Le Big Three des Nets dominent les Celtics

Mal embarqués en première période, les Nets s’en sont remis à leur Big Three en seconde mi-temps pour faire la différence.

Grâce à leur défense, les Celtics étaient en tête à la pause mais voyaient ensuite Durant (32 points et 12 rebonds), Irving (29 pions) et Harden (21 points, 9 rebonds et 8 passes) retrouver leur superbe pour guider Brooklyn à la victoire, 104-93.

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Doncic en triple-double domine les Clippers

Les Clippers ont toujours du mal à arrêter Doncic et cela s’est encore vérifié dans le game 1 remporté par Dallas 103-113.

Les Clippers souffrent souvent contre la pépite slovène. Cette nuit, « Magic Doncic » a claqué un triple-double (31 points, 10 rebonds et 11 passes) pour créer la surprise à Los Angeles malgré la bonne prestation de « The Klaw » (26 points, 10 rebonds et 5 passes).

Crédit photo: NBA

Fameux duel entre Jokic et Lillard, Portland reprend l’avantage du terrain

Ce samedi, Nikola Jokic et Damian Lillard se sont livrés un fameux duel dont les Blazers très précis derrière l’arc sont sortis victorieux.

Avec 34 points et 16 rebonds, Nikola Jokic a répondu présent contre Portland pour qui Lillard était aussi au rendez-vous avec 34 points et 13 assists (record de Playoffs en carrière). Toutefois, très précis (19 sur 40) derrière l’arc, les Blazers ont supplanté leurs hôtes 109-123. Avec cette victoire, la première à Denver pour Carmelo Anthony (18 pions) depuis qu’il a quitté la franchise de High Mile City, Portland récupère déjà l’avantage du terrain.

Middleton, l’assassin silencieux !

D’un mid-range jumper, Khris Middleton a assassiné le Miami Heat à la dernière seconde de la prolongation.

Si Giannis a noirci la feuille de stats avec 26 points (mais à 10 sur 27), 18 rebonds et 5 passes, c’est bien Khris Middleton qui fut le héros des Bucks. Dans une rencontre particulièrement disputée et défensive, Jimmy Butler (17 points mais à 4 sur 22, 10 rebonds et 8 passes parvenait à dépasser le « Greek Freak » pour égaliser « on the buzzer » et envoyer les deux équipes en prolongation.

Dans celle-ci, Middleton (27 points, 6 rebonds et 6 passes) faisait admirer son sang-froid en crucifiant les Floridiens à la dernière seconde pour offrir la victoire aux Bucks, 109-107.

Du buzz au pschitt

Les Carnets du basketteur, saison 4 ! Une chronique sous forme d’analyse, de Limburg à Trooz et avec quelques anecdotes savoureuses, de la place malheureusement trop peu importante qu’occupe le basket en Belgique malgré d’indéniables atouts.

D’emblée, cette précision d’importance : j’ai énormément d’estime pour Marteen Bostyn, le boss de Limburg. Je le considère comme un véritable passionné au grand cœur. Il n’hésita pas ainsi à voler au secours de Liège Basket quand celui-ci pouvait craindre le pire pour son avenir au plus haut niveau. Ceci dit, lors de la présentation de la BNXT Leaguedécidément, je ne m’y ferai jamais – il y alla du genre de petite phrase, voire d’une formule à l’emporte-pièce, faisant autant le buzz (sur l’instant) que pschitt (juste après). Ainsi, le dynamique chef d’entreprise hasseltois déclarait : « Le basket possède tous les atouts pour devenir, chez nous, le sport n°1 ».

C’est beau l’optimisme, mais a-t-il réellement conscience où est retombé notre sport de prédilection ? Que ce soit sur le plan sportif, médiatique que populaire. Et, par voie de conséquence, financier. Le plus indispensable dès qu’il s’agit de phalanges professionnelles. Qu’on le veuille ou non. Pourtant, il y eut une époque où le basket « made in Belgium » a failli faire vaciller le foot, notre sport-roi, de son indétrônable piédestal. On est au début des années 90 et il faudrait reculer les murs des salles pour accueillir d’impressionnantes marées humaines de spectateurs voulant assister aux matches des Ostende, Malines, Anvers, Charleroi, Pepinster et autre Braine. A ce moment, André Renauld, cette pile électrique faite président des Castors, lâche de bonne foi : « Le basket sera le sport de l’an 2000 ». Plus lourde sera la chute.

Par expérience, j’ai appris qu’il y a de ces lieux communs de prime abord positifs qui, à l’autopsie, ne disent rien qui vaille. Exemple d’une navrante répétition : dans n’importe quelle discipline lorsqu’un dirigeant de club affirme au terme d’une rencontre perdue : « L’entraîneur a toute notre confiance », il est clair que les jours de ce même mentor sont plus que comptés… Dans un contexte identique, j’ai encore en mémoire l’épisode vécu vers 1995 à l’administration communale de Prayon-Trooz. Les plus jeunes l’ignorent, mais les « Rouge et Bleu » des bords de Vesdre ont évolué jusque dans l’antichambre de l’élite. Grâce à ces authentiques « Tchantchès des parquets » qu’étaient les Servais, Demany, Spiessen, Firquet, Demoulin, Lapaille, Lizin et Pluys. Vu l’évolution ultra-rapide des troupes locales, un nouveau comitard « présentant bien » accède d’emblée à la présidence et s’empresse de réunir la presse. Question, surtout, de faire son show. Dans son exposé, il ose en guise de conclusion : « Et pourquoi ne pas retrouver d’ici peu Prayon en D1 ? » Un collègue en fin de carrière et rôdé à ce genre de numéro de haute voltige me glisse alors à l’oreille : « Soit, il n’y connait rien, soit c’est un charlatan. » Pour le grand malheur des Trooziens, c’était les deux…

Michel CHRISTIANE

Exceptionnel Boukichou qui score 37,5% des points de Gravelines !

Ce samedi, dans l’autre capitale européenne, Khalid Boukichou fut exceptionnel en scorant 37,5% des points du BCM. Malheureusement, ce fut insuffisant et les Nordistes se sont inclinés, étant désormais dans une position peu envieuse.

Strasbourg est considérée comme l’autre capitale européenne, ce qui a sans doute poussé le Bruxellois Khalid Boukichou a livré une prestation exceptionnelle ce samedi en compilant 24 points, 4 rebonds et 3 assists, soit 37,5% des points du BCM.

Malheureusement, les Nordistes prirent d’emblée un fameux éclat, la SIG filant à 32-18 après dix minutes. Le deuxième quart permettait aux Strasbourgeois de consolider leur avantage, 54-37 à la pause. Le pivot belge et ses coéquipiers revenaient des vestiaires le couteau entre les dents et « recollaient » à 65-57 mais dans la dernière ligne droite, l’attaque du BCM bloquait et Strasbourg s’imposait méritoirement 83-64.

Avec ce nouveau revers, Gravelines-Dunkerke continue sa dégringolade au classement. Alors que le maintien était assuré sous Serge Crevecoeur, ce n’est désormais plus le cas pour ce club qui a la fâcheuse tendance de prendre certaines décisions à l’emporte-pièce. Désormais, les Nordistes sont à égalité à l’avant-dernière place et neuf victoires avec quatre équipes (dont Roanne qui a, il est vrai, disputé un match de plus).

Crédit photo: Yvonne Beckers

Vanwijn carbure au super, Dijon pas loin de la pôle position !

Hans Vanwijn a de nouveau livré une excellente prestation pour guider Dijon à la victoire à Boulogne-Levallois.

La blessure de l’ancien Anversois semble être du passé tant ses performances sont impressionnantes. Avec 16 points, 4 rebonds et 2 passes, Vanwijn a pris le leadership de Dijon qu’il a conduit à la victoire à Boulogne-Levallois, 65-75. Un succès forgé dans le premier quart-temps remporté 13-21 et dans le second (14-18). Menant 27-39 à la pause, les Dijonnnais pouvaient se contenter de gérer la seconde période. Grâce à ce succès, Dijon se rapproche encore de Monaco pour la première place en Jeep Elite.

Crédit photo: Philippe Collin

« Tout est revenu à la normale, nos objectifs demeurent identiques »

Le basket a repris ses droits en Israël et Maxime De Zeeuw qui soigne une petite déchirure devrait prochainement retrouver les terrains pour aider Hapoël Holon à briguer le titre en Winner League.

Maxime, comment est la situtation en Israël et concernant le basket ?

Tout est revenu à la normale. Le championnat a repris normalement. Nous avons battu Jérusalem jeudi (103-81), et avons perdu samedi au Maccabi Tel-Aviv (86-65). Il nous reste trois matchs du Top 6 et puis les Playoffs commenceront.

Avec pour vous toujours l’ambition de rejoindre la finale ?

Oui, nos objectifs demeurent identiques.

Toi, par contre, tu n’as pas encore retrouvé les terrains.

Non car je soigne une petite déchirure au mollet contractée lors du Final 8 de la Champions League. Je devrais reprendre cette semaine si tout va bien.

Crédit photo: Champions League

« Pas encore discuté d’une prolongation de contrat »

Souffrant d’une fracture de fatigue au pied droit, Francis Torreborre espère tout de même pouvoir apporter son aide à ses coéquipiers ce dimanche contre Brno pour offrir la médaille de bronze à Kolin. Entretien.

Francis, vous avez bien négocié votre déplacement à Brno avec une victoire 85-92 à la clé.

C’est une bonne victoire. Il fallait aller la chercher en déplacement, ce qui n’était pas facile.

Tu n’as malheureusement pas pu apporter ton aide à tes coéquipiers.

En effet, je n’ai pas joué car le coach ne voulait prendre aucun risque. Je souffre d’une fracture de fatigue au pied droit, par contre ma cheville gauche va mieux.

Qu’est-ce qui a fait, selon toi, la différence en votre faveur ?

C’est l’expérience car, dans mon équipe, nous avons un mix de jeunes et de joueurs d’expérience alors que le noyau de Brno est extrêmement jeune. Cela nous a permis de mieux négocier certains moments importants du match.

Que devrez-vous mettre en place ce dimanche pour valider votre médaille de bronze ?

Il faudra directement prendre nos adversaires à la gorge et creuser immédiatement un écart. Nous n’avons que sept points d’avance, ce qui n’est rien. Nous devrons démontrer immédiatement à nos opposants que nous sommes chez nous et qu’ils ne réussiront pas à nous vaincre dans nos installations.

Joueras-tu ?

Je ferai l’échauffement et je verrai comment mon pied réagit. Si je vois que l’équipe est bien, je ne jouerais pas car il ne faut pas forcer et tout de même prendre en compte le futur.

La saison arrive à son terme, as-tu déjà eu des discussion avec les dirigeants de Kolin concernant une prolongation de contrat ?

Non, nous n’avons pas encore eu une discussion à ce propos. Les dirigeants se concentrent davantage sur le gain de la troisième place avant de se pencher sur le budget pour la prochaine saison. Je sais qu’ils m’aiment bien ici mais je ne sais pas quelles sont leurs intentions à mon encontre. Ce sera en tout cas intéressant de voir l’évolution de tout cela.

Crédit photo: Kolin

« Je pense qu’on va faire quelques week-ends sympas à la mer ! »

Après l’annonce des séries de TDM2, ce sont désormais les poules de la Coupe de Belgique qui sont connues.

En milieu de semaine, les poules de TDM2 étaient annoncées. Sans surprise, les sept équipes liégeoises se retrouvaient avec les équipes limbourgeoises, Louvain et Neufchâteau. Ce jeudi, le tirage au sort des poules de la Coupe de Belgique a eu lieu. « Les 41 équipes ont été réparties pour le 1er tour dans 9 poules et les rencontres de ce 1er tour doivent être jouées au plus tard pour le 12 septembre 2021. Les 2 premiers de chaque série ainsi que les 4 meilleurs 3e des poules seront qualifiés (22 équipes) pour les 1/16 de finales, ils seront rejoints par les 10 clubs de Euromillions League
Les 9 vainqueurs de poules et les 7 meilleurs 2eme auront l’avantage de jouer à domicile le weekend du 19 septembre 2021 dans le cadre des 1/16e de finales »
précise l’AWBB dans sa newsletter.

De solides adversaires pour tous nos représentants disséminés dans les poules A (Ninane et Tongres), B (Pepinster et Neufchâteau), C (Sprimont avec aussi le Gand de Boris Penninck), E (Comblain), F (Esneux), G (Spa) et H (Liège). « Je pense qu’on va faire quelques week-ends sympas à la mer ! », s’exclame Louis Titeca qui, avec Sprimont, défiera Falco Gent et Gent Hawks, Ypres et Gistel, l’équipe B du grand Ostende. Il sera intéressant de voir les anciens espoirs D1 de Liège – Meunier, Titeca, Nzisabira, Skrelja – face à ces quelques excellentes phalanges. Le spectacle devrait être au rendez-vous !

Crédit photo: Philippe Collin