« Mon cerveau avait de bonnes idées mais la gestuelle ne suivait pas toujours »

Romain Pirson a retrouvé les terrains (extérieurs) et ses coéquipiers de Pepinster. Interview.

Romain, avec tes coéquipiers de Pepinster, vous avez retrouvé le chemin des terrains.

Quel plaisir de se retrouver après des mois même si l’entrainement se fait à l’extérieur et que nous devons faire avec la météo. Jeudi passé, nous avons repris en douceur afin d’éviter les blessures et de retrouver nos sensations car pas grand monde de l’équipe n’a touché un ballon depuis octobre dernier.

Justement, les réflexes reviennent-ils rapidement et facilement ?

Personnellement, mon cerveau avait de bonnes idées mais la gestuelle ne suivait pas toujours (rires). Il vaut mieux en rire… Nous allons reprendre step by step en espérant pouvoir rapidement retrouver des situations de matchs.

Qu’est-ce qui t’a le plus manqué lors de ces longs mois sans voir pouvoir retrouver tes coéquipiers et taquiner la balle orange ?

L’esprit de groupe me manquait forcément. Nous formons une équipe avec des caractères forts semblables et nous sommes donc une bonne bande de copains.

« Certainement la victoire la plus spéciale »

Au Winketkaai, les Liégeois ont fait preuve de cœur et de maturité pour décrocher leur sixième victoire de la saison. Analyse.

Au Winketkaai, les Sang et Marines ont pris leur revanche de mardi dernier en venant à bout des Kangourous pour décrocher leur sixème victoire de la saison. Un succès conquis grâce à leur énorme cœur et à leur maturité, les Liégeois ayant pratiquement mené de bout en bout. « Cette victoire fait vraiment plaisir. Je ne sais pas si c’est la plus belle de la saison mais c’est certainement la plus spéciale » sourit Christophe Muytjens. « Vu les absences et les blessures, l’état physique de certains de nos joueurs, l’erreur d’arbitrage qui nous avait coûté deux points mardi, c’est clair que nous voulions cette victoire. »

Cette fois, les Principautaires n’ont pas loupé leur début de rencontre, ne devant dès lors pas courir après le score. Mieux, en prenant les commandes de la partie, Lhoest – encore admirable avec 12 points, 10 rebonds et 5 interceptions – et ses coéquipiers étaient dans la peau du « chassé ». Sans toutefois parvenir à se forger une avance trop confortable, les Liégeois ont su éviter les trous d’airs et sont parvenus à négocier au mieux les ballons importants.

Cette victoire trouve sa source dans la motivation de Bojovic et de ses partenaires mais, aussi, dans une meilleure gestion du ballon (seulement huit balles perdues pour dix-sept pour les Malinois) et une défense très efficace. Si les Liégeois ont encore – logiquement vu leur déficit physique inside – un peu souffert au rebond (trente-quatre prises pour les Kangourous, vingt-six pour Liège), ils furent exceptionnels pour contrecarrer les offensives adverses (douze interceptions) et s’offrir des paniers faciles en transition.

Cette sixième victoire assure Liège – qui a cette fois pu compter sur cinq joueur à plus de dix points – de ne pas finir lanterne rouge – avec même une avance substantielle sur le Brussels – et confirme son renouveau, cette saison pouvant honnêtement être déjà qualifiée de réussie. Alors que les « vacances » se profilent à l’horizon, les pensionnaires du Country Hall auront encore deux devoirs: affronter Ostende et Anvers. Avec – pourquoi pas ? – un exploit à la clé ?

« Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait. »

Magnifique victoire de Liège à Malines.

Pour boucler la phase classique, les équipes de l’EuroMillions Basketball League enchainent les rencontres à un rythme effréné. Une cadence d’un match tous les deux ou trois jours qui, inéluctablement, pousse les organismes dans leurs retranchements, surtout quand le Covid (Ostende) ou les blessures (Liège) s’en mêlent. « Nous avions peur des deux matchs le même week-end contre Alost et Mons mais les gars ont tenu. Nous avons pensé qu’ils allaient craquer mardi contre Malines, ils ont tenu même si nous savions que physiquement, avec un banc très réduit, avoir un match tous les deux jours allait faire mal » souligne Christophe Muytjens.

C’est finalement ce vendredi contre Louvain que les Sang et Marine ont tiré la langue. « Les gars ont craqué après dix-sept minutes, c’est normal » reconnait le DG de Liège. Et dès ce dimanche, les Principautaires, qui présentent une raquette particulièrement « small », se rendent au Winketkaai pour tenter de prendre leur revanche. « Il faudra voir quelles traces la défaite contre les Bears a laissé dans les têtes et si la seule envie de prendre la revanche de mardi suffira à rendre des forces physiques » ajoute Christophe.

Malgré un effectif amputé de deux cadres (Basic et Iaro), les Liégeois – qui ont pu profiter du retour de Boxus vendredi – ont tout de même un beau coup à jouer chez des Kangourous particulièrement médiocres vendredi à Limburg. L’occasion est belle pour les troupes de Lio Bosco d’arracher une sixième victoire avant d’enchainer mercredi prochain contre Ostende et dimanche contre Anvers ! Une cadence NBA qui ne peut qu’accélérer la progression de la classe biberon des pensionnaires du Country Hall qui devront puiser en eux des ressources insoupçonnées pour passer au-dessus d’une compréhensible fatigue. Et pour se motiver, les valeureux Liégeois auront sans doute en tête cet aphorisme de Mark Twain: « Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait. »

Décidés à appliquer ce principe, les Sang et Marine sont rentrés dans la partie avec un enthousiasme et une motivation magnifiques. Dès l’entre-deux initial, Potier (11 points et 4 rebonds), Bojovic (24 points et 5 rebonds) et leurs coéquipiers se montraient à la hauteur de l’évènement et se détachaient à 15-20 après dix minutes. Dans le deuxième quart, les locaux se montraient plus entreprenants mais, heureusement, « Franky » Lhoest (12 points, 10 rebonds et 5 interceptions) veillait au grain et permettait aux visiteurs de conserver leur avantage. A la pause la marquoir affichait 32-36.

A la reprise, Terry Deroover (17 pions) rappelait aux Liégeois quel fantastique scoreur il peut être mais Boxus (13 points et 4 rebonds) et les Principautaires faisaient le gros dos. Sans se désunir, les Liégeois parvenaient à limiter la casse et à conserver une petite (toute) avance, 54-55. Le dernier quart était forcément hyper stimulant. Les deux équipes se rendaient coup pour coup mes les p’tits gars de Christian Camus ne se laissaient pas démonter par des Kangourous plus puissants « inside » et plus adroits de loin. Dans la dernière minute, Laurent Beck n’hésitait pas à prendre ses responsabilités et à siffler une faute et une technique aux Kangourous et Liège en profitait pour passer à 68-73. Lemaire (13 points à 4 sur 13, 4 steals et 7 passes) – qui est un joueur incroyable mais qui, parfois, a tendance à sortir de son registre – se montrait décisif aux lancers et Liège l’emportait 71-77.

Au Winketkaai, malgré un calendrier démentiel – comme toutes les autres équipes – et un roster amputé de certains cadres, Liège a empoché une sixième victoire – cinq de plus de que la saison dernière – et n’est finalement pas si loin des Playoffs.

Crédit photo: Philippe Collin

Dimanche 10 mai 1981 : Theux et Mitterrand à la fête

Les Carnets du basketteur, saison 4 ! Retour sur une élection présidentielle et un match d’exception entre SFX Verviers Spa Monopole et Satur Cologne disputé à… Theux.

Il y aura juste 40 ans lundi. On est le dimanche 10 mai 1981. Il est 19 h 59 et la Ste-Famille est réunie dans le salon de Jevoumont. Elle fixe le petit écran devant annoncer, dans les secondes à venir, le prochain président de la République Française. La mosaïque télévisuelle prend forme et laisse apparaître le visage de François Mitterrand. Ce qui ne laisse personne indifférent….

On saute dans la voiture afin de rallier un hall omnisport de Theux (photo) ayant mis sur pied tout un week-end d’animations afin de commémorer son inauguration. Avec, en « clou du spectacle », le duel opposant, à 20 h 30, SFX Verviers Spa Monopole au Saturn Cologne. Parmi les nombreux spectateurs, on ne parle évidemment que de l’élection « hexagonale ». Réflexion la plus entendue : « Et voilà, les Français vont être dirigés par les communistes. Bon amusement ! » Retour au terrain avec une affiche qui avait incontestablement de la gueule. Jugez plutôt… D’un côté, une phalange régionale qui venait de louper d’un chouia les playoffs. A quatre, à l’époque. Elle était notamment renforcée par Etienne Bodson, Hilaire Es, ou encore, Théo Dillissen. En revanche, elle était orpheline de Philippe Stollenberg (Ensival) et du duo Renders-Huysmans parti à Aerschot. Rayon « main d’œuvre étrangère », on retrouvait Alvin Jones, un mur défensif, et Matt Hicks, une « bête » sous les anneaux. Tout ce petit monde était drivé par Léo Goyens. Sévère, mais juste, l’ancien militaire de carrière rendait hommage à ses troupes en fin d’exercice : « Je dois tirer un grand coup de chapeau à mes hommes d’avoir décroché la 5e place. En effet, il n’était pas évident de s’entraîner et de jouer dans une bulle de Maison Bois d’une éternelle humidité. »

C’était encore mieux de l’autre côté avec des Rhénans tout récemment sacrés champions d’Allemagne pour la première fois. Le boss du club était aussi le patron d’une importante chaîne de grands magasins aux alentours de Cologne nommée « Saturn ». En 1984, il vendait ses parts au concurrent « Kaufhof ». C’était le début de la fin. Faisaient partie de l’effectif présent en bord de Hoëgne : Dragan Kapicic, champion du monde avec la Yougoslavie (169 capes) et qui devint président de la fédération de Serbie ainsi que l’inénarrable… Johnny Neumann. Celui-là même que Tony Van den Bosch a eu comme entraineur en Gérardchamps et qu’il définit en ses termes : « Il a sans doute été un excellent joueur mais c’était un désastre comme coach. » Ce qui n’a pas empêché l’éphémère habitant de Hodbomont (maison dévastée) de diriger les sélections du Liban et de Roumanie. Sans doute victime de ses excès, l’Américain est décédé le 23 avril 2019 à l’âge de 68 ans. A noter que le Saturn Köln évoluait déjà dans la salle – bien entendu agrandie – qui accueillera la prochaine phase finale de l’Euroligue. La boucle est bouclée…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : commune de Theux

Derby du Hainaut et déplacement chez la lanterne rouge pour Limburg

Le Brussels réussira-t-il à mettre fin à sa série noire contre Limburg et à qui reviendra le derby du Hainaut ?

Vendredi, il n’y guère eu de suspens à Limburg. Grâce à une excellent premier quart-temps, Niels Marnegrave (7 points et 4 passes), Ajay Mitchell (4 points et 3 rebonds en 11 minutes), Wen Mukubu (6 points, 7 rebonds et 2 passes) et les locaux avaient déjà fait le plus dur, 32-19. Malgré un scoring bien réparti (sept joueurs à 8 points ou plus), les Kangourous cédaient encore du terrain au cours des dix minutes suivantes. A la pause, le marquoir affichait 56-38. Une seconde période plus équilibrée ne changeait rien à l’affaire et les locaux s’imposaient 94-77, s’assurant pratiquement cette cinquième place tant convoitée.

Ce dimanche, alors qu’Ajay Mitchell pourrait être élu Rising Star of the Year, les troupes de Sacha Massot se rendront chez des Bruxellois qui ne parviennent plus à gagner. Si les Bruxellois auront à cœur de finir en beauté, les Limbourgeois voudront eux verrouiller leur cinquième place au général.

Dans le même temps, le derby du Hainaut aura lieu entre des Renards et un Spirou qui n’ont pas tout à fait les mêmes ambitions. Vendredi, Mons a lutté pour s’imposer contre Anvers. Ce fut un beau chassé-croisé qu’abrita Mons Arena pour l’affiche de la journée. A la pause, c’était l’égalité parfaite, 45 partout, entre Barnes (25 pions) et les Renards et les troupes de Christophe Beghin. Si la reprise souriait aux locaux, les Anversois profitaient ensuite d’un scoring bien réparti (cinq joueurs à 11 points ou plus) et de Gibbs (20 unités et 4 assists) pour recoller au score et passer devant à la demi-heure, 62-65 après avoir compté jusqu’à cinq longueur d’avance. Dans la dernière ligne droite, les deux équipes se rendaient coup pour coup mais Durham (16 points, 5 rebonds et 6 passes), décisif, finissait par offrir la victoire aux Borains, 86-80. Ce succès permet aux Renards de rester en course pour éventuellement chiper le leadership de la compétition aux Ostendais qui, eux, se rendront à Anvers.

Crédit photo: Philippe Collin

De sacrés duos, ça sent le roussi pour les Lakers, Gobert se fait encore postériser

Kyrie Irving et Kevin Durant forment un sacré duo tout comme Damian Lillard et CJ McCollum, les Lakers ont désormais deux victoires de retard sur les Blazers et la sixième place, Utah atteint les cinquante victoires mais Gobert se fait encore postériser, les Sixers valident leur première place à l’Est et Memphis fait le break pour le « play-in ».

Rien à dire, Kyrie Ivring (31 pions) et Kevin Durant (33 points, 11 rebonds et 7 passes) sont de sacrés basketteurs. Epaulés par Blake Griffin (20 unités), les deux gaillards ont vaincu les Nuggets de Porter Jr (28), Jokic (29) et Campazzo (19), 119-125.

https://www.youtube.com/watch?v=bRcwej_TC1Y

Lilliard (30 points et 8 passes) et McCollum (27 pions) forment aussi un sacré duo et ont guidé Portland à la victoire contre les Spurs, 124-102. Les Blazers sont désormais sixièmes avec deux victoires d’avance sur les Lakers qui se dirigent droit vers le « play-in ».

Un « play-in » que devraient vraisemblablement disputer les Grizzlies, vainqueurs 99-109 à Tampa. Les Sixers, eux, ont verrouillé leur première place de la Conf’ Est en dominant Detroit 118-104. Embiid y est allé de 29 points en… 23 minutes !

Le Jazz a remporté sa cinquantième victoire de la saison, 124-116 contre les Rockets. Gobert s’est illustré en se faisant violemment postérisé pour la deuxième nuit d’affilée.

Incroyable nuit pour les Wizards

Quelle nuit pour les Wizards ! La franchise de DC a remporté une victoire capitale sur le parquet des Pacers, Russell Westbrook a égalé le record de triple-doubles d’Oscar Robertson et Bradley Beal a planté 50 points !

Le tandem Westbrook/Beal fonctionne finalement plutôt pas mal. Après des débuts plus que moyens – même si marqués par des blessures -, les deux leaders des Wizards carburent plein pot. Russell Westbrook (33 points, 19 rebonds et 15 passes) a égalisé cette nuit le record de triple-doubles d’Oscar Robertson – et devrait prochainement être le seul détenteur de ce record que beaucoup pensaient intouchable – tandis que Bradley Beal a fait parler la poudre avec 50 points (à 19 sur 31) tout ronds. Il fallait bien ça pour permettre à la franchise de DC de s’imposer chez les Pacers d’un admirable Sabonis (30 points, 13 rebonds et 13 passes). Grâce à cette importante victoire 132-133, les Wizards dépassent Indiana au classement et sont neuvièmes à un jet de pierre des Hornets.

Julie Allemand et Thibaut Petit sont au Final Four !

Malmenées en première période, Julie Allemand et les Gazelles ont puisé en elles des ressources insoupçonnées pour inverser la tendance et vaincre Villeneuve-d’Ascq afin de décrocher leur ticket pour le Final Four.

C’était avec un matelas de six unités que BLMA entamait cette manche retour des quarts de finale. Après un premier quart équilibré, les Gazelles menaient 16-15. Les dix minutes suivantes étaient à l’avantage des visiteuses qui, à la pause, avaient pratiquement effacé les six unités initiales, 29-33. Dans l’intimité du vestiaires, Thibaut Petit trouvait les mots pour (re)motiver ses ouailles et c’est en conquérantes que les Montpellieraines revenaient sur le parquet. Intransigeantes derrière, Julie Allemand (3 points, 4 rebonds et 3 assists) et les locales recollaient rapidement au score et prenaient l’avantage, 46-41 à la demi-heure. Dans la dernière ligne droite, BLMA affichait sa suprématie et s’imposait finalement 67-54, décrochant son billet pour le Final Four de la compétition.

Crédit photo: BLMA

Première et troisième places en jeu et déjà un vrai parfum de Playoffs !

L’affiche dominicale de l’EuroMillions Basketball League sera disputée entre Anvers et Ostende avec, en jeu, la première et la troisième place du classement général et, déjà, un vrai parfum de Playoffs. Dans le même temps, le Sportoase abritera une rencontre aussi indécise que passionnante entre Okapis et Bears, deux formations qui seront à coup sûr redoutables en « post season ».

Les Ostendais, pas épargnés par le Covid-19 en cette fin de saison régulière, ont de la ressource. Ainsi, c’était toujours privés de plusieurs cadres qu’Ostende accueillait le Brussels ce vendredi à la Versluys Arena. Qu’à cela ne tienne, les Côtiers pouvaient compter sur leurs Belges pour faire le taf. Ainsi, Gillet (16 points et 4 rebonds), Troisfontaines (10 points, 4 rebonds et 3 passes) et Schwartz (13 points, 6 rebonds et 4 passes) ont fait le job tandis que Sylla (15 points et 9 rebonds) mettait tout le monde d’accord.

Pourtant, le début de rencontre appartenait à Robeyns (6 pions), Hazard (6 points et 4 passes décisives) et aux Bruxellois qui filaient à 11-19 après dix minutes. La machine locale se mettait alors en route et les Ostendais passaient un terrible 24-7 aux visiteurs afin de tuer dans l’oeuf tous leurs espoirs. Menant 35-26 à la pause, les multiples champions en titre en remettaient une couche à la reprise pour creuser leur avance – 62-45 à la demi-heure – et s’offrir une fin de match tranquille. Score final, 78-58.

Une victoire qui permettait aux troupes de Dario Gjergja de conserver le leadership de la compétition même si les Renards demeurent en embuscade après leur succès étriqué contre Anvers vendredi. Ainsi, c’est un beau chassé-croisé qui eut lieu à la Mons Arena. A la pause, c’était l’égalité parfaite, 45 partout, entre Barnes (25 pions) et les locaux et les troupes de Christophe Beghin. Si la reprise souriait aux Montois, les Anversois profitaient ensuite d’un scoring bien réparti (cinq joueurs à 11 points ou plus) et de Gibbs (20 unités et 4 assists) pour recoller au score et passer devant à la demi-heure, 62-65 après avoir compté jusqu’à cinq longueur d’avance. Dans la dernière ligne droite, les deux équipes se rendaient coup pour coup mais Durham (16 points, 5 rebonds et 6 passes), décisif, finissait par offrir la victoire aux Borains, 86-80.

Suite à ce revers conjugué à la large victoire d’Alost sur le Spirou, les Giants ont vu les Okapis revenir à leur hauteur au classement général. Il va sans dire que les troupes de Christophe Beghin, à domicile, voudront enfin vaincre le signe indien – et Ostende – afin d’éviter de basculer à la quatrième place. Dans le même temps, Les ouailles d’Yves Defraigne devront négocier un périlleux déplacement au Sportoase chez des Bears qui ont encore démontré vendredi au Country Hall qu’ils seront de sacrés clients en Playoffs.

Crédit photo: Philippe Collin