« Ma détente est un de mes points forts »

Le All-Star Game a changé de mouture, Covid oblige, et la session liégeoise a sacré ses vainqueurs.

Suite à la crise sanitaire qui dure malheureusement depuis (trop) longtemps, le All-Star Game a dû, à l’instar d’autres manifestations, se réinventer avec une session de trois concours entre coéquipiers d’une même équipe. Liège était la première formation de l’élite à entrer dans la danse et la jeunesse s’est taillée la part du lion. Ainsi, dans le « Skills Challenge », James Potier a battu Ludo Lambermont en finale. Thomas Hubert a lui créé la surprise en venant à bout de Lovre Basic lors du « 3 points contest ». Plus logique, le phénomène athlétique Romain Bruwier a remporté le « dunk contest ».

Pour le longiligne ailier formé à Visé et sur la piste d’athlétisme, le dunk est presque une seconde nature. « Grâce notamment au saut en hauteur en athlétisme et aux séances de dunks après les entrainements à Visé, ma détente est devenue un de mes points forcément » nous apprend Romain Bruwier. « Je la travaille à la musculation et à l’entrainement, surtout durant l’entre-saison où je peux me permettre de forcer un peu plus et de soulever de plus grosses charges. L’aisance à dunker vient forcément avec et c’est aussi une manière de constater la progression au niveau de la détente. »

Avec le succès de ces trois jeunes, Liège confirme qu’il y a du talent en magasin et que l’axe de formation – un peu forcé par des raisons économique, un peu choisi pour des raisons à la fois objective et sentimentales – est bien un vecteur d’avenir pour les pensionnaires du Country Hall.

Un épisode très sympathique avec les trois concours à voir ici.

Crédit photo: Liège Basket

Julie Allemand et BLMA reprennent l’average sur Villeneuve d’Ascq !

Une excellente Julie Allemand a guidé BLMA vers la victoire contre Villeneuve d’Ascq, récupérant au passage l’average en vue des futurs Playoffs.

Un atout indéniable pour la « post-season » qui pourrait mettre aux prises ces deux formations. A domicile et avec une Julie Allemand (10 points, 7 passes, 5 rebonds et 19 d’évaluation) au four et au moulin, les Gazelles débutaient mal la rencontre pour être menées de cinq unités après dix minutes. Thibaut Petit trouvait alors les mots pour réveiller ses ouailles et BLMA dressait les barbelés pour inverser le cours du match et rentrer aux vestiaires sur le score de 34-28.

A la reprise, les visiteuses poussaient pour recoller au score et parvenaient à réduire quelque peu l’écart à la demi-heure, 52-48. Dans le dernier quart, les locales retrouvaient leur rigueur défensive et en profitaient pour filer vers la victoire et avec la manière, 71-59.

Crédit photo: BLMA

« Le basket m’a énormément apporté »

Ses années américaines, son long bail en TDW1, son nouveau défi à Ganshoren en R1, ses sélections avec les Belgian Cats, les finales de Coupe avec Waregem, sa passion pour le jeu, le coaching de Benny Mertens, les atouts du basket féminin, la situation de l’élite belge, l’impact du basket dans son parcours estudiantin et professionnel: Lara Gaspar, à l’orée de quitter la TDW1 et Courtrai, se confie à Liège & Basketball. Entretien.

Lara, peux-tu nous retracer ton parcours basket ?

J’ai commencé au RBC Spa à l’âge de quatre ans, en 1994, car mon père y jouait et que nous fûmes baignés dedans, mon frère et moi, depuis le début. Je suis restée à Spa jusqu’à l’âge de quinze ans, nous avons gagné la Coupe AWBB en jeunes et j’ai aussi joué deux ans avec la P1. En 2005, nous avons déménagé aux USA avec mes parents et, là-bas, j’ai joué dans mon école South Forsyth High School et en club pour FBC qui avait des équipes compétitives pour se faire scouter par les universités. A dix-huit ans, en 2008, je suis partie jouer pour l’Université du Rhode Island. J’y suis restée cinq ans, dont une année de blessure pour une déchirure du tendon d’Achille.

En 2013, c’est pour toi le retour en Belgique.

Exact, j’avais vingt-trois ans et je suis rentrée en Belgique et j’ai joué à Sprimont qui était à l’époque en TDW1. Cette année-là, j’ai aussi fait ma première campagne avec les Belgian Cats. Ensuite, je suis partie à Waregem, une équipe du Top 3 où j’ai joué pendant quatre ans. En 2016, j’ai commencé à travailler, j’ai donc commencé à placer le basket en seconde position. En 2018, le club de Waregem a décidé d’arrêter la D1 et j’ai alors rejoint Deerlijk qui a fusionné un an plus tard avec Kortrijk. J’ai passé la saison 2019-2020 sur le banc car j’étais enceinte de ma fille. Et j’ai repris cette saison qui sera ma dernière en D1 puisque j’évoluerai à Ganshoren (ndlr: R1) la saison prochaine.

Un superbe parcours d’une véritable passionnée. Qu’est-ce qui te plait tant dans le basket-ball ?

Je suis quelqu’un qui adore la compétition. J’aime travailler dur pour atteindre un but… Mais ce que j’adore par dessus tout, c’est que le basket est un sport collectif. Cela signifie que nous avons toujours besoin que tous les maillons soient en place pour pouvoir accomplir notre but. Et puis, grâce au basket, on rencontre des gens qui deviennent des amis et on apprend la vie.

Pourquoi avoir pris la décision de franchir l’Atlantique et que t’ont apporté tes années aux Etats-Unis ?

Mon père a eu l’opportunité d’aller travailler là-bas, nous nous sommes donc expatriés avec notre famille. Ensuite, quand j’ai eu l’opportunité de jouer à l’université, je ne pouvais pas laisser passer cette occasion. C’était la chance d’avoir des études entièrement payées par une bourse et de continuer à jouer au basket à un très bon niveau !

Quels souvenirs gardes-tu de ta période américaine ?

Les meilleurs… J’ai énormément grandi en tant que personne avec ce déménagement. Aux USA, il faut reconnaitre qu’au niveau sportif, ils mettent l’argent qu’il faut pour que les athlètes puissent pratiquer au mieux leur sport. Cela fut vraiment huit super années même si, maintenant, je suis très contente d’être en Belgique.

« Une fierté d’avoir pu faire partie de ce groupe des Belgian Cats »

En quoi le basket t’a-t-il aidée dans tes études et puis dans ton travail ?

Le basket m’a énormément appris : la gestion du temps, la résilience, la vie en communauté mais aussi leadership. Tous les jours dans mon boulot j’utilise des atouts que j’ai appris au basket. Aujourd’hui, je vois que tout ce temps mis dans le basket paie énormément. Quand j’ai commencé mon premier poste chez ING, ma boss était étonnée de ma maturité, ma facilité à donner un feedback et à créer cet esprit de cohésion dans une équipe. Et puis elle a ajouté « mais ça c’est grâce au basket », et effectivement, elle avait raison. 

Selon toi, quels sont les atouts du basket féminin pour séduire un large public ?

Je trouve que le basket féminin est davantage tourné vers le jeu collectif avec énormément de passes pour obtenir le bon shoot. Le jeu est fort tactique, ce qui est aussi très chouette à regarder.

Comment juges-tu le basket féminin belge ? Qu’est-ce qui fonctionne bien et qu’est-ce qui pourrait encore être amélioré ?

Je trouve que le basket pratiqué en TDW1 est d’un bon niveau. Ce qui est embêtant, par contre, dans ce championnat c’est la différence – parfois énorme ! – de niveau entre les clubs. On se retrouve avec un championnat où une ou deux têtes de série sont quasiment intouchables, trois ou cinq équipes qui jouent pour la troisième place et, malheureusement, trois ou cinq équipes qui jouent parfois pour ne pas descendre. Il manque du budget et de la formation pour avoir un championnat plus homogène.

Sur la scène internationale, la Belgique brille grâce aux Belgian Cats. Qu’ont représenté tes sélections en équipe nationale ?

Cela fut un honneur de jouer pour mon pays. J’ai énormément appris car c’était la première fois de ma vie que je me retrouvais sur le banc. Malgré cela, le coach m’avait confié un rôle et je l’ai joué tout du long. Ce fut vraiment une fierté d’avoir pu faire partie de ce groupe.

Tu as pris la décision de quitter la TDW1. Quels furent tes meilleurs souvenirs au cours de ces huit années en D1 ?

Nous sommes allées deux fois en finale de la Coupe de Belgique avec Waregem. Même si nous n’avons pas gagné le trophée, cela reste de super moments. Ma saison à Deerlijk où nous terminâmes cinquièmes du championnat avec une équipe qui avait failli descendre l’année auparavant est aussi un bon souvenir. Personnellement, j’ai adoré être coachée par Benny Mertens, il a vraiment fait sortir mon meilleur basket.

Tu joueras à Ganshoren en R1 la saison prochaine. Quelles sont tes aspirations pour ce nouveau défi et pour la suite ?

Ma première envie, c’est de pouvoir m’amuser et profiter de mon sport sans devoir faire une heure ou une heure et demie de route. Le club a vraiment l’ambition d’être compétitif dans le championnat et ce serait mentir de dire que ce n’est pas cela qui m’a le plus attirée.

Boukichou et le BCM dominent Boulogne-Levallois, sixième de Jeep Elite

Les Nordistes engrangent une nouvelle victoire et s’emparent de la huitième place qualificative pour les Playoffs.

Un succès qui s’est forgé dans le second quart-temps pour Boukichou (4 points et 3 rebonds) et ses coéquipiers. Après dix premières minutes équilibrées qui se concluaient sur le score de 15 partout, les protégés de Serge Crevecoeur passaient la seconde et filaient à 42-31. Un avantage que les Nordistes allaient conserver tout au long de la deuxième mi-temps pour s’imposer méritoirement 72-61.

En dominant Boulogne-Levallois, sixième du championnat, le BCM s’empare de la huitième place de la Jeep Elite et figure virtuellement en Playoffs. Un remarquable accomplissement pour le technicien belge qui ne dispose que de la treizième masse salariale et qui devait avant tout lutter pour éviter la descente. Un objectif qui semble déjà atteint, les Nordistes disposant désormais d’une avance confortable sur les équipes luttant pour leur survie dans l’élite.

Crédit photo: BCM

Hennezel, vous connaissez ?

Incroyable : ce minuscule bourg de moins de 400 âmes a accueilli l’équipe nationale chinoise à son traditionnel tournoi de Pâques. A découvrir. Bully et Mayombo en demi-finales du championnat allemand tandis que De Zeeuw et l’Hapoel Holon ne savent plus où donner du panier. Ce sont les infos d’EMCE.

La pépite (pascale) du mardi

Il y eut une époque (bénie) où les tournois de Pâques étaient aussi nombreux que les petits œufs. Je vous propose dès lors de découvrir sans doute le plus atypique de tous. Ne serait-ce déjà que par son intitulé : « Tournoi de Pâques des Gentilshommes Verriers de Hennezel ». Une minuscule bourgade des Vosges qui organisa cette compétition durant un demi-siècle jusqu’en 1992. Sans oublier que la manifestation se déroula en extérieur jusqu’à la fin des années ’80. Ce qui n’empêchait pas le gratin mondial de débarquer sur le terrain assez particulier du Clairey. A l’exemple de plusieurs cadors français (Monaco), polonais, tchèques, yougoslaves, belges (Racing Bell Malines, photo ; Bus Lierre lauréat en 71), de sélections US et même de… l’équipe nationale de Chine en pleine préparation pour les JO de Los Angeles. A noter encore que deux éditions ne purent avoir lieu dans la localité suite aux chutes de neige et furent déplacées à la salle de Vittel. Sans oublier que le vainqueur se voyait offrir un impressionnant trophée en bronze offert par le Comte d’Ormoy, le noble de l’endroit. J’allais l’oublier : Hennezel compte… 398 habitants alors que certains matches attiraient jusqu’à 1500 spectateurs.

Les Principautaires hors frontières font l’affaire

Outre la bonne prestation d’Allemand (11 p) avec Lattes rentré victorieux (66-86) de Roche Vendée, une autre Liégeoise s’est mise en évidence durant le week-end pascal. A savoir, Chloé Bully (10 p, 7 r, 4 a, 36’42) qui s’avérait décisive dans le succès (59-69) de Herne chez les « Eisvögels ». La Hesbignonne accède ainsi aux demi-finales des playoffs allemands. A l’instar d’Emmanuella Mayombo et de Keltern qui ont sorti (64-72) Halle. En messieurs, l’Hapoel Holon ne sait plus à donner du panier : samedi, les Israéliens (De Zeeuw 5 p) prenait la mesure, en Ligues des Balkans, de Kumanovo (98-96) et récidivaient dès le lendemain, en championnat, aux dépens de l’Ironi Nahariya (67-84, De Zeeuw 15 p, 8 r). Ce soir, on remet ça avec la venue, en Ligue des Champions, des Turcs de Tofas. En Espagne, mauvaise passe pour Valladolid battu à Alicante (108-69) et par Grenade (86-87) avec un Kohadja doublement muet. Pour info, Kolin (le nouveau club de Torreborre) s’est incliné 84-77 (a.p.) à Brno.

Daniel Goethals et Antibes en quête d’un ultime joker salvateur

Au soir du très lourd revers (58-74) des œuvres de Lille, Big Dan a confié à la presse régionale : « Il nous faut absolument un meneur à la fois créateur et organisateur et, croyez-moi, ce n’est pas facile à l’heure actuelle. Il se fait que plusieurs championnats sont en train de se terminer et c’est peut-être de ce côté-là qu’il faut chercher. Ceci dit, il s’agira de notre tout dernier joker et nous ne pouvons donc pas nous planter à son sujet. Sinon, nous sommes morts. » D’ici là, les Sharks chers au Borain mettront le cap, dès aujourd’hui, sur Fos-sur-Mer. Pour ne pas y rester le bec dans l’eau.

D1 dames : Résimont n’a pas loupé son come back à « Ste Kathelijne »

Le moins que l’on puisse écrire est que Laure Résimont n’a pas raté son retour au SKW. Avec 22 pts et 12 rbds à son compteur, la « Cat » a pris une part déterminante dans le succès (70-44) des Anversoises face à Laarne. Pour ne rien gâcher, elle a signé pour 3 ans à « Sinte-Kathelijne ». En dépit d’une Gaspar à son meilleur niveau (16 p), Courtrai s’est lourdement incliné (92-63 après 59-28 au repos) à Braine (Starling 19 p). Enfin, Lummen (toujours sans Bourlioux) a fini par émerger (87-76 après 39-45 au repos) devant Waregem. Ce soir (20 h 30), les Namuroises se lanceront à l’assaut des Kangoeroes de Malines.

La télé crève l’écran

Sassari – Nymburk sera visible, à partir de 20 h 30, sur Eleven Sports 2. En début de nuit (1 h 30), la même chaîne proposera le duel opposant Boston à Philadelphie.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Basket Hennezel

Les Bears croquent les invincibles Zags et deviennent champions NCAA

L’invincible Gonzaga n’a pas réussi à parachever une fantastique saison et s’est incliné en finale NCAA contre Baylor, 86-70.

Invaincus avant de disputer cette finale pour laquelle ils s’étaient qualifiés de justesse, les Zags de Gonzaga n’ont pas fait le poid contre les Bears de Baylor qui auront réussi un Final Four en totale maitrise.

Panier: PP Photography Amateur

Gary Trent clutch, Kyrie Irving insaisissable

Gary Trent s’est définitivement fait accepter par ses nouveaux coéquipiers en plantant le tir de la victoire contre Washington, Kyrie Irving a eu un coup de chaud dans le derby new-yorkais, fin de série pour le Jazz, nuit record pour Garland et Ayton: c’est le résumé de la nuit en NBA.

Kyrie Irving a livré un récital dans le derby new-yorkais avec 40 points à 15 sur 28 aux tirs et 7 passes décisives. Le coup de chaud de leur meneur a permis aux Nets de s’imposer 114-112 alors que James Harden s’est rapidement reblessé.

Russell Westbrook (24 points, 14 rebonds et 11 passes) a réussi un nouveau triple-double mais Gary Trent Jr avait envie de se faire accepter définitivement par ses nouveaux coéquipiers. L’ancien Blazer a planté le tir de la gagne pour Toronto, 103-101.

Fin de série pour le Jazz qui, à l’image de Mitchell (6 sur 23 aux tirs), a vécu une mauvaise soirée et s’incline contre à Dallas 111-103. Chris Finch a pu compter sur KAT (23 points et 12 rebonds) et Russell (25 pions) pour décrocher une nouvelle victoire, 116-106 contre Sacramento. 37 points pour Darius Garland à San Antonio et victoire des Cavs, 101-125. 27 pions pour Ayton qui bat ainsi son record de saison dans la victoire des Suns à Houston, 130-133. Enfin, Detroit surprend en corrigeant le Thunder sur son terrain, 108-132.

Un super Marnegrave permet à Limburg de dominer nettement le Brussels

Toujours sans Ajay Mitchell, Limburg a profité de la maestria d’un Niels Marnegrave pas très loin du triple-double pour dominer le Brussels, 87-62.

Cinquième défaite de rang pour le Brussels ! Dès le débuts des échanges, Louis Hazard (2 points, 7 rebonds et 5 passes) et William Robeyns (5 points et 1 assist) voyaient les locaux prendre le contrôle de la partie. Après vingt minutes, Limburg comptait déjà neuf longueurs d’avance. Au retour des vestiaires, Marnegrave (6 points, 7 rebonds, 6 passes pour 17 d’évaluation) permettait à sa formation de faire définitivement le break. Les Limbourgeois faisaient 66-47 à la demi-heure pour finalement s’imposer très largement, 87-62.

Crédit photo: Philippe Collin

« Nous aurons tous plus ou moins stagné »

Pour Liège & Basketball, Tom Ventat se confie sur la situation actuelle et ses potentielles conséquences. Interview.

Tom, comment vis-tu ce second confinement ?

Un peu mieux depuis un bon mois maintenant. Mais de la fin des compétitions jusqu’à la fin des examens, c’était de plus en plus déprimant.

Quelles sont tes espérances pour la prochaine saison que tu disputeras une nouvelle fois avec Saint-Louis en R1 et Esneux en TDM2 ?

Avant tout, j’espère juste que la saison sera normale pour retrouver le même plaisir qu’avant. Et puis, pour le reste, comme toujours, je souhaite gagner un maximum pour finir le plus haut possible !

Crois-tu qu’une si longue interruption va rebattre les cartes et provoquer des surprises ?

A part ceux qui touchent au basket professionnel ou à un sport-études et qui auront pu continuer à progresser, nous aurons tous plus ou moins stagné. Pour la plupart des équipes à notre niveau, cela devrait donc être statu quo. Nous aurons presque tous perdu un an…

Crédit photo: PP Photography Amateur

« Le stage de pré-saison à Seneffe »

Pendant deux ans, Thomas Van Ounsem fut un espoir sportif au CFWB. Deux années qui permirent à ce jeune intérieur d’acquérir la rigueur et l’autonomie nécessaires pour tenter l’aventure outre-Quiévrain où il dispute actuellement sa sixième saison.

Thomas Van Ounsem a passé deux années au CFWB, de ses quatorze à ses seize ans, une période évidemment fondatrice pour chaque adolescent et que l’actuel intérieur de Bordeaux définit en trois mots: partage, complicité et basket. Il faut dire qu’à Jambes, Thomas vivait basket, mangeait basket, dormait basket même si les études n’étaient pas pour autant laissées de côté. « Souvent, j’avais cours de huit heures à seize heures et j’enchainais avec l’entrainement du soir au Centre. Quand mes cours débutaient plus tard, j’avais un entrainement spécifique dans la matinée » se souvient-il.

Un programme chargé qui permit à celui qui avait débuté le basket à Hélécine de progresser à vitesse grand V au point de susciter l’intérêt de clubs français. « Mon passage au CFWB m’a inculqué la rigueur, le sens de l’organisation et aussi à acquérir de l’autonomie » souligne Thomas qui a gardé le contact avec certains de ses « teammates » de l’époque. « Le Centre nous a aidé à agir comme des sportifs professionnels et à faire preuve d’autonomie. »

Si de l’eau a coulé sous les ponts désormais et que Thomas dispute actuellement sa sixième saison outre-Quiévrain avec l’objectif de se faire sa place en France, il garde de précieux souvenirs des deux années passées à Jambe. « J’aimais beaucoup le stage de pré-saison que nous faisions à Seneffe » se rappelle-t-il avant de retourner s’entrainer avec les Bordelais occupés à enchainer les matchs en N1.

Crédit photo: AWBB

N.B. : cet article est issu d’une série d’article en collaboration avec l’AWBB. La version publiée sur le site de l’AWBB est disponible ici. Les deux premiers épisodes consacrés à Sami Demirtas et Giuliano Neri sont disponibles ici et ici.