« On touche du doigt les limites physiques et matérielles de la Principauté »

C’est rien de moins que le Prince Albert qui s’enthousiasme de la victoire de la « Rocca Team » en Eurocup et évoque le futur de la formation monégasque.

Comme de nombreux résidents monégasques, le Prince Albert s’est mué en supporter de la « Roca Team » lors de la finale d’Eurocup remportée contre Unics Kazan. « Quel suspense et quelle émotion ! C’était extraordinaireLes enfants n’étaient pas loin et j’ai poussé un cri tout simplement. Après j’ai eu plusieurs amis au téléphone pour partager ça et exprimer notre joie » confiait-il à Monaco Matin avant d’évoquer le futur de la formation principautaire en Euroleague avec, comme grande interrogation, la capacité de la salle Gaston-Médecin. “C’est la grande question. On sait, après avoir rencontré un représentant de l’Euroleague, que la capacité de la salle Gaston-Médecin pose un petit problème. On pourrait toujours envisager une dérogation mais on a bien compris que l’Euroleague ne veut pas trop faire d’exception pour que d’autres en demandent à leur tour (…) Ou alors de voir si les matches peuvent se jouer en dehors de la Principauté, c’est théoriquement possible. Est-ce que c’est souhaitable à long terme ? Je ne pense pas (…) Oui, il y avait l’idée du chapiteau de Fontvieille mais ça voudrait dire de le condamner et ne pas y faire d’autres manifestations. Ce sont de vraies questions et il faudra quelques réunions pour cogiter ensemble et imaginer les meilleures solutions. Ce n’est pas simple, on touche du doigt les limites physiques et matérielles de la Principauté.”

Enfin un pivot nommé MVP ?

Depuis 2000 et Shaquille O’Neal, aucun pivot ne fut élu MVP. Cela pourrait enfin changer cette année !

La NBA a livré les noms des prétendants aux différentes récompenses de fin de saison. Pour le trophée le plus prestigieux, celui de MVP, Steph Curry, meilleur marqueur de la ligue, est en lice face au roi du triple-double Nikola Jokic et au leader de la première équipe à l’Est, Joel Embiid. Aucun pivot n’a remporté le trophée de MVP depuis 2000, ce pourrait donc être enfin l’année des big men !

Mais, contrairement au « Big Cactus », Embiid et encore plus Jokic sont des pivots modernes, en phase avec l’évolution du jeu. Si le Camerounais reste plus traditionnel avec une domination physique et un jeu au poste, son adresse longue distance et sa technique balle en main le rendent très difficile à défendre. De l’autre côté du terrain, Embiid en impose aussi et aurait pu être nommé pour le DPoY.

La défense n’est pas le point fort de Nikola Jokic dont les qualités athlétiques ne sautent pas aux yeux même si le Serbe possède une sacré endurance (il a disputé tous les matchs des Nuggets cette année). Par contre, Jokic est sans nul doute le meilleur pivot passeur de la NBA et l’un des tous meilleurs, tous postes confondus. Véritable machine à triple-double, Jokic est le leader des Nuggets, prétendants au titre NBA et notre favori pour le MVP.

Wen « Boss » Mukubu reste le… Boss !

Si les Limbourgeois sont parvenus à vaincre Alost vendredi et à s’offrir une belle, ils le doivent en grande partie à Wen Mukubu auteur d’une prestation trois étoiles. L’ancien de Liège demeure un sacré client malgré les années qui passent et devra à nouveau briller si Limburg veut créer la surprise ce dimanche au Forum.

Comme pour François Lhoest, les années qui passent ne semble avoir aucun impact sur Wen Mukubu. Celui qui tournait à 16,5 points lors de la saison disputée avec Liège en 2012-2013 pèse encore 10 points, 6 rebonds et 2 passes avec Limburg cette année après près de quinze ans au plus haut niveau. Toujours très impactant physiquement, Mukubu se montre actif à chaque match avec une capacité rare à noircir la feuille de stats.

Ce vendredi, Mukubu a de nouveau prouvé qui était le « boss » ! Avec 25 points, 8 rebonds, 2 passes et 3 steals pour une évaluation de 32, l’ailier limbourgeois – qui devrait évoluer à Malines la saison prochaine – a brillé. Mieux encore, Mukubu fut décisif dans le money time pour permettre aux locaux d’éviter le retour des Okapis et offrir la victoire à sa formation.

Ce dimanche, Sacha Massot aura bien besoin de l’expérience, du scoring et de l’énergie de l’ancien Pepin pour tenter de créer l’exploit à Alost.

Crédit photo: Limburg United

Les Bears avaient rentré leurs griffes

Pas de miracle pour les Bears complètement dominés par les Giants.

Rien à dire, sur ce match, Anvers était au-dessus de Louvain. Les Giants ont directement pris le contrôle de la rencontre pour mener 16-20 après dix minutes et 31-41 à la pause. Maladroits de loin (4 sur 19) et en difficulté face à l’adresse des visiteurs (72% à deux points et 39% derrière l’arc), les Bears, dominés au rebond, voyaient l’écart enfler considérablement à la reprise malgré l’apport de Kriener (22 points et 4 rebonds), Delalieux (11 points et 7 rebonds) et Heath (13 points, 4 rebonds, 5 assists et 5 steals). A la demi-heure, le viatique des Anversois avait doublé, 46-66 et après dix dernières minutes en faveur du jeune Niels Van Den Eynde (14 points et meilleure évaluation côté visiteur) et de ses partenaires, Anvers s’imposait 62-92, rejoignant Mons en demi-finale des Playoffs.

Crédit photo: Philippe Collin

« Tous motivés pour accrocher la médaille de bronze et une place en Coupe d’Europe »

A Brno, Francis Torreborre – épargné à cause d’une fracture de fatigue – et Kolin se sont imposés 85-92, faisant ainsi un grand pas vers un ticket européen.

« C’est vrai que l’équipe a été un peu down car nous rêvions de cette finale. Mais nous allons nous donner à fond et nous battre pour cette troisième place car le club réalise une saison historique et veut cette médaille de bronze pour accrocher une place en Coupe d’Europe. Toute l’équipe est donc motivée pour ce challenge » nous confiait Francis Torreborre après l’élimination de Kolin en demi-finale des Playoffs et avant de se rendre à Brno pour disputer une série – à l’avérage – permettant de déterminer qui sera troisième du championnat. « Nous devrons nous donner à fond pendant quatre-vingt minutes en défense, ne pas laisser à notre adversaire l’impression qu’il peut nous battre et rapidement creuser l’écart – car cela se jouera au goal average. C’est ainsi que nous pourrons ramener la médaille de bronze à Kolin. »

Joignant le geste à la parole, les visiteurs effaçaient les six unités de retard concédées dans le premier quart-temps pour virer en tête à la pause, 44-47. En seconde période, l’explosif liégeois – sur le banc en raison d’une fracture de fatigue au pied – et ses partenaires parvenaient à accroître légèrement leur avance pour s’imposer 85-92. Dimanche, Torreborre et ses coéquipiers disputeront, à domicile, la manche retour. Une victoire ou une défaite de moins de sept points permettrait à Kolin de décrocher la médaille de bronze et un ticket européen.

Crédit photo: Kolin

« Pour moi, être champion, ce sont les playoffs. C’est ça le basket »

Tony Parker n’a que très peu goûté à la fronde des dix-huit capitaines de Jeep Elite qui ont demandé l’annulation du Final Eight et l’arrêt du championnat à l’issue de la saison régulière.

En France, dix-huit capitaines de Jeep Elite ont adressé une lettre à la LNB dans laquelle il demande l’abandon du Final Eight et l’arrêt de la compétition à l’issue de la phase classique pour cause de fatigue excessive à l’issue d’une saison éreintante. Une initiative qui n’a que très peu goûté à Tony Parker, Président de l’ASVEL. « En tant que joueur NBA, qui a enchaîné les matches de saison régulière NBA quatre fois par semaine, plus les playoffs, plus l’équipe de France tous les étés, ce n’est pas moi qui vais dire on joue trop. J’ai du mal avec ça. L’année dernière, pas un seul de mes joueurs n’a voulu faire un effort (financier). Ils ont tous dit : ”Je veux 100% de mon salaire !” Bah si tu veux toucher ton salaire, tu joues. (…) En plus, on parle d’une saison régulière qui finit le 15 juin et le top 8, c’est dix jours après. (…) A un moment donné, il y a des limites au système et il ne faudrait pas trop les dépasser » a déclaré la légende des Spurs à L’Equipe. « J’ai même poussé (au Final 8) pour les filles et vous avez vu comment ça s’est terminé (NDLR : l’ASVEL a été battue en demi-finales par Basket Landes tandis que Julie Allemand et BLMA s’inclinaient en finale face aux Landaises). Si on avait arrêté la saison au terme de la phase régulière, on était deuxièmes et on avait l’Euroleague. Là, c’est le scénario catastrophe pour nous. Mais je ne regrette pas. Pour moi, être champion, ce sont les playoffs. C’est ça le basket. »

La razzia des Knicks ?

Auteur d’une excellente saison et de retour en Playoffs avec l’avantage du terrain au premier tour, les Knicks pourraient aussi faire main basse sur la majorité des trophées décernés par la ligue.

La saison des Knicks est déjà réussie. Avec une surprenante quatrième place, New York retrouve les Playoffs et a retrouvé un collectif compétitif. Individuellement, aussi, les New Yorkais ont brillé. Devenu All Star, Julius Randle est le favori pour le trophée de MIP. Pour celui de Coach of the Year, Thibodeau semble tout à fait légitime contre Monty Williams et Quin Snyder. Pour le 6th man award, Derrick Rose ne part pas avec les faveurs des pronostics face aux deux « super subs » du Jazz mais l’histoire serait belle si l’ancien MVP venait à être récompensé.

Au bout de l’overtime, les Grizzlies se qualifient pour les Playoffs !

Quel suspens ! Malgré un Curry à 39 points et un Draymond Green en triple-double, les Warriors se sont inclinés en prolongation contre Memphis et rateront les Playoffs.

Quel suspens cette nuit à Golden State ! En première période, Ja Morant (35 points, 6 rebonds et 6 passes) et les Grizzlies menaient la vie dure aux locaux et le marquoir affichait 62-49 à la pause. En deuxième mi-temps, Memphis peinait à scorer tandis que Curry (39 points et 5 passes), Wiggins (22 points et 10 rebonds) et Green (11 points, 16 rebonds et 10 assists) ramenaient les Warriors à 99 partout. Green héritait du shoot de la gagne mais le ballon ne touchait même pas le cercle.

Dans la prolongation, Ja Morant se montrait impérial et Memphis s’imposait finalement 112-117, remportant de haute lutte le droit d’affronter Utah au premier tour des Playoffs. Quant à Curry, peut-être pourra-t-il se consoler prochainement avec le trophée de MVP ?

https://www.youtube.com/watch?v=pmSfJ7OgOdI

« Un peu une course contre-la-montre »

Pour Liège & Basketball, Olivier Troisfontaines se confie sur son entorse de la cheville, analyse la victoire de sa formation à Charleroi et évoque ses préférences pour la demi-finale à venir. Interview.

Oli, tu n’étais pas en tenue vendredi au Dôme.

En effet. Lors du premier match contre Charleroi, je me suis blessé. Je me suis tordu la cheville en allant au lay-up et je suis actuellement « out ». Ce n’est rien de grave au niveau structurel mais un ligament est distendu. Les médecins m’annoncent deux ou trois semaines de repos donc c’est vraiment le contre-la-montre (ndlr: pour pouvoir rejouer et aider Ostende en Playoffs) et nous analysons tout au jour le jour.

Malgré ton absence, tes coéquipiers ont fait le job au Spirou avec une très large victoire.

Je suis très content de cette victoire. Mes coéquipiers vont ainsi pouvoir se reposer davantage que nos futurs adversaires. Nous avons montré directement que nous voulions finir la série ce vendredi. En première mi-temps, nous avons bien géré défensivement les Carolos. Au retour des vestiaires, il y a eu un petit relâchement car nous avions beaucoup d’avance. Cela ne devrait évidemment pas arriver mais, malheureusement, cela arrive toujours dans ces cas-là. Après, nous avons resserré les boulons et nous sommes repartis pour gagner facilement. C’est encourageant, toute l’équipe avait besoin de reprendre du rythme.

Suite à la victoire de Limburg contre les Okapis, il y aura une belle dimanche au Forum d’Alost. Avez-vous une préférence quant à votre futur adversaire ?

Nous n’avons pas de préférence. Nous savons que tant Alost que Limburg, il faudra gagner ces deux matchs-là en défense. Peut-être que Limburg nous convient mieux au niveau des « match-up » mais nous n’avons pas de réelle préférence.

Crédit photo: BC Ostende

« Une bonne chose que le CFWB puisse enfin monter et descendre »

Pour Liège et Basketball, Robin Cornet se penche sur la refonte du système de championnat en première régionale. Interview.

Ce sera un tout nouveau système qui sera mis en application pour la prochaine saison en première régionale nous informait mardi soir un de nos interlocuteurs. La division comportera seize équipes. Celles-ci seront reparties en deux poules de huit (avec quatre Liégeois dans chacune) dont la composition sera annoncée après le tirage au sort qui aura lieu ce mercredi. Le championnat comportera vingt-deux journées. Les équipes joueront en aller-retour contre les autres équipes de leur poule et seulement en aller (soit un match) contre les équipes de l’autre poule (quatre fois à domicile, quatre fois en déplacement selon un tirage au sort) selon un format 7-8-7 (les sept match allers contre les équipes de la même poule, les huit match contre les équipes de l’autre poule et puis les sept matchs retours face aux équipes de la même poule).

Ensuite, place aux Playoffs pour les quatre premiers de chaque poule et aux Playdowns pour les quatre derniers. L’avantage de cette formule portée, notamment, par Saint-Louis et adoptée après de longues discussions est triple: permettre de ne pas démarrer le 05 septembre mais plus tard, le 26 septembre, à l’instar des autres divisions, ne pas avoir trente journées de championnat mais bien vingt-deux et, ainsi, disposer de plusieurs week-ends libres pour des remises de matchs. Enfin, tout le monde jouera (au moins un match) contre tout le monde.

Grande nouveauté, le CFWB redevient une équipe comme les autres, c’est-à-dire qu’elle pourra descendre si elle est queue de classement. Les clubs ont aussi pour objectif de revenir à un championnat à quatorze équipes pour l’exercice 2022-2023.

Le tirage au sort a eu lieu ce mercredi pour la répartition des équipes de R1 en deux poules. Tilff, Saint-Louis, Huy et Cointe seront ensemble en compagnie des Hennuyers de Quaregnon, Flénu et Vieux Campinaire et de Waterloo dans la poule A. Dans la poule B, Waremme, Belleflamme, Ans et BC Verviers seront nos dignes représentant et affronteront les Namurois d’Andenne (la plus liégeoise des équipes namuroises), du CFWB, de Loyers et de Ciney.

Cela promet de beaux duels, notamment entre les jeunes équipes de Verviers, Waremme, Andenne et du CFWB mais aussi entre Tilff et Flénu – deux équipes qui se connaissent bien – mais aussi des derbies liégeois entre Saint-Louis et Cointe.

Robin, la R1 comportera seize équipes la saison prochaine.

Pour l’avoir déjà vécu, c’est vraiment long un championnat à seize équipes – et que dire de l’idée de faire remonter Liège Atlas en R1, c’était du n’importe quoi de la fédération. Il n’y a pas de week-ends bye et, pourtant, avec ce virus, nous avons appris à aimer plein d’autres choses, à profiter des temps libres…

C’est pourquoi une nouvelle formule a été décidée, avec un système de deux poules.

C’est déjà mieux que les trois poules qui étaient prévues pour cette saison. Il y aura des contents et des mécontents… Mais cette option ne me semble pas trop mal, nous aurons des week-ends libres et ça, c’est cool ! Que le CFWB puisse monter et descendre, c’est ENFIN une bonne chose. Nous espérons juste éviter un double déplacement du côté du Borinage (ndlr: l’interview a été réalisée avant le tirage au sort qui enverra bien les Grenouilles dans le Hainaut).