« Clair, net et sans bavure ! »

Deux ans plus tard, Terence Gabriel se prête à nouveau à l’exercice du Thé ou Café. Ses préférences ont-elles changé ?

Terence, tu es plutôt passe ou panier ?

Je suis plutôt passe que panier. J’aime effectuer la dernière passe ou la passe décisive qui amène un panier facile. Et si je peux soigner le geste, c’est encore mieux.

Et attaque ou défense ?

Depuis que je coache, je suis bien plus défense qu’attaque ! Une bonne défense te fait gagner des matchs et des titres ! Si tu marques 30 points et que ton vis-à-vis en tape 32, ça n’aura servi à rien. L’effort collectif est primordial. Si tout le monde défend de la même manière, on peut parler de l’ADN de l’équipe. Mais s’il n’y a que deux ou trois joueuses sur cinq qui font le boulot, on parlera alors plutôt d’une équipe agressive, méchante.

Plutôt Netflix ou cinéma ?

En ce moment, je suis clairement plus Netflix que cinéma ! J’aimais bien à l’époque me rendre au cinéma de temps en temps, quand il y avait un bon film à l’affiche. Mais « Netflix and chill » reste une valeur plus sûre.

Pizza ou burger ?

Difficile de départager la pizza du burger mais je penche tout de même pour ce dernier car il y a eu beaucoup plus « d’innovations » qui sortent de l’ordinaire ces derniers temps pour les burgers.

City-trip ou vacances à la plage ?

J’aime encore bien partir en city-trip quelques jours pour découvrir une ville ou un pays ou pour un déplacement européen dans le cadre du foot mais j’opte quand même pour les « vacances à la plage » au soleil – ou au ski ! – durant une semaine ou plus !

Plutôt LeBron ou Curry ?

Avec les années, j’apprends à apprécier Curry car je le trouve moins arrogant qu’avant mais je reste clairement dans la « Team LeBron ». Sa longévité, son éthique de travail, son exemple sur et en dehors du terrain, sa domination… Tout cela m’impressionne toujours autant.

Anderlecht ou Standard ?

Standard ! C’est clair, net et sans bavure, depuis toujours et pour toujours ! J’ai vécu des moments mémorables grâce à cette passion footballistique et j’espère en vivre encore beaucoup.

Et enfin, plutôt tu es plutôt thé ou café ?

Je suis plutôt thé que café, je crois n’avoir bu qu’un seul café dans ma vie, le lendemain d’une sacrée cuite (rires).

Un dernier mot ?

Vivement le retour sur les terrains et autour, ça devient long. Courage à toutes et tous !

N.B. : La premier « Thé ou Café » du coach des White Tigers et de la régionale Dames de Belleflamme est à (re)découvrir ici.

Loubry brille et les Kangourous dominent le Spirou au Winketkaai

Malines se reprend en dominant le Spirou, 86-69.

Après s’être inclinés de justesse à Anvers, les Kangourous avaient à coeur de se reprendre et de rester correctement positionnés pour les Playoffs. Face à un concurrent direct, Loubry (18 points et 6 passes), Thompson (18 points et 13 rebonds) et les locaux ont fait le job en prenant un bon départ pour compter sept unités d’avance après dix minutes, 9 à la pause, 13 à la demi-heure et 17 au coup de sifflet final.

Jamais Lambrecht (21 points et 6 rebonds), Fogang (13 points), Libert (14 points, 5 rebonds et 4 passes) et les Carolos n’ont semblé en mesure de rivaliser avec leurs hôtes pour la victoire. Cette défaite du Spirou 86-69 au Winketkaai permet à Limburg, malgré son revers à Alost, d’assurer provisoirement sa cinquième place alors que Louvain, victorieux d’Anvers, revient à parfaite égalité des Carolos tandis que Malines compte un succès de moins mais avec trois matchs de moins au compteur. La dernière ligne droite s’annonce particulièrement excitante !

Crédit photo: Philippe Collin

Mayombo, reine d’Allemagne

Par où commencer après ce week-end d’exception émaillé successivement par le gain de la coupe de France par le duo Petit-Allemand et le titre allemand décroché par Emmanuella Mayombo ? Quant à Torreborre, il ne chôme pas en Tchéquie tout comme Gorgemans à Denain. Ce sont les infos d’EMCE.

Stars Keltern, champion d’outre-Rhin avec son inattendu trio belge

Keltern attendait un nouveau sacre depuis 2018. C’est chose acquise depuis hier en début de soirée quand la formation locale infligeait un troisième revers consécutif (95-69) aux surprenantes « Panthers » d’Osnabrück. L’affaire était dans le sac dès la mi-temps avec un marquoir affichant un réconfortant 53-32. Et ce, après le triomphe récent en coupe d’Allemagne. On l’ignore souvent, mais Emmanuella Mayombo (photo), l’exemplaire capitaine locale, n’est pas l’unique belge du cru. La meneuse liégeoise a ainsi à ses côtés la prometteuse, Hatty Nawezhi, ainsi que Romina Ciappina, l’assistant coach. Bref, le basket francophone est très bien représenté dans ce joli coin de la Forêt Noire.

Montpellier : Julie Allemand aux anges et Thibaut Petit à l’étranger

Après l’insoutenable suspense menant au succès de Lattes/Montpellier en coupe de France. Voici les réactions de nos acteurs principautaires. D’abord celle de Julie Allemand, sur France Bleue Hérault : « Je suis carrément KO. Il est clair que l’on n’a pas livré notre meilleur match de la saison, mais on s’est fait plaisir en arrachant ce trophée. » Sur Védia, Thibaut Petit se laissait aller à certaines confidences : « Après la coupe, comment ne pas rêver à un doublé ? D’autant que nous ne cessons de monter en puissance. Quant à mon avenir, il se situera à nouveau à l’étranger mais dans un pays où je n’ai pas encore travaillé jusqu’ici. » Reste à savoir si ce sera en basket féminin ou masculin et où ? On devrait être vite fixé…

Amaury Gorgemans (ex-Liège Basket), d’emblée titularisé à Denain Voltaire

Tout comme son transfert, la mise en action n’aura pas tardé pour Amaury Gorgemans. En effet, l’ancienne « tour de contrôle » liégeoise était d’emblée titularisée, ce week-end, au sein du cinq majeur de Denain Voltaire (Pro B). Amaury obtenait un temps de jeu de 17 minutes, enfilait 6 points et gobait 4 rebonds. Suffisant pour permettre à sa phalange d’adoption de prendre le meilleur (90-81) sur Vichy/Clermont. Une équipe de l’Allier où évolue James Washington passé par Pepinster en 2013/2014.

Les Principautaires hors frontières font l’affaire

Week-end d’exception car, à une exception près, tous les Principautaires de l’étranger l’ont emporté. En hommes, l’Hapoel Holon (De Zeeuw 13 p, 7 r) domine (90-85) Bnei Herzliya. Idem pour Valladolid (Kohadja 2 p) qui écarte (78-91) Almansa. Retour aux affaires pour Van Ounsem (2 p) avec Bordeaux, vainqueur (84-75) de Rueil. Kolin (Torreborre 0 p) se paye (92-87) Pardubice et ces mêmes antagonistes se revoient dès ce soir (20 h 15) en quarts de finale des playoffs tchèques. Au rayon féminin, faut-il préciser que Montpellier (Allemand 22 p et MVP) ont gagné (75-74) la coupe de France aux dépens de Charleville-Mézières ? Pas mal non plus le titre de championne d’Allemagne décroché par Emmanuella Mayombo (7 p) avec Keltern au détriment d’Osnabrück. Quant à l’exception confirmant la règle, elle concerne les Conternoises de Fabienne Fuger, logiquement évincées (50-87) par Dudelange.

La télé crève l’écran

Pour une fois, cette rubrique ne sera pas consacrée à un match mais à un film ayant le basket pour « acteur » principal. Il s’agit de « La Finale » (avec Thiery Lhermitte) diffusé à 20 h 40 sur la Une.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Stars Keltern

Véritable « off day » des Limbourgeois au Forum

Alost a sous doute pris une option définitive sur la quatrième place au général en giflant Limburg, 83-50.

Un véritable « off day » comme chaque équipe en connait une fois dans sa saison, c’est en quelque sorte le résumé que nous pourrions faire du déplacement de Limburg à Alost. Cueillis à froid dans un Forum résonnant vide, les visiteurs, dominés dans tous les secteurs de jeu (44 rebonds à 31 pour Alost, 51% d’adresse aux tirs contre 24% pour Limburg), subissaient totalement les dix premières minutes et se retrouvaient déjà menés 23-9. Dans le second quart, Mihailovic (13 points et 7 passes), McGriff (21 points) et Maras (7 points et 11 rebonds) en remettaient une couche pour tuer définitivement tout suspens. A la pause, le marquoir indiquait 47-24.

La seconde période était un peu plus équilibrée mais toujours en faveur des Okapis alors qu’Yves Defraigne optait résolument pour reposer ses cadres et faire tourner son effectif (douze Alostois ont foulé le parquet). Si Mitchell (2 rebonds, 1 passe et 1 interception) restait muet – ce qui peut aussi expliquer les difficultés offensives des Limbourgeois -, Mukubu (8 points, 3 rebonds, 2 passes et 4 steals) compensait sa maladresse par une certaine activité. Avec 8, Niels Marnegrave (7 points, 3 rebonds, 2 passes et 1 interception) récoltait la meilleure évaluation limbourgeoise alors que pas moins de trois visiteurs bouclaient la partie avec une éval’ négative. Sur le terrain, l’écart continuait de grimper et le score se fixait définitivement à 83-50.

Avec cette victoire, les Okapis s’assurent pratiquement de finir la saison régulière dans le Top 4 et de bénéficier d’un premier tout de Playoffs plus abordable. Le revers d’Anvers a Louvain peut même inciter les Alostois à aller arracher une place sur le podium.

Crédit photo: Philippe Collin

« On croit tous en lui »

Thibodeau sera-t-il élu Coach of the Year ?

En ramenant les Knicks, actuellement quatrièmes à l’Est, sur le devant de la scène, « Thibs » entre de facto, ou presque, dans la course au trophée de Coach of the Year. Son jeune poulain RJ Barrett est en tout cas son premier supporter. « Il a intérêt à être dans la course pour le trophée de Coach Of The Year. On croit tous en lui. Il a fait un travail exceptionnel pour redresser l’équipe. La manière dont il nous fait gagner et jouer dur… tout le monde pousse. Tout est génial aux Knicks » a déclaré le Canadien à la presse US.

Idris Lasisi, stop ou encore ?

Peu à la fête cette saison avec Malines, Idris Lasisi s’interroge sur la suite à donner à sa carrière.

Avec seulement 13,7 minutes de jeu (pour 1 point et 1 rebond), Idris Lasisi n’est guère à la fête cette année avec Malines. De quoi légitimement s’interroger sur la suite à donner à sa carrière. Ainsi, dans un entretien accordé à Het Laatste Nieuws, le Louvaniste affirme ne pas vouloir jouer en D1 jusqu’à 37 ans comme Domien Loubry mais que s’il se sent bien physiquement et mentalement, il pourrait continuer une année supplémentaire. Dans le cas contraire, le frère d’Elias – qui cartonne en Allemagne et est déjà assuré de participer aux Playoffs – envisagerait de se tourner vers l’enseignement.

Crédit photo: PP Photography Amateur.

« J’aime lire le jeu et prédire où la balle va arriver »

Intronisé dans le starting five pour suppléer Lovre Basic blessé, James Potier a livré une excellente prestation à Limburg. Interview.

James, en l’absence de Lovre Basic à Limburg, tu savais que tu allais devoir augmenter ton apport offensif ?

Je savais surtout que j’allais recevoir davantage de responsabilités de manière générale et donc, d’office, je me devais d’apporter plus offensivement.

Du coup, as-tu abordé ce match différemment ?

J’aborde tous les matchs de la même façon mais étant donné que j’ai commencé dans le « starting five », j’étais beaucoup plus concentré et j’ai pu rentrer plus facilement dans le match, c’est sûr.

Tu as livré une très belle prestation avec en point d’orgue tes sept (!) interceptions. Est-ce un domaine dans lequel tu as toujours eu des facilités ?

Oui, les interceptions ont toujours été l’un de mes points forts. J’aime lire le jeu et prédire où la balle va arriver.

Que vous a-t-il manqué – outre Gorgemans et Basic – pour l’emporter à Limburg ?

Ce qu’il nous a manqué, c’était de la rigueur en défense. Car dès que nous parvenions à faire quelques « stops » en défense, les paniers suivaient derrière avec notre jeu collectif.

Que devrez-vous améliorer pour votre prochain déplacement à Alost, le trente avril prochain ?

Nous devrons jouer de la même façon qu’à Limburg en effaçant les moments de flottement que nous avons connu. Parce que le score final chez les Limbourgeois ne reflète pas la rencontre, il a suffi de quelques minutes sur le match lors desquelles nous nous sommes relâchés pour que cela se paie cash.

Crédit photos: Philippe Collin

« Les jeunes ont répondu présents »

En l’absence de Gorgemans et Basic, la marche était sans doute trop haute pour Liège à Limburg mais les Liégeois se sont très bien défendus.

C’est dernières semaines, Liège semblait avoir trouvé son rythme de croisière et enchainait les succès. Des résultats positifs auxquels n’étaient pas étrangers Amaury Gorgemans et Lovre Basic même si c’était le collectif – comme cela a sauté aux yeux au Brussels la semaine dernière – qui expliquait grandement la réussite liégeoise. « Il y a une alchimie, nous le sentons. La balle bouge très bien, ne reste pas statique, tout le monde a des tirs, tout le monde se passe la balle. C’est vraiment cela qui fait la différence » nous confirmait récemment Ioann Iarochevitch, véritable MVP des Principautaires depuis le début de saison.

Fort de bonnes statistiques et prestations, Amaury Gorgemans a tapé dans l’oeil de Denain (ProB française) avec qui il s’est engagé pour la fin de saison en tant que joker médical. Un beau défi pour le pivot formé au CFWB mais forcément une lourde perte pour Liège. « Le départ d’Amaury risque de nos faire très mal, aussi pour les rotations. C’est un super point d’ancrage à l’intérieur et ce sera compliqué sans lui » reconnaissait Iaro. « C’est bien pour lui (ndlr: le contrat de Denain) mais pour l’équipe, c’est un coup très dur. Il apportait beaucoup: des points, des rebonds, de la défense. Nous avions trouvé un système de jeu qui fonctionnait bien et depuis plusieurs matchs, notre entente et notre complémentarité était super sur le terrain. »

Un constat identique à celui que fait Christophe Muytjens qui notait l’excellente complémentarité des joueurs liégeois. « Amaury avait un profil qui convenait bien à notre équipe. Et puis le triangle Iaro, Amaury, Lovre tournait bien et laissait de l’espace à Milos,Romain et Brieuc » souligne le DG de Liège. Mais comme d’autres clubs belges – dont particulièrement Anvers cette saison -, Liège se devait d’offrir son bon de sortie à son pivot.

Une absence qui pèsera sans doute lourd dans une fin de saison qui s’annonce excitante. D’autant plus qu’à Limburg vendredi, Liège était également privé de Basic, blessé. Sans son pivot et son chef d’orchestre et avec une réussite à distance qui les fuyait, les Liégeois n’ont pas réussi à décrocher une nouvelle victoire même si le score final ne reflète guère la physionomie d’une rencontre dans laquelle les visiteurs ont jeté toutes leurs forces. « Les jeunes ont répondu présents et jusqu’à la fin de la saison ce sera cela le plus important ainsi que la préparation de la suivante » conclut Christophe Muytjens qui sait sans doute que cette saison – où Liège a retrouvé le chemin du succès tout en faisant trembler quelques cadors alors que de nombreux observateurs vouaient cette équipe aux gémonies – est réussie et constitue un pas de plus vers une franche réhabilitation sportive.

Crédit photo: Philippe Collin

« Un honneur de jouer en D1 à mon âge »

Pour Liège & Basketball, Romain Bruwier est revenu sur son apprentissage de la D1, le match de Liège à Limburg et l’évolution du jeu des Principautaires. Entretien.

Romain, vendredi à Limburg vous vous êtes sacrément bien battus mais vous avez fini par vous incliner. Que vous a-t-il manqué pour l’emporter ?

Si nous n’avons pas gagné vendredi soir, c’est sûrement parce que, comme en début de saison, nous avons « retrouvé » ces petits moments d’inattention qui nous coûtent si cher. En première mi-temps, par exemple, lorsque nous avons eu l’occasion de revenir à cinq longueurs des locaux à deux minutes de la fin et que nous rentrons finalement au vestiaire avec douze points de retard. Ce fut la même chose en fin de match. Toutefois, le score est très sévère et ne reflète pas notre prestation.

En l’absence de Gorgemans et de Basic, quels ajustement avez-vous du faire ?

C’est vrai que ce vendredi, nous avons senti une grosse différence avec les absences de Lovre et Amaury, même si nous avions travaillé durant la semaine pour compenser ces absences. James et Brieuc (ndlr: Potier et Lemaire) ont bien remplacé Lovre, Iaro a été costaud et a fait un gros travail dans la raquette. Et je pense qu’avec l’absence de Nelson dans les rangs de Limburg, nous avions vraiment notre carte à jouer là-bas malgré la défection de deux membres de notre cinq de base.

Gorgemans parti à Denain en ProB française, allez-vous devoir modifier votre manière de jouer ?

Ce qui sera en tout cas très important, ce sera l’impact de notre banc et donc des jeunes en particulier. Nous devons vraiment apporter quelque chose à l’équipe et ne pas juste laisser se reposer les cadres.

A titre personnel, comment se passe ta saison ?

Tout se passe pour un mieux. Je n’ai aucun signe de blessure malgré l’enchainement des entrainements (ndlr: Liège s’était encore entrainé samedi matin) et des examens et je m’améliore chaque semaine. Mon temps de jeu est en légère augmentation avec le départ d’Amaury et la blessure de Lovre, c’est le moment ou jamais d’apprendre encore davantage !

Quels enseignements peux-tu déjà tirer de cette première expérience dans l’univers du basket pro ?

Même si la saison n’est pas encore terminée et que nous avons encore des matchs à gagner, je peux déjà affirmer que c’est un honneur de jouer à ce niveau à mon âge alors que je n’étais pas destiné à atterrir ici il y a un an. Mais si je dois retirer un enseignement en particulier dans cette ligue, c’est l’intelligence et le mental qu’il faut pour performer en D1. C’est plutôt impressionnant.

Crédit photo: Philippe Collin

Alaphilippe, Roglic ou une surprise ?

Ce dimanche, les coureurs se sont élancés sous un joli soleil pour dompter la Doyenne, un Monument qui passionne toujours autant les foules.

Ce dimanche, place à la Doyenne pour clore la saison des classiques. Une course qui suscite toujours un franc enthousiasme dans la Principauté même si le régional de l’étape, Philippe Gilbert, sera sans doute trop court pour prétendre à la victoire. Cela n’avait en tout cas pas entaché la bonne humeur de certains basketteurs – dont Martin Gillotay et Quentin Fassotte – venus encourager les forçats du bitume lors de leur passage à Louveigné.

Si Gilbert, au départ et avec tout de même certaines ambitions, a peu de chances de remporter le bouquet, à qui ce Monument reviendra-t-il ? « Je vote pour Alaphilippe car sa victoire à Huy lui donne de la confiance et Liège-Bastogne-Liège, que c’est son gros objectif de la saison et qu’il voudra prendre sa revanche par rapport à l’an passé » avance Arnaud qui a eu l’occasion de gravir la Roche aux Faucons vendredi en compagnie de Benoot. « Mais attention à Valverde, et aussi à Pidcock s’il roule. Et attention à l’équipe Bora qui pourrait dynamiter la course. »

Forcément, Alaphilippe cristallise toute l’attention après son succès au sommet du Mur de Huy. « LBL est assez différente de la Flèche et est une course d’usure » nuance tout de même Nicolas Gustin. « Il y aura encore du beau monde au départ. Je crois que nous allons retrouver un Alaphilippe revanchard par rapport à sa déconvenue de l’année passée, lui qui avait levé les bras au ciel de manière prématurée. Il faudra également surveiller Pidcock qui a démontré qu’il savait sprinter et qui sera entouré d’une toute grosse équipe. »

Et si ce n’est Alaphilippe, la victoire reviendra-t-elle à Roglic ? « Le vainqueur sortant, Roglic, peut réaliser le doublé. Il est vraiment costaud mais a démarré trop tôt mercredi dans le mur de Huy » nous répond John Vanoost, grand supporter de « Wolfpack ». « LBL, c’est ma course préférée. Je suis déjà allé de nombreuses fois y assister au bord de la route, je l’ai moi-même déjà faite en partie. Je n’aime par contre pas trop la nouvelle arrivée, cela réduit trop la bagarre à la Roche aux Faucons et à un sprint final. »