Après quatre années de très bons et très loyaux services, Milos Bojovic quittera Liège Basket. Le club principautaire a décidé d’honorer son expérimenté scoreur en retirant son numéro. En coulisse, les dirigeants s’activent pour bâtir un noyau compétitif.
« C’est avec une réelle émotion que nous tenions à vous annoncer que Milos Bojovic ne jouera plus sous nos couleurs la prochaine saison. Cette décision est commune. Milos était arrivé grâce à Sacha Massot en aout 2017 et aura évolué 4 saisons pour VOO Liège Basket. C’est une chance pour nous d’avoir vu évoluer un joueur aussi talentueux en sang et marine. Nous avons pris la décision de retirer le numéro 15 pour les saisons à venir. Bonne chance pour l’avenir Milos et n’oublie pas, liégeois un jour, liégeois toujours ! », communique ce lundi matin Liège Basket sur sa page Facebook.
« C’est une page qui se tourne » admet Christophe Muytjens. « Liège n’avait encore jamais retiré de numéro mais je pense que nous devons le faire, Milos le mérite. Il faut le faire pour des joueurs qui on eu un vrai impact sur la durée sur un club, c’est le cas de Milos » Pour sa dernière sortie avec les Sang et Marine et malgré quelques pépins physiques, Bojovic n’avait certes pas réglé la mire mais a tout de même apporté 16 points, 2 rebonds et 3 passes.
Alors que la saison vient à peine de s’achever pour les Principautaires, les dirigeants sont déjà à pied d’oeuvre pour constituer le futur noyau. Actuellement, François Lhoest, Romain Bruwier et Romain Boxus, Tom Malempré, Edouard Duperroy, Ludo Lambermont et Brieuc Lemaire sont sous contrat. Les négociations seraient bien avancées avec Iarochevitch, Basic et Potier. « Nous sommes déjà sur des pistes pour remplacer Milos » nous informe le DG de Liège.
Avec l’expérience acquise cette saison et une réelle progression au fil des semaines, les Liégeois, qui bénéficieront d’une stabilité assez rare, pourront aborder le prochain championnat – qu’il faudra appréhender certes avec le passage à la BeNeLeague – avec de vraies ambitions sportives.
Cette dernière rencontre du Brussels fut à l’image de sa saison: d’excellents Louis Hazard et William Robeyns mais pas de défense et une large défaite.
La spirale négative du Brussels se stoppera à treize revers consécutifs suite à ce dernier déplacement à Malines perdu dans les grandes largeurs, 109-82. Une rencontre qui résume parfaitement la saison du Brussels. D’excellents Louis Hazard (21 points et 4 rebonds) et William Robeyns (11 points à 50% aux tirs dont 3 sur 6 derrière l’arc), une certaine aisance offensive (50% à deux points et 35% à trois points) mais pas de défense – les Kangourous ont shootés à 57% aux tirs dont 55% from downtown ! – et un jeu collectif trop pauvre (seulement 7 assists pour les Bruxellois contre 24 pour Malines).
Dès le premier quart, Loubry (18 points et 7 passes), Thompson (21 points et 8 rebonds), Foerts (21 points et 6 rebonds) et les locaux s’en donnaient à cœur joie pour placer Malines aux commandes, 27-18. Il y avait ensuite du mieux dans le chef de Chol (11 points, 5 rebonds et 2 steals) et Djurisic (17 points et 8 rebonds) et l’écart diminuait à 52-46 à la pause. Malheureusement pour les Bruxellois, la seconde période était à sens unique, Clark (21 points avec une folle précision et 8 rebonds) et les Kangourous dominant nettement des Bruxellois sans doute quelque peu démobilisés. Malines s’imposait donc 109-82 et s’emparait de la septième place au classement général, évitant ainsi Ostende au premier tour des prochains Playoffs.
C’est avec un plaisir non-dissimulé que Maxime Halkin a retrouvé les terrains et ses coéquipiers de Pepinster. Interview.
Max, tu devais être heureux de reprendre le chemin de l’entrainement, même à l’extérieur ?
Oui, j’étais très content de reprendre les entrainements même si, pour moi, la chose la plus importante à l’heure actuelle c’est l’aspect relationnel. Revoir mes coéquipiers après une si longue interruption a donc un peu primé sur le reste.
Point de vue strictement basket, où en es-tu ?
On retrouve assez vite nos sensations mais je dois avouer que mes deux ou trois premiers shoots n’ont pas nécessairement touché l’anneau (rires). Mais bon, s’entrainer dehors, sur un terrain en béton qui en plus était mouillé, c’est mieux que rien – je ne vais pas me plaindre, loin de là – mais cela ne nous met pas dans les meilleures conditions.
Qu’est-ce qui t’a le plus manqué ces derniers mois ?
Je crois que c’est la même chose pour la plupart des joueurs: le relationnel avec les coéquipier. Même si je me réjouis de pouvoir reprendre la compétition le plus vite possible. Et, bien sûr, si la situation sanitaire le permet, j’espère pouvoir rejouer le plus vite possible devant nos supporters, refaire un peu la fête et mettre cette période noire derrière nous.
It’s the D-Day ! Ce lundi, Francis Torreborre va disputer un game 5 décisif en demi-finale des Playoffs du championnat de République Tchèque, le genre de match que tous les basketteurs – ou presque – rêvent secrètement de jouer. L’explosif Liégeois et ses partenaires ont-ils récupéré l’avantage psychologique en revenant du diable vauvert dans cette série et le momentum a-t-il changé de camp ? Entretien.
Nous avons vraiment joué avec du coeur, de l’énergie et habités par l’envie de gagner à tout prix. Nous savions que nous n’avions pas de pression car nous étions dos au mur et que c’était bien Opava qui avait l’obligation de gagner. Nous avons profité de cette « faiblesse psychologique » de nos adversaires pour remporter ce match. Cela se voyait lors de la rencontre qu’ils n’étaient pas à l’aise – et ils avaient perdu un joueur – et nous avons joué notre match en jouant bien en attaque. Nous avons encaissés un peu trop de paniers et quelques détails devront être améliorés pour le game 5 de lundi.
As-tu su tenir ta place ?
J’ai joué mais, manque de bol pour moi, alors que mon pied droit allait mieux, je me suis un peu blessé à la cheville gauche. J’avoue que cette fin de saison est délicate pour moi (rires) mais ça va je tiens le coup. Je fais beaucoup de soins pour tenir le coup et je suis heureux d’avoir pu aider mon équipe et apporter ma pierre à l’édifice.
Disputer un game 5 décisive d’une demi-finale de Playoffs, c’est ce à quoi aspire tous les joueurs ?
Beaucoup de joueurs souhaitent disputer des manches décisives en Playoffs, cela donne de l’adrénaline. Mais bon, même si c’est stimulant, j’aurais préféré que nous gagnions trois à zéro (rires). Cela nous aurait directement qualifiés pour la finale et nous aurait enlevé de la pression même si celle-ci est sur Opava qui menait deux à zéro alors que nous étions dos au mur. Je ne sais pas comment nos adversaires vont réagir lundi mais je m’attends à un match très musclé.
Selon toi, avez-vous récupéré l’avantage psychologique en égalisant dans la série ?
Nous n’avons vraiment aucune pression, nous revenons de loin et avons su égaliser. Nos opposants, eux, ont une grosse pression et seront dans l’obligation de gagner devant leur public. Ce ne sera sans doute pas facile psychologiquement pour eux. D’autant plus que je crois que la ligue aurait voulu une finale entre Nymburk et Opava, les deux premiers du général. Mais nous sommes là pour tenter de déjouer les pronostics et gagner à Opava pour décrocher notre billet pour la finale.
Avec d’excellents Potier et Lhoest, Liège chèrement vendu sa peau contre Anvers et termine cette saison sur une note positive malgré la défaite sur un score un peu forcé de 74-89.
Pour le dernier match de la saison, Liège pouvait finalement compter sur Bojovic (16 points et 3 passes) et Basic (11 pions) pour tenter de créer l’exploit contre des Anversois motivés pour assurer leur troisième place au général. Dans le sillage d’un tout bon Potier (18 points et 5 rebonds et meilleure évaluation de Liège) et d’un précieux Lhoest (11 points, 6 rebonds et 7 passes), les Sang et Marine était bien lancés après dix minutes, 18-19, passaient même devant, 21-19 à la onzième minute, et faiblissaient à peine dans le second quart pour rejoindre les vestiaires avec un léger retard, 39-45.
A la reprise, Boxus (8 points et 5 rebonds), Lambermont (4 points, 3 rebond et 1 assist), Bruwier (4 points et 3 rebonds) et leurs coéquipiers recollaient directement à 41-45 avant de voir Kesteloot (20 points et 5 rebonds) et les Anversois prendre le large, 53-70 à la vingt-neuvième minute. Basic et Potier associés en double distribution permettaient alors aux locaux de réduire l’écart à 57-70. Dans le dernier quart, Liège allait revenir à 69-76 sur un triple de Bojovic mais finissait tout de même par s’incliner – avec les honneurs ! – sur le score légèrement forcé de 74-89.
Dans une dynamique négative, le Brussels mettra sans doute un point d’honneur à clore l’année sur une note positive.
Le Brussels reste sur une série de douze défaites. Une situation qui mine forcément les joueurs, talentueux mais inconstants, et les dirigeants qui bossent sans relâche en coulisse pour assurer des jours meilleurs au club de la capitale. Face à des Kangourous aussi irréguliers, les Bruxellois ont une belle carte à jouer pour terminer l’année sur une note positive. Nul doute que pour sa dernière apparition sous le maillot du Phoenix, William Robeyns voudra faire parler la poudre.
Pour Mons comme pour Alost, cette dernière rencontre de championnat s’avère décisive.
En effet, les Renard doivent gagner pour encore espérer terminer premiers alors que les Okapis sont dans le même cas de figure pour la troisième place. De quoi augurer d’un duel au sommet entre deux des meilleurs équipes de la compétition et une belle opposition de styles entre la défense rugueuse des Montois et la folie offensive des Alostois. Cette rencontre aura sans doute aussi un goût particulier pour Yves Defraigne qui a connu de nombreuses et belles années dans le Borinage, aidant le club hennuyer à prendre en consistance pour devenir l’une des valeurs sûres de l’élite nationale.
Admirés par de nombreux basketteurs liégeois, Kobe Bryant vient d’être intronisé au Hall of Fame. Une soirée chargée d’émotions.
Parmi les basketteurs liégeois, nombreux sont ceux à apprécier Kobe Bryant. « Mon modèle reste Kobe Bryant » nous avait assuré le jeune Alexandre Aerts. Sa tragique disparition avait ému un grand nombre de passionnés. « Kobe est la personne qui m’a fait aimer le basket. J’ai passé des heures à regarder des vidéos de lui. Sa mentalité est incroyable » nous confiait Arthur Stassen. « Kobe, c’était surtout la Mamba Mentality » approuvait Jérôme Niedziolka. « Le gars qui se levait à cinq heures du mat’ tous les jours pour aller s’entrainer avant ses coéquipiers avec le désir d’être le meilleur, le plus fort. »
« Kobe n’était pas mon joueur préféré car je suis fan de LeBron mais il était tout de même le meilleur attaquant du monde. Il savait tout faire, de n’importe où et était impressionnant de facilité » enchainait Gael Colson. « Il a tout gagné et a toujours tout fait avec classe. C’est une légende » ajoutait Arthur Stassen. « Lors d’un match à Dallas, pour chauffer Doncic, il avait appris quelques mots en slovène. J’ai trouvé ça génial d’essayer de tirer le meilleur d’un gars de cette manière là » rapportait « Polska ».
Kobe, c’est l’homme des titres mais aussi des records et des exploits. L’homme d’une seule franchise, également. « C’est très rare de voir un joueur disputer toute sa carrière dans une seule équipe » soulignait Gael Colson tout en énumérant les trophées remportés par « Vino » et la tonne de buzzer beater convertis. « C’était le joueur le plus clutch de son époque. Prendre sa retraitre sur un match à soixante points, c’est juste montrer que le basket est too easy. »
Cette nuit, le « Black Mamba » a été intronisé au Hall of Fame. C’est son épouse Vanessa qui s’est chargée de prononcer un poignant discours.
« J’avais l’habitude de toujours éviter de faire l’éloge de mon mari en public parce que j’avais le sentiment qu’il recevait assez d’éloges de ses fans du monde entier et que quelqu’un devait le ramener à la réalité En ce moment, je suis sûre qu’il est au ciel et qu’il se marre parce que je suis sur le point de le féliciter en public pour ses succès sur l’une des scènes les plus publiques. Je peux le voir maintenant, les bras croisés, avec un énorme sourire en disant : ‘C’est quoi cette connerie ?’.Je n’ai pas préparé de discours parce qu’il a improvisé chacun de ses discours. Il était intelligent, éloquent et doué pour beaucoup de choses, y compris pour parler en public. Cependant, je sais qu’il remercierait tous ceux qui l’ont aidé à en arriver là, y compris ceux qui ont douté de lui et ceux qui ont travaillé contre lui et lui ont dit qu’il ne pourrait pas atteindre ses objectifs. Il les remercierait tous pour l’avoir motivé à être ici. Après tout, il vous a prouvé que vous aviez tort » a commencé Vanessa Bryant. « Les gens ne le savent pas, mais l’une des raisons pour lesquelles mon mari a joué malgré les blessures et la douleur, c’est parce qu’il disait qu’il se souvenait d’avoir été un enfant, assis dans les gradins avec son père pour regarder jouer son joueur préféré. Il se souvenait du trajet en voiture, des conversations et de l’excitation d’avoir la chance d’avoir une place dans la salle. Kobe ne voulait pas décevoir ses fans, surtout ceux de la section 300 qui avaient économisé pour le voir jouer, les enfants qui avaient la même excitation que lui. Je me souviens lui avoir demandé pourquoi il ne pouvait pas se reposer pour un match quand il avait mal. Il m’avait répondu : « Et les fans qui ont économisé pour me voir jouer une seule fois ? ». Il n’a jamais oublié ses fans. S’il le pouvait, il jouerait chaque minute de chaque match. Il vous aimait tous tellement. »
Vanessa Bryant a ensuite évoqué le père et le mari qu’était Kobe avant de le féliciter pour son intronisation au Panthéon du basket. « Félicitations, chéri. Tout ton travail et tes sacrifices ont porté leurs fruits. Tu m’as dit un jour que si on doit parier sur quelqu’un, il faut parier sur soi-même. Je suis contente que tu aies parié sur toi-même, toi qui étais une sorte de surdoué. Tu as réussi. Tu es au Hall of Fame maintenant. Tu es un vrai champion. Tu n’es pas seulement un MVP. Tu fais partie des plus grands. Je suis tellement fière de toi. Je t’aime pour toujours et à jamais, Kobe. Bean. Bryant.«
Les Carnets du basketteur, saison 4 ! Une chronique qui nous fait voir du pays, de Bruxelles à Zagreb en passant par Venise, Vienne et Verviers.
La situation problématique dans laquelle se trouve actuellement Maxime De Zeeuw m’a fait penser au véritable marathon que j’ai vécu avec l’équipe belge à l’automne 93. Précision initiale et primordiale : la guerre dans l’ex-Yougoslavie a débuté deux ans auparavant et se prolongera, par exemple, en Croatie jusqu’en 1995.
Outre un staff composé du quatuor Stevens-Smets-Dujardin-Moulin, le duo Souverijns-Marnegrave vient de reprendre ceux que l’on n’appelaient pas encore les « Lions ». En qualification à l’Euro 95, ils s’inclinent, à l’Armistice 93, 56-62 devant la Suède à Braine. C’est alors que débute un incroyable périple que j’effectue pour la DH et la Libre. Le 12 novembre, nous embarquons à Zaventem, direction Venise car l’aéroport de Zagreb est toujours démoli. Au bord des canaux, nous montons dans un car afin de rallier la Croatie non sans avoir franchi – après d’interminables contrôles – les frontières italo-slovène et slovéno-croate. Nous sommes hébergés dans un palace hollywoodien à Opatija, une splendide station balnéaire ressemblant à la Riviera italienne et où Tito avait ses habitudes. Il y reçut notamment Kadhafi, l’empereur d’Ethiopie, ou encore, Khrouchtchev. Pour nous rendre à l’immense « Dvorana Mladosti » de Rijeka (photo), nous sommes escortés par deux jeeps blindées dont les occupants sont armés jusqu’aux dents. Arrivés sur place, il n’y a pas de match : 92-58 en faveur d’une équipe « aux damiers » emmenée par Stojan Vrankovic (2,18 m, futur Celtics et Clippers aujourd’hui boss de la fédé croate). La ferveur du « nouveau » peuple croate est sans borne alors qu’aux quatre coins du terrain, on retrouve des militaires casqués, en treillis et fusils prêts à intervenir. Tandis que d’autres montent la garde dans les gradins. Retour à l’hôtel d’Opatija où les (déjà) nantis du pouvoir – et leurs spectaculaires compagnes – coulent des jours heureux en toute impunité et en dépensant des fortunes au casino faisant partie de l’infrastructure hôtelière.
Dans la matinée du 15, on revient à Venise où nous attend un avion pour Vienne. Dès midi, repas de gala dans les (magnifiques) caves de l’hôtel de ville de la capitale autrichienne. Tout récent président de la fédération belge, Cyriel Coomans y tient sa première conférence de presse. On a de suite compris que notre basket est entre de (très) bonnes mains. A la sortie, notre guide nous propose une visite du marché de Noël qui vient d’ouvrir. Pas le temps de souffler que l’on remonte dans un autre car ayant la Slovaquie pour destination. Sous une véritable tempête de neige, nous arrivons la frontière. Notre arrêt s’éternise en raison de l’excès de zèle évident des douaniers du cru. Samaey en profite pour aller se soulager. Quand il reprend place, un journaliste flamand s’écrie : « Eh Rik, quand t’es parti t’étais tout roux et quand t’es revenu t’es tout blanc ». Hilarité générale. On rejoint finalement Prievidza où, le 17, les nôtres sont à nouveau évincés sur le score de 73 à 71. Le lendemain à la fine pointe de l’aube, départ pour l’aéroport de Vienne où nous décollons pour Bruxelles-National avec atterrissage en fin d’après-midi. Encore faut-il revenir à Verviers Central en… train. Soit, une semaine que je ne suis pas prêt d’oublier.
Michel CHRISTIANE
Crédit photo : Rijeka Sports
*merci à Claude Dujardin (AWBB), grand argentier de l’équipe nationale depuis une trentaine d’années
Nos deux compatriotes évoluant en Jeep Elite se sont imposés en déplacement, à Nanterre pour Boukichou avec le BCM et au Mans pour Vanwijn avec la JDA.
Boukichou (2 points et 2 rebonds) et le BCM se sont imposés 67-72 à Nanterre. Les Nordistes menaient 32-39 à la pause et 42-52 à la demi-heure et tenaient bon dans le dernier quart malgré les velléités de retour des Parisiens.
Avec un super Hans Vanwijn (11 points, 8 rebonds et 3 passes), Dijon a renversé une situation compliquée au Mans. Menés 25-16 après dix minutes et 46-33 à la pause, les Dijonnais allaient revenir du vestiaire le couteau entre les dents pour renverser la situation et arracher la victoire, 80-86.