Julie Allemand est phénoménale et BLMA remporte la Coupe de France !

Au bout du suspens, BLMA arrache la Coupe de France grâce à une Julie Allemand en mode MVP.

A Brecy, dans une arène privée de ses spectateurs, Julie Allemand (22 points et 8 passes) débutait cette finale de Coupe avec enthousiasme et réussite. Les deux équipes ne voulaient rien lâcher et les dix premières minutes ne permettaient qu’à Charleville-Mézières de mener que d’une maigre unité, 24-25. Dans le second quart-temps, les troupes de Thibaut Petit changeaient – légèrement, il est vrai – le cours de la rencontre pour rentrer aux vestiaires avec une petite avance, 45-40.

A la reprise, les ‘Ardennaises », plus en réussite, parvenaient à recoller au marquoir afin de remettre un score de parité à la demi-heure, 57 partout. Le dernier quart promettait un suspens comme seules les finales de Coupe peuvent l’offrir. Montpellier se retrouvait mené 58-62 à sept minutes du coup de sifflet final, autant dire une éternité. Un temps court et long que BLMA utilisait à bon escient pour refaire son retard et émerger, au bout du suspens, 75-74, pour arracher une superbe Coupe de France, validant ainsi le formidable travail du coach liégeois et de son exceptionnelle meneuse. Bravissimo !

Crédit photo: BLMA

« Le talent est là, seule la régularité manque »

Au terme d’une rencontre âprement disputée et marquée par plusieurs séquences diamétralement opposées, Anvers émerge de justesse contre Malines, 75-73.

La régularité est sans doute ce qui manque le plus à Anvers et Malines, comme l’a démontrée cette rencontre chez les Giants et que Dave Dudzinski, MVP de la partie, le reconnait aisément.

« Les Giants d’Anvers peuvent encore jouer un rôle dans les play-offs. Le talent est là. Seule la régularité manque. Cela peut s’expliquer par les différents changements de joueurs. L’équipe qui a joué l’EuroCup en début de saison n’est pas comparable à l’équipe que nous avons maintenant. Nous sommes encore en train de construire » confiait Dave Dudzinski (26 points et 7 rebonds) à HLN avant de recevoir Malines. « Cette troisième place n’est pas ce à quoi nous nous attendons. Nous croyons toujours en une place dans les deux premiers. Ce ne serait pas un désastre si on n’avait pas eu les deux premiers. En raison du manque de fans, vous ne pouvez plus parler de l’avantage à domicile. Même à partir de la troisième place, nous avons une chance de la finale des play-offs. »

Le revers de Mons, le second en trois jours, permet aux Anversois, victorieux des Kangourous ce vendredi, d’encore croire en la possibilité de terminer dauphins des Côtiers. Dans leurs superbes installations, les Giants se retrouvaient menés 4-7 puis 7-9 avant d’inverser la tendance et de faire 19-15 après dix minutes. Le second quart appartenait toutefois au trident de Malines. Clark (16 points, 9 rebonds et 3 passes), Thompson (15 points et 5 rebonds) et Kok (23 points et 10 rebonds) faisaient un chantier et permettaient aux Kangourous, menés 27-21 à la vingt-sixième, de renverser la situation et de prendre le large, 33-38 à la pause.

Au retour des vestiaires, l’attaque locale se montrait précise et efficace tandis que les Malinois balbutiaient leur basket. Nouveau changement de dynamique avec des locaux qui effacaient leur retard et se forgeaient une jolie avance, 63-52 à la demi-heure. Les troupes de Paul Vervaeck refusaient cependant d’abdiquer et recollaient rapidement à 65-64 et passaient même devant, 70-73 à deux minutes du coup de sifflet final. Malheureusement pour Malines, les lancers de Thompson furent les derniers paniers inscrits. Incapables de percer la muraille anversoise, les visiteurs laissaient filer la victoire, 75-73 sur un ultime triple de Bleijenbergh (8 points à 3 sur 10, 5 rebonds et 10 passes).

Crédit photo: Philippe Collin

« Envie d’aller le plus loin possible »

Ce dimanche, Francis Torreborre et Kolin entament leurs Playoffs contre Pardubice. Interview.

Francis, comment cela se passe pour le moment à Kolin ?

Tout se passe bien pour le moment avec l’équipe, nous soignons les petits bobos et nous nous préparons pour les Playoffs.

Des Playoffs qui ne vont pas tarder à débuter.

En effet, ceux-ci débutent débutent dimanche à domicile contre Pardubice, puis lundi pour le game 2, encore à domicile. J’ai vraiment hâte, comme tout l’équipe, de débuter ces Playoffs. Nous avons vraiment envie de performer et d’aller le plus loin possible car nous avons la capacité de le faire. J’espère que tout se passera bien – et tout va bien se passer – pour ce game 1.

Brèves de Qatar : Hazard à Malmedy

Les Carnets du basketteur, saison 4 ! Un épisode destiné aux footeux.

En vue du prochain Mondial, je vous propose quelques souvenirs en lien avec un Diable Rouge, actuel ou ancien. Après Eric Gerets, Eden Hazard…

Peu s’en souviennent encore mais notre pays a servi de cadre à un Euro U17. Il se disputait du 2 au 13 mai 2007 à Renaix, Tubize, Tournai, Visé, Verviers et Eupen. Huit pays s’étaient qualifiés. A savoir, l’Angleterre, la France, l’Allemagne, l’Islande, les Pays-Bas, l’Espagne, l’Ukraine et la Belgique, nation organisatrice.

Il faut bien avouer que cette compétition continentale ne déchaîna guère les foules et c’est le plus souvent devant des gradins désespérément vides qui se disputèrent la plupart des rencontres. Pourtant, l’entrée était gratuite. Où il est prouvé que les absents ont toujours tort : ce sont de futurs cracks du football international qui foulèrent les pelouses de Bielmont, de la cité de l’Oie et du Kehrweg. J’ai eu la bonne idée de conserver le dossier presse de l’évènement. Au sein de différentes compositions, on retrouvait notamment De Gea (Manchester United), Camacho (Wolfsburg), Rivière (Monaco), Blind (Ajax), Trapp (PSG), Kroos (Real Madrid), N’Diaye (Betis Séville) Welbeck (Arsenal), ou encore, Rose (Tottenham). Sans oublier celui que tous les spécialistes annonçaient comme la future star du foot mondial : Bojan Krkic qui, après avoir transité par le Barça, ne répondit jamais vraiment à l’attente. Pour l’heure, il preste à l’Impact Montréal. A noter qu’il avait néanmoins inscrit l’unique but de la finale offrant ainsi le trophée aux Espagnols face aux Anglais.

Afin de préparer au mieux ce rendez-vous, notre sélection nationale drivée par Bob Browaeys avait été réunie au Val d’Arimont, sur les hauteurs de Malmedy. C’est ainsi qu’Eden Hazard eut l’occasion de découvrir le stade Lechat des bords de Warche ainsi que d’autres coquettes installations fagnardes aux entraînements. A ses côtés, il y avait encore Christian Benteke. Puis, c’était un relatif désert. Un régional de l’étape avait été repris mais ne défraya jamais la chronique. Pour preuve, Rudy Ngombo se contenta notamment de défendre les couleurs du CS Verviers et de Beaufays en 1ère Provinciale. Amusant, j’avais couvert les prestations de Dany, son paternel, avec Seraing en D1.

C’est le lundi de Pâques en fin de matinée que c’était tenue la conférence de presse de présentation au Val d’Arimont. Nous avions eu l’opportunité de rencontrer nos capés. Déjà à l’époque, j’avais observé le caractère fort réservé, voire timide, de Benteke, l’enfant de Pierreuse. Mais, aussi, l’esprit très taquin et enjoué de l’équipier de Thibaut Courtois… par intermittences.

Michel Christiane

Crédit photo : UEFA

Les cartons de Tatum, Curry et Westbrook

Dans le choc à l’Est, Tatum a réalisé un carton mais les Celtics se sont inclinés à Brooklyn. Curry aussi était en feu et les Warriors en ont profité pour dominer les Nuggets tandis que Westbrook fut énorme pour offrir la victoire aux Wizards à OKC.

Le choc à l’Est est revenu aux Nets, 109-104, malgré le carton de Jayson Tatum (38 points, 10 rebonds et 4 passes).

https://www.youtube.com/watch?v=FCcB0aPys44

Carton aussi pour Steph Curry (32 points et 8 rebonds) bien aidé par Draymond Green (12 rebonds et 19 passes) et victoire pour les Warriors contre Denver, 118-97.

https://www.youtube.com/watch?v=NdK5IR_IF48

Westbrook (37 points, 11 rebonds et 11 passes) fut énorme pour son retour à OKC. Victoire des Wizards 109-129.

La licorne Wembanyama en mode record

La licorne Victor Wembanyama a livré sa prestation la plus aboutie contre Orléans.

Avec 12 points et 6 rebonds pour 16 d’évaluation (en seulement 14 minutes), Victor Wembanyama, la licorne française dont nous vous avons déjà parlé, a livré sa prestation la plus aboutie de la saison.

Les Bears croquent les Renards

Au terme d’un passionnant chassé-croisé, Louvain s’impose à Mons, se rapproche des Playoffs et permet à Ostende de conforter sa place de leader de la compétition.

Trois jours après avoir mordu la poussière à domicile contre Limburg, Mons s’incline à nouveau dans ses installations, 63-69 contre Louvain. Les Bears, plus adroits et légèrement supérieurs au rebond, débutaient très moyennement la partie pour se retrouver menés 10-4 après seulement six minutes. Mais Kriener (20 points et 9 rebonds) veillait au grain et enclenchait la machine louvaniste qui passait devant, 13-14 après dix minutes. Dans le second quart, les deux équipes se rendaient coup pour coup mais les Bears parvenaient à augmenter très légèrement leur viatique, 29-33 à la pause.

Au retour des vestiaires, Barnes (11 points et 6 rebonds) et Smith (18 pions) replacaient Mons aux commandes, 37-35. Delalieux (6 points et 7 rebonds), Kriener et Heat (9 points et 6 passes) trouvaient alors des ressources pour relancer leur formation à 39-45 puis 43-47 à la demi-heure. Dès l’entame du dernier quart, les Montois repassaient devant, 49-47, sur un triple de Lambot (10 points et 4 rebonds). Le chassé-croisé continuait jusque dans les derniers instants mais la sérénité de D’Espallier (18 points, 7 rebonds et 3 passes) et Delalieux depuis la ligne de réparation offrait une victoire méritée aux Bears, 63-69.

Ce succès conjugué au revers de Malines à Anvers permet aux Louvanistes de se rapprocher encore davantage des Playoffs. Cela ne fait toutefois pas les affaires de Liège, battu à Limburg. Ostende est l’autre grand gagnant de la soirée. Sans disputer une seule rencontre du week-end, les Côtiers comptent désormais deux défaites de moins que les Renards et semblent bien parti pour conclure la saison régulière à la première place du classement général.

Crédit photo: Philippe Collin

« Roglic, le vainqueur sortant, peut réaliser le doublé sur ma course préférée »

Ce dimanche marque la fin des classiques printanières avec la Doyenne. Pour Liège & Basketball, John Vanoost revient sur la victoire d’Alaphilippe au sommet du Mur de Huy et préface ce Liège-Bastogne-Liège. Interview.

John, qu’as-tu pensé de cette Flèche wallonne ?

Ce fut une superbe course. J’ai adoré le parcours, cela n’avait rien à voir avec la pénible Amstel Gold Race ! J’ai vu des équipes qui voulaient la gagne mais j’ai aussi vu un « Wolfpack » très intelligent, qui n’a pas voulu tout contrôler et qui a roulé très juste.

Avec en prime la victoire pour Alaphilippe.

Je dois bien avouer que la dernière montée du Mur du Huy par Julian Alaphilippe m’a donné des frisson. Il était super décrié par les journalistes français et je suis persuadé que son petit geste devant la ligne d’arrivée était pour eux.

Ce dimanche sonne la fin des classiques printanières avec la Doyenne.

C’est ma course préférée. Je suis déjà allé de nombreuses fois y assister au bord de la route, je l’ai moi-même déjà faite en partie. Je n’aime par contre pas trop la nouvelle arrivée, cela réduit trop la bagarre à la Roche aux Faucons et à un sprint final.

Qui vois-tu franchir la ligne en premier ?

Le vainqueur sortant, Roglic, peut réaliser le doublé. Il est vraiment costaud mais a démarré trop tôt mercredi dans le mur de Huy.

« J’ai toujours été un grand fan de casquettes »

Antoine Braibant lance sa propre marque de casquettes « trucker ».

Ancien coach de la TDW1 de Pepinster et de la TDM2 du BC Verviers, Antoine Braibant est aussi le Président des White Tigers. Passionné de basket-ball, l’ancien élève de Liège Atlas a aussi une autre passion: les casquettes et plus spécifiquement les « truckers ». « J’ai toujours été un grand fan de ces casquettes » nous confirme « Braibs » qui a décidé de franchir un cap en lançant sa propre gamme de ces couvre-chefs très populaires outre-Atlantique. « Ce projet était dans un coin de ma tête depuis longtemps, j’y travaille depuis octobre 2020. »

Et depuis début avril, « Wiseness » a fait son apparition. « L’envie est de proposer des casquettes design et à la qualité indéniable tout en jouant la carte éco-responsable. La penne est recouverte d’une fine couche de bouchon de liège et le packaging est également pensé dans ce sens » nous précise Antoine. « L’objectif est de s’installer durablement dans le monde de la casquette. Je souhaite sortir un coloriage plus sobre et un modèle plus « girly » dans les prochains mois. »

Pour présenter le premier modèle, « Wiseness » s’est attaché les services de basketteuses et basketteurs bien connus dans notre Principauté et ailleurs. Ainsi, Sacha Vanbockestal et Emilie Hertay sont les parrains de la marque. dont l’ADN est définie par l’adjectif « matois ». « Cela se dit d’une personne qui a de la ruse sous des dehors de bonhommie » nous précise Antoine qui a logiquement opté pour un renard comme logo.

Pour ceux qui seraient intéressé par acquérir un des premiers exemplaires de cette casquette, rendez-vous sur le site de « Wiseness Production » ici.

Crédit photo: Wiseness Production

Iaro est énorme et Potier impressionne mais Liège est trop juste à Limburg

Avec un excellent Iarochevitch et un Potier très efficace, les Liégeois se sont bien battus à Limburg mais étaient trop courts face à de bons Mitchell et Mukubu.

Sans Gorgemans parti finir la saison à Denain et Lovre Basic blessé, Liège démarrait pourtant la rencontre tambour battant, dans le sillage de Potier (11 points, 2 passes et 7 (!) interceptions) responsabilisé et de Iaro (23 points, 11 rebonds et 3 passes), toujours aussi bon. Après dix minutes, les troupes de Lio Bosco menaient 14-18. C’est alors que les Limbourgeois allaient se réveiller. Une bombe d’Ajay Mitchell (10 points et 4 passes) suivie d’une pénétration de Mukubu (14 points et 6 passes) allaient permettre aux locaux de passer devant, 21-20. Tandis que les Liégeois, maladroits (20% de loin) et dominés au rebond (27 prises pour 42 à leurs hôtes), restaient muets pendant cinq minutes, Limbourg alimentait, avec difficultés certes, le marquoir, pour prendre l’avance, 30-20 via l’omniprésent Mukubu. Iaro avait beau tenir son équipe à bout de bras, la défense liégeoise se montrait trop permissive et les deux équipes rejoignaient les vestiaires sur le score de 42-30.

A la reprise, Boxus (5 points et 3 rebonds), Iaro et Potier ramenaient Liège à 42-37 mais les Limbourgeois refaisaient rapidement un petit écart. A la vingt-cinquième, c’était 56-40 et 60-46 à la demi-heure. Dans le dernier quart, Lemaire (11 points à 3 sur 12, 3 rebonds, 3 passes et 4 balles perdues), Bojovic (9 points à 3 sur 10 et 2 passes), Romain Bruwier (2 points) et leurs coéquipiers parvenaient à se rapprocher à neuf longueurs des locaux, 64-55, avant de craquer pour de bon et dans les grandes largeurs et de s’incliner 89-63.

Si le score final ne reflète pas totalement la physionomie de la rencontre, nul doute que les absences de Gorgemans et Basic, deux cadres de l’équipe, furent difficile à surmonter pour les Liégeois. « Nous avons atteint un niveau avec lequel nous pouvons embêter beaucoup d’équipes et gagner trois, quatre ou cinq match sans problème. Mais le départ d’Amaury risque de nos faire très mal, aussi pour les rotations. C’est un super point d’ancrage à l’intérieur et ce sera compliqué sans lui » nous confiait ainsi Iaro en début de semaine quant à la perspective d’accrocher les Playoffs. Sans leur point d’ancrage inside, les Liégeois devront se battre collectivement au rebond pour ne plus connaître les problèmes du début de saison. Mais ce ne sera pas ce dimanche, la rencontre contre Ostende étaient reportée au mercredi douze mai suite à des cass Covid chez les Côtiers.

Crédit photo: Philippe Collin