Amaury Gorgemans quitte Liège !

Amaury Gorgemans quitte Liège sur une dernière belle victoire au Brussels.

Le pivot (11 points, 4 rebonds et 2 passes) fut déterminant dans la belle – la cinquième ! – victoire de Liège au Brussels. Un succès qui permet aux Liégeois de croire encore aux Playoffs mais qui, paradoxalement, était le dernier d’Amaury Gorgemans qui va partir sous d’autres cieux. « Amaury Gorgemans, arrivé chez nous, mi-décembre vient de recevoir une offre d’un club plus huppé qu’il ne peut refuser. Ce dimanche, au Brussel, il jouait donc son dernier match avec nous. Nous sommes heureux de lui avoir offert une visibilité qui lui permet de franchir un nouveau cap, comme cela a été le cas pour d’autres joueurs ou coach ces quatre dernières années (Tyler Larson, Dwight Coleby, Sacha Massot ou Justin Kohajda). Nous remercions Amaury Gorgemans pour son professionnalisme, sa bonne humeur chaque jour, le partage sans retenue de son expérience auprès des jeunes, et son apport à chaque match. Nous lui souhaitons le meilleur pour la suite de sa carrière ! », publiait le club liégeois sur sa page facebook ce dimanche soir. Nul doute que l’intérieur-scoreur manquera certainement aux Principautaires qui sont désormais neuvièmes et peuvent encore croire – à condition d’enchainer encore quelques succès – aux Playoffs.

Ce dimanche, le soleil irradiait Bruxelles de ses rayons chauffants. Les badauds avaient pris d’assaut les parcs et jardins publics, bouquinant au calme, disputant une partie de badminton improvisée, partageant un pique-nique ou flânant dans les allées du Cinquantenaire ou du Parc Leopold. Dans le quartier européen, les marchands de glace faisaient leur tournée et une foule joyeusement cosmopolite – dont les accents chantants donnaient à la métropole des allures de tour de Babel – profitaient de cette splendide journée dominicale, donnant presque l’impression – si ce n’est ces masques arborés par tous et une présence policière accrue -que la vie avait retrouvé son cours normal. Une journée idyllique qui aurait pu – dû ?- sourire aux troupes de Ian Hanavan qui, dans le sillage d’un exceptionnel William Robeyns (18 points, 3 rebonds et 4 passes), démarrait la rencontre sur les chapeaux de roues pour mener 27-17 après dix minutes. C’est alors que les Liégeois se réveillèrent et que la rencontre changea de physionomie. Dès l’entame du second quart, Iaro (16 points, 11 rebonds et 7 passes) – proche du triple-double -, Lhoest (12 points, 8 rebonds et 5 passes) et leurs coéquipiers affichaient un tout autre visage pour complètement inverser la situation et rentrer aux vestiaires avec deux points d’avance, 37-39.

A la reprise, les deux équipes se rendaient coup pour coup mais Basic (17 points, 3 rebonds et 3 passes) et Bojovic (17 points, 8 rebonds et 4 interceptions) résistaient parfaitement aux assauts de Djurisic (18 points et 8 rebonds) et Washington (18 pions). Mieux, les visiteurs parvenaient à augmenter légèrement leur avance, 61-66. Les dix dernières minutes étaient pratiquement à sens unique, Lemaire (13 points et 6 passes) et les Liégeois dominant leur sujet. Dominateurs au rebond, moins dispendieux avec le cuir et plus adroits, les Principautaires – qui s’étaient appuyé sur une très courte rotation – achevaient les Bruxellois et remportaient une victoire logique et méritée, 72-88.

Crédit photo: Philippe Collin

Curry et Tatum touchent au sublime au TD Garden

Dans une fin de match à suspens marquée par les performances exceptionnelles de Steph Curry et Jay Tatum, les Celtics se sont imposés au TD Garden.

Une fin de match passionnante mais surtout un incroyable duel entre Tatum (44 points et 10 rebonds) et Steph Curry (47 points dont 11 sur 19 du parking et 7 rebonds), c’est ce qu’il faut retenir de la courte victoire des Celtics sur les Warriors, 119-114. Une propagande magnifique pour le basket-ball !

« Évidemment, ce sont deux grosses performances, et je suis heureux qu’on décroche la victoire » a déclaré Jayson Tatum après la victoire des siens. « Évidemment, Curry est l’un des plus grands joueurs de l’histoire. Mon esprit de compétition est de faire en sorte de faire le maximum pour aider l’équipe à gagner. Clairement, il fait pareil et il a inscrit à des moments des paniers incroyables. Gagner son respect et le match le même soir, c’est une bonne soirée. »

https://www.youtube.com/watch?v=1moMltq2nfo

« Nous sommes désormais tournés vers les Playoffs »

Suite à un off-day défensif, Francis Torreborre et Kolin se sont inclinés à Opava et entamerons les Playoffs en troisième position. Interview.

Francis, peux-tu nous résumer votre revers à Opava.

Nous fûmes complètement absents en défense, nous avons commis trop d’erreurs défensivement et, en attaque, nous n’avons pas fait bouger la balle comme nous aurions dû le faire. C’est la première fois que nous avons joué « chacun pour soi ».

Une surprise ?

Oui, moi-même je n’ai pas compris car ce n’est pas dans nos habitudes.

De quoi nourrir des regrets ?

Oui, c’était un match « sans » mais nous n’allons pas nous appesantir là-dessus. Désormais, nous sommes tournés vers les Playoffs que nous aborderons à la troisième place par un duel contre Pardubice.

Crédit photo: Kolin

Van Rossom et Bako, seuls Belges victorieux

Tant en France qu’en République Tchèque, Israël et Espagne, les victoires furent moins nombreuses que les défaites pour nos Belges.

« Nous devrons continuer de jouer comme nous le faisons depuis deux matchs, jouer collectivement en faisant tourner la balle, contrôler le « un contre un », dominer le rebond et être solidaires » avait avancé Francis Torreborre avant de se rendre à Opava pour une rencontre décisive pour la deuxième place du championnat. Malheureusement, peu efficaces défensivement, les visiteurs se mirent dans les difficultés dans le deuxième quart qui permis aux locaux de prendre douze longueurs d’avance. A la reprise, Opava se montrait à nouveau plus en forme des deux côtés du terrain et faisait définitivement le break. Le dernier quart, très offensif (30-27), n’y changeait rien et Kolin s’inclinait 101-79.

Sans Max De Zeeuw, Holon s’est incliné à Nes Ziona, 84-76. Dominés 24-15 dans les dix premières minutes, les visiteurs ne cessèrent de courir après le score.

Sans Boukichou, Gravelines-Dunkerke s’est incliné à Châlons-Reims, 87-70. Les Nordistes avaient pourtant parfaitement débuté la rencontre avec un 13-26 avant de craquer dans les trois périodes suivantes.

Par contre, avec Bako (7 points et 5 rebonds), l’ASVEL est revenue victorieuse de Boulazac, 67-95. A noter le solide double-double de Thomas Heurtel avec 12 points et 14 passes !

Victoire aussi pour Sam Van Rossom (2 points, 3 rebonds et 8 passes) contre Obradoiro, 97-82. Un succès construit au cours des dix premières minutes remportées 28-18.

Prélude à la finale de la Coupe de France

Comme une ouverture en Province ou un dîner de répétition, Julie Allemand et les Gazelles de BLMA affrontent ce dimanche midi Basket Flammes Ardennes, leur adversaire de la prochaine finale de la Coupe de France.

Comme une ouverture en Province ou un dîner de répétition, Julie Allemand et les Gazelles de BLMA affrontent ce dimanche midi Basket Flammes Ardennes, leur adversaire de la prochaine finale de la Coupe de France. Une rencontre reportée comptant pour la treizième journée de championnat. Avant de s’expliquer en finale de la Coupe, les Ardennaises et les Montpellieraines en découdront ce dimanche à 12h30. Nul doute que Julie Allemand, tout juste auréolée d’une nomination dans le meilleur cinq du championnat, devrait à nouveau éclabousser cette rencontre de sa classe.

Le match est diffusé en direct dans le lien ci-dessous.

Tony-le-Flamboyant

Les Carnets du basketteur, saison 4 ! Comme promis, voici quelques extraits évocateurs de « Tussen Wal en Bal », le livre rassemblant les souvenirs marquants d’un Tony Van den Bosch ayant séjourné à Verviers de 1984 à 1986…

« La première saison, nous jouions sur une espèce de gravier dans une « bulle » au centre de la ville… J’effectuais les déplacements avec Roger Mariën dans une vieille Citroën mise à notre disposition par le club. D’Anvers, nous devions aussi passer par Bruxelles afin d’y charger François Ongenda. Comme je travaillais toujours à plein temps au port, j’étais obligé de souper dans la voiture… Jacques De Coninck a été remplacé par Carl John Neumann. Tout le monde l’appelait Johnny et je dois avouer qu’il a eu une belle carrière en NBA. Il était aussi l’ami d’Elvis Presley. Mais, comme coach, c’était un vrai désastre. Nos rapports devenaient de plus en plus tendus. Il savait que le match qui me tenait le plus à cœur était celui à Malines qui n’avait plus voulu de moi. Il m’a laissé sur le banc jusqu’à 35 secondes de la fin. J’ai ressenti son attitude comme une humiliation et, de retour au vestiaire, je lui ai adressé une « couque » au visage. Il a gardé longtemps un œil au beurre noir et j’ai écopé d’une amende… Au sein de l’équipe, non plus, l’atmosphère n’était pas au beau fixe. Jeannot Dethier, Alain Stollenberg et Jean-Luc Selicki avaient eu des problèmes avec le fisc. Ils étaient les victimes de contrats pas très clairs… Neumann finit par être remplacé par Gaston Deckers, un homme charmant et très paternel, qui permit à l’équipe de retrouver un peu de tranquillité. Ensuite, nous sommes partis jouer à Cointe. C’était une amélioration. » Pour conclure ce chapitre, il dresse le portrait sans concession du président et de son fils. Edifiant.

On l’oublie parfois, mais le Métropolitain coacha une autre formation wallonne : le CEP Fleurus en 2015-2016. « Fin octobre, je rencontre Giovanni Mureddu, le président. Paul Vervaeck qui le connait bien m’indique qu’il peut devenir très vite nerveux et réagir de façon fort émotionnelle. Il me raconte encore cet incident : un soir, Paul lui fait observer qu’il a un très beau GSM et Mureddu lui demande s’il en désire un. Au match suivant, il arrive avec boîte de 15 de ces téléphones : pour le staff et les joueurs. Mais, au terme de la rencontre, Fleurus est battu. De rage, il a massacré tous ces GSM en les expédiant contre le mur des vestiaires. Là-bas, ceux-ci n’étaient pas de la seconde Guerre Mondiale, mais de la première. Pour mon premier match, j’avais coaché en costume : Mureddu n’en revenait pas car c’était du jamais vu dans la région. »

Une petite dernière pour la route qui a pour toile de fond la qualification à l’Euro 86 : « Pour l’équipe nationale, la fédération avait trouvé un compromis à la belge : Marc Defort était le capitaine des Wallons et j’étais celui des Flamands. Il nous appartenait de désigner un hôtel où nous résiderions pendant la compétition. Je connaissais bien le « Scheldeboord » à Hemiksem car j’y avais mes habitudes avec un mannequin durant ma période verviétoise. J’ai donc fait découvrir cet établissement à Marc et, quand avons pénétré dans le sauna, un groupe de femmes s’est écrié : « Nous voulons des hommes ». L’hôtel a été de suite accepté par Defort et il n’y eut ainsi aucun incident linguistique. »

Du Van den Bosch dans le texte…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Flying Pencil

« Une pièce clé pour nous, sur le court et le long terme »

En récupérant Andre Drummond, les Lakers ont fait l’affaire du siècle dans leur quête du back-to-back mais envisagent aussi un avenir commun avec le meilleur rebondeur de la ligue.

Avec Drummond, les Lakers ont considérablement – et pour une bouchée de pain – renforcer leur secteur intérieur en vue d’accomplir le back-to-back. Mais les Angelinos envisagent aussi un avenir avec l’ancien pivot des Pistons. « Nous voulons son aide cette saison pour aller chercher le titre. Mais nous espérons aussi qu’il sera un Laker pour un long moment. Il s’agit en tout cas de notre vision avec lui. Il va devenir une pièce clé pour nous, sur le court et le long terme » a ainsi déclaré Frank Vogel devant la presse.

Liège a lutté mais Braine demeure trop fort

A Braine, les Liégeoises – dont une super Marie Peeters – se sont bien battues mais devaient reconnaitre la supériorité des multiples championnes en titre.

Comme lors de match aller à Liège, les Panthers tenaient admirablement le choc lors des dix premières minutes, remportées 16-13 par les locales. Mais le second quart allait encore être moins réussi par les Liégeoises qui voyaient les Brainoises se forger un écart conséquent. C’était 40-27 à la pause. A la reprise, l’excellente jeune Aqualienne Marie Peeters (13 pions) et ses coéquipières allaient revenir sous la barre des dix points mais les locales se remettaient alors en ordre de marche et annihilaient les derniers espoirs principautaires. Finalement, les Panthers s’inclinaient 82-56 au terme d’une partie parfois hachée par les fautes et voyaient leur belle saison prendre fin.

La bonne nouvelle de la soirée est venue de l’emblématique Natacha Doppée qui a décidé, comme l’annonce la DH, de prolonger son bail avec son équipe de (presque) toujours.

Crédit photo: Royal Braine

Place au « Classico » et Anvers en danger

Ce dimanche, les Ostendais se rendront à Charleroi pour le « Classico » tandis qu’il y a danger pour Anvers contre Alost.

Certes, ce « Classico » a perdu de son sel depuis que Charleroi a baissé de standing alors qu’Ostende se montre toujours aussi intraitable, ou presque. Toutefois, les Carolos ont mené la vie dure aux Montois vendredi et restent dans une bonne dynamique. Surmotivés à l’idée d’affronter la référence belge, les jeunes du Spirou voudront plus que probablement forger un authentique exploit.

Vendredi, Alost a su livrer un excellent troisième quart pour achever les Kangourous et ainsi confirmer sa position dans le quatuor de tête. A l’inverse, les Anversois ont trébuché à Limburg et ne comptent désormais qu’un seul revers de moins que les Okapis. La joute dominicale entre ces deux formations revêt donc une importance capitale, les troupes d’Yves Defraigne pouvant ainsi revenir à hauteur de celles de Christophe Beghin pour la troisième place. Une position plus enviable que la quatrième qui signifierait d’affronter Ostende (ou Mons) en demi-finale des prochains Playoffs.

Crédit photo: Philippe Collin

« Nous y arrivons à la perfection à l’entrainement »

Après s’être inclinés à Palma, Justin Kohajda et Valladolid veulent renouer avec la victoire ce dimanche contre Alicante.

Justin, vous avez enchainé quelques revers depuis l’entame de cette seconde partie de championnat. Ressentez-vous davantage de pression suite à cette séquence négative ?

Bien sûr, cela rajoute de la pression. Mais nous sommes professionnels, nous devons nous battre jusqu’au bout !

De quoi avez-vous besoin pour renouer avec la victoire ce dimanche contre Alicante ?

De collectif, aussi bien en défense qu’en attaque. Nous devons continuer de jouer les uns pour les autres, comme nous y arrivons à la perfection à l’entrainement.

Crédit photo: Ana Puente