« Oli 3F », le champion des scoreurs et le scoreur des champions !

Grâce à un Olivier Troisfontaines encore très productif et à un Pierre-Antoine Gillet très efficace, Ostende n’a fait qu’une bouchée de Malines, imposant sa nette supériorité au Winketkaai au cours d’un premier quart tout simplement incroyable.

Ce vendredi, c’est à un cocktail de paniers qu’Olivier Troisfontaines s’est essayé – comme souvent cette saison encore. Avec 16 points à à 6 sur 9 aux tirs (dont 3 sur 4 de loin), l’ancien Porai fut le meilleur marqueur de la rencontre. La seconde meilleure évaluation est revenue à Pierre-Antoine Gillet: 16 pour ses 14 points et 6 rebonds.

Contrairement à la récente finale de Coupe au Palais 12, il n’y eut aucun suspens au Winketkaai. En effet, les locaux explosèrent d’entrée face à des Côtiers incroyables des deux côtés du terrain. Après dix minutes, le marquoir affichait 11-44 ! Le reste de la rencontre était davantage équilibré, Lasisi (12 points, 5 rebonds et 3 passes) et les Kangourous signant même un 23-11 à la reprise mais, bien évidemment, le vainqueur ne faisait aucun doute. Ostende s’imposait aisément 73-104 avec, au finish, 60% d’adresse globale dont 46% derrière l’arc.

Crédit photo: BC Ostende

« Nous aurions signé le contrat de notre propre sang avant la saison »

Historique: le Bayern Munich se qualifie pour la première fois de son histoire pour les Playoffs de l’Euroleague et confirment la montée en puissance du basket teuton.

Pour la première fois de son histoire, le Bayern Munich s’est qualifié pour les Playoffs de l’Euroleague. « “Avant la saison, si on m’avait annoncé ce qui est arrivé, j’aurais dit : vous êtes fou ! Mais à ce moment-là, nous ne connaissions pas encore cette équipe. Nous sommes tous immensément fiers de ce que cette équipe et de tout ce que les gens impliqués ont réalisé, et tout cela sans nos super fans. Nous avons probablement le meilleur record à domicile (13-4), alors vous pouvez imaginer ce qui se serait passé ici s’il y en avait eu 7 000 personnes dans le hall. C’est décevant, mais j’espère que les fans l’ont apprécié à à la maison et ont un peu fait la fête comme nous. Nous n’avons pas encore fini et tout est toujours possible en playoffs, mais c’est déjà un succès historique pour notre club » a félicité Marko Pesic, le GM du club, en conférence de presse.

Même son de cloche du côté de l’entraineur des Munichois. « Je suis fier. Fiers parce que nous avons trouvé un moyen pour ce groupe de joueurs de jouer ensemble. Nous n’avons peut-être pas brillé, nous avons dû gagner presque tous les matchs après avoir pris du retard. Nous avions souvent le nœud coulant autour du cou, mais nous ne sommes jamais morts. C’est peut-être notre destin. Profitons de la façon dont nous sommes. Je ne veux échanger aucun de mes joueurs. Nous avons gagné contre l’Efès, Barcelone, deux fois contre le Maccabi, contre Fenerbahce à Istanbul et la saison régulière se raccourcissait de plus en plus. Et vous pensez en vous-même: nous avons accompli quelque chose, mais ce n’est jamais suffisant. Avec 19 victoires, vous n’atteignez pas les playoffs, c’est la première fois dans l’histoire de l’EuroLeague. Si quelqu’un nous avait demandé si nous serions satisfaits de 19 ou 18 victoires, nous aurions signé le contrat de notre propre sang avant la saison. Ce n’est pas facile de jouer sous cette pression, mais nous l’avons fait. Nous sommes la première équipe à le faire. J’espère que ce n’est pas un flash dans la casserole. J’espère que nous pourrons le faire chaque année. Je pense que c’est un endroit idéal pour le basket allemand. C’est une super soirée pour le FC Bayern. Nous avons dû mettre sur pied une équipe pendant la pandémie de Covid, ce qui n’a pas été facile. Mais chaque joueur est venu ici pour donner le meilleur de lui-même. Wade Baldwin est venu de l’Olympiakos avec un rôle moindre, Jalen Reynolds est venu du Maccabi avec 13 minutes de temps de jeu, Vladimir Lucic joue la meilleure saison de sa carrière, il est notre leader. Tout le monde essaie de dépasser sa limite. Nick-Weiler Babb n’a pas disputé de match en Euroleague de sa vie avant cette saison, Zan Mark Sisko n’était pas dans la rotation l’année dernière. Nous sommes heureux de qui nous sommes. Je ne veux rien changer. Nous sommes loin d’être parfaits. Mais vous avez besoin de quelque chose comme ça pour poursuivre un rêve » souriait Andrea trinchieri.

Un exploit qui confirme la montée en puissance du basket teuton et qui ne doit pas surprendre Maxime De Zeeuw. « J’apprécie ce championnat et son style de jeu, assez physique. Cela me convient bien. Le niveau est assez élevé ici, c’est différent de l’Italie où j’ai joué par le passé. Là-bas, les Américains avaient toutes les cartes en main et on s’en remettait à eux. Mais il n’y avait pas de continuité au sein des clubs, avec beaucoup de va-et-vient » nous avait confié Max qui avait vraiment apprécié son passage à Oldenburg« C’est très bien organisé ici. Les équipes sont d’excellente qualité et aucun match n’est facile. Le niveau est très bon et tout le monde peut réellement battre tout le monde. De plus, le championnat est très médiatisé, cela s’inspire un peu de la NBA. Tous les matchs sont, notamment, retransmis en live sur un site internet. »

Crédit photo: Philippe Collin

« Un coup de bluff comme Armstrong avec Ullrich au Tour de France ? »

Ce dimanche, coureurs et spectateurs seront privés de l’évènement annuel que constitue Paris-Roubaix. Une décision et ses conséquences qu’analyse Arnaud Pinte.

Arnaud, l’Enfer du Nord est reporté en octobre. Une franche déception ?

Tant que cette course a lieu, c’est le plus important. Il était difficile d’imposer sa tenue vu les conditions sanitaires difficiles que vivent les Français. Mais si Roubaix devait passer à la trappe, alors ce serait tout aussi dommage que triste.

Ce report fait-il les affaires de Philippe Gilbert ?

Il est dans le « down » et a demandé du repos. Mais, honnêtement, je ne le vois plus gagner une grande classique. Cela reste un bon coureur, expérimenté et qui sent bien la course et il pourrait par contre remporter des victoires de moindre envergure. Ou alors peut-être nous sort-il un coup de bluff comme Armstrong avec Ullrich sur le Tour de France ? Mais je n’y crois pas. Les années sont là et il y a désormais d’autres coureurs beaucoup plus forts que Gilbert. 

« Une opportunité et un défi incroyables »

Grant Hill va succéder à Jerry Colangelo à la tête de Team USA.

Une belle promotion pour un joueur apprécié partout où il est passé et dont les analyses sur TNT sont toujours pertinentes. « C’est juste une opportunité incroyable, et un défi incroyable. J’ai eu la chance de participer à des rencontres internationales – les Jeux panaméricains, bien sûr l’équipe olympique (en 1996) – et je suis un fan de Team USA depuis l’équipe olympique de 1984, lorsque j’ai commencé à tomber amoureux du basket. Plus j’y pensais, plus j’étais intrigué, enthousiaste et plus j’étais prêt à retrousser mes manches et à aller de l’avant avec cette impressionnante responsabilité » confie Grant Hill dans un communiqué. « J’ai l’intention de passer beaucoup de temps avec Jerry, de le suivre tout cet été, et je pense que cette expérience nous aidera certainement à aller de l’avant. Il est une ressource inestimable et a fait un travail remarquable, donc vous ne pouvez pas qu’apprendre aux côtés de quelqu’un comme Jerry. »

« L’approche entre la Belgique et la France est totalement différente »

Contrairement au Ronde disputé dimanche dernier, L’Enfer du Nord a été reporté, laissant les passionnés de la Petite Reine amers et désœuvrés pour ce deuxième dimanche d’avril.

S’il y a bien un Belge qui a réussi sa carrière de joueur et son après-carrière, c’est plus que vraisemblablement Thomas Van Den Spiegel. L’ancien pivot des Belgian Lions est passé par des clubs mythiques comme le Real Madrid, la Fortitudo Bologne, le CSK Moscou, la Virtus Roma ou encore Milan. Dans sa besace, deux Euroligue et des titres aussi bien en Russie qu’en Belgique, avec Ostende. Désormais CEO de Flanders Classic, le grand Thomas s’illustre aussi bien dans sa deuxième carrière que dans la première et a récemment été réélu à la présidence de l’ULEB, qu’il occupe depuis 2016. 

L’ancien pivot international a réussi à organiser dimanche dernier un second Tour des Flandres à huis clos. Une option que les organisateurs de Paris-Roubaix n’ont pu choisir, la mythique course pavée étant reportée au mois d’octobre. « L’approche entre la Belgique et la France est totalement différente. Dès juin 2020, nous avons entamé des discussions avec les autorités autour des courses sans public. Ça fait donc des mois ! On discute quasi quotidiennement entre toutes les parties concernées par nos organisations, en interne et en externe. C’est un processus qui fonctionne très bien. En France, c’est un peu différent. La distance entre les responsables politiques et les organisateurs d’évènements sportifs est plus grande et ça n’aide pas. Mais malgré ça, même en cette période de pandémie, il devait être possible d’organiser l’Enfer du Nord ! On sait que 80% des spectateurs le long des secteurs pavés sont des Belges. Et les Belges ne peuvent pas quitter leur territoire pour le moment. Ils ne se déplaceront donc pas, ce jour-là, de l’autre côté de la frontière. J’ai bien conscience que les hôpitaux sont pleins dans le Nord de la France et que les autorités ont peur de voir les urgences saturées à cause de coureurs blessés en tombant sur les pavés. Mais ASO l’a bien dit, en moyenne, chaque année, deux participants à Paris-Roubaix seulement sont emmenés à l’hôpital… Mais voilà, on doit aussi comprendre que, dans de pareilles circonstances, des décisions doivent être prises. Le fait qu’on ait déjà trouvé une nouvelle date est positif. Qui plus est, une semaine après les Championnats du Monde en Flandre, ce qui devrait donner une chouette séquence de cyclisme. «  déclarait Thomas Van De Spiegel dans un excellent entretien accordé à la RTBF.

Le Phoenix doit renaître de ses cendres et renouer avec le succès

Empêtrés dans une spirale négative, les Bruxellois doivent absolument renouer avec la victoire pour croire encore aux Playoffs.

Le Phoenix doit renaître de ses cendres et retrouver sa superbe pour mettre fin à la spirale négative qui dure depuis plusieurs matchs. Ce vendredi, William Robeyns et ses coéquipiers accueilleront Mons-Hainaut, un adversaire « huppé » contre lequel les locaux devront livrer un récital (presque) parfait s’ils veulent pouvoir renouer avec le succès.

Crédit photo: Brussels Basketball

« Rouches » sans Dinkins

Victime d’une tumeur au cerveau, ce gentleman des parquets n’était déjà plus en état d’apparaître sur la photo. En fin de semaine, c’est une figure du centre-ville qui a disparu avec le décès d’André Dahmoun. On finira avec une bonne nouvelle : Goethals tient un renfort tant espéré. Ce sont les infos d’EMCE.

« Qui est Qui ? » : aujourd’hui, le Standard Boule d’Or

Sur la photo ci-dessus n’apparait déjà plus l’infortuné Jacky Dinkins. C’est en cours de saison que l’on apprenait la situation désespérée de l’Américain. Juste avant qu’il n’obtienne sa naturalisation. Auparavant, Robert Mignon, cheville ouvrière du club, avait remis sa démission dans une certaine précipitation. Grâce au président Rossius, les « Rouches » étaient sponsorisés par une célèbre marque de cigarettes aujourd’hui disparue. Dernière précision : Roger Grégoire s’apprêtait à reprendre le coaching de l’équipe. Vous ne devriez rencontrer aucune difficulté à identifier la majorité des joueurs. A vous de jouer !

On ne verra plus André Dahmoun aux quatre coins de la Cité ardente

On savait qu’il n’était plus en grande forme ces derniers temps. En revanche, on ne s’attendait pas à la disparition aussi rapide d’André Dahmoun, victime de graves ennuis cardiaques. A cheval sur le changement de siècle, il avait évolué au sein de diverses formations liégeoises. Dont la JS Grivegnée, en D3. Je lui avais consacré un article dans la DH du 11 octobre 2001 dans lequel, Alain Geurten cernait les problèmes engendrés par son passage de Tongres à l’Amicale Liers. Au-delà de ces considérations sportives, André était profondément attaché à la Cité ardente : d’Outremeuse au Laveu en passant par le… Carré. « Liège and Basketball » présente à sa famille et à ses proches ses sincères condoléances.

Antibes : le distri-nouveau est arrivé via le Lituanien, Paulius Dambrauskas

Sur la Riviera, Daniel Goethals croise les doigts. Il espère que le meneur/créateur tant espéré répondra au profil de Paulius Dambrauskas (29 a, 1,95 m). Il débarque en provenance de l’Enea Astoria qui a déjà terminé le championnat polonais. Il a été engagé avec le statut de « pigiste médical » jusqu’au 31 mai prochain. D’ici là, les Sharks antibois prendront la direction (s. 19 h) de Blois (Tyren Johnson, ex-Alost, et Ben Monclar, ex-Spirou).

La télé crève l’écran

Vendredi : St-Quentin – Fos (18 h 30, Sport en France), Limburg – Alost (20 h 20, VOOsport World 4), Milan – Efes Istanbul (20 h 45, VOOsport World 3) ; samedi : Pelicans – 76ers (2 h, Eleven Sports 2) ; dimanche : Nets – Lakers (2 h 30, Eleven Sports 2), Nuggets – Celtics (21 h, Eleven Sports 2).

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : LBM

Tim Lambrecht domine outrageusement la raquette des Bears

A domicile, le Spirou s’offre une nouvelle victoire convaincante grâce à l’incroyable moisson de rebonds réalisées par Tim Lambrecht.

Tim Lambrecht est un « stretch four » particulièrement adroit de loin. Cela n’empêche pas le Carolo de gober du rebond. Ce jeudi, Lambrecht a capté 20 (!) ballons à lui tout seul (près de la moitié des rebonds pris par le Spirou) tout en scorant 14 points pour une évaluation de 34. Il fut bien secondé par Libert (17 points), Llorente (8 points, 9 passes et 5 rebonds) et le jeune Bronchart (7 points et 5 rebonds).

C’est en première période que les protégés de Sam Rotsaert ont posé les bases de ce nouveau succès. Après un premier quart-temps remporté 23 à 19, Charleroi passait la seconde et faisait le break. A la pause, le marquoir affichait 47-32. Au retour des vestiaires, la précision fuyait les locaux qui voyaient Delalieux (17 points et 8 rebonds), Heath (14 points et 7 passes) et Kriener (16 points et 9 rebonds) réduire l’écart à 57-50 à la demi-heure. Dans le dernier quart-temps, Louvain revenait – chaque fois grâce à un panier de Joshua Heath – à 63-59 puis 66-62 (39e minute) mais les locaux parvenaient à conserver quelques unités suffisantes pour l’emporter 70-65.

Avec cette huitième victoire et en attendant les matchs de Limburg et Malines ce vendredi, Charleroi s’empare de la cinquième place au général.

Crédit photo: Philippe Collin

Le remake de la finale de la Coupe au Winketkaai

Après s’être quittés au bout du suspens lors de la récente finale de Coupe, Côtiers et Kangourous se retrouvent ce vendredi au Winketkaai.

Nul doute que Loubry, Deroover et leurs coéquipiers voudront se venger de leur court revers concédé sur un malheureux lancer-franc lors de la dernière finale de la Coupe. A domicile, les Kangourous auront des arguments à opposer à leurs visiteurs mais ceux-ci doivent désormais tout gagner pour s’assurer de terminer à la première place de la saison régulière pour conserver l’avantage du terrain tout au long des Playoffs.

Crédit photo: Philippe Collin

« Très frustrant de vivre ces quatre défaites en étant sur le côté »

Ce vendredi, Limburg tentera d’enchainer lors de la réception d’Alost. Sacha Massot devra encore se passer des excellents services d’Ajay Mitchell.

Ajay, comment évolue ta blessure ?

Cela va de mieux en mieux mais je pense que le match contre Alost sera encore un peu trop tôt.

N’est-ce pas trop difficile d’avoir été ainsi stoppé dans ton élan ?

Si, c’est assez dur, surtout que nous avions enchainé quatre défaites de suite depuis (ndlr: Limburg s’est repris contre le Brussels lundi). C’est vraiment très frustrant de voir ça en étant sur le côté !

Crédit photo: Philippe Collin