« C’est un chouette pays »

Ce dimanche, Francis Torreborre débute à Opava la demi-finale des Playoffs du championnat de D1 de République Tchèque. Pour Liège & Basketball, l’explosif Liégeois se confie sur sa vie en Bohème et sur la préparation de ce duel qui s’annonce épique.

Francis, comment s’est déroulée cette semaine préparatoire ?

Après la victoire de jeudi synonyme de qualification pour la demi-finale, le coach nous a offert trois jours de congé. Nous avons repris les entrainements lundi. Moi j’étais au repos lundi et mardi pour soigner une petite blessure au pied, le meneur titulaire aussi devait soigner un petit bobo. Mais les entrainements se sont déroulés dans la bonne humeur et nous avons préparé notre demi-finale contre Opava.

Un sacré programme vous attend à partir de ce dimanche !

Le premier match aura lieu dimanche à Opava et puis lundi à Opava tandis que la game 3 aura lieu chez nous jeudi.

Comment est la vie en République Tchèque ?

La vie ici est sympa. C’est un chouette pays même si je n’ai pas eu l’occasion de trop visiter à cause des restrictions sanitaires. A cause du Covid, je ne peux pas profiter à 100% de mon séjour ici – mais c’est partout pareil – mais cela me permet de me concentrer à fond sur le basket.

Crédit photo: Kolin

Westbrook, le digne successeur de « Big O »

Russell Westbrook est définitivement le digne successeur d’Oscar Robertson qu’il a égalé et pourrait dépasser prochainement au nombre de triple-doubles réussis.

Le joueur actuel qui se rapproche le plus de « Big O » est sans nul doute Russell Westbrook, véritable machine à triple-doubles. Un parallèle qui fait plaisir au meneur des Wizards. « Quand vous êtes cité aux côtés de grands noms comme Oscar, et que vous êtes félicité par lui comme je l’ai été, c’est vraiment un honneur, et c’est quelque chose que je ne prends pas pour acquis » confiait-il à la presse US.  « Oscar est quelqu’un qui en a fait plus pour le sport… Il jouait à une époque où c’était difficile d’être un athlète noir-américain. Il en avait conscience et il a sacrifié tellement de choses pour jouer. Je suis juste reconnaissant d’avoir mon nom lié à lui ».

En course pour battre le record de triple-doubles de Robertson que beaucoup pensaient inatteignable, Westbrook fait aussi l’unanimité dans sa franchise à défaut de la faire dans les médias. « J’espère que Russell décrochera ce record car c’est quelque chose qu’on pensait impossible pour un joueur de 1m90 » révèle Scott Brooks à NBC. « Il garde cette ténacité de jour en jour. C’est énorme de le voir nous guider sur le terrain, mais aussi en dehors, dans le bus, à l’hôtel… Il est juste incroyable. Il est incroyable pour notre franchise. Je ne pourrais pas être plus heureux pour lui et sa famille. Il le mérite. J’espère qu’il aura ce record. Ce sera incroyable ! »

Dans la nuit de samedi à dimanche, Westbrook a égalé le record de « Big O » en totalisant 33 points, 19 rebonds et 15 passes lors d’une victoire décisive dans l’Indiana. « « C’est l’un des meilleurs joueurs de basket de tous les temps » a salué Bradley Beal après la rencontre.

« J’ai redécouvert les dimanches matins »

Jérôme Piret en a sa claque de ce Covid et se réjouit de pouvoir reprendre avec Tilff en première provinciale. Interview.

Jérôme, comment vis-tu ce second confinement ?

Même si j’ai eu la chance de n’être que très peu perturbé professionnellement car je suis géomètre, j’en ai un peu ma claque de ce Covid. Je suis clairement en manque de grosses fiestas, de grosses troisièmes mi-temps, de grosses triplettes. Le seul point positif est que j’ai pu redécouvrir les dimanches matins (rires). Je vais rouler tous les dimanches matins en VTT avec des amis depuis le début du deuxième confinement.

Poursuivre au sien de la P1 de Tilff fut un choix facile pour toi ?

En effet, un choix très logique et très facile à faire. J’apprécie beaucoup les gens et l’ambiance qui règne à Tilff.

Quelles sont tes envies pour la prochaine saison ?

J’ai le même objectif que pour cette saison annulée. Nous espérons réaliser une belle saison et enchainer assez rapidement quelques victoires. En espérant que le retour de « Q » (ndlr: Quentin Remy) puisse nous aider à y arriver.

Ajay Mitchell, Rookie of the year ?

La pépite liégeoise est nommée pour le trophée de Rising Star of the Year.

Ayant réalisé d’excellentes performances avec Limburg, actuellement cinquième du championnant, tout en étant sélectionné pour la première fois par Dario Gjergja pour rejoindre les Belgian Lions, il est tout à fait logique qu’Ajay Mitchell soit nommé le trophée de Rising Star of the Year. Ses deux concurrents sont deux Anversois: Vrenz Bleijenbergh et Niels Van Den Eynde. Si ce dernier (5,5 points et 2 passes) semble trop juste, le duel aura lieu avec le longiligne forward des Giants.

Bleijenbergh – dont l’objectif demeure d’être drafté prochainement par une franchise NBA – tourne à 10 points, 5,5 rebonds et 4 passes. Ajay Mitchell, lui, carbure à 8 points et 3 passes décisives sans pouvoir profiter d’un physique aussi avantageux que son adversaire. Quant aux résultats collectifs, certes le bilan d’Anvers est meilleur (troisième place contre cinquième pour Limburg) mais les Giants déçoivent, eux qui voulaient concurrencer Ostende. Dès lors, difficile de prédire qui remportera ce trophée. Et si Ajay ne l’emporte pas cette année, nul doute qu’il mettra la main dessus la saisons suivante !

Crédit photo: Limburg

Un tandem Delalieux/D’Espallier cinq étoiles domine Liège

En l’absence de Ryan Kriener avec la rapide sortie de Malcolm Bernard, Liège – qui fêtait le retour de Boxus – avait un beau coup à jouer contre Louvain mais les Principautaires sont tombés sur plus forts, dominés par de magnifiques Jonas Delalieux et Seppe D’Espallier.

Début de match catastrophique des Liégeois – qui savaient pourtant la nécessité de bien débuter la rencontre – qui encaissaient un 2-12 en trois minutes, incapables de contenir les offensives des Louvanistes qui jouaient très juste en l’absence de leur fer de lance Ryan Kriener. Bojovic (19 points et 7 rebonds mais 7 sir 19 aux tirs) stoppait l’hémorragie derrière l’arc, imité par Lemaire, et les locaux recollaient rapidement à 12 partout sur une pénétration de James Potier (2 points et autant de passes et de rebonds). Sur un tear-drop, Bojovic faisait passer les Principautaires devant et Eddy Casteels craquait un temps-mort pour arrêter la série (12-0) des locaux. Une passe derrière le dos de Lambermont permettait à Romain Bruwier (6 points, 2 rebonds et 1 passe) de claquer un beau tip-in avant de reconvertir un autre rebond offensif, 20-15. Et c’est sur un triple de Lhoest (11 points, 8 rebonds, 3 passes et 2 steals pour 16 d’évaluation, la meilleure parmi les joueurs liégeois) que se concluait ce premier quart-temps complètement fou durant lequel, après un départ catastrophique, les locaux signaient un 21-3 en sept minutes !

Le début de second quart ressemblait étrangement au début de match, les Bears en profitaient pour recoller à 23-20 en deux minutes. Une collision entre Bojovic et Bernard (11 points et 3 rebonds en seulement 12 minutes) laissait l’Américain au sol pendant de longues secondes. Les locaux aussi semblaient groggys, il fallait attendre plus de quatre minutes pour que Liège ne marque ses premiers points via un triple de Lhoest, 26-22. Petite surprise, Romain Boxus (8 points) montait alors au jeu pour remplacer « Franky ». D’une bombe, D’Espallier (25 points, 8 rebonds et 5 passes, 32 d’évaluation !) remettait Louvain aux commandes, 28-29, puis 28-31 sur transition par Kotrulja (5 points, 3 rebonds et autant de passes). Les Liégeois, toujours incapables d’alimenter le marquoir, buvaient la calice jusqu’à lie dans ce second quart qui se concluait sur le score de 28-35.

Sitlmant (4 points) puis Bojovic permettaient aux Liégeois de revenir à 32-36 au retour des vestiaires. Mais, sur transition, les Bears trouvaient leur rythme pour faire 32-40, entrainant la colère de Lionel Bosco, obligé de prendre un temps-mort rapide. Bojovic trouvait enfin la cible derrière l’arc 35-42, mais D’Espallier lui répondait de la même distance, 35-45 avant que l’expérimenté ailier liégeois ne score plus près du cercle, 37-45 et ne récolte ensuite une faute technique. De quoi le fâcher et le pousser à inscrire un nouveau panier mais les Principautaires ne parvenaient pas à limiter les Bears, 39-50. Le passage en zone 1-3-1 des locaux ne s’avérait guère probant, 39-58. Romain Boxus mettait fin au mutisme des Sang et Marine d’une bombe du parking avant que Bruwier ne claque un dunk en transition, 44-59.

Les Liégeois via Boxus – remonté comme un coucou – et Lhoest reprenaient idéalement ce dernier quart, affichant une combativité retrouvée pour revenir à 52-61, forçant l’ancien sélectionneur national – qui avait alors Lhoest et Bosco sous ses ordres – à craquer un temps-mort après moins de deux minutes. Si Lhoest marquait ensuite en pénétration, Lemaire forçait un peu tandis que dans le camp d’en face, le tandem Delalieux/D’Espallier continuait son festival, 56-72 à l’entrée du money time. Heath (8 points, 4 rebonds et 8 passes) – impressionnant balle en main et en pénétration – se jouait aisément du press local et Eddy Casteels ouvrait son banc, lançant de nouveaux jeunes belges sur le parquets. Cette fin de partie anecdotique était toutefois éclairée par un superbe dunk de D’Espallier et un lay-back à l’aveugle de Delalieux (31 points et 8 rebonds, 38 d’évaluation !) et la rencontre se terminait sur le score de 61-88 , confirmant que les Bears seront de sacrés clients en Playoffs.

Crédit photo: Philippe Collin

Du très bon et du très mauvais pour Liège

Drôle de première mi-temps pour Liège Basket qui a alterné le très mauvais mais aussi le très bon. Malgré un second quart-temps très compliqué, rien n’est perdu pour les Principautaires menés de sept unités, 28-35.

Début de match catastrophique des Liégeois – qui savaient pourtant la nécessité de bien débuter la rencontre – qui encaissaient un 2-12 en trois minutes, incapables de contenir les offensives des Louvanistes qui jouaient très juste. Bojovic stoppait l’hémorragie derrière l’arc, imité par Lemaire, et les locaux recollaient rapidement à 12 partout sur une pénétration de James Potier. Sur un tear-drop, Bojovic faisait passer les Principautaires devant et Eddy Casteels craquait un temps-mort pour arrêter la série (12-0) des locaux. Une passe derrière le dos de Lambermont permettait à Romain Bruwier de claquer un beau tip-in avant de reconvertir un autre rebond offensif, 20-15. Et c’est sur un triple de Lhoest que se concluait ce premier quart-temps complètement fou durant lequel, après un départ catastrophique, les locaux signaient un 21-3 en sept minutes !

Le début de second quart ressemblait étrangement au début de match, les Bears en profitaient pour recoller à 23-20 en deux minutes. Une collision entre Bojovic et Bernard laissait l’Américain au sol pendant de longues secondes. Les locaux aussi semblaient groggys, il fallait attendre plus de quatre minutes pour que Liège ne marque ses premiers points via un triple de Lhoest, 26-22. Petite surprise, Romain Boxus montait alors au jeu pour remplacer « Franky ». D’une bombe, D’Espallier remettait Louvain aux commandes, 28-29, puis 28-31 sur transition par Kotrulja. Les Liégeois, toujours incapables d’alimenter le marquoir, buvaient la calice jusqu’à lie dans ce second quart qui se concluait sur le score de 28-35.

Crédit photo: Philippe Collin

Anvers en danger pour la troisième place ?

Si les Anversois semblent avoir repris du poil de la bête, ils sentent aussi le souffle chaud des Okapis dans leur nuque.

Cette fin de saison est passionnante. Les blessures, le Covid ou les coups de mou offrent un suspens rare, notamment pour les places 1 à 4.

Ainsi, même le duel des extrêmes à la Côtes avec la réception du Brussels, lanterne rouge, par Ostende, leader du championnat, revêt son importance pour des Ostendais perturbés par ce satané virus. Si les Bruxellois n’ont plus rien à jouer cette saison et s’attèlent déjà à préparer la suivante, les locaux se doivent de l’emporter après leur revers en sous-effectif contre Alost sous peine de voir les Montois revenir à égalité en tête du classement.

C’est justement une affiche qui attend les Renards qui accueilleront des Anversois qui semblent retrouver des couleurs. Si Mons voudra afficher sa suprématie à domicile, les Giants se doivent de l’emporter pour éviter d’être rejoints par les Okapis.

En effet, en recevant le Spirou, les troupes d’Yves Defraigne ont un beau coup à jouer pour remonter à la troisième place du classement général. Une troisième place qui présente actuellement l’avantage d’éviter Ostende jusqu’en finale des Playoffs.

Alors, le classement aura-t-il changé samedi matin ?

Crédit photo: Anvers

« Attention, mesdames et messieurs »

Spectacle garanti ce vendredi soir pour le duel entre Ajay Mitchell et Domien Loubry et Terry Deroover, trois des plus enthousiasmants meneurs de notre compétition.

« Attention, mesdames et messieurs
Dans un instant on va commencer
Installez-vous dans votre fauteuil bien gentiment
5, 4, 3, 2, 1, 0, partez, tous les projecteurs vont s’allumer
Et tous les acteurs vont s’animer en même temps »
chantait Michel Fugain.

Une entrée en matière idéale pour préfacer la joute entre Limburg et Malines. En effet, cette rencontre sera l’occasion d’assister à un affrontement sans doute très spectaculaire entre Ajay Mitchell et Domien Loubry et Terry Deroover. Ces trois feux follets ne disposent certes pas d’un physique hors-norme mais ont du basket plein les mains. Super dribble, adresse à distance, vista, explosivité, créativité, ils sont un régal pour les yeux et les fans. Et devraient à nouveau régaler dans cette rencontre pour laquelle, à l’approche des Playoffs, Limbourgeois et Kangourous seront très certainement surmotivés.

Pas de Final Four pour Max De Zeeuw, Omar Cook fait admirer sa vista

Malgré un bon Maxime De Zeeuw, Hapoël Holon a loupé le coche lors du quart de finale de Ligue des Champions contre San Pablo Burgos, dernier vainqueur de la compétition.

Ce jeudi, en Russie, Maxime De Zeeuw et Holon affrontaient San Pablo Burgos, dernier vainqueur de la compétition, en quart de finale de la Champions League. « c’est un tirage difficile. Mais cela l’aurait été contre n’importe quelle équipe. Nous allons jouer crânement notre chance en sachant que peu de personnes nous voient vainqueurs » reconnaissait De Zeeuw. « Nous allons jouer notre jeu qui fait notre force. Sur un match comme ça, même contre un adversaire de cette trempe, tout peut se passer. »

Le grand Max (11 points, 4 rebonds et 3 assists) et ses coéquipiers démarraient la rencontre piano, 19-25 après dix minutes, avant de serrer la vis derrière et de passer devant dans le second quart-temps pour rentrer au vestiaire avec une petite avance, 39-35. Malheureusement, à la reprise, la formation israélienne subissait les attaques ibériques – avec un Omar Cook faisant admirer sa vista – et se retrouvait menée 54-60 à la demi-heure. Le dernier quart était également en faveur des Espagnols qui s’imposaient 77-86 et décrochaient, au grand dam du taulier des Belgian Lions, leur ticket pour le Final Four.

Lhoest, le taulier de la raquette liégeoise face au « péril Kriener »

Admirable pour tenir la raquette de Liège depuis trois matchs, François Lhoest aura la lourde mission de contenir l’excellent Ryan Kriener ce vendredi. Un superbe défi pour l’expérimenté Liégeois qui fait de véritables miracles malgré un déficit de taille et de poids conséquent.

Avec 11 points , 3 passes et 2 interceptions, François Lhoest a fait le job contre Malines. Avec 8,6 points et 5,6 rebonds pour 13 d’évaluation sur les trois dernières rencontres, « Franky » se montre précieux pour les Principautaires. Mais les stats ne montrent pas tout de l’ampleur du boulot abattu à chaque match par Lhoest qui, avec son mètre 96 et ses 87 kilos, est le taulier de la raquette Sang et Marine depuis le départ de Gorgemans et la blessure de Iaro. Un exploit pour celui qui a passé plus de 34 minutes sur le parquet – malgré sa trentaine largement dépassée mais qui ne saute pas aux yeux tant il semble affûté – pour tenir la baraque.

Ce vendredi, l’ancien leader du BC Ninane et membre de l’équipe nationale (alors qu’il évoluait dans une division inférieure !) fera face à un défi de taille: défendre sur Ryan Kriener, le pivot US des Bears nommé pour le trophée de MVP. Une mission aussi stimulante que difficile mais capitale tant il sera impératif pour Liège de maitriser le métronome louvaniste pour avoir une chance de s’imposer.

Pour empocher les trois points, les Principautaires devront donc contenir Ryan Kriener mais aussi soigner le rebond et ne pas se laisser distancer en début de rencontre, comme ce fut le cas mardi contre les Kangourous même si, au final,  Liège n’est pas passé bien loin de la victoire. « C’est un tout qui fait que nous ne sommes pas repassés devant au marquoir. L’énergie dépensée pour revenir au score implique inévitablement des fins de matchs difficiles – avec un manque de concentration par moments. Le roster des équipes adverses leur permet parfois de faire la différence sur une action individuelle. Et le manque de rotations que nous connaissons pour le moment avec autant de joueurs blessés que valides explique sans doute aussi ce résultat » analysait Christian Camus. Il conviendra donc de bien démarrer la rencontre – notamment en optant pour une rapide circulation du ballon et du jeu « up tempo » – face à des Bears très solides mais qui réussissent plutôt bien aux Principautaires (déjà deux victoires contre les Louvanistes). « Nous devrons jouer de la même manière que contre les Kangourous, avec notre envie qui est de tout arracher pour arriver à la victoire » assure Edouard Duperroy, lui aussi « undersized » pour les combats « in the paint ». Une victoire serait à coup sûr un bel exploit pour les pensionnaires du Country Hall et viendrait récompenser les efforts de tous ces valeureux Liégeois qui en seront à leur quatrième match en une semaine.

Ses highlights sont à (re)voir ici.

Crédit photo: Philippe Collin