Le Jésyl cherche des pivots et envisage la création d’une équipe Dames

Le Jésyl cherche des intérieurs et envisage la création d’une équipe Dames.

« Le AD jesyl bc recherche des joueurs pour la saison prochaine en P4, en priorité des pivots 4 et 5 » publie le club liégeois sur les réseaux sociaux. « Un entraînement semaine et match le samedi. Bonne ambiance assurée, surtout en 3ème mi-temps. Nous cherchons aussi des juniors pour compléter le noyau, de toutes positions, ils pourraient jouer en P4 si besoin. Nous voudrions également recréer une nouvelle équipe dame, pour jouer dans la joie et la bonne humeur. Un entraînement semaine et match le samedi. » Avis aux amatrices et amateurs !

« Une fierté de représenter la Belgique »

Combo-guard de grande taille ayant connu ses meilleures années à Alost et passé par Liège, Naïm El Khounchar a décidé de raccrocher ses sneakers. Entretien.

Naïm, pourquoi avoir décidé d’annoncer ta retraite ?

Cela fait finalement plus de deux ans que je ne joue plus. La situation est devenue plus difficile dans le basket belge, l’évolution du basket tend vers une forme de semi-professionnalisme. Quand j’ai commencé, c’était plus facile financièrement. Désormais, beaucoup de jeunes belges reçoivent leur chance en D1 mais bénéficient d’un salaire pas forcément hyper attractif. Je les comprends tout à fait, quand on est jeune, on veut surtout avoir des opportunités et jouer. Mais avec l’âge, les responsabilités arrivent et les salaires ne sont plus toujours en adéquation avec le statut de basketteur professionnel. Personnellement, je me suis lancé dans un autre projet professionnel, une salle de fête à Kortessem, et j’avais besoin de davantage de temps pour m’y consacrer.

Te verra-t-on toutefois, à l’instar de Thomas Creppy qui a aussi décidé de stopper sa carrière mais qui défendra les couleurs du Brussels en TDM1 la saison prochaine, évoluer dans une division inférieure ?

Non, pas dans l’immédiat. Je me concentre sur mon projet professionnel et vu la nature de celui-ci, je ne pense pas avoir le temps de jouer dans une division inférieure. Peut-être dans quelques années mais ce n’est pas à l’ordre du jour.

Quels sont les meilleurs souvenirs que tu garderas de ta carrière ?

Ce sont principalement les sélections en équipe nationale jeunes et les championnats d’Europe disputés. C’était une fierté de représenter la Belgique. Je garde aussi d’excellents souvenirs des matchs disputés au Forum d’Alost. A cette époque, il y régnait vraiment une ambiance incroyable grâce à un super public. Cela me provoquait beaucoup d’émotions et de plaisir.

Quels furent les coachs qui t’ont marqué ?

Il y en a deux, Brad Dean et Yves Defraigne. Brad Dean m’a vraiment lancé en D1 à Alost. Il m’a donné beaucoup de confiance et était passionné et très pointu tactiquement. Yves Defraigne aussi était un passionné et très fort tactiquement. Il nous expliquait comment bien lire le jeu, l’idée qu’il y avait derrière chaque action. Cela m’a offert une meilleure compréhension du jeu.

Quels souvenirs gardes-tu de ton passage à Liège ?

Je sortais d’une année difficile à Willebroek et j’ai vraiment vécu une belle saison avec Liège. Je suis très content d’y avoir joué. Certes, ce n’était pas forcément évident au niveau sportif mais le club était très chaleureux et je m’y sentais comme à la maison, à l’instar de ce que j’avais connu à Alost.

Continues-tu de suivre l’EuroMillions Basketball League ?

Bien sûr, cela fait toujours plaisir de voir jouer des ex-coéquipiers ou d’anciens adversaires. Cette saison est d’ailleurs un peu bizarre au niveau des résultats. A part Ostende, Mons et Anvers qui semblent au-dessus du lot, tout le monde semble être en mesure de battre tout le monde.

Qui vois-tu remporter le titre cette saison ?

Ostende est fort, bien sûr, mais je crois que Mons pourrait bien créer la surprise grâce à sa stabilité depuis quelques saisons.

Un dernier petit mot pour la route ?

Je tiens à remercier tous ceux qui m’ont aidé dans mon parcours basket, les coachs qui ont cru en moi, mes anciens coéquipiers, les bénévoles et les supporters.

Crédit photo: Philippe Collin

Vanwijn cartonne et Dijon domine Nanterre

Avec son ailier belge au four et au moulin, la JDA Dijon a dominé Nanterre 78-67. En revanche, sans Boukichou, Gravelines s’est incliné contre Orléans 64-77.

Hans Vanwijn (11 points et 7 rebonds) semble bien remis de sa dernière blessure et fut précieux pour aider les Dijonnais à prendre un excellent départ pour mener 29-9 après dix minutes. La suite fut parfois moins réussie pour les locaux mais la victoire était au bout, 78-67.

Sans son pivot belge, le BCM s’est incliné contre Orléans, 64-77. Les locaux ont craqué dans le deuxième quart (11-29) et leur réaction dans le dernier (17-11) fut insuffisante.

« Je n’avais jamais été aussi proche du triple-double »

Au Brussels, Ioann Iarochevitch a affiché toute sa polyvalence, échouant d’un fifrelin à réaliser un triple-double historique.

Si en NBA les triple-doubles sont aussi fréquents qu’un embouteillage à Bruxelles, ce n’est pas du tout le cas en Belgique. La performance de Ioann Iarochevitch n’est donc pas anodine lui qui, avec 16 points, 11 rebonds et 7 passes décisives, n’est pas passé bien loin du triple-double lors de la belle victoire de Liège au Brussels. « Effectivement je passe à trois assists du triple-double » nous confirmait ainsi la force tranquille des Principautaires. « C’est dommage de ne pas y être arrivé car je n’avais jamais été aussi proche d’y parvenir et je n’en ai jamais réussi. Cela aurait pu être une belle perf’ mais cela reste une belle prestation, un bon match et surtout une belle victoire. Je ne peux pas trop me plaindre (rires). »

Les highlights de Iaro sont à (re)voir ici.

Crédit photo: Philippe Collin

Le réveil de William Robeyns

Plus discret ces dernières semaines après un début de saison pétaradant, William Robeyns a profité de la venue de Liège pour réaliser un nouveau carton.

Le Brussels est englué dans une spirale négative, ne parvenant plus à gagner et enchainant les défaites, neuf au dernier pointage. Après un début de saison d’excellente facture, William Robeyns était quelque peu rentré dans le rang. Depuis dix matchs, celui qui tourne à 8 points, 2 rebonds et 1 passe de moyenne n’avait plus franchi la barre des dix points. Cela datait du dernier match à Liège où l’ancien de l’Union, qui sortait de prestations convaincantes contre Ostende et Alost (13, 25 et 13 points), avait planté 12 unités au Country Hall.

Il aura fallu attendre la venue des Principautaires dans la Capitale pour que William Robeyns ne sorte un match dont il a le secret. Avec 18 points à 7 sur 10 aux tirs dont 4 sur 6 derrière l’arc, 3 rebonds et 4 passes, le Liégeois signait la seconde meilleure évaluation du Brussels. Malheureusement pour les locaux, après un bon départ, leurs travers revenaient et les troupes de Lio Bosco, plus concernées défensivement, en profitaient pour empocher une cinquième victoire et laisser la lanterne rouge aux Bruxellois.

Crédit photo: Cédric Warlop

« En Euroleague, les pivots sont très costauds »

Dans un grand entretien accordé à Basket Europe, Ismaël Bako est revenu sur sa « transformation » physique, ses progrès et son rôle à l’ASVEL.

Avec Ismaël Bako et bientôt Julie Allemand, l’ASVEL a une consonnance belge. Dans un grand entretien accordé à Basket Europe, Ismaël Bako est revenu sur ses progrès, ses performances et son évolution lui qui a pris sept kilos de muscles à l’inter-saison. « En Euroleague, les pivots sont très costauds (rires). J’ai pris conscience qu’il fallait que je gagne un peu plus de poids parce que c’était nécessaire en défense mais aussi en attaque pour pouvoir poser de bons écrans et être plus fort. J’ai engagé un diététicien en décembre 2019, ça a très bien marché. Et puis, j’ai profité du confinement pour continuer mon travail physique, que je ne pouvais pas faire normalement pendant la saison, donc j’ai pris du poids et ça m’a aidé cette année pour progresser, je pense. Je suis un peu plus costaud sous le panier, un peu plus agressif » explique-t-il au média français. « La saison dernière, c’était la première fois que j’étais dans une équipe du niveau Euroleague. Je n’avais pas peur d’y jouer mais j’avais besoin d’une période d’adaptation car je venais directement de la Basketball Champions League. Initialement, je pensais passer par l’Eurocup avant de rejoindre une équipe d’Euroleague, que ça allait être un plan de 5-6 ans. Finalement, la transition s’est faite en un an seulement, j’ai du m’adapter très vite. Pour moi, la première année, c’était plus pour apprendre. Et cette saison, malgré un début d’année étrange à cause du Covid, j’ai eu un déclic. Je connais mon rôle, je sais ce que je dois faire, j’ai davantage confiance en moi pour dire que je mérite de jouer dans une équipe d’Euroleague. »

Gillet dans tous les bons coups, Schwartz top scoreur

Grâce au scoring de Loïc Schwartz et à un Pierre-Antoine Gillet dans tous les bons coups, Ostende a aisément disposé de Malines et s’empare du trône de leader de la compétition.

Si le suspens fut à son comble lors de la récente finale de la Coupe entre Côtiers et Kangourous, ce ne fut pas le même scénario ce mardi à Ostende. Rapidement distancés, Loubry (20 points, 5 rebonds et 4 passes), Lasisi (13 points), Thompson (17 points et 9 rebonds) et les visiteurs voyaient les Ostendais poser leur emprise sur la partie. Après dix minutes, le marquoir affichait 27-16 et puis 52-35.

A la reprise, Gillet (13 points, 7 rebonds et 5 passes), Schwartz (22 points) et les locaux en remettaient une couche pour faire encore grimper l’écart à 76-52. Le dernier quart, équilibré, n’avait pas grand intérêt. Dario Gjergja en profitait pour ouvrir son banc et Ostende s’imposait 94-70.

Grâce à ce succès conjugué au revers surprise de Mons contre Limburg, Ostende est désormais seul leader de la compétition. Les Kangourous, eux, devront lutter pour assurer leur place en Playoffs même si l’avance qu’ils possèdent sur Liège est tout de même intéressante, d’autant plus que les Principautaires ont perdu Gorgemans.

Crédit photo: Philippe Collin

« Personne n’a tiré de cette manière dans l’histoire de ce sport »

Littéralement en feu depuis dix matchs, Stephen Curry se hisse à la hauteur des plus grands et en dépasse même certains.

Depuis dix matchs, Steph Curry est sur une autre planète et tourne à plus de 40 points de moyenne à 55% aux tirs. Le double MVP enchaine les énormes cartons, enfile les triples comme des perles tout en scorant à un haut pourcentage. De quoi totalement se relancer dans la course au MVP et impressionner tous les observateurs, à commencer par son propre entraineur, Steve Ker. « J’ai vu Kobe Bryant, au début de sa carrière, avoir des séries où il devenait complétement dingue. Et bien sûr, Michael Jordan a eu des périodes où il était capable de marquer comme un fou. Cependant, bien évidemment, personne n’a tiré de cette manière dans l’histoire de ce sport. Et même selon les propres standards élevées de Steph, c’est au-dessus et au-delà » a déclaré le coach des Warriors à la presse US.

Cap sur le Néblon !

A l’ombre du « roi football » local, ces Hamoiriens-là défendent bec et ongles le cuir orange sur les bords du Néblon. Mais, qui sont-ils ? A vous de jouer. Pendant ce temps, deux Principautaires font partie d’une première sélection des Belgian Cats en vue de l’Euro et des Jeux Olympiques. Ce sont les infos d’EMCE.

« Qui est Qui ? » : aujourd’hui, l’Espoir Hamoir 96

Cap sur le Condroz pour découvrir l’équipe d’Hamoir lors de l’exercice 2015/2016. D’où question : êtes-vous capables de reconnaitre tous ces sympathiques basketteurs de l’époque ? C’est au changement de siècle que le club du Néblon rallia la très fonctionnelle salle du hall omnisports voisine du camping. Auparavant, les éléments du cru évoluaient sur le terrain extérieur dont on trouve toujours des traces aujourd’hui et jouxtant les courts de tennis ainsi que le terrain de foot. C’est sur cette aire de jeu plus qu’aléatoire que le Standard Boule d’Or disputait traditionnellement un match amical au 15 août. Je vous laisse imaginer la tête des Américains lorsqu’ils découvraient les lieux… Il faut préciser que le président Rossius avait ses (bonnes) habitudes à Hamoir.

Cats : sept amicaux, deux Liégeoises et zéro matches en Wallonie

Le management des Belgian Cats a fait connaitre le programme de préparation à l’Euro et aux JO. Elle débutera le 7 mai et sera agrémentée par sept rencontres amicales (5 à Courtrai : Serbie, Porto Rico, Nigéria et la Grèce (2x) et 2 à Cordoue : Nigéria, Espagne). Premier rendez-vous à Strasbourg : le 17 juin. Dommage que notre équipe – quand même – nationale ne trouve pas opportun d’évoluer de l’autre côté de la frontière linguistique. D’autre part, une présélection de 24 joueuses a été établie. On y retrouve deux Principautaires : Julie Allemand (Lattes/Montpellier) et Emmeline Leblon (Liège Panthers).

Tandem « belgicain » au service des plus sûrs talents hollandais

La fédération des Pays-Bas entend rebooster ses équipes de jeunes. Pour y parvenir, elle a créé une « Academy » qui sera placée sous la houlette de deux techniciens ayant déjà sévi en Belgique. La direction a été confiée à Arik Shivek (64 ans) qui séjourna à Anvers de 2005 à 2007 ainsi qu’à Mons de 2009 à 2012. L’Israélien aura comme adjoint Peter Van Paasen (43 ans) ayant – farouchement – défendu, entre autres, les raquettes d’Ostende (01 à 03) et de Mons (10/11). Il aura plus spécifiquement en charge le travail des joueurs de grandes tailles.

La télé crève l’écran

Double ration d’Euroligue avec CSKA Moscou – Fenerbahçe (19 h, VOOsport World 2) et Barcelone – St-Pétersbourg (21 h, VOOsport World 2).

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Espoir Hamoir 96