Les Kangourous craquent sous une pluie de dunks !

Les Kangourous ont rivalisé pendant trente-cinq minutes avec les Renards avant de boire le calice jusqu’à la lie en encaissant dunk après dunk.

Dans le sillage de Domien Loubry (15 points et 6 passes) et Kherrazi (16 points et 4 rebonds), les Kangourous rentraient bien dans la partie menant 6-0 puis 19-12 avant de voir les Montois revenir à 23-18. Dans le second quart-temps, les locaux peinaient davantage offensivement. Tout profit pour Barnes (15 pions), Durham (13 points, 4 rebonds et 7 assists), Spencer (16 points et 6 rebonds) et Smith (19 points et 4 passes) qui permettaient aux Montois de grappiller leur retard pour recoller à 37-36 à la pause.

Les Renards démarraient la deuxième mi-temps par trois triples mais les Kangourous ne craquaient pas et se montraient actifs dans les lignes de passes. Comme un amateur, un Malinois était réquisitionné pour déloger le ballon qui s’était coincé au-dessus de la planche sur une tentative de Lambot. Sur un dunk, Trevor Thompson (10 points) faisait 52-53, contraignant Bosnic à prendre temps-mort. Après une perte de balle et un oubli coupables, Thompson se rattrapaient en utilisant à bon escient un caviar de Loubry, 58-60. Le meneur local convertissait ensuite ses deux lancers pour faire 60-62 à la demi-heure.

Deroover (9 points et 3 passes), from downtown, égalisait d’emblée à 63 partout mais Mons repartait immédiatement à 63-68, obligeant déjà Paul Vervaeck à rappeler ses ouailles pour les réorganiser. Penava (13 points et 7 rebonds) concluait d’un dunk rageur une superbe action collective et l’écart enflait, 63-72. C’était ensuite Spencer qui smashait la balle sur une rentrée bien exécutée par les visiteurs. Les Malinois étaient dans les cordes et Penava dunkait à nouveau pour faire 63-76, assommant les Kangourous. D’un nouveau dunk, Spencer tuait les derniers espoirs Malinois, 63-80. Au final, malgré un léger sursaut, Malines s’inclinait 70-85, laissant Mons rejoindre Anvers en demi-finale des Playoffs.

Crédit photo: Philippe Collin

Le chef d’œuvre tactique de Dario Gjergja

Avec une défense incroyable, Ostende a d’emblée tué tout suspens au Dôme, filant aisément vers la demi-finale.

Dans le premier quart-temps, Ostende proposait une défense exceptionnelle, coupant les lignes lignes de passes, mettant la pression sur les drives, offrant des rotations millimétrées. De quoi littéralement asphyxier les Carolos qui, de surcroît, étaient en panne d’adresse au-delà des 6,75 mètres. Offensivement, les intérieurs visiteurs se régalaient, libérant aussi des espaces pour les shooteurs – Gillet (15 points et 4 rebonds) rentrant dans les deux catégorie avec déjà 10 points – et après dix minutes, la messe semblait dite, 6-23.

Heureusement, Fogang (10 points déjà) débutait le second quart par un triple et un alley-oop dunk pour ramener le Spirou à à 11-25. Toutefois, l’éclaircie était de courte durée, Sylla (10 points, 6 rebonds et 2 contres) nettoyait le cercle et les Côtiers reprenaient leur marche en avant, privilégiant un jeu de coupes et de passes en attaque pour faire rapidement 11-35 sur un dunk de Gilmore. En pénétration, Buysse scorait au-dessus des pivots carolos pour le plus grand plaisir du banc ostendais et au grand dam de Sam Rotsaert, contraint de prendre temps-mort. Après plusieurs minutes sans marquer, c’était encore Noah Fogang qui « connectait » à distance, 14-38, alors que Libert devait sortir – temporairement – sur blessure. Après avoir scoré inside, Sylla montait en haute altitude pour le contre avant de marquer à nouveau depuis la ligne de réparation. Le calvaire du Spirou – pour qui Fogang avait marqué 14 des 19 points – s’achevait sur un triple de Nakic (13 points, 5 rebonds et 3 passes), 19-46.

Au retour des vestiaires, les Ostendais – privés d’Olivier Troisfontaines – se montraient nettement moins fringants alors que Fogang (24 points au total et 4 rebonds pour 21 d’évaluation) continuait son numéro. Les Carolos, le couteau entre les dents et admirables de combativité, s’échinaient à réduire l’écart et y parvenaient. A la demi-heure, c’était 41-59. Ayant fort peu goûté à la baisse de régime de ses protégés, Dario Gjergja remettait les pendules à l’heure et les Côtiers retrouvaient de leur superbe pour dix dernières minutes à sens unique, ou presque. Au final, en ayant fait tourner son banc, Ostende s’imposait très largement, 51-85.

Avec sa classe biberon courageuse mais limitée et manquant logiquement d’expérience, le Spirou n’a pas su faire douter des champions en titre concentrés pendant trente minutes. Les Carolos sont donc désormais en vacances tandis que les Ostendais – dont l’attitude des remplaçants sur le banc démontre une belle cohésion et une vraie faim de victoires – devront attendre dimanche pour connaître leur futur adversaire en demi-finale.

Crédit photo: Philippe Collin

Ajay Mitchell et Limburg s’offrent brillamment une belle !

Magnifique ! Avec d’excellents Ajay Mitchell et Wen Mukubu, Limburg a vaincu Alost 86-81 au terme d’une rencontre passionnante et s’offre une belle amplement méritée.

Si le suspens ne fut pas de mise à Charleroi ou à Louvain, il était bien présent dans le Limbourg. Avec un Ajay Mitchell (12 points et 8 passes décisives) retrouvé et un Wen Mukubu (25 points, 8 rebonds, 2 assists et 3 steals pour 32 d’évaluation) des grands soirs, les locaux tenaient la dragée haute à Mihailovic (21 points et 6 rebonds) et aux Okapis. Après dix minutes, le marquoir affichait 24-25. Dans le second quart-temps, Maras (19 points et 6 rebonds) et les visiteurs profitaient de leur domination au rebond pour se forger un petit viatique. A la pause, le marquoir affichait 39-44.

Au retour des vestiaires, les locaux faisaient feu de tout bois avec une réussite spectaculaire derrière l’arc (14 sur 25 au total). En confiance offensivement, les Limbourgeois se montraient aussi plus rigoureux derrière et refaisaient leur retard avant de passer devant sur un lay-up de Nelson (15 pions), 62-58 à la demi-heure.

Les Okapis parvenaient à rapidement égaliser au début du quatrième quart-temps mais les protégés de Sacha Massot ne se laissaient pas démonter et via Mitchell, Mukubu et Desiron (4 points et 2 rebonds), reprenaient l’avantage. Alors que les Limbourgeois menaient 78-70 à quatre minutes du terme, McGriff (13 points et 11 rebonds), d’abord à la création puis avec un triple face à l’anneau, ramenait rapidement les Okapis à 78-75, obligeant Sacha Massot à stopper l’élan des visiteurs. Mukubu, idéalement servi par Mitchell, redonnait de l’air aux locaux, 81-75. Et d’un dunk rageur, Hammonds scellait la victoire de Limburg, 86-81.

Contrairement à tous les autres outsiders, les Limbourgeois sont parvenus à arracher une belle décisive qui se disputera dimanche à 15h30 au Forum d’Alost.

Crédit photo: Limburg United

Curry, Jokic ou Embiid MVP ?

Qui de Steph Curry, Nikola Jokic ou Joel Embiid sera élu MVP ?

La NBA a livré les noms des prétendants aux différentes récompenses de fin de saison. Pour le trophée le plus prestigieux, celui de MVP, Steph Curry, meilleur marqueur de la ligue, est en lice face au roi du triple-double Nikola Jokic et au leader de la première équipe à l’Est, Joel Embiid. Aucun pivot n’a remporté le trophée de MVP depuis 2000, ce pourrait donc être enfin l’année des big men !

Pour le DPoY, Rudy Gobert concourt pour un troisième sacre face à Ben Simmons et Draymond Green. Pour le trophée de Coach of the year, Thibodeau, Monty Williams et Quin Snyder ont été désignés par la NBA.

Pour le 6ème homme, Joe Ingles et Jordan Clarckson d’Utah sont en concurrence avec Derrick Rose. Pour le MIP, Julius Randle est donné favori face à Michael Porter Jr et Jerami Grant.

Enfin, le Rookie of the Year ne devrait pas échapper à Edwards devant Ball et Haliburton.

Rookie Of The Year : LaMelo Ball, Anthony Edwards et Tyrese Haliburton

Coach Of The Year : Monty Williams, Quin Snyder et Tom Thibodeau

Most Improved Player : Julius Randle, Michael Porter Jr et Jerami Grant

Sixth Man Award : Jordan Clarkson, Joe Ingles et Derrick Rose.

Defensive Player Of The Year : Rudy Gobert, Ben Simmons et Draymond Green

Le réveil de Loubry et Deroover ?

Les Kangourous n’ont aucune chance de l’emporter au Winketkaai ce vendredi contre Mons si Domien Loubry et Terry Deroover ne se réveillent pas ?

Vaincre Mons est tout sauf évident. Les Montois ne se sont inclinés qu’à cinq reprises cette saison en championnat. Alors y arriver en shootant à 30% semble pratiquement impossible pour les Kangourous, surtout si Terry Deroover (2 points à 0% aux tirs, 2 rebonds et 2 passes) et Domien Loubry (3 points à 20%, 2 rebonds et 1 passe) passent à travers. Si les Malinois veulent créer l’exploit et ne pas partir tout de suite en vacances, il est essentiel que leur binôme belge retrouve sa folie et son impact offensif. Sans cela, les solides Renards se qualifieront directement pour les demi-finales.

Crédit photo: Philippe Collin

« La vidéo nous apprendra beaucoup »

Yves Defraigne et Wen Mukubu sont revenus sur le game 1 du quart de finale remporté par Alost contre Limburg et ont évoqué le game 2 qui aura lieu ce vendredi.

« J’ai des sentiments mitigés lors de ce match d’ouverture » a déclaré l’entraîneur Yves Defraigne à Het Laatste Nieuws dans des propos rapportés par Basket 360. « Nous n’avons qu’un seul jour entre le premier et le deuxième match. La vidéo nous apprendra beaucoup dans ce court intervalle. Offensivement, ce n’était tout simplement pas bon. Je l’admets. Pourtant, nous avons gagné trois des quatre quarts. » Et d’ajouter: « Seule la victoire compte en Playoffs. »

Du côté de Wen Mukubu et Limburg, les regrets sont conséquents, surtout sur l’arbitrage. « Ce n’est pas qu’Aalst ne méritait pas la victoire, mais nous ne méritions pas de perdre » a déclaré Wen Mukubu au Het Belang van Limburg dans des propos rapportés par Basket 360. « L’arbitrage ne devrait jamais décider du match et il l’a fait aujourd’hui. »

Crédit photo: Philippe Collin

« On ne gagne pas un championnat en jouant mollement »

Victorieux du Spirou vendredi mais pas satisfaits de leur prestation, Loic Schwartz et les Côtiers veulent éviter un game 3.

Lors du Game 1, Loïc Schwartz s’est érigé en leader offensif d’Ostende qui a vaincu le Spirou de douze unités. « Nous n’avons pas été assez coriaces et nous avons même laissé certaines erreurs d’équipe inutilisées… Comme l’entraîneur l’a dit avant le match, on ne gagne pas un championnat en jouant mollement » confiait l’ancien pensionnaire du CFWB à Het Laatste Nieuws dans des propos rapportés par Basket 360. « Nous voulons absolument éviter un troisième match. »

Arracher un game 3 sera pourtant l’ambition de la classe biberon du Spirou, en progrès au fil des semaines. Mais Loïc, récent Joueur Belge de l’année et membre de la EMBL First Team, veillera au grain. Capable d’alterner sur les trois postes extérieurs avec un égal bonheur, le Bruxellois prend chaque année en volume au point de devenir une référence en Belgique et une figure emblématique d’Ostende avec qui il collectionne les trophées et pourrait prochainement décrocher une « Decima » historique. « C’est grâce à Dario Gjergja qui a instauré une discipline et une éthique de travail sans équivalent dans aucun club où j’ai eu le loisir de jouer » nous assure Loïc. « La pression est ma principale motivation. Je préfère être dans une équipe qui gagne avec beaucoup d’attentes que dans une équipe de bas de tableau avec des matchs sans enjeu. »

Crédit photo: BC Ostende

Limburg et Louvain tiendront-ils cette fois la distance pour égaliser ?

Les Limbourgeois et les Bears parviendront-ils à tenir la distance contre Alost et Anvers afin d’égaliser dans la série ?

A Alost, Limburg a mené pendant trente minutes avant de craquer dans la dernière ligne droite et de laisser la victoire aux locaux, 77-68. Pourtant, les troupes de Sacha Massot avaient bien défendu pendant trente minutes, dominé le rebond et n’avaient pas perdu beaucoup de ballons. Malheureusement, dans la dernière ligne droite, l’adresse faisait défaut aux Limbourgeois qui, de surcroît, voyaient leurs remparts s’effondrer sous les assauts des Okapis.

A Anvers, les Bears avaient pris un incroyable départ pour mener 14-28 après seulement dix minutes. Ensuite, les gars d’Eddy Casteels ne parvinrent plus à scorer tandis que les Giants retrouvaient leurs standards offensifs et filaient vers une large victoire, 82-63.

Ce vendredi, Bears et Limbourgeois doivent reproduire leurs bons débuts afin de tenter d’égaliser et de relancer un suspens trop absent lors des games 1 de ces quarts de finale.

Crédit photo: Philippe Collin

BNXT, vous connaissez ?

Il faudra s’y faire, mais notre prochain championnat fusionné de D1 se dénommera « BNXT League ». Ca fait plus « djeun » ! Toujours en Hollande, Jaumin et Den Bosch peuvent rêver du sacre national. Durant ce temps, d’anciens éléments de Braine et du Brussels changent de crèmerie. Ce sont les infos d’EMCE

La future ex-BeNeLeague s’appellera désormais la… « BNXT League »

Les promoteurs du futur championnat des « pays plats » ont reçu plus d’un millier de propositions d’appellation en vue de leur nouvelle compétition binationale. Et ils ont donc opté pour la BNXT – à répéter dix fois – League. Comme dirait mon voisin, c’est « spaze ». Mais, ce serait le but recherché par les têtes pensantes ( ?) des ligues fusionnées. Selon leur communiqué : B pour « België » (voire Belgique), N pour Nederland et XT pour faire penser à « neXT » (prochain, pour les nuls en english) afin de conférer un concept tourné vers d’avenir. « Goede wind dus » à la BNXT League ! Quitte à passer pour un vieux con (que je suis sans doute), j’aimais bien « championnat de Belgique de Division 1 ». Tout simplement.

Pays-Bas : Jean-Marc Jaumin et Den Bosch en finale des playoffs bataves

On reste donc outre-Moerdijk où les « New Heroes » de Jean-Marc Jaumin se sont ouvert les portes de la finale des playoffs aux dépens de Groningen. Non sans quelques chaleurs d’ailleurs car, s’ils s’isolaient à 37-20 à mi-parcours, ils étaient rejoints et dépassés à 58-59 avant de réagir à 82-74 (40e). Dans l’autre demie, moins de soucis pour ZZ Leiden qui raflait la mise à 91-74 face à Zwolle. Place désormais à l’explication finale pour l’ancien enfant terrible de notre équipe nationale et ses Brabançons avec au menu : Leiden – Den Bosch (dimanche 16 h) et Den Bosch – Leiden (mardi 20 h). Dans un premier temps du moins…

Transferts : une ex-Brainoise à Salamanque, un ancien Bruxellois à Forli

Honneur aux dames avec Kahleah Cooper (26 a, 1,86 m) quittant Israël – on peut la comprendre – pour Avenida Salamanque, la récente révélation de la ligue espagnole. En été, l’ancienne Brainoise (16/17) joue aussi en WNBA à Washington. Ivica Radic (30 a, 2,08 m), pour sa part, fait ses valises de Cantu pour rejoindre illico Forli. L’ex-géant croate du Brussels (18/19) y prendra directement part aux playoffs de Série A2 italienne. Question d’essayer de propulser sa formation d’adoption au sein du gratin transalpin. Et d’y retrouver… Cantu. La boucle serait bouclée.

La télé crève l’écran

Attention, le programme qui suit n’est pas complet car Eleven Sports 2 retransmettra, ce week-end, d’autres duels de NBA en fonction de l’actualité. Vendredi : Malines – Mons (20 h 20, VOOsport World 4) ; samedi : Warriors – Grizzlies (3 h, Eleven Sports 2) ; dimanche : belle de la ligue belge restant à déterminer (15 h 15, Eén).

Michel Christiane

Crédit photo : Euromillions Basket League

Les Wizards sont en Playoffs ! Idem pour les Warriors ?

En explosant les Pacers, les Wizards ont arraché le dernier ticket pour les Playoffs à l’Est. Les Warriors feront-ils de même cette nuit contre les Grizzlies ?

Le suspens n’a duré que douze minutes lors du dernier « play-in » entre Washington et Indiana. Malgré un Sabonis (19 points, 11 rebonds et 10 passes) en triple-double, les Pacers ont explosé contre les Wizards de Westbrook (18 points, 8 rebonds et 15 passes) et Beal (25 pions). Un revers 142-115 qui envoie Indiana en vacances et Washington en Playoffs.

https://www.youtube.com/watch?v=2FlvQQSO5NA

Cette nuit, les Warriors tenteront également d’arracher la huitième place à l’Ouest face aux Grizzlies.