« Il ne faut pas prendre notre équipe à la légère »

Depuis le début de saison, James Potier monte en puissance au point d’être l’un des leaders de Liège – aussi bien en attaque qu’en défense – pour ce dernier match contre Anvers. Entretien.

James, voici une grosse dizaine de jours, tu as réussi ta prestation la plus aboutie (23 points et 4 interceptions) lors de la venue de Mons. Une rencontre qui vous avez d’ailleurs vu tenir la dragée haute aux Renards, frôlant de peu l’exploit avec un effectif pourtant décimé. Comment t’es-tu senti au cours de cette partie qui n’a fait que confirmer tout ton potentiel ?

Je me sentais à l’aise dans mon jeu et, en plus, j’avais la confiance de mes coéquipiers qui me laissaient jouer car ils savent ce dont je suis capable. Cela m’a permis de jouer librement.

Tu as inscrit des tirs difficiles et des paniers importants. C’est la preuve que la confiance est là ?

Oui, clairement la confiance est là. Mais, surtout, dans un match, dès que tu rentres tes deux ou trois premiers shoots, ça te booste en confiance !

Tu montes en puissance en cette deuxième partie de saison avec 10 points ou plus lors de quatre des six derniers matchs. Comment juges-tu ta progression cette année ?

J’ai l’impression d’enfin jouer librement et sans aucune pression cette année. Cela m’aide et je pense avoir passé un cap dans mon jeu.

Sur quoi dois-tu encore travailler plus spécifiquement ?

Un des aspects que je dois encore perfectionner, c’est la maturité dans mon jeu. Parfois, je précipite un peu trop les choses… Mais j’y travaille constamment à l’entrainement.

« Il ne faut pas prendre notre équipe à la légère »

Comment juges-tu vos prestations lors des cinq derniers matchs que vous avez disputés alors que beaucoup d’observateurs vous promettaient l’enfer suite aux différentes blessures qui ont frappé votre effectif ?

Nous avons une équipe soudée et malgré les blessures, chaque joueur sait élever son niveau de jeu pour compenser les absences. Comme nous l’avons démontré à chaque match, il ne faut pas prendre notre équipe à la légère (rires).

Récompense ultime de vos efforts, vous vous êtes imposés avec brio dimanche à Malines.

Nous avions gardé en tête le revers de deux points concédés quelques jours plus tôt contre ces mêmes Kangourous et nous voulions tout simplement gagner. Nous avons certes mené toute la rencontre mais ce n’est jamais aussi simple. Il nous a fallu jouer notre basket avec une lucidité maximale pendant quarante minutes afin d’empocher les trois points.

Vous allez clore votre saison par un dernier affrontement contre Anvers dimanche. Comment allez-vous aborder ce dernier match pour lequel vous serez considérablement déforcés ?

Avec la même mentalité que pour tous les autres matchs, c’est-à-dire que nous ne jouons pas un match pour le perdre, peu importe l’effectif. Sinon, à quoi bon (rires) ?

Crédit photo: Philippe Collin

« C’est vraiment spécial de jouer pour Comblain »

Nul doute que Corentin Rondoz qui fête aujourd’hui son anniversaire a hâte de retrouver l’ambiance de feu de la mythique salle de Comblain.

Lors de la saison 2019-2020, Comblain avait encore proposé du beau basket et terminé dans le Top 6 pour ce qui était sans doute la fin d’un cycle pour cette équipe. « Je pense que nous sommes à notre place malgré un début de championnat compliqué. S nous voulions faire partie du top, nous aurions dû gagner des matchs à notre portée, ce que nous n’avons pas fait souvent. Depuis que Comblain est D3, l’équipe termine toujours dans le Top 6. C’est donc une saison réussie » analysait à l’époque Corentin Rondoz. « Nous avions une série très dense. Hormis Kontich, chaque équipe était prenable. La majorité des équipes se tiennent à deux ou trois victoires, cela prouve bien que ce championnat fut compétitif. »

Le bondissant Comblinois avait réalisé quelques prestations de haut vol. « Ce fut clairement ma meilleure saison. Je vais entamer ma quatrième année dans ce club, les deux premières furent perturbées par les blessures et ma vie scolaire ainsi que mon boulot. Lors de ma deuxième saison, je n’avais même pas cumulé une vingtaine d’entrainements. Mais cette saison fut différente, je me suis entrainé, j’avais du rythme et cela se voyait sur le terrain » reconnaissait-il.

A l’époque, le Covid n’avait pas encore interdit la présence du public. De quoi aider parfois les Comblinois à renverser des situations compliquées grâce au soutien de leur sixième homme. « C’est vraiment spécial de jouer pour Comblain et personne ne peut le comprendre avoir défendu les couleurs du Mailleux » nous assurait Corentin qui sera à coup sûr encore très précieux pour la future saison que les Comblinois pourront aborder avec de réelles ambitions.

« Ostende reste favori mais cela sera disputé cette année »

Dans le sillage d’Olivier Troisfontaines meilleur marqueur des Côtiers, Ostende a vaincu Louvain et récupéré le leadership de l’EuroMillions Basketball League. Si les multiples champions en titre demeurent favori à leur propre succession dans la quête de la « Decima », ces Playoffs semblent davantage ouverts et incertains que les années précédentes. Analyse.

Avant de recevoir Louvain pour l’avant-dernier match de la saison, Olivier Troisfontaines préfaçait ce dernier week-end de championnat. « Nous voudrons reprendre du rythme avec tous les joueurs qui reviennent mais aussi absolument gagner ces deux rencontres afin de prendre de la confiance pour aborder la « post-season » mais également essayer de terminer à la première place » nous expliquait le Liégeois. « Nous savons que ce ne sera pas facile mais ce sera un bon challenge avant les Playoffs et, en fait, déjà nous mettre en « mode Playoffs ». »

Effectivement, ce ne fut pas facile pour les Côtiers face à des Bears accrocheurs. Néanmoins, dans le sillage d’un « Oli 3F » encore très productif (13 points et 4 rebonds, meilleur marqueur du match avec Sylla), les locaux prenaient deux points d’avance après dix minutes, 13-11. Au cours des dix minutes suivantes, malgré un bon Delalieux (16 points et 6 rebonds), Ostende creusait son avance, 34-28 à la pause. Au retour des vestiaires, les deux équipes faisaient jeu égal mais Gillet (4 points, 2 rebonds et 2 passes) et ses champions de coéquipiers profitaient de la dernière ligne droite pour assurer leur victoire, 65-55 face à des Louvanistes combatifs mais privés de D’Espallier.

Avec cette victoire, Ostende retrouve le leadership de la compétition avant de recevoir Limburg dimanche tandis que Mons devra en découdre avec Alost. Ostendais et Renards veulent cette première place synonyme d’avantage du terrain tout au long des Playoffs même si, cette saison, en l’absence de public, ce facteur est sans doute moins crucial que de coutume. « Cette année, je ne crois pas que l’avantage du terrain sera prépondérant suite à l’absence du public. Mais nous, nous voulons tout de même terminer premiers car c’est quand même mieux de jouer dans notre salle. C’est tout de même un petit avantage d’évoluer dans nos installations car nous les connaissons mieux mais c’est évident que sans la présence du sixième homme, l’avantage du terrain n’est plus aussi décisif » nous confirmait ainsi Olivier Troisfontaines.

Une saison qui se révèle sans doute plus ouverte que jamais même si Ostende demeure favori à sa propre succession. « Les Côtiers ont une très belle équipe et je pense qu’il vont faire le « perfect 10″… Ils sont armés à tous les postes, c’est une armada dirigée parfaitement par Dario (ndlr: Gjergja) ! », nous assure Ludo Lambermont. Une analyse nuancée par Edouard Duperroy et Romain Bruwier. « Bien sûr, je vois Ostende favori pour le titre mais je pense que cela peut être assez disputé cette année » précise le jeune « stretch four » de Liège. « Ostende peut rafler le titre mais avec l’absence de leur transfert américain dans la raquette, ce sera tout sauf une partie de plaisir contre des équipes comme Alost et Anvers » ajoute le bondissant ailier Sang et Marine.

Crédit photo: BC Ostende

« Nous sommes gonflés à bloc ! »

Avec une attaque de feu, Francis Torreborre et Kolin ont largement dominé Opava pour arracher un game 5.

« Tout le monde est motivé, nous voulons vraiment gagner et sommes gonflés à bloc. J’espère que nous débuterons bien la partie comme ce fut le cas jeudi. Mais si nous affichons la même défense qu’hier et que nous sommes appliqués sur chaque petit détail, nous aurons une grande chance d’arracher la victoire pour disputer un game 5 » nous confiait Francis Torreborre avant de recevoir Opava pour un game 4 sous haute tension.

L’explosif Liégeois avait été entendu par ses coéquipiers et Kolin débutait parfaitement la partie en contrôlant d’emblée les échanges pour creuser un premier écart, 24-17 après dix minutes. Le second quart-temps était davantage équilibré mais les locaux restaient maîtres de la situation. A la pause, le marquoir affichait 47-38.

De retour des vestiaires, Torreborre – toujours en délicatesse avec son pied droit et qui s’est en plus légèrement blessé à la cheville gauche – et ses partenaires en remettaient une couche. En réussite offensivement, les locaux faisaient le break à la demi-heure, 75-57. Le dernier quart était une formalité pour les prétendants à la finale qui faisaient parler la poudre et s’imposaient dans les grandes largeurs, 108-84.

« Nous avons vraiment joué avec du cœur, de l’énergie et habités par l’envie de gagner à tout prix. Nous savions que nous n’avions pas de pression car nous étions dos au mur et que c’était bien Opava qui avait l’obligation de gagner. Nous avons profité de cette « faiblesse psychologique » de nos adversaires pour remporter ce match. Cela se voyait lors de la rencontre qu’ils n’étaient pas à l’aise – et ils avaient perdu un joueur – et nous avons joué notre match en assurant en attaque. Nous avons encaissés un peu trop de paniers et quelques détails devront être améliorés pour le game 5 de lundi » nous résume Francis. « J’ai joué mais, manque de bol pour moi, alors que mon pied droit allait mieux, je me suis un peu blessé à la cheville gauche. J’avoue que cette fin de saison est délicate pour moi (rires) mais ça va je tiens le coup. Je fais beaucoup de soins pour être en mesure de tenir ma place et je suis heureux d’avoir pu aider mon équipe et apporter ma pierre à l’édifice. »

L’ancien joueur d’Alleur et ses « teammates » décrochent ainsi un game 5 qui se jouera lundi à Opava. Après deux succès consécutifs, Torreborre et Kolin ont parfaitement redressé la barre et ont forcé le « momentum » à changer de camp.

Crédit photo: Kolin

« Une nouvelle résolution à laquelle je travaille avec un coach mental »

Face à Ostende, Ludo Lambermont avait un peu retrouvé – avec réussite ! – son agressivité offensive. Pour Liège & Basketball, le Liégeois analyse la prestation de Liège contre Ostende, les qualités des Côtiers qu’il voit bien conquérir la « Perfect 10 », évoque sa philosophie de jeu et le travail commencé avec son coach mental Geoffrey Mahieu et préface le dernier match de la saison qui aura lieu ce dimanche contre Anvers. Entretien.

Ludo, comment analyses-tu votre récente prestation contre Ostende ?

Nous pouvons être fiers de nous, nous avons tout donné pendant quarante minutes malgré les difficultés rencontrées avec les blessures de plusieurs joueurs. Je savais que nous allions avoir difficile mais nous n’avons jamais rien lâché.

Qu’est-ce qui t’impressionne chez les Ostendais et les vois-tu à nouveau champions dans quelques semaines ?

Les Côtiers ont une très belle équipe et je pense qu’il vont faire le « perfect 10″… Ils sont armés à tous les postes, c’est une armada dirigée parfaitement par Dario (ndlr: Gjergja) !

Face à Ostende, en première période, tu as été bien plus agressif offensivement – et avec réussite ! – que de coutume cette année. Est-ce là une nouvelle résolution ?

Oui, c’est une nouvelle résolution à laquelle je travaille depuis quelques jours avec Geoffrey Mahieu, mon nouveau coach mental.

Pouvons-nous dire qu’à l’instar de Boris Diaw à l’époque, ta tendance à privilégier le collectif fait que tu t’effaces parfois un peu trop ?

Oui, c’est vrai. Mais nous allons désormais travailler avec Geoffrey pour changer un peu cette philosophie et être capable d’alterner jeu d’équipe et mon jeu individuel.

Vous terminez votre saison ce dimanche en recevant Anvers. Comment pouvez-vous créer l’exploit malgré votre effectif réduit à peau de chagrin ?

Je pense que notre « switching defence » est assez efficace mais il faudra compenser les absences de Iaro, Lovre, Brieuc et Milos en étant non pas à 100% mais à 200% de nos capacités.

Crédit photo: Philippe Collin

Fiers d’être Liégeois !

Quelque chose me dit que ce pourraient être les « Fêtes de Wallonie » samedi du coté de Bourges… On suivra aussi le Final Four de la coupe d’Allemagne où est impliqué au premier chef un duo anversois. Quant à Paris Lee, l’ancien Métropolitain, il continue d’affoler les compteurs. Ce sont les infos d’EMCE.

Thibaut Petit veut offrir le doublé à Lattes en guise de cadeau d’adieu

Ce seront donc les 3e et 4e de la phase classique du championnat qui s’affronteront, samedi (18 h 30), pour le titre hexagonal (photo). Il n’est pas donc intéressant de jeter un coup d’œil en direction des rivales des Héraultaises. Il s’agira de Basket Landes qui a sorti, à la surprise générale, l’ASVEL de Valery Demory qui certains rêvent de voir débarquer à… Montpellier. Les deux principales caractéristiques landaises : l’équipe est emmenée par Céline Dumerc qui va allègrement sur ses 39 printemps alors que le siège du club se trouve à Mont de Marsan, en plein paradis d’« ovalie ». Comparaison n’est pas raison, mais voici les verdicts des duels de l’actuel exercice : 14 octobre 20, Basket Landes – BLMA 92-71 et, 13 mars 21, BLMA – Basket Landes 77-73. « La principale vedette du groupe, c’est l’équipe car je dispose de joueuses parfaitement interchangeables », indique Julie Barennes, la coache du Sud-Ouest. Quant à son collègue d’en face, il rêve d’offrir le doublé à ses actuels employeurs afin de sortir par la grande porte et… avant sans doute d’annoncer sa future destination.

Un tandem belge au « Final Four » de la coupe d’Allemagne à Munich

Ces 15 et 16 mai se disputera la phase finale de la coupe d’Allemagne à Munich. Les trois coups de la compétition seront donnés samedi, dès 16 heures, par Ulm et le Bayern du cru qui partira favori logique. A 19 h 30, l’Alba Berlin prendra possession du parquet bavarois afin d’y croiser le fer avec le BC Göttingen. On l’oublierait presque, mais la révélation de la coupe d’outre-Rhin est drivée par un binôme 100% belge composé de Roel Moors et de Thomas Crab. Quant à la finale, elle est programmée le lendemain dans l’après-midi.

Paris Lee, l’ancien Anversois, pulvérise un record en Jeep Elite française

On se souvient de cet immense showman qu’est Paris Lee ayant régalé le public anverois de 2017 à 2019. Pour l’heure, le feu follet américain a rejoint les rangs d’Orléans. Il y a peu, la phalange du Loiret (8e) venait à bout (90-79) de Levallois (6e), un concurrent direct dans la course aux playoffs. Pour l’occasion, l’ancien Métropolitain y allait d’une prestation d’exception avec, à son compteur final, 18 points et, surtout, 16 passes décisives. Ce qui constitue tout simplement le record de la saison en Jeep Elite. Ce week-end, Lee et les siens en découdront avec la SIG Strasbourg (3e).

La télé crève l’écran

Samedi : Mavericks – Raptors (3 h, Eleven Sports 2), Le Mans – Dijon (18 h, Sport en France), Lattes/Montpellier – Basket Landes (18 h 30, Chaîne l’Equipe… pour les plus débrouillards) ; dimanche : Mons – Alost (14 h 45, VOOsport World 4).

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Basket Landes

« La confiance de mes coéquipiers »

Face à Ostende, James Potier n’a pas hésité à prendre ses responsabilités, tout comme « Franky » Lhoest et Ludo Lambermont en première période.

Voici une dizaine de jours, contre Mons, James Potier avait réussi sa meilleure partition offensive de la saison avec 23 points et quelques tirs particulièrement difficiles. « Je me sentais à l’aise dans mon jeu et, en plus, j’avais la confiance de mes coéquipiers qui me laissaient jouer car ils savent ce dont je suis capable. Cela m’a permis de jouer librement » nous avait confié le jeune meneur. « J’ai l’impression d’enfin jouer librement et sans aucune pression cette année. Cela m’aide et je pense avoir passé un cap dans mon jeu. »

Contre Ostende, alors que Liège était privé de Iaro, Basic et Bojovic et voyait rapidement Lemaire rejoindre l’infirmerie, Potier a affiché sa confiance et pris ses responsabilité. Si l’adresse (11 points à 4 sur 16) ne fut pas au rendez-vous, les statistiques sont trompeuses tant le jeune Sang et Marine a dû assumer la création et le scoring pour son équipe avec souvent, l’obligation de faire la différence en « un contre un » dans les dernières secondes face à une défense ostendaise de grande qualité. Avec également trois passes décisives, James a essayé de mettre ses partenaires en bonne position pour marquer mais c’est toute l’attaque liégeoise qui manquait de précision face à la meilleure défense du pays.

Néanmoins, preuve que le statut du bonhomme a changé, il s’est érigé en leader des Principautaires avec François Lhoest – à nouveau admirable avec 13 points, 6 rebonds et 2 interceptions – et Ludo Lambermont (8 points, 4 rebonds et 3 interceptions), bien agressif en première période avant de rentrer dans le rang par la suite. Face à Anvers vendredi, pour clore l’année en beauté, les Liégeois devront s’arracher en défense et retrouver un peu d’adresse. James Potier ne devra à nouveau pas hésiter et Ludo Lambermont devra se faire violence pour créer du jeu et être agressif vers le cercle comme il devrait le faire plus souvent – et comme il en est indéniablement capable.

Crédit photo: Philippe Collin

« Une confiance un peu plus naturelle grâce aux coachs et aux coéquipiers »

Depuis la blessure de Ioann Iarochevitch et le départ d’Amaury Gorgemans, Edouard Duperroy saisit sa chance avec son profil de « stretch four » toujours utile dans le basket moderne. Bonne nouvelle: l’ancien pensionnaire du CFWB sera toujours Sang et Marine la saison prochaine.

Malgré son manque de centimètres et de kilos, Edouard Duperroy ne recule devant personne. « En me donnant à fond à chaque moment sans jamais rien lâcher » nous avait répondu ce jeune intérieur sous-dimensionné (1 mètre 93 et 90 kilos) lorsque nous lui avions demandé comment il rivalisait avec les « babars » adverses. Outre une combativité à toute épreuve, cet ancien pensionnaire du CFWB possède une qualité essentielle dans le basket moderne: un bras. Ainsi, davantage responsabilisé depuis le départ de Gorgemans et la blessure de Iaro, Edouard n’hésite pas à prendre sa chance avec bonheur au-delà des 6,75 mètres. Ce fut notamment encore le cas mercredi contre Ostende. « Cette confiance offensive ne m’a pas toujours habité mais cette année, grâce aux coachs et aux coéquipiers qui m’en ont donné et m’ont fait progresser, celle-ci est devenue un peu plus naturelle. »

Cette confiance se retrouve aussi placée en Edouard par la direction liégeoise qui a décidé de prolonger son jeune poste 4. « Nous sommes heureux d’annoncer la prolongation pour une saison d’ Edouard Duperroy ! Ce jeune poste 4 possède un shoot particulièrement efficace ! Ces derniers mois, vu les blessures dans l’équipe, Edouard a été sollicité à de nombreuses reprises et a, à chaque fois, répondu aux attentes du staff ! », communique le club principautaire sur sa page Facebook.

Alors que la saison de Liège se terminera dimanche contre Anvers, le futur effectif prend déjà tout doucement forme avec déjà plusieurs prolongations de contrat.

Crédit photo: Philippe Collin

Fin de saison pour Max De Zeeuw ?

Face à l’escalade des tensions en Israël, un collectif des joueurs étrangers de la Winner League a publié un communiqué pour demander l’annulation de la saison.

La situation en Israël est explosive. « Ce n’est vraiment pas facile à vivre. Il y a un tir de roquette qui a explosé au-dessus de mon building et j’ai cru que tout allait s’effondrer tellement les murs ont tremblé. Chaque fois que nous entendons la sirène, nous nous réfugions dans notre pièce « bunker » en attendant que cela passe. Cette nuit, nous avons encore subi des tirs de roquette, donc nous ne sommes pas vraiment sereins. Il faut aussi rassurer la famille et les proches. Ce n’est franchement pas facile à vivre, c’est effrayant » nous confiait ainsi Maxime de Zeeuw jeudi.

Alors que tous les matchs devant se disputer depuis plusieurs jours ont logiquement été annulés, un collectif de joueurs étrangers évoluant en Israël a publié un communiqué pour demander l’annulation de la saison, comme le rapporte Basket Europe.

Après avoir consulté et eu de longues et difficiles conversations avec nos collègues (nés à l’étranger) de toutes les équipes, nous sommes arrivés à la conclusion suivante. Il est dans notre meilleur intérêt, pour la sûreté, la sécurité, la famille et notre bien-être mental, que la ligue soit annulée avec effet immédiat. Bien que nous apprécions les efforts de la Winner League pour nous mettre en sécurité en Grèce / à Chypre ou dans un autre pays étranger, nous ne prendrons pas un vol qui nous emmènera ailleurs que chez nous. Nous sommes d’avis que si des risques de voyage doivent être pris en ce moment, ce devrait être pour rentrer chez nous, chez nos familles et nos proches. Certains d’entre nous ne se sentent plus en sécurité en restant ici en Israël. Nous les appuyons ainsi que cette décision » peut-on lire dans le communiqué en question. « Cependant, compte tenu de tous les scénarios, une chose est sûre, c’est que le basket-ball est la moindre de nos préoccupations en ce moment. Autant nous aimons le jeu, aimons ce que nous faisons, aimons les fans et aimons rivaliser au haut niveau créé par la Winner League, autant nous ne pouvons tout simplement pas avec un esprit clair, proposer le meilleur produit pour les fans avec la situation actuelle qui nous menace. Paix et amour à tous et s’il vous plaît RESTEZ EN SÉCURITÉ !!!

Maxime De Zeeuw et Holon ont une vraie chance de remporter le titre cette saison mais, bien évidemment, la sécurité doit être la principale priorité. « Ce fut une très grosse déception, c’est certain » nous expliquait d’ailleurs Max à propos de l’élimination en Champions League. « Mais je pense qu’avec les évènements actuels, il nous est difficile de penser basket. »

Crédit photo: Champions League

Giannis, Jokic, Vucevic, Valenciunas et « Bogda » cartonnent, l’Europe se porte bien

Le double MVP sortant et le probable futur furent encore énormes cette nuit. Nikola Vucevic et Jonas Valenciunas furent aussi décisifs dans les victoires de Chicago et Memphis. Bogdanovic continue lui d’enfiler les paniers tandis que Batum n’a pas manqué son retour à Charlotte

Giannis (40 points à 14 sur 18, 15 rebonds et 6 passes) a détruit les Pacers pour une victoire de Milwaukee, 133-142. Jokic (31 points, 14 rebonds et 4 passes) a fait de même chez les Wolves pour une victoire des Nuggets, 103-114.

Autre Européen en forme, Nikola Vucevic (16 points, 6 rebonds et 6 passes) qui a contribué à la victoire des Bulls contre les Raptors, 114-102. Mathématiquement, Chicago peut encore se qualifier pour le « Play-in ».

Un « play-in » que Memphis disputera. Les Grizzlies ont profité d’un grand Valenciunas (24 points et 13 rebonds) pour dominer Sacramento, 116-110.

Moins clinquant mais tout de même efficace, Nicolas Batum (11 points et 3 rebonds) a assuré contre son ancienne franchise. Victoire 90-113 des Clippers à Charlotte.

Sur une super dynamique en ce moment, Bogdanovic (27 pions et 5 caviars), fut prépondérant dans la victoire des Hawks contre le Magic, 113-93.