki. Dont j’ai malheureusement appris le décès en mars dernier. Tout comme Esneux, la bourgade du Pays d’Auge (4300 âmes) vit « basket ». Savez-vous que Marine Johannes (ASVEL, WNBA) et Nicolas Batum (NBA) y effectuèrent leurs premiers dribbles. Sans oublier que la phalange du coin fut renforcée, en 2008, par un certain… Richard Dacoury.

Bomal (et ses Hamoiriens) en P1 luxembourgeoise, c’est du passé

La décision n’a pas été facile à prendre et n’est tombée qu’en tout début de semaine : le BBC Bomal n’inscrira plus sa formation majeure au sein de la P1 luxembourgeoise. Pour rappel, ce sympathique club proche de notre province s’appuya longtemps sur des renforts en provenance de Hamoir. Il sera remplacé par la… troisième phalange de St-Hubert. Autrement dit, les « Borquins » compteront deux équipes au sein de l’élite « luxo ». Le cercle bomalois n’est pas mort pour autant avec 2 P3 hommes, une P1 dames ainsi que 6 teams de jeunes. Il y aura donc encore de l’ambiance dans la salle de l’athénée local…

Playoffs venus d’ailleurs : Den Bosch et Bamberg peuvent encore y croire

Battus à l’aller, les New Heroes de Den Bosch ont encaissé un deuxième revers, cette fois, à domicile sur le score de 82 à 89 (41-39, à mi-parcours). Bref, les émules de Jean-Marc Jaumin n’auront plus droit à l’erreur, demain, au ZZ Leiden. En Allemagne, Bamberg (sans Thompson, ex-Ostende) a surpris (87-84) Ludwigsburg et revient ainsi à deux manches à une. Roijakkers, le digne successeur de Moors, et les siens devront confirmer la tendance dès jeudi soir. Sans quoi, leur rival filera en finale contre le Bayern Munich encore vainqueur (72-86) de Crailsheim (Lasisi 7 p).

Retour en Suisse pour Jan Callewaert, l’éphémère coach de Namur Capitale

Officiellement, on ignore toujours les raisons précises qui ont poussé Jan Callewaert à déserter le petit banc namurois en pleine saison. Pour rappel, il était arrivé, l’été dernier, au confluent de la Sambre et de la Meuse après avoir été champion de Suisse avec les Fribourgeoises. Après une période sabbatique, le citoyen de Wevelgem reprend le chemin de la Confédération Helvétique puisqu’il y prendra en charge le centre de formation conjoint de Monthey (garçons) et Troistorrents (filles).

La télé crève l’écran

Game 1 de la demi-finale opposant Ostende à Limburg United, à 20 heures, sur VOOsport World 4.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : archives d’Esneux

La « baseball pass », une arme de destruction massive

Peu de passes offrent si rapidement deux points faciles tout en permettant à plusieurs joueurs de souffler.

S’il est une passe parfois trop peu utilisée dans le basket, c’est bien la « baseball pass ». Pourtant, bien exécutée, elle offre deux points faciles tout en permettant à plusieurs joueurs de se reposer. Une arme de destruction massive en somme que certains joueurs – Kevin Love par exemple – maitrise à la perfection. Une passe que LaMelo Ball, très bon pour sa saison rookie chez les Hornets, apprécie utiliser.

« Un choix logique »

Arrivé cet été en provance de Dison-Andrimont, Jordan Delrez a logiquement décidé de prolonger à Welkenraedt. Entretien.

Jordan, comment vis-tu ce second confinement ?

Je dois reconnaitre que ce n’est pas toujours évident. J’essaie de faire des activités que je n’ai pas toujours l’habitude de faire en temps normal mais le basket me manque vraiment. Je me réjouis de pouvoir retoucher la balle et de pouvoir boire un bon petit verre avec mes coéquipiers après les entrainements et les matchs.

Continues-tu tout de même à faire du sport ?

Non, je n’ai pas vraiment maintenu une activité physique. Je dois bien reconnaitre que la course à pied n’est pas ma tasse de thé (rires). Mais que Gino (ndlr: Fortuna, le coach de Welkenraedt) se rassure: je ferai le maximum pour arriver dans la meilleure forme possible lorsque nous pourrons reprendre à 100%.

Comme ton coach, tu étais arrivé à Welkenraedt lors de la dernière saison en provenance de Dison-Andrimont. Et comme ton coach, tu as décidé de poursuivre chez les Noirs.

Exact. c’était un choix logique et une décision facile à prendre dans le sens où j’ai été très bien accueilli par les club ainsi que par mes nouveaux coéquipiers. De plus, je me voyais mal changer d’équipe alors que nous n’avions joué qu’un mois tous ensemble.

Quelles sont tes envies pour ce qui sera ta « vraie » première saison à Welkenraedt ?

Que ce foutu virus soit enfin derrière nous et que nous puissions petit à petit reprendre une vie « normale ». Concernant plus spécifiquement le basket, j’espère que nous pourrons vivre une saison pleine, sereine et, surtout, remplie de victoires. Le tout, évidemment, dans une excellente ambiance.

« Ne pas sous-estimer un adversaire »

Ayant bénéficié d’un petit plus de repos que les Limbourgeois, les Ostendais ne veulent pas aborder cette demi-finale la fleur au fusil.

Ce sera donc Limburg que les Ostendais devront vaincre pour parvenir en finale. « Limburg a peut-être un peu moins de repos maintenant, mais il faut aussi près de trois jours pour préparer le premier match », a nuancé l’entraîneur Dario Gjergja à Het Laatste Nieuws dans des propos rapportés par Basket 360. « Je ne pense pas que ces quelques jours supplémentaires auront un impact sur le match de mercredi, mais cela pourrait avoir un impact sur un éventuel troisième match. Quoi qu’il en soit, il ne faut pas sous-estimer un adversaire. »

Avant la « belle » entre Alost et Limburg, Olivier Troisfontaines, blessés, nous avait livré ses impressions. « Nous n’avons pas de préférence. Nous savons que tant Alost que Limburg, il faudra gagner ces deux matchs-là en défense. Peut-être que Limburg nous convient mieux au niveau des « match-up » mais nous n’avons pas de réelle préférence » nous avait ainsi confié le Liégeois qui a été exaucé. Cette demi-finale aura des accents liégeois, tant du côté d’Ostende (« Oli3F » et Gillet) que de l’outsider limbourgeois (Marnegrave, Mitchell et Massot).

Un duel sous forme de retrouvailles aussi pour Ajay Mitchell qui affrontera la formation drivée par le coach qui l’a pour la première fois convoqué avec les Lions, pour Marnegrave et Desiron aussi qui affronteront leur ancien club. Pour Sacha Massot, cette qualification lui permet de confirmer son potentiel de jeune coach après avoir fait ses armes à Liège et avoir conduit Limburg à la cinquième place du général pour sa première saison au Hubo.

Crédit photo: Philippe Collin

« Léa est une poste 4 qui sait jouer à l’anneau, shooter et a un ADN de guerrière »

Lors de la dernière intersaison, Herve-Battice avait signé trois recrues de choix: Céline Henry, Maureen Poussart et Léa Cosentino.

En plus de Céline Henry, Herve-Battice avait transféré Maureen Poussart et Léa Cosentino. « Nous avons signé deux jeunes joueuses qui, je l’espère, vont rester un bout de temps à Herve-Battice et s’inscrire dans un projet à long terme. En effet, nous avons quelques pépites au sein du club, le but est de les conserver et de bien les entourer pour qu’elles intègrent assez vite le noyau de la R1 » nous avait alors expliqué Alain Denoël. « Un de mes souhaits était d’avoir une équipe plus grande et plus physique l’an prochain. Maureen est une ailière d’un mètre septante-trois qui a beaucoup de talent et de qualités et qui apportera de la fraîcheur à notre jeu parfois trop stéréotypé. Léa est une poste 4 qui sait jouer dos à l’anneau, qui a possède une très bon shoot dans le pourtour et un ADN de guerrière. Nous devions aussi veiller à transférer des filles qui collent à la mentalité du club, des filles motivées à l’idée de venir s’entrainer et dotées d’un certain sens de l’humour. Nous avons tapé dans le mille pour ces deux recrues. »

Le Covid ayant mis un terme très prématurément au championnat 2020-2021, nul doute que les nouvelles recrues herviennes ont des fourmis dans les jambes pour la prochaine saison.

Crédit photo: Herve-Battice

Retin Obasohan champion et MVP !

Avec Nymburk, Retin Obasohan a remporté le titre de champion en République Tchèque et fut élu MVP de la finale.

En demi-finale, Opava était venu à bout, en cinq matchs, de Kolin et Francis Torreborre. L’explosif Liégeois, qui finit la saison sur les rotules et avec une fracture de fatigue au pied droit, a remporté la médaille de bronze et un ticket européen avec sa formation qui a réalisé une saison historique. Retin Obasohan, lui, a carrément raflé le titre de champion avec Nymburk – comme cela devait être le cas – et le titre de MVP d’une finale dans laquelle le combo-guard des Belgian Lions a tourné à 16 points, 3 rebonds et 3 passes en moins de vingt minutes de moyenne.

Lors du game 1, Obasohan avait planté 16 points en 21 minutes pour une large victoire de Nymburk, 102-73. L’arrière belge récidivait avec 16 points en 15 minutes à Opava pour une nouvelle victoire de sa formation, 89-108, et pouvait savourer un titre de champion qui venait valider une excellente saison des favoris du championnat de République Tchèque.

Crédit photo: FIBA

« Nous avons besoin de tout le monde »

Le rebond, un secteur clé pour la demi-finale entre Mons et Anvers.

« Nous avons besoin de tout le monde » a déclaré l’entraîneur Christophe Beghin à Het Laatste Nieuws dans des propos rapportés par Basket 360. « Chaque joueur a sa tâche et son rôle et doit être en mesure de contribuer. Le danger ne doit pas toujours venir des mêmes joueurs. Ça doit être notre force. »

Pour tenter de forger l’exploit à la Mons Arena, les Giants devront être attentifs au rebond. « Mons est une équipe qui va fort au rebond offensif et force beaucoup de deuxièmes chances. Nous devons éviter cela. »

Crédit photo: Philippe Collin

« Je suis très altruiste »

C’est souvent ceux qui en parle le plus…

James Harden a réussi son retour sur les parquets après une absence d’un mois. « Je ne savais pas à quoi m’attendre. C’est la plus longue période que j’ai passée sans jouer au basket. Je ne savais pas, surtout en sortant du banc, en ne jouant pas le premier quart-temps, il fallait rester chaud et faire tout ce qui est nécessaire pour aller sur le terrain et donner le meilleur de moi-même. Je dois juste aller sur le terrain, jouer avec confiance, faire ce que je fais et ne penser à rien. Cela m’a pris un peu de temps, mais au bout du compte c’est juste du basketball et quelque chose que j’aime faire » a-t-il déclaré à ESPN. « Je ne veux pas me vanter, mais je suis vraiment bon à ce jeu. J’étudie le jeu. Je suis très altruiste. Je joue de la bonne façon chaque soir. Je n’essaye pas de faire des choses que je ne peux pas faire, ou qui ne seraient pas bénéfiques à l’équipe. Puis cet état d’esprit me permet d’être bien dans ma tête. »